Insolente. L’imite en vidant son verre. L’aplomb qui la caractérise, la fait avancer vers lui. Doigts sur son torse, elle le pousse d’une pression. Le fait buté contre un mur. Et le brun, n’en sourie que davantage. Agaçant. Comme il aime l’être. Loin de se décourager, Ollie presse son corps contre le sien. S’affronte les visages. Joue au même jeu que lui. Utilise l’effet similaire. Le suspens qui dévore l’âme. Murmure. Au creux de son oreille. Ne se dit pas acquise. Elle s’enveloppe du rôle de la dominatrice indépendante. Celle qui ne se laisse pas faire. Qui contrôle tout, mais elle doit savoir, qu’elle ne le contrôlera jamais. Comme lui avec elle. Forcément. Ils abattent leurs pièces sur un échiquier. Désireux de gagner. Seulement, la partie est sans fin. Jamais de réelle victoire. Dos à lui, elle se resserre un verre. Relève son visage pour qu’il y croise le reflet de son regard dans un miroir. Dans la pénombre, seule la lumière de l’extérieur parvient à redonner un peu de visibilité. Clair-obscur. Il se rend compte Scott. Du nombre de fois incalculable où ils se sont retrouvés dans les ténèbres. Evoluant l’un et l’autre avec aisance. D’elle, l’ombre approche. Se positionne juste derrière elle. Du bras gauche, il remplit à son tour, son verre. Puis, s’en empare pour mieux s’éloigner. Dans un angle, il trouve l’assise d’un fauteuil. S’y avachie. Les jambes légèrement écartés. Sur sa cuisse, il pose sa main. Celle qui tient le verre. Fait encore rouler l’ambre comme un tic faussement nerveux. « Fais-le. » Lentement, il boit une gorgée. Savoure le gout amer dont le tout est relevé par une pointe fruité. Scotch de qualité. « Demande-moi de sortir. »Les traits fermés. Il relance la partie.

prévisible... c'est bien ce que tu détestes le plus ollie, qu'on devine ce qui se joue dans ta tête. échiquier en mouvement. t'abats ton jeux dans ce silence que tu avais utilisé quelques minutes plus tôt. il approche tandis que ton regard reste planté sur sa silhouette. derrière toi, son bras se tends pour se servir lui aussi un verre d'alcool. visage qui se tourne vers sa main. tu observes sa gestuelle. corps qui s'éloigne avec son breuvage. tu te tournes. assis sur ce fauteuil au armature en bois sculpté. provocation. tu peux le faire ollie, t'en ai capable de sortir de cette pièce. seulement, tu ne t'accordes pas à tant de simplicité. tu t'avances, la bouteille entre les main. tu fais glisser un tabouret sur le parquet et le poste devant lui. " non, tu n'es pas obligé de sortir pour qu'il ne se passe rien. " simple. tu t'assois devant lui, jambe qui se relève pour poser son pied sur la chaise de son adversaire. au milieu, entre l'écart de ses cuisses. tu bois une gorgée. "  j'ai des questions à te poser. " regard machiavel. " depuis quand penses-tu que c'est aussi facile avec moi ? "  

Il attend. Un geste. Une réplique, mais surement pas à ce qu’elle lui rétorque. Jusqu’à lui, elle traine un tabouret. Met en place un interrogatoire surprise. Dans sa main, la bouteille est possédée. Vers lui, elle tend un pied pour prendre appuie contre le bas de son fauteuil. Masculinité. Se dégage de son aura. La rend attractive. « T’as pas trouvé mieux comme question sérieux » Il ricane. En réalité, il n’est pas à l’aise. Il déteste ça. Qu’on lui en pause. Bien que lui fasse exactement la même chose. S’enfonçant plus confortablement dans l’assise, il boit gorgée. Le bras finit en appuie sur l’accoudoir. Distraitement, il bouge la jambe droite. Genoux qui s’agite. « Parce qu’avant j’pensais que c’était dur ? » Répondre par une question. L’action favorite de l’ombre, mais pour le coup, c’était une réponse à elle seule. Une fausse. Parce qu’il ment Scott. Il n’a jamais pensé qu’elle était facile. Il s’amuse juste en la malmenant.

difficile de lire en lui. non pas que ça te déplaise. l'illusion du mystère est quelques chose que tu utilises aussi. tu n'aimes pas qu'on s'intéresse à toi et lui non plus. du moins, pas directement. assise devant lui, jambe plié. tu ne bouges pas. lèvres qui se porte quelques fois à ton verre. ricanement qui s'élève. il te réponds subtilement ignorant finalement la vrai réponse à cette question. tu plisses les yeux, pied qui glisse pour venir toucher le milieu de son pantalon. intimité prise au piège. tu le mets en garde subtilement " tu mens, une nouvelle fois scott " tu ne doutes pas de ta capacité à te donner à un homme et il ne te fera pas douter. pied qui finit par se poser par terre. relâchant son intimité. tu décide de te relevés, main poser sur ses accoudoirs. ton visage devant le siens. émeraude qui le fixe " je ne joue pas avec des menteurs. " clin d'oeil qui s'affiche.       

Le mensonge mis en lumière. Elle le met en garde. La chaussure près de sa virilité. Le geste suffit à lui-même pour faire naitre de l’agacement. Annulant le geste provocateur, elle se redresse. Délaisse son verre pour venir poser ses deux mains sur les accoudoirs. De son ombre, elle l’enveloppe. Assène un coup. Il l’imagine amplement voler. Le pion. Du bas, il relève son visage vers elle. Plonge dans ses orbes. « Et si tu l’fais depuis le début ? » Jouer avec un menteur. « Pourquoi t’es encore là hein ? » Les émeraudes ravageuses. « Dis-moi ce que t’attend d’moi. » Transperce les opales. « Menteur ou pas, tu devrais en avoir rien à foutre si c’est qu’un jeu. »

jeu étrange. difficile de savoir ou son les règles quand il s'agit de vérité. les mains qui s'appuient, le corps qui l'emprisonne. tu le regardes, trait délicat de sa mâchoire. tatouage mise en lumière par cette fébrile petite lumière. il t'assène de question sans pour autant te laisser le temps d'y répondre. " parce que je ne suis pas du genre à renoncer à une partie " vérité prononcé. tu plisses tes yeux. suspendu encore à ces yeux. " je devrai ouai, mais pas quand le jeu implique d'être honnête. " tu te mords l'intérieur des lèvres. cherche quelques chose dans son regard mais tu ne trouves rien. ignore la vrai question qu'il t'a poser. corps qui se redresse, mains qui relâche les accoudoirs. tu prends le verre que tu as poser. décide de le boire d'une traite comme tout à l'heure. les yeux qui se ferment, grimace incontrôlée. corps qui pivote.  

Honnête. Flotte dans les recoins de son esprit. Le mot. De lui, elle s’éloigne. Met un terme au contact visuel. Le dos tourné, elle se resserre un verre. Bruissement. Du cuir. L’ombre délaisse l’assise pour s’avancer vers celle qui s’est détourné d’eux. Bruit mat sur le bois, quand il appose le cristal. « T’es pas comme d’habitude. » La partie mis soudainement en pause. Il surplombe la jeune femme. Croise à nouveau son reflet dans le miroir. La main levée, il attrape sa crinière. La place de sorte à libérée une partie de son cou. Découvrir sa nuque au passage. « On a jamais parlé d’honnêteté, mais de jeu .. » Les opales qui brillent dans la noirceur. « Uniquement de jeu. » Dévale son dos la paume. Encercle sa taille pour s’étaler sur son ventre. « Parle-moi. »

troisième verre que tu te resserres. alcool signe d'échappatoire ou de facilité. langue qui se délit plus facilement lorsque tu es sobre. jeu qui te déstabilise, tu ne comprends pas les règles et sa t'agace ollie. pensée qui se libère de cette petite pièce obscur, qui retrace le début de ta soirée pour identifier ce qui changeait par rapport aux autres fois. visage qui se tourne légèrement sur le côté lorsque tu entends le frottement du cuir.  silhouette qui approche. pas comme d'habitude. et il avait raison. lui, il lisait en toi. il arrivait à décelé quelque chose. toi, tu ne trouves rien et ça te perturbe. le regard qui se croise à travers le miroir. doigts qui viennent bougé délicatement tes cheveux pour les mettre d'un côté. carotide libérée. ses doigts poursuivent le long de ton dos. épiderme qui se redresse en un frisson. verre que tu serres un peu plus fort, tu retiens ce soupire. respiration que tu ralenties volontairement. effet dévastateur putain. corps qui s'approche, sa main vient se poser sur ton ventre. le même endroit ou ton cavalier t'avait toucher auparavant . seulement là maintenant la sensation était différente, plus agréable. tête qui se laisse aller légèrement en arrière. " jusque là, on a toujours jouer à deux. " vérité pratiquement prononcé. tu apportes ton verre à tes lèvres que tu bois d'une traite encore. ton visage se tourne sur le côté pour le regarder cette fois ci. " c'est la première fois qu'on joue en impliquant d'autres personnes et j'arrive pas à savoir si sa me plait ou pas. "  

La tête presque en appuie. De ses lèvres, traverse la vérité. Comble le silence qui suit par l’alcool. Rempli sa bouche comme pour l’empêcher de parler trop vite. Et quand enfin, elle reprend la parole, elle met en évidence, un écho. Celui de son propre ressenti. Comme si la voir avec un autre, lui avait été désagréable. D’ordinaire, c’est eux deux. Plongé dans le vice de leur partie. Sans personne pour interférer. Créer des ondes. Mais ce soir, c’était différent. Il y avait eu et les autres. Vulgaire accessoire que Scott a déjà oublié. L’ovale tourné vers lui, elle le regarde. D’un regard qu’il n’arrive pas à vraiment comprendre. Contrariété ? Possessivité ? C’est quoi qu’elle ressent Ollie ? Qu’est-ce qu’il y a dans sa tête ? Il se rend compte Scott. Qu’il ne sait rien. Ou du moins, pas assez. « Tu l’sais. » Main sur son abdomen, remonte jusqu’à son ovale. L’attrape par le profil du menton pour qu’elle regarde en face d’elle. Qu’elle le voit s’abaisser légèrement pour venir coller son visage contre sa joue. Puis, relâche sa pression pour retrouver la chaleur de son ventre. « Tu connais la réponse, mais tu veux pas l’admettre. »

moment d'apesanteur. les prunelles qui cherchent son contact. cou qui se torsionne sur le côté pour pouvoir le regarder vraiment. analyse toi aussi l'échange qui se joue. différent des autres fois, plus profond, plus mystérieux aussi. tu le sais résonne dans ta tête ses paroles, sa main quitte ton ventre pour venir t'obliger à tourner la tête. regards qui se croisent de nouveau dans le miroir du bureau. il avance son visage pour venir coller sa joue contre la tienne. il a raison. la réponse tu l'as connait très bien ollie. respiration que tu bloques involontairement comme pour garder ton ressenti un peu plus longtemps en toi. faiblesse qui se dessine sous ses yeux. " comme toi, non ? " parce que tu te refuses de croire que tu es la seule à avoir ressenti ça. sa mâchoire crispé lorsque ton partenaire de soirée te touchait. tu l'as vu. mouvement léger de tête. tu décides finalement de pivoter pour te retrouver face à lui dans ses bras. " ce qui te trahit, c'est ça. " regard qui s'attarde sur les traits de sa mâchoire. subtilement tes doigts effleurent sa mâchoire, ensuite ils remontent jusqu'au plissure de son front. regard qui suit ton geste. " ça ne me plait pas. " finalité finalement avouer.