T'as rapidement pris une douche sur ton lieu de travail avant de quitter l'hôpital dans lequel tu te trouvais depuis près de 15h maintenant. Tu t'es speedé parce que tu étais en retard pour ton date avec Ollie du moins, tu aurais pu l'être. T'as eu une urgence quelques minutes avant de quitter ton post et tu as du partir au bloc opératoire alors que ton collègue n'était pas encore sur place pour prendre le relais. Si tu avais prévu de faire un repas maison, t'as finalement opté pour l'option pizza pour être dans les temps. T'en as pris quatre parce que tu ne connaissais pas les goûts de la demoiselle et qu'il serait dommage de se planter dès le deuxième rendez-vous. De toute façon, ce n'est pas perdu avec tes colocataires et leurs estomac sur pattes, à la fin de la semaine il n'aurait plus rien. Quoiqu'il en soit, t'as fait en sorte d'être à l'heure pour accueillir la belle. Petite chemise noire, jean bleu, tu t'es posé devant la télévision, narines bercées par le doux parfum salé de la pâte cuite. Tu as attendu ainsi un épisode, puis un second. Le feuilleton diffusé n'était pas à ton goût mais, le restant de la soirée aurait pu être meilleur. Finalement, tu t'es ouvert une bière. T'as fini par enfiler quelque chose de plus confortable : t-shirt blanc, jogging gris. T'as pianoté sur ton portable, allumé la musique et dégusté une part de pizza.... Tu ne t'attendais plus à son arrivée. Coup de poing contre la porte d'entrée, surement Poppy qui a oublié ses clés. Elle ne devait pourtant pas rentrer ce soir. Tu entrouvres la porte, t'appuies sur cette dernière devant les excuses d'Ollie que tu dévisages de haut en bas. Elle est sérieuse là ? Petite mine, l'air déprimé et peu désolée. Ingrate et pourtant, tu t'écartes pour la laisser passer. Bienvenue chez moi. Tu refermes la porte avant d'attraper son bras pour l'obliger à te faire face : Ça va toi ? Tes sourcils se froncent et ton air est plus inquiet. Tu te demandes ce qu'il se passe, tu veux lui montrer qu'elle est libre de te parler si elle a besoin. Tu l'invites à s'installer dans le salon, dans le canapé. T'ouvres une porte, à elle de voir si elle souhaite saisir l'opportunité ou non. @Ollie Browns

Tu pourrais être vexé et lui faire part de ton mécontentement. Tu pourrais refuser qu’elle entre puisqu’elle t’a pratiquement posé un lapin. Mais, tu n’es pas du genre à être rancunier pour quelque chose d’aussi minime. Tu vois bien que sa mine est différente, même si tu ne la connais pas plus que ça, que tu n'as pas beaucoup de recul sur sa personne. Tu te rends compte qu’elle parait beaucoup moins sûre qu’à son habitude. Elle n’a pas la remarque qui pique au bout des lèvres. Tu la fais entrer, attrapes son bras pour la faire parler et l’invites à se joindre à toi sur le canapé pour en discuter confortablment si elle en ressent le besoin. Elle ne se fait pas prier la jolie brune pour te faire part de ses tracas. Son étreinte autour de ton cou, tu la sens au bord des larmes. Tu hésites un instant avant de passer tes bras autour d’elle parce que tu ne veux pas qu'elle pense que tu profites de la situation. La paume de ta main caresse son dos en guise d’excuses suite à une révélation à laquelle tu ne t’attendais absolument pas. Je suis vraiment désolé Ollie… Tu n’es pas doué dans ce genre de situation. Tu te dis qu’aucun mot ne peut ramener son père. A partir du moment où elle t’a parlé de la situation professionnelle de ce dernier, tu t’es imaginé le pire. Pour elle, c’était un super-héros et sans doute qu’il n’aurait rien pu lui arriver. Si tu me donnais l’occasion de te regarder, tu te rendrais compte que ce n’est pas de la pitié… Si t’as besoin de pleurer, fais-le. Je te lâche pas. Tu la gardes près de toi, embrasses le sommet de son crâne. Tu souhaites juste lui montrer que tu es là pour elle, qu’elle peut se reposer sur toi en cas de besoin. Si elle a envie de discuter, tu l’écouteras et si elle préfère le silence alors, tu respecteras. @Ollie Browns

Tu ne t’attendais pas a ce qu’elle te tombe dans les bras aussi rapidement et surtout, pour des raisons comme celles-ci. Toi qui t’attendais à un rendez-vous stimulant, torride, il va s’en dire que c’est plus profond. Ce n’est pas de la pitié que tu éprouves pour elle, juste de la compassion, de la tristesse car tu vois que ça la touche. Tu te doutes bien du fait que cela doit être compliqué à gérer pour elle, la nouvelle n’est pas glorieuse et tu avais cru comprendre à quel point son père était important à ses yeux. Tu tentes de te montrer présent et l’écoute bien que tu ne la connaisses pas assez pour savoir qu’elle technique est la plus adaptée. Tu te dis qu’au vu de son état, elle t’aiguillera au besoin et tu sauras rebondir de la meilleure façon qu’il soit. Tu l’aides à essuyer ses larmes alors qu’elle rigole sur le fait d’avoir ruiner ton t-shirt. Tu baisses le regard dessus pour constater les dégâts, sourire qui s’affichent sur tes lippes. Ça sèche ne t’en fais pas. Et puis, j’en ai plein d’autres. Ce n’est qu’un petit détail insignifiant, tu ne lui en tiendras pas rigueur. T’es surpris qu’elle s’ouvre autant à toi. Tu te penches pour avoir accès à la boîte de mouchoirs posée sur la table basse pour la rapprocher et lui en tendre quelques uns au passage. Si ça te permet d’évacuer et de te sentir mieux par la suite alors, pleure autant que tu veux. Tu replaces une mèche de ses cheveux qui est venue se plaquer contre sa joue dans la bataille avant d’émettre ta proposition. Est-ce que tu veux manger un truc ou prendre une douche avant ? Viens, je vais t’installer. Tu te redresses et lui tends la main pour qu’elle te suive jusqu’à ta chambre. @Ollie Browns

Elle a besoin de se lâcher, d’évacuer toutes les émotions qu’elle a contenu jusqu’ici. Elle rigole, nerveuse face à la situation dans laquelle vous vous trouvez. Après tout, c’est la première fois que vous vous voyez et elle est déjà en train de baver sur ton épaule. Mais ce n’est pas grave. Ce n’est qu’un t-shirt. Je pense que rien de tout ça n’était prévu. Ce n’est pas grave, je t’assure. Tu lui tends même des mouchoirs pour qu’elle puisse s’essuyer avant de lui proposer plusieurs alternatives : manger, se doucher, dormir. Tu vois bien qu’elle a besoin de repos et surtout de compagnie sinon elle ne serait pas ici. Elle est en sécurité, pas question de ruminer. S’il faut lui changer les idées, lui parler d’autres choses, t’es tout à fait apte. S’il faut l’écouter rajouter des anecdotes sur son père alors, tu le feras également. T’as fait médecine, t’as appris à écouter et à être empathique. Non, je ne pensais pas avoir le temps de cuisiner. J’ai acheté plusieurs pizzas. T’en fais pas, elles seront rapidement mangées ! Tu rigoles en imaginer les yeux émerveillés de tes colocs une fois qu’ils seront de retour. Ça faisait longtemps que tu n’avais pas ramené autant. Depuis que tu as quitté ton job de livreur. Tu lui tends la main pour l’aider à se relever et la conduis jusqu’à ta chambre. Tu fouilles dans l’armoire pour trouver des vêtements qui pourraient lui convenir. Lorsqu’elle complimente cet endroit tu tournes la tête dans sa direction en esquivant un petit sourire. Je te remercie. Un t-shirt, un short et un sweat. Bon ça risque d’être un peu grand… si vraiment ça ne va pas, j’irais te voler des fringues dans la chambre de ma meilleure pote. Tu lui adresses un clin d’œil avant de revenir vers elle en secouant la tête pour montrer que ça ne te dérange absolument pas. Ce n’est pas la soirée que tu avais espéré mais, elle n’est pas bien et tu ne peux pas lui en vouloir. Tu la conduis de l’autre côté du couloir. Baignoire, douche, les serviettes se trouvent ici, les produits par la… Je te laisse fouiller et si t’as besoin de moi, je suis dans le salon. T’essaies de lui montrer un peu chaque recoin. Y a ce qu’il faut. Après tout, tu vis avec deux filles quand même ! Si elle ne trouve pas son bonheur, tu comprends pas. @Ollie Browns

Tu ne la cernes pas encore Ollie. Tu sais qu’elle aime beaucoup jouer. Tu utilises des pincettes parce que tu ne sais pas comment elle va réagir aujourd’hui, dans cet état d’esprit perturbé. Tu veux être présent pour elle parce que tu te doutes bien que c’est une période difficile, une passade compliquée à traverser. Tu veux lui offrir un peu de confort pour un soir au moins. Du coup, tu rassembles des affaires, tu lui présentes la salle de bain avec les divers produits donc elle pourrait avoir besoin. Elle soulève et bénie le fait que tu aies une baignoire. C’était le critère premier d’acceptation de Julia dans cette coloc si tu ne te trompes pas. A croire que les filles font une obsession sur ce genre de mobilier. Bref, tu lui montres tout ce dont elle pourrait avoir besoin avant de t’éclipser pour lui laisser de l’intimité. Intimité qui finit rapidement par être rompu lorsqu’elle t’envoie un sms. T’as les fesses à peine posés dans le canapé que tu te redresses, inquiet qui lui soit arrivé quelque chose à l’autre bout de l’appartement. Tu toques timidement à la porte de la salle de bain avant d’entrer sous ses ordres. Tu tentes de faire les choses dans les règles de l’art pour ne pas te trouver dans une situation délicate. Elle te demande de la rejoindre et tu te masses nerveusement la nuque. Tu sais pas vraiment si c’est une bonne idée, faudrait pas qu’elle pense que tu profites de son état, d’un moment de faiblesse. Tu te mords la lèvre avant de retirer ton t-shirt devant ses yeux de chien battu qui te supplient presque de lui obéir. Ok, fais moi de la place. Parce que tu ne vas pas rester à côté, les fesses sur le carrelage froid et immaculé de la salle de bain. Autant qu’elle te fasse une petite place à ses côtés, c’est assez grand pour que vous passiez tous les deux. Tu retires ton pantalon et ton boxer au dernier moment. @Ollie Browns