Elle comprit très vite quelle ambiance allait les attendre ici. Mur capitonné. Elle avait regardé et jouer à assez de jeux d'horreur pour comprendre qu'ils étaient dans l'étage de l'asile... C'était déjà mieux que les poupées. Mais toujours aussi creepy comme ambiance. Les personnes qui avaient créé cette maison hantée s'étaient vraiment données de la peine. Elle ne pouvait pas le nier. Même si elle aurait bien voulu que tout soit un peu moins flippant. Parce que le vivre à travers un écran était une chose. Mais l'avoir en face de soi en était une autre. Elle s'avançait doucement. Toujours prête au moindre bruit ou ombre qui passe. Et ce qui devait arriver. Arriva. Une nue d'araignées tombait tout autour d'elle. Un cri strident sorti de sa bouche. Une seule elle pouvait gérer. Mais une armée... C'était trop pour elle. Elvia sauta sur place. Se passant les mains tout autour de son corps. Elle avait l'impression d'en avoir partout sur elle et dans ses vêtements. Elle courru un peu plus loin pour éviter d'en avoir encore plus. «Putain de merde... C'est vraiment horrible! » Le corps frissonant. Elle avait la chair de poule rien qu'à l'idée d'en avoir encore sur elle.«Sérieusement... L'année prochaine on reste à la maison pour regarder des films...»

Quand on tombe sur l'étage, j'ai un mouvement de recul. Je déteste ce genre d'ambiance. Si j'adore les ambiances un peu paranormales aux esprits démoniaques, je déteste ce qui est lié à la folie et à la façon trop réelle des meurtres.
On a beau croire qu'on est dans un film d'horreur, ces horribles crimes peuvent avoir réellement lieu, et ça... ça c'est flippant.
Malgré tout, j'avance en relâchant la main d'Elvia qui s'avance un peu plus. j'observe les murs capitonnés, j'ai vraiment envie de partir. c'est exiguë, putain.
Si Jayson n'était pas parti, c'est lui qui serait à ma place, et moi je serais au chaud chez moi avec des popcorns à regarder un vieux film pourri sur netflix du style Mama. Mais nan, je suis fourré là.
Je ne manque pas de manifester ma surprise quand les araignées tombent autour et sur Elvia. Brrr. même si je n'ai pas peur, ce ne sont pas des insectes à qui je ferais forcément des câlins. « Barrons-nous. » que je dis en la rejoignant et avançant dans l'étage.
je lui attrape de nouveau la main pour détaler, trottinant. On entend d'autres visiteurs crier plus loin. « Vas y, je sais pas ce qui m'a pris de venir. » que je marmonne.
Un bruit familier et je m'arrête, tirant Elvia par le bras. « T'entends ? » le bruit se rapproche. « COURS ! » que je lui crie en enfonçant mes ongles dans sa peau, la faisant courir, puis la poussant devant moi pour qu'elle reste plus safe.

cette situation est complètement wtf... vous avez l'air de deux flippettes. toi qui grimpe sur son dos et lui, tes béquilles en mains qui essaye de vous défendre. défendre de quoi au juste ? d'un gars hyper flippant ouais. vous faites vraiment la paire. une belle bande de vainqueurs. t'es sur son dos, lui tapote l'épaule pour l'encourager - et surtout le rate pas... tape dans la mâchoire, ça va le sécher direct ! - et si il faut, tu donneras des coups de pieds pour l'achever. ouais t'es comme ça toi. fallait pas te chercher - recule doucement, faudrait pas qu'on tombe en plus de ça. - n'empêche, toi t'es bien perchée sur son dos et bizarrement, t'as presque plus peur et plus vous reculez, plus le mec ralenti... chelou lui - tu crois qu'il est entrain de se fatiguer ? - et toi t'es à fond dans le truc... tu te rends même pas compte que tes ongles s'enfoncent dans la peau au niveau des épaules de ton cher et tendre, remontant petit à petit vers ses joues que tu pinces légèrement à cause du stress. rien de bien méchant, mais il risque s'en sortir avec quelques traces. il est temps de quitter cet étage de malade. de toute manière, il ne vous aura pas, vous êtes bien armés. mâchoire qui se crispe, doigts qui se pressent sur lui, vous quittez enfin l'étage, sains et saufs... enfin peut-être pas pour mickey du coup;

OUT
@Mickey Ainsworth

Je n'avais pas vraiment eu le temps de reprendre mes esprits que Milo m'attirait un peu plus loin dans l'étage. J'avais encore l'impression que des araignées se baladaient sur mon corps. Fallait que je pense à autre chose pour me sortir cette sensation de la tête. Chercher un indice. Une porte qui pourrait nous mener plus loin dans la maison. J'entends les cris de ceux qui sont plus loin devant nous. Et je n'avais pas vraiment envie d'aller les rejoindres. Pourtant cet étage me parlait plus que les poupées. Les maladies mentales j'en parlais tout les jours en cours de psycho. Et je faisais encore des recherches sur côté. Juste pour ma curiosité mais on sait tous que les asiles dans les films d'horreur sont rempli de monstre. Des personnes dont la folie n'a rien laissé de sain en eux. Milo me tire par le bras. Et me demande si j'entends. Je n'ose même pas répondre. Bien sûr que je l'entends le bruit de l'enfer. Ce bruit d'une tronçonneuse. Mon sans se glace. Pas le temps de réfléchir que mon frère me pousse devant lui pour que je cours. J'avais trop peur pour regarder derrière moi. Trop peur de voir ce fou avec son engin de malheur. Je cherche une issue de secours. Une pièce ouverte pour qu'on puisse se cacher dedans. Et je la trouve cette pièce. Au fond du couloir. Je tire Milo par le poignet et court le plus vite possible vers la cachette. Envoyant Milo dedans et refermant la porte. Dos contre le bois. Le souffle court. «Bordel... C'est quoi cette maison... Fallait signer une assurance vie avant de venir ici ? » J'entendais le son s'éloigner de nous. Mais je n'avais pas du tout envie de sortir d'ici pour le moment.

Je cours à en perdre haleine. Je déteste littéralement cet endroit, et je commence même à détester cette fête tout court ! Même si tout est scénarisé, c'est drôlement réaliste, et ça j'aime pas.
Elvia finit par trouver une pièce à la porte ouverte et nous enferme dedans. Le bruit de la tronçonneuse passe devant la porte et s'éloigne. « Chut. » que je lui dis en toute réponse, même si je ne peux m'empêcher de sourire en coin à sa remarque. c'est très drôle et bien pensé. « Fais moi penser à demander à maman de nous faire une si c'est pas déjà fait. »
Je reprends mon souffle tant bien que mal avant de me relever et de me diriger vers la porte pour l'entrouvrir doucement. « Il est parti. » que je dis après avoir constaté le silence de l'étage. « notabene, ne plus regarder vendredi 13 avec Elvia. Risque de le vivre en vrai. »
je secoue la tête et m'avance vers le bout du couloir mais... on vient d'où ? de droite ou de gauche ? il me semble que ce fauteuil n'était pas là, si ?
Je décide prendre la gauche et on entend des rires sadiques, diaboliques... il est revenu avec des potes ou quoi ?

Je souris quand il fait référence à Vendredi 13. Le film qu'on a vu et revu des centaines de fois et qu'on continuera de regarder encore et toujours. C'était un peu une tradition chez nous les films d'horreur. Et quand on sait ça on se demande plus pourquoi je veux être dans le crime à courir après des tueurs en tout genre. Mais je dois avouer que pour une fois je n'avais pas vraiment envie de me retrouver en face de lui. Même si rien de tout ça n'était vrai. Ça l'était assez pour me faire hérisser le poil. Je suis Milo quand il sort de la chambre. Je m'attendais à tout et à rien. Cette maison était pleine de surprise les plus flippantes les unes que les autres. Je suis un peu perdue. Tout se ressemble ici. Et pourtant on allait devoir faire un choix. Gauche ou droite. Mon regard se bloque sur le fauteuil roulant. « Il était pas là avant. Ils ont du le mettre pendant qu'on s'est enfermé» Ouai ça doit être ça. Je suis Milo quand il tourne sur la gauche. Et je m'arrête net quand j'entends les rires. Ces rires qui ne sont presque pas humains tellement ils sont horribles et bizarres. Mais pas moyen de savoir d'où ils vennaient. Je continue le couloir qu'on a commencé à prendre. Quand le bruit revient. Derrière nous. Il nous attendait. C'est pas possible bordel. «COURS ! IL EST REVENU LE CON! » Je lui attrape la main sans vraiment lui laisser le temps de comprendre ce qu'il se passait. Et je cours. Tout droit. Cette fois il n'y avait plus de porte pour qu'on se cache... Fallait qu'on trouve un autre moyen de le semer.