nuit du mardi 11 au mercredi 12 juillet //

tu n'arrêteras pas. tu le sais d'avance ollie alors tu préfères être honnête avec lui. seul a bataillé, tu es la dernière à espérer encore dans ta famille alors que les espoirs s'amenuisent avec le temps. tu veux connaitre la vérité, aussi foudroyante soit-elle. tu veux savoir, te battre une dernière fois pour lui, pour ton père. de lui même, scott revient sur cette nuit. celle qui t'a questionné. étais-tu la cause de sa colère ? avais-tu dépasser les limites sans t'en rendre compte. t'avais besoin de savoir, si t'en étais la cause. réponse courte et claire. tu n'y étais pour rien, juste là au mauvais moment. les biles qui s'attardent sur lui, qui ne lâchent pas son regard. arrête tu t'en étais posée des questions. t'avais remuer cette nuit dans ta tête.  une partie de toi, la plus sombre, l'avait pousser dans sa colère. dominante, dominé ce jour là. tu t'étais défendu mais pas de la meilleure des manières. t'es silencieuse ollie, tu le laisses parler. corps qui résiste à l'envie de se rapprocher. vos regards se mêlent, se questionnent encore. tu pourrais lui poser plus de question mais tu le feras pas. préserver l'animal. c'est ce que tu décides de faire. sa main vient prendre la tienne pour t'amener à lui. corps qui se laisse guider par cette simple petite pression, tes bras encerclent sa taille. corps qui fait pression contre le sien. les pieds qui forment une pointe. ta tête se niche dans le creux de son cou. parfum qui joue avec tes narines. nouveau contact, plus doux, plus tendre et sincère. rien à voir avec le jeu en suspends. sa voix raisonne et ton visage se retire pour croiser ses prunelles. sincérité dans ses mots, celle qui t'indique une fois encore le remord qui le tiraille. visage proche. " ferme les yeux. " c'est doux, doigts qui glissent sur son visage pour l'aider à fermer ses paupières. tu l'observes. " je t'ai pardonné scott " au moment même ou il a su formuler ses excuses. parce que t'avais besoin de celles-ci. mains qui se décolle de sa taille pour venir enrouler son cou. tu te sers un peu plus, ignorant l'espace. au creux de son oreille, " je dois comprendre que tu te lasses pas ?  " sourire mélangé au ton de sa voix.          

Autour de sa taille, s’enroule les frêles bras. Son visage contre son cou, il peut sentir ses cils en caresser le derme. D’abord inerte et puis en éveil, alors qu’elle se recule faiblement. Lève ses opales vers lui. Dans l’air, prend vie l’ordre auréolé de velours. Elle accompagne ses gestes. Ferme ses paupières avec ses doigts. Leur pulpe effleure la fine peau. Déverse le pardon dans la nuit noire. Apaise une partie de sa culpabilité. Elle l’en libère Ollie. Possessive. Encercle son cou, sa main. L’être qui se presse un peu plus. Pose la question. Il peut deviner son sourire rien qu’en l’entendant. Les deux paumes sur le bas de ses reins, il la maintient. « Pas encore. » Flotte sur ses lippes, le rictus. Il la cherche un peu l’ombre. Tente d’effacer les dernières traces de leur conversation. Sur eux. Sur sa découverte à elle. Sur son père qui semble s’inviter. Toujours. Peu importe la personne qui lui fait face. C’était ça, le vice de la violence psychologique. Insidieuse. Vicieuse. Qui perce sans prévenir et qui vous colle à la peau. Vous plongeant entre injustice et honte.