Un message pour le prévenir que ce soir, il n'avait pas à t'attendre, un message pour le laisser en plan, parce que tu l'as mauvaise, parce que tu te sens totalement con. Un message parce que ce soir, t'as pas envie de le voir, parce que t'es pas de bonne, parce que tu pourrais lui dire des choses que tu pourrais regretter ensuite. Une fuite de ta part parce que t'as vu un truc que t'aurais aimé ne pas voir, parce que t'as cru des choses, parce que malgré toi, t'as espéré des choses. T'aurais du le fuir, t'aurais du éviter de te rapprocher encore plus de lui et pire, de t'accrocher à lui. Kian s'était moqué de toi, Blanca t'avait prévenu et toi, t'en avais fait qu'à ta tête, parce que tu vas gérer, parce que t'es pas amoureux, parce que tu ne peux pas l'être, pas de lui, pas d'un gars comme lui. Et pourtant en le voyant trop proche d'un autre, t'avais grimacé, t'avais pesté et tourné les talons. Tu le sentais, tu l'avais remarqué, les prémices de la jalousie étaient là déjà depuis un moment, mais t'as continué ton chemin, t'as essayé d'en fait fit, mais en fait, t'as juste tenté de noyer le poisson... Une belle erreur de ta part. Une erreur qui te conduit ce soir à faire encore plus le con. Comme cela peut être le cas quand t'es clairement pas bien, quand t'as envie de fuir un truc, comme la date du 11 septembre. T'es toujours minable à cette date là, toujours à t'enfoncer et te tenir loin de tes proches, mais là, ce n'est aucunement comparable, c'est pas la même chose. Là, t'as juste envie de te vider la tête, d'oublier, de l'oublier, de penser à autre chose, de t'éclater.

Gorgée d'alcool qui s'enchaine, la musique dans tes écouteurs qui te porte alors que t'es seul, rien de bien fout mais l'alcool suffit à te faire danser comme si en réalité t'étais en discothèque. Peut-être que tu passes pour un fou a danser comme ça, peut-être que demain, alors que la chaleur et la gueule de bois seront là, tu regretteras encore plus d'avoir bu. L'alcool déshydrate, la chaleur aussi, surtout en plein désert, mais demain est un autre jour, t'y penseras à ce moment là. Tu finis d'ailleurs par t'écrouler dans le sable, t'allongeant sur sable et retirant tes écouteurs, tu rigoles tout seul, ce qui semble alerté quelqu'un, un mec qui probablement t'observe depuis un moment, t'en sais rien, t'es pas totalement clean là, il te parle et toi, tu vois juste ses lèvres qui bougent s'en comprendre ce qu'il te dit. Tu souris, t'approche de lui, lui propose de boire avec toi, lui tend ta bouteille. Tu sais pas qui il est, tu sais pas ce qu'il te veut, mais tu t'en fous, tu finis par lui proposer de baiser avec toi, sans savoir si il est de ce bord, si il est intéressé par toi. Tu t'en fous en fait, il peut te baiser. Il te tend d'ailleurs sa main pour t'aider à te relever, tu l'as saisi et t'accroche ensuite à lui. Tu titubes, manque de te casser la figure à plusieurs reprises, mais tu sauve ta bouteille à chaque fois, continuant de boire et de t'amuser tout seul parce que l'autre est trop taciturne, comme toi t'as dû l'être avec Ange lors de votre première rencontre. "Shit" Voilà que tu penses encore à lui. Nouvelle grosse gorgée d'alcool, trop vite bue, tu tousses, t'écroules et recrache ce que tu viens d'avaler. T'as plus envie de bouger là, t'as du sable partout, tu retires d'ailleurs ton haut. "Baise moi ici." Lances tu au gars qui doit d'ailleurs probablement être dépité ne sachant pas quoi faire de toi alors que tu t'allonges à nouveau sur le sable, cherchant à déboutonner ton short. Il cherche alors à te faire te relever, sauf que cette fois-ci tu le tires vers toi, pour qu'il se retrouve allongé sur toi. Et toi, tu rigoles comme un con.

@Ange K. Murray

Sous le poids de cet inconnu et malgré le sable qui te gratte le dos, tu rigoles. L'alcool joyeux, l'alcool te faisant prendre le tout à la légère, de quémander ainsi à un inconnu de te baiser alors que t'es ivre, mais c'est toujours comme ça avec toi, tu deviens un mec facile quand l'alcool t'enivre, et c'est pour ça que t'as cette règle, celle de ne pas coucher avec les personnes qui ne sont pas clean. Tu sais que trop bien ce que ça fait de se réveiller dans le lit d'un inconnu. Tes mains se posent sur les flancs de l'homme, cherchant à se glisser sous son t-shirt pour découvrir sa peau, pour le caresser. Et c'est là que ton prénom raisonne. Tu le fixes un instant, tu piges pas comment il le sait. Tu rigoles à nouveau parce que t'arrives pas à le reconnaître, parce que si il sait qui t'es, toi t'es loin de le replacer. T'as déjà couché avec peut-être ? Un ancien coup d'un soir ? "Dégage" Tu tournes la tête, parce que tu captes que la voix vient d'ailleurs et tu repères une silhouette. La nuit t'aide pas à reconnaître ses traits, l'alcool non plus. Esprit confus. Le gars se lève, te délaisse et obéi à la personne dont tu aurais reconnu la voix en temps normal. Tu grommelles et te redresse pour t'asseoir en tailleur pendant un bref instant avant de chercher ta bouteille qui a dû rouler un peu plus loin. Mais tu ne la trouve pas à portée de main alors tu tournes un peu la tête pour regarder la silhouette. "Et maintenant ?" Tu le questionnes, parce que maintenant, tu sais pas ce que t'es sensé faire, le gars qui devait te baiser vient de partir, ta bouteille n'est plus à portée de main et t'es avec lui.

Tu tentes alors de te relever, manquant de te casser la figure tant ton équilibre est précaire entre l'alcool et le sable. Ton t-shirt restant à même le sol, abandonné sur place. Tu finis par arriver jusqu'à l'homme, ou plutôt par le heurter car tu te rattrapes à lui pour ne pas t'écraser sur le sol. Bras autour de sa taille, tête conte son ventre. Tu rigoles alors à nouveau, parce que t'as que ça a faire de toute façon, rire de toi, de la situation, de tes propres conneries. Tu t'agrippes à lui pour te redresser, froissant ses vêtements au passage. Tu l'utilises comme un vulgaire support, un piquet ultra sexy. "C'est toi qui va me baiser du coup ?" Tu relèves la tête, ton regard enivré captant le sien, ses iris bleues, si envoutantes. Ton rire raisonne alors à nouveau entre vous, parce que là, tu le reconnais, tu captes qui est en face de toi, à qui t'es entrain de tenir, à qui est le t-shirt que t'es entrain de froisser. "C'est mort." Tu recules alors, pour te détourner de lui, cherchant l'autre type qui vient de partir, "Lui il doit pas avoir déjà baiser aujourd'hui." Balances tu en titubant encore plus fort, glissant à cause du sable te finissant la face contre le sol,  ce qui te fait encore rigoler comme un crétin, parce que tu réalises pas ce que tu viens de balancer, parce que tu te rends pas compte de tout ça. Incapable de réfléchir comme tu le fais normalement, incapable d'être aussi terre à terre et mature. T'es tout l'inverse à cet instant, à balancer ce que tu penses, à demande à tout ceux que tu croises de te baiser comme si t'avais aucune dignité alors que t'es juste blessé dans le fond, parce qu'en parler c'est différent que de le voir. Tu le savais qu'il en voyait d'autre, que t'étais pas le seul, mais il t'a donné un espoir d'être spécial pour lui alors que vous êtes pourtant si différent.

Le sable qui recouvre ton corps, qui s'infiltre dans tes vêtements et te gratte. Sensation désagréable. Tu gesticules pourtant sur le sol, ne cherchant pas réellement à te lever, à croire que tu cherches à faire un ange de neige dans le sable. Acte totalement inutiles, mais tu rigoles, parce que tu réalises pas le mal que tu viens de faire avec de simple mot, avec cette jalousie mal placé. T'imagines pas ce qu'il se passe dans le sable. Alcool joyeux, alcool heureux. Toi, tu t'amuses tout seul, tu rigoles jusqu'au moment où il vient te retrouver, te chercher pour t'aider à te relever. Tu l'aides pas réellement. "Je suis un spaghetti." Et tu tentes de te laisser tomber, comme si t'avais plus aucun os dans le corps, ne cherchant pas à lutté contre la gravité. Tu balances des conneries, sans queue ni tête, tu tiens même pas compte de ce qu'il te dit ou pas de tout, parce que quand il te balance qu'il a pas baisé, t'éclates encore plus de rire. "Pas avec moi." Lances-tu alors pour répondre à ces dires sans que forcément cela soit compréhensible pour lui, parce que l'idée complète, c'est tu m'as pas baisé moi, mais t'as baisé un autre cet après midi. Le raccourci est plus que long, forcément que l'Ange ne pourra pas comprendre, que des interrogations vont probablement tombé pour lui.

Tu finis par l'aider, mais pas trop, parce que tu fais le pitre, ne cherchant pas à rester debout. Jouer dans le sable, c'est amusant au final et marché jusqu'à votre lit, te semble ennuyeux, fastidieux également. Tu t'agrippes alors soudainement à son cou, pour venir te retrouver devant lui, manquant de t'encoubler encore les pieds. La coordination c'est clairement pas ton truc quand tu es ivre. Un vrai gamin qui ne sait plus marché. "Viens on danse." Et sans même attendre une réponse de sa part, tu cherches à l'entrainé dans une valse sur une musique qui ne résonne que dans ta tête alcoolisée. "J'veux pas dormir." Lances-tu alors pour l'informer que tu veux pas aller dans votre chambre, sous les draps pour juste fermer les paupières, ton esprit cherchant peut-être encore à fuir le moment ou le calme y reviendra, ou les effluves de l'alcool ne seront plus là. Ton regard enivré à du mal à resté focalisé dans le sien, pourtant, tu cherches à le regarder dans les yeux tout en cherchant à le faire bouger pour danser, tout en souriant comme un idiot. Parce que dans le fond, t'es ravi qu'il soit là, de savoir que c'est lui près de toi, même si tu ne le réalises pas totalement, sinon tu ne ferais pas le crétin de la sorte.

TW: Sexe, Alcool

Tu t'amuses tout seul, à cause de l'alcool dans le sang, te rendant pour le coup totalement insupportable pour Ange. Toi tu rigoles, lui, il galère. Il tente de te relever et tu ne l'aides en rien, cherchant plutôt à devenir une sorte d'homme chewing-gum pour ne pas lui faciliter la tâche. Tu balances même une belle connerie, lui arrachant un rire malgré la situation, malgré que tu l'insupporte probablement parce qu'il a le visage assez fermé. La conversation devenant plus sérieuse malgré toi, du moins tente-t-elle de le devenir, parce que toi être sérieux en étant saoul, c'est quelque chose de totalement impossible, surtout quand il reprend plus ou moins tes paroles. Il manque la fin, alors tu te stoppes lève le doigt. "Si tu veux faire le perroquet, fait le correctement." Tu rigoles alors, te concentrant un instant pour chercher à répéter ce que t'avais dit juste avant sans même te rendre compte que la moitié n'avait pas été prononcé à voix haute. "T'as pas baisé avec moi, mais avec un autre." Il le pointe du doigt pour qu'il comprenne bien que tu parles de lui, que le tu dois devenir un je quand il reprendra tes mots et tu ne manquera pas de le corriger si il se trompe.

Maintenant debout, non pas sans galère pour Ange, tu t'agrippes autour de son cou, commençant à remuer sur une musique imaginaire tout en lui proposant de danser. Chose qu'il refuse d'un non ferme qui te surprend et te force à le lâcher, reculant d'un pas. Tu ne pensais pas qu'il pourrait se montrer aussi autoritaire. T'en perd ton sourire un instant avant de cependant revenir à la charge. "Alleeeez, pour nous amuser." Pourtant même si tu insistes, il stoppe tes mouvements, ses mains posés sur tes hanches. Tu souffles alors comme un enfant le fait pour montrer qu'il boude. "T'es pas gentil !" Protestes-tu. Ton amant répète alors qu'il va te conduire à votre chambre pour te laisser tranquille ensuite. T'as pas envie de dormir, tu le lui dit en signe de protestation, mais il n'en a cure, il insiste pour te conduire dans la chambre, te balançant que tu pourras y faire ce que tu veux. Et pourtant, il arrive à te calmer. Une simple caresse de ses doigts sur ton visage, sur tes lèvres. Tu le fixes, du moins tu tentes, parce que tu vois un peu trouble à cause de l'alcool. Pourtant la caresse s'arrête, sans baiser, sans tendresse supplémentaire. Déception qui pointe le bout de son nez alors qu'il te demande ce que tu voudras faire une fois arrivé à destination, si il doit te retrouver le gars ou aller te chercher un de tes plans cul. Tu le repousses alors, mais c'est toi qui vacille, qui perd l'équilibre et fini une nouvelle fois sur le sable, sur le cul cette fois. "C'est pas moi qui baise ailleurs !" Lui balances-tu. "J'couche qu'avec toi !" Aveu qui tombe, depuis plusieurs semaines il n'a partager les draps que de l'Ange alors même que plus d'une fois la tentation d'un autre homme était là, entre ses plans culs qui demandaient, entre juste des rencontres d'un soir en soirée... Il n'y avait pourtant eu que le noiraud pour le faire gémir. "J'baise que toi." Insistes-tu sans même entendre ce qu'il peut bien te dire, sans même chercher à l'écouter. "Y'a qu'toi Ange !" Parole plus forte qui tombe encore, il pourrait finir par gueuler, répéter ça a tue tête comme si il y avait que ça qui comptait, que cette information. Donc sans intervention du Murray, tu risques clairement de faire chier plus d'une personne si tu te mets à gueuler....

Le cul sur le sable, tu beugles comme un crétin pour lui faire entendre que tu baises qu'avec lui, que depuis un moment c'est qu'avec lui que tu partages des moments intimes. Par la force des choses ou bien par choix, tu ne sais pas trop, t'as pourtant eu le choix, l'opportunité de le faire, mais tu ne les à jamais saisie, te contentant de lui, de l'attendre... Alors tu le balances comme ça de but en blanc, tu balances cette vérité pour qu'il sache que toi, contrairement à lui, tu te tapes pas d'autres gars. Il se pose d'ailleurs à côté de toi, assis sur le sable aussi et naturellement après son ordre de te terre, tu viens poser ta tête sur son épaule Pour un contact des plus simples, pour que le monde cesse de bouger comme il le fait. Il y a tout qui tourne et c'est maintenant que t'es assis, que tu le remarques.

Tu rigoles alors quand il te parle que t'allais baiser un autre gars ce soir. "Ouais." Tu ne nies pas, que du contraire. "Parce que t'as baisé cet autre type." Souffles-tu alors. Tu te redresses alors, pour venir te mettre en face de lui, tu le pousse d'ailleurs un peu alors que tu t'avances à quatre patte vers lui. "Tu baises un autre, j'en baise un autre." Tu continues de rigoler, même si sans alcool tu ne tiendrais pas ce genre de propos. "Je vois pas pourquoi je serais le seul à attendre." Attendre que vous soyez ensemble, attendre que la drogue n'empreigne pas ses veines, que son esprit ne soit pas embrumé par l'alcool. "Je te baiserais que toi si je pouvais." Aveu d'un désir d'une exclusivité entre vous, désir présent en lui qu'il ne manifesterait pas sans la présence de l'alcool. Les filtres sont absents, l'alcool a éteint sa raison, sa logique, son désir de garder des distances avec le Murray. "Sauf que c'est pas ce que tu veux." Tu rigoles alors, t'approchant encore plus de lui, cherchant en quelque sorte à le faire basculer en arrière pour le dominer, pour l'avoir rien que pour toi à cet instant. "Embrasse moi." Ordonnes-tu alors, tes mains s'enfoncent dans le sable, ton regard cherchant le sien, ton corps voulant se rapprocher encore de lui. L'une de tes mains vient d'ailleurs se glisser son le haut de l'homme, pour le provoquer, pour le titiller, l'envie de baiser avec lui étant toujours là, cognant dans ta tête, pulsant dans tes veines. Tu rigoles alors à nouveau. "Si tu veux pas que j'cherches un autre ce soir, baise moi Ange." Il se saisit alors de son bouton de chair pour le pincer doucereusement. Démon tentateur que tu joues là, t'es vraiment pas le même sous alcool...