Si même Elöa n'était pas en mesure de répondre à ma question, alors une seule vérité ne pouvait que me péter au visage : une crise de démence, encore. Combien cette dernière avait-elle duré ? Difficile à dire, étant donné que mon propre esprit se battait encore pour raccrocher tous les wagons ensemble. Et merde... que je lâche à cette idée, car de mon côté, j'avais imaginé de nombreuses façons ou endroits où rencontrer la jolie rousse, mais certainement pas en pleine jungle Amazonienne, au beau milieu d'une crise de démence et, pour couronner ce qui craignait déjà sévèrement, en pleine nuit. Pas franchement classe lorsque l'on y réfléchit, même un dixième de seconde. Je me doute que ça a dû être flippant et crois-moi je suis désolé... Sauf que là, tout de suite, ma crise semblait s'éloigner à grandes enjambées pour nous laisser tous deux face à un problème plus important encore : araignée de type inconnu. Piqûre. Je suis avocat, pas médecin, alors les protocoles et ce genre de choseries me passe d'ordinaire au-dessus. Alors premièrement t'es pas solo donc tu vas pas crever ici, et je vais tenter un truc... m'en veux pas pour ce rapprochement n'ayant strictement rien d'un élan de drague, hein ! que je rétorque pour éviter de me faire baffer par-dessus le marché. Face à une Elöa paniquée et en soutien-gorge, je me rapproche avant d'examiner le point d'entrée de la piqûre et plaque bientôt mes lèvres contre ce dernier, afin d'aspirer le venin et de le craquer plus loin. Je renouvelle l'expérience trois fois, en espérant que cela apaise rapidement la demoiselle, et surtout que cela n'empire pas les choses...

Ton cerveau essayait tant bien que mal de le suivre, tu ne comprenais clairement pas ce qu’il se passait. Tu n’avais pas trop l’envie de le brusquer, mais tu avais envie de savoir ce qu’il se passait. Alors quand il lâcha ce juron et que peu de temps après, il s’excusait pour tout ça, tu haussais les épaules. « Mais dis moi, il t’est arrivé quoi ? C’est régulier ? » une simple question, tu t’inquiétais tout de même un peu pour lui, tu n’avais pas envie non plus de le froisser. S’il ne voulait pas te donner de réponse, tu accepterais sans rien dire, après tout, chacun avait son petit jardin secret, toi la première, même si en ce moment, tu étais comme un livre ouvert. Dans l’incapacité de cacher tes sentiments, ni même tout ce que tu pensais et tes agissements finissaient maintenant sur Véritas. Ta vie sexuelle éclatée au grand jour et même si tu l’assumais, tu t’étais mise à dos ta meilleure amie, car le mec avec qui tu avais couché n’était autre que son frère. Heureusement, elle ne connaissait pas toute l’histoire depuis la petite enfance, sinon, elle t’aurait certainement coupé la tête pour la mettre sur un pic. Tu chassais rapidement ces pensées intempestives, ce n’était clairement pas le bon moment pour rêvasser. « Ce n’est pas grave. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Seul petit moment de répit avant de te faire piquer par cette araignée, la peur reprenait de plus belle, tu perdais pied, tu n’arrivais plus à te gérer, c’était beaucoup trop pour toi. Ta petite moue triste, ton regard posé sur le jeune homme, hochant la tête après ses paroles, tu te déshabillais pour le laisser accéder à ton cou. Ça aurait été un autre moment, tu aurais certainement apprécié ce rapprochement, mais là … C’était bien une autre histoire et la douleur était violente, tu avais l’impression qu’on te brulait à vif. « Je suis désolée de te l’annoncer, mais ça ne fait rien. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, déçue, pensant qu’il allait pouvoir te sauver. « Il me reste combien de temps à vivre ? » une question totalement débile, tu tentais de respirer doucement. « J’aurai aimé vivre mes derniers instants, dans un autre endroit, mais au moins je suis en bonne compagnie. » tu essayais de trouver du positif dans ce moment.

La question d'Elöa, tout à fait légitime, me pousse dans mes derniers retranchements. Nous nous connaissons à peine, n'avons jamais parlé que par messagerie interposée et pourtant, elle est venue. Guidée par de simples coordonnées GPS, alors que la jolie rousse ne me doit absolument rien, et surtout pas de venir me sauver en pleine jungle. Pourtant, et alors que la crise s'estompe peu à peu pour m'offrir le luxe de réfléchir normalement, je ne sens plus aucune panique couler dans mes veines. Tout mon être est d'un calme que je m'en effraierais presque moi-même. Eh bien... Mon éloquence d'avocat qui ne craint jamais rien ni personne semble s'être subitement dérobé. La fierté, sans doute. J'en fais à chaque fois que j'oublie cette putain d'insuline... que je réponds d'un ton las, sans vouloir me perdre dans des explications là, tout de suite. La piqûre d'araignée me semble être le cas le plus urgent à traiter, surtout que ma tentative vient d'échouer lamentablement. C'est à ce moment-là que je me maudis d'avoir choisi droit et pas médecine... Un petit soupir s'échappe de mes lèvres, et pourtant le calme ne me quitte pas. Au contraire, j'esquisse un léger rire aux propos d'Elöa, probablement tentée de faire la bravache afin que nous ne nous mettions pas à baliser tous les deux. J'adorerais te dire que je suis spécialiste ès piquouze d'araignée... mais ce n'est pas le cas. Dans un réflexe, j'attrape délicatement la main de la demoiselle afin de la serrer dans la mienne. C'est la seule idée à laquelle mon cerveau accède afin de l'aider à ne pas baliser outre mesure. On va chercher de quoi te faire un cataplasme... Reste à savoir comment. Et surtout, quel type. Mais en attendant, je fais tout pour occuper l'esprit de mon interlocutrice sur autre chose. Tu es venue en pleine jungle, au beau milieu de la nuit, pour un type que tu connais à peine... même si tu le trouves agréable à regarder, je suis... étonné. Flatté aussi bien sûr, mais étonné tout de même...

Même si tu ne voulais pas l’avouer, cet homme avait réussit à te faire sortir en pleine nuit. Il y avait quelque chose en lui qui te plaisait et qui te donnait envie d’en savoir un peu plus. Il était différent des hommes que tu pouvais côtoyer et ce depuis toujours. Il était avocat, certainement très connu dans son domaine, il n’était pas du genre à te proposer de coucher avec lui au bout de quelques heures. Non, ce qu’il t’avait proposé, c’était de le rencontrer, de le voir et de pouvoir parler autrement que derrière un écran. Chose que tu avais bien évidement accepté, mais tu n’avais jamais imaginé une première rencontre comme celle-ci. Plongée au milieu de la jungle, avec une multitude d’insectes en tout genre et des animaux plus sauvages les uns que les autres. Tu n’étais pas rassurée et ça se voyait à des kilomètres, ce n’était pas ton milieu. Tu avais grandi dans des palaces, tu voyageais toujours dans des jet privés, protégée par des gardes du corps. Mais là, le moment était bien différent comme le lieu. Tu cherchais à comprendre les raisons et finalement, il lâchait quelques mots, te faisant comprendre qu’il était diabétique et certainement a un stade avancé. « Je comprends mieux. » laissais-tu simplement glisser entre tes lèvres. Tu n’avais rien de plus à ajouter, c’était certainement un point qu’il aurait préféré garder pour lui. De plus, tu n’étais qu’une connaissance à ses yeux, tu comprendrais qu’il souhaite garder ses petits secrets. Alors que tout revenait à la normale pour lui, c’est ta vie qui basculait à son tour. Une piqure d’une araignée non identifiée et voilà que la paranoïa allait s’emparer de toi. Il essayait une technique, mais celle-ci était un réel échec. « Ça m’apprendra à me promener la nuit dans une forêt. » soufflais-tu. Le stress, la peur de crever au milieu de cet endroit alors que tu avais encore des belles années devant toi. Il essayait de te faire sourire « Tu es spécialiste dans quoi ? » tu tentais de partir sur un autre sujet, quelque chose pour te faire oublier cette douleur qui s’étendait à ton épaule. Tout se mélangeait dans ta tête et à vrai dire, l’effet du venin devait certainement jouer également. Tu le laissais te prendre la main, sensation rassurante et agréable, peut-être qu’il arriverait à te faire sortir d’ici, entière et encore en vie. « Je me suis inquiétée, j’ai pensé que tu t’étais blessé et c’est pour ça que je suis venue. » tu haussais doucement les épaules, le regard plongé dans le sien. « Tu n’aurais pas fait la même chose pour moi ? » attention, la réponse était dangereuse, il n’avait pas le droit à l’erreur.

Pas du genre babs pour trois ronds de serviette, je crois que je comprends encore moins ceux qui plaquent toute vie civilisée pour aller élever des chèvres dans une baraque inchauffable sans eau courante... en mettant de côté le délire toilettes sèches et autres joyeusetés du même type. Pourtant, et alors que je viens d'avouer ni plus ni moins posséder un corps pouvant s'effondrer à tout instant dans une nouvelle crise de démence, je laisse échapper un petit rire. Aucune moquerie envers ma compagne de fortune, celle qui s'est pointée ni plus ni moins en pleine jungle alors qu'il fait nuit noire... mais vis-à-vis de la situation. Comment, t'es pas délire retour à l'âge de pierre ? J'suis choqué. Mon sourire est éclatant, sincère, franc. Il tranche non sans une intense vivacité avec mon état d'il y a cinq minutes que je m'en étonnerais moi-même. A la place, j'essaie d'exercer une pression des doigts contre la piqûre d'araignée, mon cerveau tournant à plein régime. Il me faut une solution, une épiphanie, un éclair de génie, n'importe quoi. Mais en attendant... je tâche d'occuper l'esprit de la jolie rousse, qui m'apparaît encore plus attirante et mystérieuse que sur les photos échangées via Meets. Ce petit rien qui me pousse à ne pas rester à gratter seulement la surface. Je suis avocat en Droit des Affaires et de la Famille, et je passe une équivalence en Pénal en ce moment. Grosso merdo, si tu as besoin d'investir, de faire un contrat de mariage ou de sortir de taule, je suis ton homme. Mes prunelles sombres brillent alors que j'esquisse un petit clin d’œil charmeur. Rien de trop, rien de trop peu, je cherche à distraire Elöa à l'aide de ce que je maîtrise le mieux : les mots. Ma main dans la sienne, et bien que mon propre corps soit encore affaibli par le manque d'insuline et la crise à peine passée, je me tenais à la demoiselle comme si nous étions ni plus ni moins la bouée l'un de l'autre. Clairement ? Oui. Je serai venu. Me demande pas pourquoi, j'aurais probablement juste écouté mon instinct. Et ça me touche que tu te sois inquiétée... crois-moi, j'ai pas l'habitude. A croire que la faiblesse physique me rende diablement bavard là, dans la seconde. Mais sans lâcher sa main, je me penche bientôt sur un tas feuillu afin d'en sentir l'odeur. Mentholée... Est-ce que tu sens de la menthe comme moi ? Bon je ne reste pas expert ès plantes mais je sais que la menthe aide pour beaucoup de choses... à commencer par les maux de tête.

Petite gamine de bourg, c’était ainsi que tu étais parfois désigné alors que tu préférais enlever cette étiquette. Ce n’est pas pour rien que tu ne veux en aucun cas reprendre les affaires de ton père et faire ton propre chemin, dans le monde du tatouage. Tu commençais déjà à bien te faire connaitre par le biais des étudiants et peut-être qu’avec le temps, tu n’aurais même pas besoin de te faire une communication, elle se faisait toute seule. Un bonheur pour une ouverture de shop, et si ça continuait ainsi, peut-être que tu ferais des franchises un peu partout dans le monde. Ton but, c’était de te faire connaitre dans le monde entier, créer ton propre empire, loin de l’argent de ton père et de son emprise. D’ailleurs, depuis que tu étais ici, il ne te parlait plus, il n’y avait que ta mère qui prenait de tes nouvelles et qui devait certainement lui en faire part. Tu avais même refusé le fait de rentrer pour cet hiver, tu n’avais pas envie de le voir, tu passerais Noël, seule et tu n’allais pas en mourir. Tu étais devenue une autre personne depuis que tu avais quitté ton père et ses gardes du corps, tu étais bien plus libre, plus abordable et plus agréable. Tu avais tout de même ton caractère bien trempé et tu envoyais souvent chier les personnes, mais tu apprenais à devenir un peu plus sociable de jour en jour. Chose peu évidente vu que tu vivais dans une tour de verre, tu ne voyais pas grand monde et le peu de fois que tu sortais, tu te mettais au plus bal avec l’alcool, histoire d’oublier ton mal être et ta vie misérable. « Et non, je suis désolé de te décevoir. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, petit sourire qui malgré ce qu’il se passait arrivait doucement sur tes lèvres. Tu hochais la tête, écoutant ce qu’il te disait sur son travail et tu comprenais qu’il n’était pas en bas de l’échelle, qu’il avait déjà un beau chemin devant lui. « Je vois, peut-être que je ferais appel à toi dans quelques années concernant l’investissement. » tu ne comptais pas rester à jamais dans ce petit appartement de Boston. Tu voyais les choses en grand et surtout, tu n’envisageais en aucun cas l’échec, seulement la réussite. Sa main se glissa contre la tienne, sensation agréable, un léger frisson parcourait ton bras, jusqu’à cette piqure, qui brulait de plus en plus. « Venir sauver une jouvencelle en détresse. » tu rigolais légèrement à cette blague « Peut-être parce qu’on s’intéresse mutuellement ? » tu ne pouvais pas dire le contraire, il te plaisait et ça se voyait comme ton nez au milieu de la figure. « C’est rare que je m’inquiète pour quelqu’un, tu peux te sentir privilégié en plus de ça. » soufflais-tu doucement, le rouge montant légèrement à tes joues. Tu le suivais légèrement, tenant ton sweat dans l’autre main, contre ta poitrine. « Oui ça y ressemble en tout cas. » a vrai dire, tu ne savais pas vraiment ce qu'il allait bien pouvoir en faire, mais tu lui faisais confiance.  

Pas déçu, loin de là, je laisse mon rire peupler un brin l'atmosphère sonore, presque lugubre qui nous entoure dans cette jungle immense. Cela donnerait presque l'impression d'être en position d'insecte risquant à tout instant d'être écrasé par une chaussure de passant... sensation pas franchement agréable, mais que je mets bien volontiers de côté pour reporter toute mon attention sur ma partenaire de fortune. Mais Maître Chatelain à ton service, pour investissements ou même si t'as pas besoin de mes services... Cette phrase que je viens de lâcher est bien plus blindée de sous-entendus que je ne le souhaitais de prime abord. Je m'en sors d'un sourire sincère, évitant de rouvrir la bouche dans la seconde, quitte à m'enfoncer encore plus. Clairement, cette rencontre étonnante, le fait qu'Elöa connaisse l'un de mes secrets les plus sombres me pousse à d'autant plus de naturel en sa présence. Pas seulement car son corps pousserait le plus Saint des Saints à se damner, mais avant tout car sa personnalité fait agréablement écho à la mienne. Situation extrêmement rare, surtout lorsque l'on connaît ma très fâcheuse tendance à fuir toute forme d'intimité trop pressante. Conséquence du fait d'avoir été renié par ma famille à quatorze ans et d'avoir élevé ma petite sœur solo, sans doute... Jouvencelle ? que je réponds d'un ton gentiment moqueur, bien que la rougeur de la piqûre ne me pousse aucunement à rire. Tu peux aussi te sentir privilégiée... je ne me confie jamais sur ma vie sont les propos que je lance d'un ton presque intime avant de me concentrer sur le tas feuillu que je viens de trouver. Preuve en est, c'est très probablement de la menthe, car la jolie rousse me le confirme sans attendre. J'entreprends dès lors de rendre la feuille entre mes mains à état de pâte en la frictionnant vigoureusement, non sans appliquer par la suite ce premier traitement de fortune sur l'endroit de la piqûre. Je vais appuyer un peu, respire profondément... que je lui intime alors que nos visages ne sont plus qu'à quelques millimètres. Oui, cette demoiselle me perturbe, et j'ignore encore quoi faire de cette information. Dans le but de focaliser son attention sur moi et non une douleur que j'imagine sans peine, je murmure, pour sa seule écoute : oui, je pense que je peux être honnête en disant que tu m'intéresses... bien qu'à la base, tu ne m'aies pas contacté de ton propre chef.

Ce date était loin de celui que tu imaginais et malgré les mauvaises aventures, tu te souviendras certainement de cette rencontre durant toute ta vie. Tu imaginais déjà les regards et les rires une fois que tu auras expliqué ce moment à tes proches et qui sait, peut-être à ton enfant ? Tu hochais doucement la tête en l’écoutant « Il n’y a pas de problème, j’ai ton numéro et je te contacterai en cas de besoin. » soufflais-tu doucement, ce petit sourire sur tes lèvres. « Si tu as besoin d’un nouveau tatouage ou des retouches, tu sais qui appeler. » un petit clin d’oeil vient agrémenté tes paroles. Tu deviendrais tatoueuse à temps plein dans quelques années, en ce moment, c’était ton job d’appoint ou plutôt ta passion en plus de tes cours. Une connaissance t’avait fait ouvrir les yeux, tu avais déjà beaucoup de réseaux, pourquoi attendre la fin de tes études pour te lancer pleinement ? Dans le fond, il n’avait pas tord, mais tu voulais tout de même obtenir ton diplôme, pour pouvoir l’afficher fièrement dans ton classeur. Tu ne savais pas ce que ton avenir serait, alors autant te préparer et anticiper. Ce summer aura été ton premier et il était très particulier, en plus d’avoir perdu cette amitié avec ta meilleure amie, voilà que tu te retrouvais en pleine forêt avec une piqure d’une araignée non identifiée. Que des rebondissements, une sacré vie, tu ne t’ennuyais jamais, toujours dans le feu de l’action. « Oh je suis touchée, donc tu me fais un minimum confiance. » tu étais fière d’entendre ça, mais on se comprenait totalement, pour aucune raison il se confiait à toi, comme toi, tu débarquais ici pour lui, alors que tu ne l’avais vu auparavant. Tu le laissais faire ce qu’il pensait bon pour ta piqure, tu prenais une grande respiration, fermant un instant les yeux. Tu serrais les dents, la douleur était loin d’être agréable. « Aie. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Tu rigoles entre deux douleurs « C’est vrai, mais tu ne l’as pas fait non plus ! Je peux remercie mon ami de l’avoir fait, je ne regrette pas du tout. » tu le taquinais légèrement, car oui, il ne t’avait pas envoyé d’invitation pour te parler. « On pourrait peut-être marché vers l’hôtel ? Au moins peut-être qu’un médecin sera dans le coin ? » malgré le stress et la peur de crever à cause de ça, tu préférais mettre toutes tes chances de ton côté.