c'est pas dans ses habitudes à estrella d'être comme ça. elle est pas bien. pas bien du tout. pas juste à cause de son cambriolage, tu le sais. c'est pas le période. triste anniversaire de la mort de son père. s'ajoute en plus de ça, le cambriolage de son loft, ses peintures volées. t'es tellement mal pour elle. alors oui, tu sais qu'elle est pas bien, t'accours direct. que tu sois occupé ou pas, c'est la même. elle passe avant tout le monde estrella. au même titre que ton frère et ta soeur. t'arrives dans son immeuble, grimpe les marches à la course, puis la trouve assise sur les marches, devant sa porte d'entrée. tu grimaces. t'as juste envie de lui lancer une vanne à la con comme t'as l'habitude de faire, mais ça t'fais trop de peine de la voir comme ça. t'arrives à rien sortir. tu viens juste te poser à côté d'elle en soupirant ― t'as appelé les flics ? puis tu viens poser une main sur sa cuisse en la pressant doucement histoire de lui montrer que t'es là et de la rassurer comme tu peux ― ça va aller, j'suis là ok ?

genoux contre toi, t'es assise dans les escaliers qui mènent à ton loft. tu veux pas y rentrer seul. t'as l'impression d'avoir été souiller. peinture volé ou déchiré, ton appartement est dans un état lamentable. tu t'es posée la question si tu n'étais pas la raison de ce bordel. impossible... certaines choses ont disparu. iwan est le seul que tu appelles. tu ne veux voir personne d'autres. il est le seul que tu laisses entrer si facilement dans ta vie. porte d'entrée qui claque, tu sais que son visage va apparaitre. il monte les escalier, tu souris mais ton sourire n'est pas comme d'habitude. il s'assoit, main qui se presse sur ta cuisse. tu ne lui réponds pas et tu t'approches de lui. tête qui se pose sur son épaule. " j'ai rien appelé du tout encore... " t'as la gorge serrée. tête qui se niche dans son cou, tu luttes pour ne pas que tu pleures et finalement tu décides d'avouer. " ça va pas iwan... là ça va vraiment pas. " tu pleures, tu te laisses aller. t'as pas pleurer depuis tellement longtemps estrella. etat pitoyable, tu décides de relever la tête. " je suis en train de morver sur ton tee shirt. " t'essayes de rire, tu ris à moitié et tu re-pleure.

cette fois, c'est de toi dont elle va avoir besoin pour aller mieux. oui parce que d'ordinaire, c'est elle qui te fais aller bien. parce qu'elle a toujours le mot pour te rassurer. et c'est vraiment la seule qui y arrive en général. les rôles s'inversent. les larmes qui coulent, elle vient nicher son visage au creux de ton cou. tu viens prendre sa main, geste qui se veut rassurant. tu seras là pour elle. puis, tu te mets à grimacer de dégout quand elle te dit qu'elle est entrain de morver dans ton tee-shirt ― p*tain, t'es dégueu. tu te recules de quelques centimètres pour inspecter le tee-shirt. beurk. bon allez, pour cette fois ob va dire qu'elle a l'droit ? ― j'vais les appeler au moins pour prévenir. ya pas mal de démarches à faire en plus, c'est relou. mais j'm'occupe de tout t'inquiètes. pinces doucement le dessus de sa cuisse puis dépose un baiser sur sa tempe.

tu t'effondres jamais ou très peu estrella. tu te l'interdis. sentiments qui tiraillent ton estomac, tu te sens pas bien. tes émotions se bousculent dans ta tête et son visage est le seul que tu veux voir la maintenant. tu as même repousser ta propre soeur. tu ne veux parler qu'à lui. larme qui coule et visage qui se cale sur son épaule. t'as besoin juste de savoir qu'il est là pour toi. émotion qui t'embarque, tu n'hésites pas à rajouter un petit truc drôle. tu relèves ta tête et tu lâches un petit rire. " heureusement que je pleure pas souvent " que tu dis en essuyant tes larmes d'un revers de la main. " si tu veux iwan. je veux bien " là.. tu te sens incapable de faire quoi ce soit. tête qui tambourine. main de ton meilleur ami qui se veut rassurant, il vient t'embrasser sur la tempe. toi tu fermes les yeux et tu finis par dire. " je me demande s'il m'a pas droguer. " visage qui se redresse et qui le regarde. tu fais une grimace.. tu sais plus bien ce que tu veux faire là. rentrer pour lui montrer, partir en courant, allez te coucher ? tu sais pas. " on fait quoi ? "  

si yen a bien une pour qui tu ferais tout c'est elle. ya pas à dire, estrella c'est la personne que tu préfères sur cette putain de terre. toi qui détestes tant d'monde, elle fait partie des rares que t'apprécies. et c'est rien de le dire. de toute manière, il te faut des personnes comme elle dans ta vie. t'arrives pas à composer avec des personnes comme toi, c'est pas possible. et inutile de dire que c'est la faute des autres. on sait tous que c'est de la tienne, même si pour toi, c'est pas DU TOUT le cas. toi t'es le plus cool iwan. genre, c'est impossible de ne pas s'entendre avec toi, à moins qu'on te jalouses pour ce que tu es. mais ça c'est dans ta tête. la réalité en est tout autre. d'une douceur rare, tu viens déposer un baiser sur sa tempe. histoire de lui montrer que t'es là pour elle. que tu seras toujours là pour elle, que tu la lâcheras pas. et à son questionnement, tu te décales en fronçant les sourcils ― faut que t'ailles t'en assurer. si c'est l'cas, j'vais l'tuer vraiment. et tu ne peux pas être plus sérieux. pour le coup, elle sait bien que t'en serais capable ― tu vas aller t'reposer chez moi. moi je m'occupe de tout.

pilier à laquelle, tu te raccroches. iwan est le seul dont tu as besoin là maintenant. essentiel à ta vie. tu as parfois du mal à imaginer cette vie sans lui. mains qui cherchent à se blottir contre lui. tu cherches la sécurité. lèvres qui se posent sur ton front, tu arrives à te calmer. questions qui fusillent ton esprit. t'as du mal à réfléchir. tu omets cette hypothèse à voix haute. et s'il t'avait drogué. sa te semble possible, l'alcool n'est pas le seul facteur de ta perte de connaissance. il se décale et là, ton regard s'attarde sur lui. " jv'ais allez m'en assurer. " promesse que tu lui faisais. t'avais toi aussi besoin d'en savoir plus. tu t'en voulais presque d'avoir été aussi facilement manipulable. main que tu poses sur sa main, pression qui le pousse à te regarder de nouveau " moi, j'ai besoin de toi. " tu sais qu'il serait capable du pire pour toi. tu ferais pareil pour lui. complicité, amour sans faille. ce mec, tu lui donnerais tout. " vient avec moi... " tu décides de te lever en t'aidant de la rambarde des escaliers. tu montes les quelques marches, et t'ouvres le loft. tu ne passes pas l'entré, t'attends. " le loft sa peut attendre, vu le bordel qu'il y a... " tu tournes ta tête et tu l'observes. " sinon j'appelle les flics, on les attends et ensuite on y a va. " dans ta tête c'est tellement confus.