Mon regard incandescent planté dans le sien, mon membre tendu, je lui propose de m'aider à ce que je n'ai plus de crème fraiche sur mon nez et à l'aide de son doigt, elle y parvient, avant que ce dernier suive le contour de mes lèvres. "Oui Lilly-Ann ?" Je réponds, ma voix se trouvant suave, mes mains se positionnant sur ses hanches.

Alors que son doigt faisait le pourtour de ses lèvres suivi de son regard, elle le regarda un court instant, prête à lui poser une question. Elle prit une grande inspiration, stoppa son doigt, ferma les yeux et osa faire sa demande. Pourriez vous m'embrasser ? Une fois la question posée, elle souffla un bon coup et ouvrit de nouveau ses yeux pour affronter le regard du bel homme.

Patientant, mes mains restant positionner sur ses hanches, mes prunelles toujours encrées dans les siennes, j'incline ma tête lorsqu'elle ferme les yeux et à son interrogation, un large sourire s'inscrit sur mon visage. "J'en meurs d'envie, Lilly-Ann." Je murmure à son intention une fois qu'elle rouvre ses yeux et tandis que je déchausse mes lunettes Prada de sur mon nez, je la déplace tendrement, afin de me retrouver assis, Lilly-Ann se trouvant à califourchon sur moi. "J'en rêve depuis un certain temps, déjà." Je murmure, pour caresser son visage à l'aide de mon pouce et placer ma seconde main sur le bas de son dos, au niveau de ses reins. "Je brûle de désirs pour vous, Lilly-Ann Borowski." Mon visage se rapprochant du sien, mes prunelles lapis-lazuli passant de son regard à ses lèvres, nous terminons par nous trouver à un souffle du visage de l'autre quant enfin, elles entrent en contact, nos lèvres afin de se sceller et ainsi, nous partageons notre tout premier baiser.

Elle lui avait posé la question car elle ne se sentais pas capable de faire le premier pas d'elle-meme. Mais aussi car poser la question lui prouvait qu'elle en avait réellement envie. Elle n'attendait donc plus que cela, avoir ses lèvres contre les siennes. Sa langue jouant avec la sienne. Elle sourit, toujours aussi gênée par les paroles de Gresham. Cela faisait si longtemps qu'on ne lui avait pas dit de telles choses. Ni même qu'on lui avait donné un tel baiser. Elle en crut mourir de plaisir. Son cœur bondit, et elle sentit une vague de chaleur monter du bas du ventre jusqu'à se faufiler tout le long de son corps. Elle posa ses deux mains sur ses joues à lui, pour ensuite continuer leur chemin dans ses cheveux. Cheveux qu'elle attrapa, doucement, mais tout de même avec une grande fougue. Elle ferma alors ses yeux, le laissant guider ce baiser car il est vrai qu'elle ne savait pas s'y prendre. C'est alors qu'elle sentit, contre sa culotte, quelque chose de plutôt dur.. et l'idée de ce que ça pouvait être, commença à la chauffer de plus en plus.  Elle se retrouva à déboutonner sa chemise, afin de poser une main sur le bas de son ventre. Puis elle stoppa le baiser, regarda le jeune homme et demanda C'est normal d'avoir aussi chaud ? demanda-t-elle en toute innocence.

Nos lèvres scellées, ma main postée dans le bas de son dos se faisant plus pressante, je profite de la saveur de sa bouche pulpeuse avant de laisser un grognement de plaisir s'extirper d'entre la mienne, tandis que Lilly-Ann s'agrippe à ma chevelure, pour finalement rompre notre baiser. Lorsqu'elle déboutonne ma chemise, mon regard incandescent la dévore, admire le tracé de sa gorge, le soulèvement de sa poitrine et je m'en mords ma lippe inférieure, jusqu'à son interrogation. "Oui, Lilly." Je me contente de susurrer pour l'attirer à moi et l'embrasser plus langoureusement, avant de nous faire basculer afin que mon corps couvre le sien, sur son lit. "Nous devrions nous coucher et dormir." Je prononce tout contre ses lèvres, avant que ma langue n’en suive le pourtour.

Lilly était perdue et ne savait pas si ce qu'elle était en train de ressentir était normal. Bien que ça ressemblait très fortement à ce qu'elle avait ressenti cette nuit, lors de son rêve... et à son réveil. Elle tentait de se laisser guider par le professeur, tout comme elle avait pu le rêver. Elle se retrouva bien vite couchée, avec lui au dessus d'elle. Nous devrions oui... peut être. Mais après tout, ils ne semblaient pas vouloir suivre les règles tous les deux... s'ils faisaient ce qu'ils devaient faire, ils n'en seraient jamais là. Alors qu'elle le laissant jouer avec sa langue, elle termina de déboutonner sa chemise afin de la lui enlever et découvrir son torse. Vous êtes... Son regard defila tout le long de son torse. Ses doigts glissaient en même temps sur ce cors parfait. Elle s'arrêta un petit moment sur un de ses tetons, allez savoir pourquoi. Puis elle le regarda pour terminer ce qu'elle voulait dire. Magnifique. Puis comme si elle avait dit une bêtise, elle se mit à rire nerveusement, tout en rougissant et en se cachant dans ses mains. Je suis bête.. dit-elle, plus à elle même.

Ma langue se délectant de la saveur de ses lèvres, elle termine de souffler que nous devrions dormir, seulement, Lilly termine de déboutonner ma chemise et je l’ôte pour la jeter et ainsi la laisser joncher le sol. À ses dires, je ne peux m’empêcher de sourire et alors qu’elle se cache, je dépose un tendre baiser sur son front avant de me redresser pour me trouver à califourchon au-dessus d’elle et m’emparer avec lenteur de ses mains. « Lilly, ne te cache pas. » Je murmure à son intention pour ajouter : « Merci. » Puis je l’intime à caresser mon torse en y déposant ses mains avant de fermer les yeux et apprécier ce contact qui attise davantage encore ma virilité.

Sa façon de respirer augmenta, de vitesse mais aussi de sons. Elle sentait tout ce plaisir qui montait en elle. Pour une première, elle arrivait d'ailleurs plutôt pas mal à se contrôler. Ses mains sur son torse elle le regarda, et s'en mordit les lèvres. Elle avait envie de lui, c'était certain. Elle commença même à sentir de l'humidité dans son sous-vêtements. Elle tenta de ne pas y penser. Ses mains qui jusque là avait chatouillé le corps de son professeur, elle se retrouva alors, prête à défaire le pantalon de celui-ci. Son regard se posa sur ses mains, qui seraient stopper, puis hésitante, elle le regarda. Rouge de honte. Car oui, elle sentait de ses mains, qu'il était tout excité qu'elle. "Uhm..." Ses yeux ses formèrent. "Vous faites cela avec toutes vos patientes... Professeur?" Mais pourquoi posait-elle cette question ? Elle continua à fermer les yeux, à sentir le membre dur de son partenaire. Peut-elle cherchait elle une raison pour tout arrêter ?

Cet instant d'intimité entre nous prend une toute autre dimension à mesure où nous nous dénudons devant l'autre. Ai-je envie de bien plus ? Évidemment, cela va sans dire. *Tu l'aimes.* Résonne en ricochet dans mon esprit et alors que je comprends la teneur de ses mots, ses mains descendent sur mon torse pour trouver ma ceinture afin de la défaire. Poussant un soupir de plaisir tout en fermant mes prunelles lapis-lazuli, je les rouvre à son interrogation et les encre dans les siennes. "Non. Bien sûr que non. Tu es la seule, Lilly-Ann." Je cherche une réponse, de la compréhension, dans son regard superbe. "Je..." Puis-je seulement le dire ? Saisis par l'émotion, je terminer de souffler : "Je vous aime, Lilly-Ann Borowski."

N'ayant pas de réponses de sa part, elle ouvrit de nouveau ses yeux. Il les avait fermé à son tour. Puis lorsqu'il les ouvrit de nouveau, elle le regarda et sourit, bêtement. Ne s'attendant vraiment pas à ce qu'il allait lui dire. La seule ? Elle se répéta ses mots. C'était déjà énorme. Mais lorsqu'elle l'entendit lui dire la suite, elle ouvrit la bouche, mais se stoppa. Ne sachant pas quoi dire. Quoi ? Il quoi ? Ses paroles résonnaient en elle, mais elle ne sut pas quoi lui répondre. Était-elle supposée lui dire qu'elle aussi ? Même si elle n'est plus certaine d'être capable d'aimer. Elle savait qu'elle ressentait énormément de plaisir pour lui, beaucoup d'affection, qu'elle se sentait bien avec lui, qu'elle aime lui parler, qu'elle est heureuse lorsqu'elle reçoit un message de sa part, qu'il aime ou commente une de ses photos, quand il la regarde, quand il rit à ses âneries. Est-elle amoureuse ? A force de penser, elle ne se rendit même pas compte qu'elle avait déboutonné le pantalon et qu'elle avait une de ses mains, sur son membre. "Vous êtes extrêmement dur... Professeur." Lui dit-elle, revenant dans la réalité et sortant de ses pensées. Son regard dans le sien, ses yeux l'implorant de lui montrer à quel point il pouvait l'aimer.