@Matian Escamilla —

lèvre légèrement engourdi par la pression passée. tu peux encore sentir ces lèvres sur les tiennes. ce baisé, tu le voulais depuis longtemps. tu l'avais imaginer, parfois. tu sors de l'eau, assise tu l'observes. sourire léger au lèvre. " avec le sèche main " impossible de sécher sa. tu le sais. il devrait bien avoir des vêtements dans les vestiaires. quitte à voler, autant voler quelques choses d'utile. tu le regardes sortir de l'eau, liquide qui ruissèle le long de son visage. habit qui colle, tu peux facilement apercevoir ce torse que tu avais déjà vu. tu te lèves, suivis de prêt par matian. tu le regardes, patiente quelques seconde pour finalement lui dire en pointant les vestiaires du doigt. " tu trouveras ton bonheur là. " il prends ses affaires et s'engouffre à l'intérieur des vestiaires. toi t'es encore à l'extérieur, tu regardes autour de toi. tu prends tes affaires au sol et tu files le rejoindre aussi. tellement plus calme ici. à l'abri des autres, vous marchez jusqu'à une douche. douche d'handicapé. tu hausses les épaules et te mords les lèvres. " peut être bien. " en vrai, t'avais rien prévu estrella. tu t'appuies sur le mur, la douche n'est pas encore allumer mais tu l'observes se déshabiller. main que tu apportes à tes lèvres. " j'en avais envie. " et là, toute la vérité. tu en avais envie depuis des mois. tu ne bouges pas. tu restes immobiles, toujours en maillot de bain une pièce. tu finis par allumer le robinet de la douche. eau qui coule, tu n'es pas sous l'eau, toujours coller au mur. tu t'avances et lui dis : " et toi ? pourquoi tu as prolonger ? " parce que malgré le manque d'oxygène tu as senti, cette envie. bouillonnante.

 

la crève, c’est ce que tu vas choper en sortant d’ici. impossible de savoir si c’est par la combinaison de tes fringues mouillées et ce froid glaciale à l’extérieur ou à cause de cette migraine que tu vas te donner à repenser à ce baiser toute la nuit. débarqués dans une douche, suffisamment grande pour avoir de la place. de la place pour te déshabiller, retirer ses tissus collés à ta peau. sans aucune pudeur, vous n’êtes plus à ça près, comme une douce habitude de vous entrevoir nue à force d’user de l’expérience. toi et tes complexes qui s’envolent sous ses yeux. confiance inexpliquée, tes craintes disparait. pantalon au sol, tombé sur tes chaussures. tu ricanes en même temps que tes phalanges s’agrippent dans ton dos pour retirer ce t-shirt inutile. cicatrices exhibées sans aucune honte, estrella en connait les tracés, exception. t’en avais, envie ? envie comme ce sentiment qui gronde dans le fond de tes entrailles quand tu passes du temps avec elle ? ou envie comme le simple désir de gouter l’interdit que t’es probablement à ses yeux ? t-shirt en boule au sol, il te reste ce boxer trempé comme unique protection contre ses yeux indiscrets. quelques pas vers elle, le regard qui divague entre ce jet d’eau chaude et ses yeux en trou noir. ton corps passe sous le jet d’eau un instant, quelques secondes avant que ton torse se rapproche du sien, que ta paume de main se pose sur le mur derrière estrella. ta main à côté de son visage. avant-bras qui retient le poids de ton corps, à quelques centimètres d’elle. parce que j’en avais envie ? un sourire, l’eau ruissèle sur ton dos quand ton regard ne lâche pas le sien. de tes phalanges libres, tu dégages une mèche de cheveux de son visage, un doigt passé derrière son oreille, délicatement. j’en avais vraiment envie.

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mdm kirk :

@Matian Escamilla —

tu n'as pas pour habitude de reculer face à tes envies. t'es le genre de fille qui se sert. qui ne s'encombre d'aucune règle, d'aucun principe. pourtant là, tu semblais avoir fait les choses différemment. règles qui t'avaient empêcher d'aller plus loin, mensonge qui t'avait pousser à oublier l'envie qu'il représentait. ton regard s'attarde sur ses gestes. tee shirt qui s'évapore bien plus rapidement que la dernière fois. il se trouve à moitié nu face à toi. simple caleçon comme barrière. tu hoches la tête de haut en bas, comme pour lui répondre silencieusement. bien sûr que tu en avais envie. depuis le début. il s'approche, passe la barrière de l'eau. regard qui ne quitte pas tes prunelles. tu te redresses légèrement. main qui se pose contre le mur ou tu te tiens. corps en suspend, proche du tient. prise au piège, tu le laisses faire. fin sourire sur tes lèvres. doigts qui viennent remettre cette mèche rebelle derrière ton oreille. dent qui viennent pincer tes lèvres. coeur qui bat un peu plus vite que la normal. tu sens que ce moment est dangereux. désir que tu ressens dans le bas de ton ventre. dos qui décide de quitter le mur dont tu prenais appuie. visage à quelques centimètre l'un de l'autre, tes lèvres qui s'entrouvent mais qui ne touche pas les siennes. " envie à quelle point matian ? " tu poses une main sur le haut de son torse et t'avance pour vous retrouvez sous le jet de la douche. main qui descend le long de son torse. eau qui coule le long de vos corps. tes yeux qui vacillent entre ses cicatrices et ces lèvres. " envie au point de recommencer ? "

 

elle est belle estrella. elle est belle dans on maillot qui taille ses courbes féminines à la perfection. gouttes d’eau qui ruissèlent le long de sa peau, ses cuisses. ton regard n’ose se poser nulle part ailleurs que dans le sien. presque intimidé par cette prestance charismatique. bout de femme qui t’attire autant qu’il te fait peur. femme de pouvoirs, sur toi, sur les autres. est-ce que c’est les autres qui t’effraient ? connaitre ses activités, ses envies, sa façon d’être ? pourtant c’est elle entière qui te plait, estrella morales. toi tu es contre elle, une phalange si proche de son visage, redresse ses cheveux un instant. quand elle décide de se rapprocher, ses lèvres si proches des tiennes. un souffle long qui ressort d’entre tes entrailles. les yeux fermés, cette concentration totale. sur sa voix, la chaleur de sa peau qui frôle, l’eau sur ton crâne. tu gardes els yeux fermés quand ta main prend une nouvelle fois son poignet, schéma qui se répète. paume qui dirige la sienne sur ta peau, sur les reliefs de tes cicatrices. une par une retracé, dans le silence, simplement le bruit de l’eau qui tombe sur le carrelage. pendant ce temps, ta main libre s’est agrippée à elle, le long de sa taille, tissus de son maillot froissé dans la force de tes doigts. perdu, perdu dans tes pensées, cet instant d’émotions. frissons qui heurtent ton corps, remonte le long de ta colonne vertébrale. ta main dirige toujours la sienne en silence quand ses phalanges passe sous l’élastique de ton caleçon accompagnées des tiennes. quelques centimètres à peine. tu te figes, paupières qui s’ouvrent. tu te rends pas compte de l’effet que t’as sur moi morales. ta main sur sa taille qui se resserre toujours plus, surement bien trop fort, sans t’en rendre compte. j’te parles pas juste physiquement parlant… je comprends rien en fait. un regard perdu dans le sien, l’air imcompris.

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mdm kirk :

@Matian Escamilla —

pensées que tu balances dans le coin de ta tête. tu n'écoutes aucune de tes mises en garde. tu t'avances vers lui comme pour lui indiquer que tu ne fuiras pas. lèvre qui frôle les siennes, souffle qui se mélange au sien. putain que vous êtes proche. joue qui rougie. main que tu poses sur son torse, ces doigts viennent une nouvelle fois se poser sur ta main qu'il dirige. attention qui se focalise sur tes doigts. ses yeux sont clos. il ne t'a pas répondu mais dans le fond, il n'en a pas besoin. tu as ta réponse. tu le laisses te guider. descendant, effleurant chaque millimètre de ce torse martelé. aucune barrière, pas même la barrière de son caleçon. ses yeux s'ouvrent de nouveau et ton regard se laisse guider par ses pupilles. son corps se tends. tu sais que le début de tout plaisir débutera ici. ta respiration est plus rapide. ton autre main libre, vient se poser sur ses lippes. visage qui s'approche et front qui vient se poser contre le sien. " chut... " tu l'observes et tes lèvres s'ouvrent au moment ou les siennes s'ouvre.

 

tu veux résister. résister à cette tentation endiablée. tu l’as déjà fait, trop souvent. d’une facilité déconcertante. capable de ne pas succomber immédiatement aux charmes parfaits de son corps envoutant. estrella, elle est belle, charismatique, elle, simplement elle. tu fonds à son regard, tu bois ses paroles, souvenirs indélébiles du timbre de sa voix. incapable de comprendre comment, pourquoi elle ? pourquoi elle est rentrée si vite et facilement dans ce cœur bancal ? entrailles tourmentées avec ses mains sur ta peau, glissée au-delà de l’élastique de ton caleçon.minutes si courtes, tiraillées par tes pensées, tes pulsions. ses paroles sifflent à tes oreilles. sombre murmure. l’embrasser. ce brasier qui s’éveille au creux de ton âme. tes phalanges qui s’agrippent sur sa taille, deux mains contre elle. suffisamment de force pour pousser son corps féminin contre le mur derrière elle. sauvage. intense. dans la fougue, tes lèvres se posent sur les tiennes, pression possessive. tu l’embrasses, langoureusement. les phalanges contre sa peau qui laisse des traces rouges. lippes qui s’enroulent autour de la peau de son cou, mordillée. tu ne veux qu’elle, entière, pour toi seul. une main se libère pour emprisonner le tour de son cou, un regard qui se plante dans le sien. pourquoi j’devrais succomber morales ?

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mdm kirk :

@Matian Escamilla —

 

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