nuit du mardi 11 au mercredi 12 juillet //

corps livide. information qui frappe et qui tambourine dans ton esprit. le manque de sommeil n'aide pas à gérer ce qui te tombe dessus. réalité qui vient se fracasser en pleine tête. tu sais pas comment gérer ollie et le pire dans tout ça, c'est que des milliers de questions se posent. mâtiné passée dans ta chambre, à explorer les informations qu'avaient trouver hebert. nom qui raisonne dans ta tête. scott guerin. était-il lui même impliquer dans la disparition de ton père ? était-il au courant de tout ça ? tu le sens le sol se dérober sous tes pas. t'as réfléchi toute la journée, les yeux cernés, rougis aussi. dans la soirée, tu décides de quitter ta chambre. bulle qui explose. tu cherches une personne et tu le trouves facilement. joint à la main, il marche à la recherche de quelques chose. il est dos à toi, il ne te voit pas. tu pourrais entamer la discussion ici, seulement tu décides d'accélérer pour venir lui prendre la main et l'attirer dans cet endroit plus isolé. vent qui s'élève, tes cheveux flirte avec la brise. pression qui se retire aussitôt, tu recules " t'as quelques chose à voir avec la disparition de mon père ? " voix qui s'élève. les bras croisés contre ta poitrine. tu la maintiens cette colère qui demande qu'à exploser tandis que tes prunelles le fusillent.    

Erre dans la nuit. Lueur rougeoyante au bout des doigts pour seule lumière. Tenaillé par la faim, il recherche une solution. Arpente l’hôtel pour dénicher les cuisines. Il ne la voit pas. La silhouette mouvante. Elle qui le prend par surprise en l’attrapant par la main. Il manque même de se bruler le brun. Posant ses yeux sur elle, il la découvre. Se laisse embarquer. Tentant d’ignorer la culpabilité de l’avoir mal traité. A l’abri des regards, elle les emmène. Les sourcils froncés. Les bras croisés contre sa poitrine ne font qu’accentuer l’impression qu’elle va le mettre au pied du mur. Son père. S’élève la question. Le plonge dans l’incompréhension. « Qu’est-c’tu raconte putain ?! » S’abaissant, il frotter le joint au sol pour pouvoir le terminer plus tard. Puis, se redresse de toute sa hauteur. Brouille sa vue de sa carcasse. « Pourquoi j’aurais quelque chose à voir avec lui ?! »

nuit du mardi 11 au mercredi 12 juillet //

regard froid qui l'analyse, qui cherche la faille. celle qui pourrait te prouver par A plus B, qu'il n'y était pour rien dans cette histoire. les souvenirs de cette dernier soirées ont été remplacés, par l'annonce que t'avais fait hebert. en boucle dans ta tête, des millards de question qui sommeillent en toi. la gorge qui se noue. émotion que tu retiens que t'aimerais garder secrète. tes doigts serrent tes coudes. " tu te souviens à mon anniversaire, cet appel ? que j'ai reçu. " tu dois prendre le temps de lui expliquer mais dans le fond ça te bouleverse putain. appel qui s'était répété et qui continuait encore aujourd'hui à se répéter. " depuis mon anniversaire, je reçois des appels de ce numéro. " les sourcils qui se froncent et finalement tu commences à marcher. animal en cage qui cherche à évacuer. " j'ai donc demandé à ce qu'on retrace ce numéro " et c'est là que tout se bouleverse. mâchoire qui se serre. tu t'arrêtes, visage qui se redresse et qui le regarde alors que jusqu'à présent, ton regard avait chercher à l'ignorer. " l'appel a été tracer dans un des hangars de ta famille. "  

Les mots se bousculent. Vont beaucoup trop vite pour l’état de son cerveau. Et elle, elle s’enfonce un peu plus dans la nervosité. Les pas qui lui font faire des allées-retours. Un hangar de sa famille. La révélation peine à s’accrocher. Il n’est pas sûr de comprendre où elle veut en venir. « T’insinue quoi ? » Les traits fermés. Repense à la demande de son géniteur. A lui et toutes les casseroles qu’il traine sous ses pas. Les gens qu’il peut potentiellement écrasé. Son vieux n’est certainement pas un saint, mais ce n’est pas un criminel. Il traite avec les gouvernements et sans doute des groupes controversés, mais pas ça. Non ? Se bouscule les pensées.

nuit du mardi 11 au mercredi 12 juillet //

brouillé est le lien qui vous unis. il n'y a plus de jeu. des vérités qui méritent à être éclaircis. toi, tu lui expliques sans pour autant affirmer quoi ce soit. tu pèses tes mots malgré cette gorge qui demande qu'à hurler. ton père se trouve quelque part, endroit introuvable. inconnu qui joue avec tes nerfs et qui y arrive. tu serais prête à beaucoup ollie, la promesse que tu as faite à arlan, ne compte pas. tu pourrais te mettre en danger pour retrouver celui qui te sert de repère. bille fixe. tu t'avances en prononçant distinctement mais en gardant cette distance, celle que tu t'étais imposer en l'approchant. doigts qui se lève comme pour t'aider à dire les choses " le téléphone disparue de mon père se trouvait dans le hangar de ton père ! " un téléphone disparu, un être disparu et qui surgit là, ou il ne devrait pas. " je n'insinue rien " non enfin t'essayes ollie. là, c'est difficile pour toi. " mais dit moi que toi, ta famille vous êtes pas dans le coup ? " respiration qui s'accélère malgré toi.  

Enveloppe leur silhouette, la brise. Tente de vivifier son esprit, mais en vain. Déjà sous l’influence d’une variété de cannabis trop forte. Parce qu’il a trouvé que ça le brun, pour anesthésier son esprit. Difficilement, il force sa concentration. La chevelure folle et les orbes dilatés par l’adrénaline, Ollie continue. « Comment tu veux qu’je l’sache putain ! J’connais rien aux affaires d’mon vieux. » Soupire. Se recule pour s’appuyer contre une rambarde en bois. Essayant de se réveiller, il se frotte les yeux d’un geste. Brule la rétine. Il a du mal à croire ce qu’elle lui balance, mais tout était possible. Surtout dans le milieu de la revente d’arme. « Alors quoi, t’crois que je t’ai approché en sachant qu’mon père joue au taré avec l’tient ? Tu m’vois vraiment comme ça ? » Tente de gagner du temps. Absorbe l’air frai de la nuit. Regarde celle qu’il a blessée. Elle qui n’hésite pas à le penser dans ce genre d’affaire. A jouer les bourreaux pour s’amuser avec elle. «

nuit du mardi 11 au mercredi 12 juillet //

mot qui tambourine dans ta tête. rempart qui s'effiloche parce que tu n'y trouves aucun sens. t'as pourtant chercher toute la journée. tes cheveux volent, viennent brouiller ta vision furtivement pourtant tes billes sont braquées sur lui. silence qui ne dure pas, ses paroles raisonnent sans pour autant t'apporter plus d'information. il n'y connait rien. visage qui se tourne sur le côté, qui maitrise, qui bouscule tes dernières onces de contrôle. tu ne le vois même pas reculer pour s'appuyer contre cette rambarde en bois. paysage assombri par la nuit, bruit sourd. ses mots raisonnent de nouveau, tes billes le regardent de nouveau. t'avances pour venir te placer à côté de lui. les mains qui saisissent la rambarde. t'échappes de nouveau à son regard. t'aimerais crier là maintenant. " non c'est pas ce que je pense " les yeux qui bifurquent sur le côté. dans ton fond intérieur, tu savais qu'il n'avait rien à voir dans cette histoire pourtant depuis le soir ou tout avait déraper. t'étais pas sûr de savoir quoique ce soit le concernant. énigmatique, s'était la nature de votre relation. " j'arrive plus à réfléchir. " soupire, les yeux qui se ferment, l'inspiration qui monte.    

Près de lui, elle prend place. Abandonne les armes. Transparait alors, sa fragilité. Son épuisement. Celui-là même qui fait planer des cernes. « Envoie-moi par message, tout c’que j’dois savoir sur ton père. J’me renseignerais. » Chose qui lui est désormais plus aisé, parce qu’il l’avait accepté, le chantage de son père. Pour son petit frère. Préférant mettre ses propres envies de côté. Bruit nocturne. Les sons se fracassent sur son être dans une douce mélodie. En décalage avec le ton de leur conversation, mais propice à une autre tournure. « J’voulais pas te traiter comme ça. » Est-ce que c’est la défonce qui le met dans de bonnes conditions ? « La dernière fois. » A haute voix, prononce des excuses cachées. Il est trop égotique pour le faire totalement. Bras qui se frottent. Sent le contact de son derme contre le sien.

nuit du mardi 11 au mercredi 12 juillet //

le ventre qui se gonfle, l'air qui rentre dans tes poumons. t'aimerais relâcher la tension qui sommeille en toi. combat que tu mènes depuis des lustres, l'espoir renait et il te fait mal. il tiraille. il blesse. il t'affaiblit. tes yeux s'ouvrent de nouveau et ton visage se tourne plus facilement vers lui. proposition qu'il te fait. " d'accord, tu sais que j'arrêterai pas tant que j'aurai pas trouver ? " vérité qu'il connaissait déjà. il l'avait sans doute deviné mais tu comprends qu'il va t'aider et ça te soulage ollie " je t'enverrais ça demain. j'ai plus de batterie là " tu relèves ton téléphone que tu gigotes devant lui. trop occupée pour te concentrer sur le pourcentage de batterie. tu le mets dans ta poche arrière et continue à regarder l'horizon qui s'offre à toi. tu pourrais partir mais tes mains s'accrochent à la rambarde tandis que ton regard le dévisage. excuse glissée, celle que t'attendait pour te soulager complètement. billes qui le détaillent, visage plus détendu et peau qui s'électrise au contact de sa peau. légère mais perceptible toucher. celui que tu pensais avoir perdu. " c'est moi ? " qui t'as rendu comme ça ? tu n'iras pas plus loin dans tes questions. " j'aurai pas du te pousser à bout, non plus. " tu n'as pas calmé le feu, tu l'as attisé maladroitement.   main qui glisses sur la rambarde pour venir toucher du petit doigt la sienne.      

« J’sais. » L’impression d’être dans un mauvais film, marque son esprit. Pendant plusieurs secondes, il reste silencieux. Tente une fois de plus, de sortir de son état. C’est la légère caresse du vent qui le tient en éveil. L’extirpant un peu plus de sa défonce. Coulisse vers un autre sujet le brun. Celui de la dernière fois. Du comportement qu’il avait eu. C’est moi ? La question s’élève. Avait-il réellement donné l’impression qu’elle était responsable ?  Touché. Il la ressent. Ollie. Sa peau contre la sienne. Elle l’électrise. « Non. »[/color] Elle avait juste été là au mauvais moment. Se prenant de plein fouet, sa colère. Injustifié. Il comprendrait qu’elle ne veuille plus l’approcher. Il l’a même soupçonné. Pourtant, elle est là ce soir. Sur elle, il appose ses émeraudes. « Arrête. » Assène le mot. « Tu t’es juste défendu. » Les tempéraments similaires. Battement de cœur au ralenti. Toujours ce même ressenti quand il la regarde. Un faible tambourinement dans le myocarde. Il ne comprend pas ce qu’elle provoque. Il ne dirait pas percevoir une émotion particulière quand il la voit. C’est plutôt un mélange.  Tout ce qu’il sait, c’est que lorsqu’il la regarde, il ne pense plus à Lena. Au creux familier qu’elle a laissé. Ça le perturbe Scott. Avec douceur, il enveloppe sa main. Tire légèrement dessus pour l’amener à lui. « T’arrivera à m’pardonner ? » Sincérité cru. Il oublie le jeu. Juste durant cet interlude.