De multiples baisers sur sa gorge, c'est ce que je dépose, tout en la pressant contre moi. Ce besoin de tendresse, de douceur, est nécessaire une fois l'acte charnel achevé et à son hésitation, je continue de parsemer de baisers sa divine peau, pour descendre à son épaule et finalement m'arrêter lorsqu'elle m'intime de le faire, avec douceur. "Pourquoi cela ?" Je l'interroge avant de positionner mes mains sur ses hanches quand elle m'embrasse et me fait soupirer d'aise. "Chérie, viens donc au lit. Nous aurons tout le luxe de recommencer demain, après demain ainsi que les jours qui suivront. Pour le moment, sache seulement que je t'aime." Je murmure à son intention, mes prunelles à demi closes, avant que nous nous embrassions de nouveau. "Viens dormir tout contre moi, amour."

Elle s'abstient de lui dire que ce qu'il était en train de faire l'excitait de nouveau. Cela ne servait à rien de trop lui en dévoiler. Non.  Fort heureusement pour elle, il s'arrêta pour lui dire doucement de venir dorlir à ses côtés. Son regard dans le sien, elle rechigna, fit mine d'être déçue de ne pas avoir le droit à un second tour et répondit. OK chef. Mais c'est moi qui décide quand ! Puis elle lui tira la langue avant de venir poser sa tête contre son torse. Elle était heureuse et ne faisait donc pas attention à son comportement d'enfant. Elle eut envie de faire une petite blague sur son âge mais se tut. Elle en avait presque oublié son caractère de ronchon. Sa tête sur son torse, tout en fermant les yeux, elle se mit à faire glisser son doigt tout au long de son bas ventre. Elle en dessinait des petits cœurs. Arriverait-il à les deviner ? Elle avait pas mal de questions, mais dans cette position-la, elle ne put que s'endormir très vite... les questions ainsi que le second round allaient devoir attendre le lendemain.

Des instants d'un tel degré d'intimité, nous en aurons d'autres et je ne souhaite gâcher ce premier, alors que je lui ai fais part de mes sentiments à son égard. C'est pour cela que je préfère qu'elle me rejoigne et s'endorme dans le creux de mes bras, pour notre toute première nuit ensemble. Le fait est qu'à sa mine et ses mots, je ne peux m'empêcher de sourire et même de laisser un rire s'extirper d'entre mes lèvres tout en levant les yeux au ciel. "Très bien. Tu décideras, ma Lilly." Je lui réponds avant de l'accueillir contre moi et de humer son odeur tout en fermant mes prunelles. À cet instant, si je ne savais où nous étions, je pourrais m'imaginer me trouver au paradis, avec la femme que j'aime, celle que je considère être comme mon âme sœur et que j'aimerais jusque dans l'éternité.