Un party sans coups foireux, ce n’est pas une soirée réussie et pour ça il te faut une prise de choix. Comme toujours Ursula se ramène au bon moment. Quand elle est présente, aucun doute, c’est sur elle que tu t’acharnes. Cette fois, tu l’attrapes par la taille quelques minutes après son arrivé pour la balancer dans la piscine, suivi de près par Alex. Entre temps Penny vous rejoins en douceur, clairement, elle ne veut pas d’emmerdes. Trop sages ces meufs. Pourtant tu n’es pas à l’abri des représailles d’Alex. Il retire son pantalon puis le lance dans ta direction. Ce dernier s’enroule autour de ton visage et ton ami en profite pour te jeter à l’eau. Tu remontes à la surface, hilare, quand la soi disant insulte de madame la prude parvient à tes oreilles ‘’ Venant de toi, c’est un compliment Ursula ! ‘’ Le simple fait qu’elle soit en colère te fait marrer. Le prince british à la boule disco revient à la charge en essayant de te caler sous l’eau, mais tu esquives en ayant un coup d’avance sur lui. Un petit geste vers la droite et hop, c’est sur sa tête que tu viens appuyer pour l’envoyer dans les profondeurs. Tu relâches vite la pression, tu l’aides à remonter et l’attire dans tes bras le temps d’une brève accolade interrompue par Louve et Colombe. Ta meilleure amie et son maillot de bain horrible. Elle a fait fort ce soir ! ‘’ Bien joué mini baleine ! ‘’ Tu rigoles un bon coup tandis que tes iris s’attardent sur la perfection incarnée par Colombe. Elle retire ses fringues, tu n’en rate pas une miette, puis elle replonge ensuite. Tu profites du fait qu’il y ait plusieurs objets gonflables dans la piscine pour venir pincer les fesses de ta belle. Un petit clin d’oeil et tu disparaît de nouveau pour rejoindre Penny. ‘’ Alors, les vacances ? T’a pas fait trop de conneries ? ‘’ Ton regard migre vers son cou à la recherche de collier que tu lui as offert à ton retour du Liban. Arrive ensuite les siamoises Axel et Sam que tu salues d’un geste de la tête. ‘’ Ce n’est qu’une question de temps les filles, vous finirez à la flotte vous aussi ! ‘’ C’est une promesse … En espérant que Nora, ta partenaire de crime, ose s’allier avec toi.

je me retrouve en bikini dans la piscine pour rejoindre les autres, j'ai besoin de savourer l'eau rafraîchissante et puis surtout d'être bien entourée. j'aperçois @R. Axel Vanderbilt et je lui fais un signe au loin, puis je mise sur @Alexander E. Windsor qui gagnera contre @Khaled El Ghourani et celui-ci vient me voir d'ailleurs pour me demander si je n'ai pas fait trop de conneries pendant les vacances, c'est mal me connaître de demander ce genre de choses. ~ trop courtes les vacances. j'ai fais pas mal de rencontres et maintenant que je suis rentrée je compte en faire aussi ici donc c'est cool, tu sais bien comment je suis. ~ je fais un mouvement de sourcils taquin, tu regarde mon cou et le collier est toujours présent ainsi que le bracelet à mon poignet de haz mon meilleur ami. nous étions proches @Khaled El Ghourani et moi mais ces vacances ont changer pas mal de choses et puis je vois bien le regard qu'il a envers @Colombe Perol je ne suis pas bête, je n'ai pas envie d'être une roue de secours, pour personne du coup je tourne la page. je regarde autour de moi et j'ai hâte de voir @Nora Oberyn car elle aussi elle m'a manquée.

Dans la nécropole de ta mémoire, le passé ressuscite des réminiscences à la manière d’un nécromancien ramenant à la vie une cohorte de revenants. Des flashs sporadiques des étés de ta prime jeunesse, fouaillent et érodent la liesse s’enracinant dans ton esprit. Difficile de ne pas dresser le parallèle avec la foultitude d’escarmouches, à laquelle William et toi vous adonnèrent jadis dans les bassins des jardins du Palais Kensington. A ceci près que l’ambiance de naguère était nettement moins bon enfant que ce soir, et que le despote te servant de frère n’aurait sans doute pas été mécontent de parvenir à te noyer. Poignets vigoureusement agrippés, tu t’engages dans une épreuve de force saupoudrée de ricanements candides, avec le trublion de la bande répondant au nom de Khaled. Version moderne de la lutte gréco-romaine de l’Antiquité, lors des Jeux à Olympie. La nudité en moins. Ou presque. Minois grimaçant et déformé par la paume de ton opposant s’efforçant de te repousser, tu décoches ce qui se veut être un clin d’œil à la sémillante Penny se prélassant sur les abords du ring, et pointes un index complice dans sa direction en guise de rétorque à son pronostic. Les foudres verbales de la courroucée Ushuaia mettent momentanément une trêve à votre joute. « Ne le prend pas comme ça. Tu sais bien Khaled ne … . », énonces-tu civilement afin de tenter de désamorcer la grenade dégoupillée de la colère. L’infortunée regagne excédée l’intérieur de la maison, laissant ainsi ta phrase en suspens. Compatissant et ne connaissant que trop bien le sentiment corrodant les chairs de l’équatorienne, tes incisives molestent âprement ta lippe inférieure. Hormis le fait que tu aurais fait l’économie d’une scène, tu aurais sans nul doute réagi d’une manière équivalente à celle de la tempétueuse amie des bêtes, il y a encore quelques temps. Les astres de malice miroitant dans tes billes pralinées reportés sur ton duelliste du soir, tu rouvres les badines hostilités en giflant la surface de l’eau et aspergeant le fantasque électron libre à l’écorce de bronze. Croyant bénéficier de l’effet de surprise, tu portes une vaine estocade que ton adversaire contre et esquive dans une facilité déconcertante. La pression qu’il exerce sur tes deltoïdes t’entraîne vers les abysses de la piscine. Ta plastique crayeuse ondoie et tes membres inférieures s’agitent sous les affres de la panique, alors que le liquide s’infiltre dans tes alvéoles pulmonaires. Paupières mi-closes, tu défausses ton va-tout dans l’espoir de te libérer, en pinçant de part et d’autre l’élastique du flashy maillot de bain panthère et l’abaissant jusqu’à la crête du fémur de son propriétaire. La surface recouvrée, tu te romps en une violente quinte de toux et ton anatomie diaphane se crispe, sitôt que les vaillantes ailes de celui sans qui tu ne serais pas là aujourd’hui, s’enroulent autour de ton buste ruisselant. Tel des insectes affolés et désorientés par une nébuleuse de fumée, tes yeux fusent de tous côtés. Soudés contre tes obliques, tes bras hésitants s’érigent, puis se ravisent. Finalement, tes paumes malhabiles et tremblotantes épousent timidement les omoplates noueux du cabotin libanais goûtant aux joies de la paternité. Le largage d’une nouvelle torpille humaine dans le natatio du vingt-et-unième siècle, sonne le glas de cette accolade amicale. Mains dégringolant jusqu’aux biceps galbés du bambocheur moyen-orientaux, ta mâchoire manque de se décrocher en découvrant l’improbable et invraisemblable costume de bain de la future maman survoltée. « Oh par tout les saints … et par tout les seins ! », claironnes-tu en apposant le revers de ta main contre tes rieuses, afin d’en juguler l’hilarité s’en échappant. Quelques brasses abattues, tu rejoins la sœur de l’incubateur sur pattes, avachie sur une structure gonflable tel un morse échoué sur la banquise. « On s’accorde une cure de puérilité … ? », siffles-tu en arquant les sourcils, sur un ton pince-sans-rire lié à un rictus narquois. Dos tourné à la petite sirène de Copenhague de chair et d’os, tu prends impulsion en assénant dans l’assemblage de plastique une violente ruade digne d’un équidé farouche, faisant se cabrer et renverser le destrier flottant de la cavalière au caractère bien trempé. Quelques oscillations de siroi te permettent de mettre les voiles sur une portion plus paisible du bassin, où se délasse l’exquise Penny. Mains rivées sur le rebord de la pièce d’eau en oblongue, tu quittes la vaste étendue translucide et t’assois sur le revêtement en béton. « Désolé que tu aies misé sur le mauvais cheval. », déclares-tu en étouffant un succinct éclat joie et trémoussant tes épaules d’avant en arrière, afin que ton perfecto imbibé dévale le long de tes bras renflés. Dans la foulée, tu ôtes ton débardeur de Stones transformé en serpillière et l’entortilles afin de l’essorer à minima. L’habit étendu sur une parcelle un tantinet sèche du sol, une harmonieuse et familière voix fait frétiller tes tympans. Lorgnant par dessus ton épaule, tu honores la plantureuse Samaël de ton plus beau sourire de dandy britannique. « Hey, les cobayes sont de sortie ce soir ! », constates-tu sur un ton mutin. Allusion que seule la belle et toi êtes à même de comprendre. Coudes arrimés sur le dallage, tu inclines ton torse cimenté en « V » et bascules la tête en arrière en faisant don de tes labres à la moitié des jumelles Venderbilt, au cas où celle-ci daignerait y faire alunir sa pommette blushée.

En deux temps trois mouvements, tu te retrouves avec Colombe sous le bras et l’entraînes droit dans la piscine sans même lui laisser le temps de se plaindre de quoi que ce soit. En ressortant la tête de l’eau, tu te bouches pourtant machinalement les oreilles comme si tu t’attendais à l’entendre jouer à la sirène. Sauf que tout a l’air bien plus calme que ce à quoi tu t’attendais. Libérant ton ouïe, tu l’entends dire qu’elle devait sans doute le mériter. Un sourire amusé au coin de tes lippes, tu hoches la tête positivement. « Un peu, ouais ! Une douce vengeance… » Le début de ta douce vengeance, peut-être ? Ah, qui sait ! Tu pourrais bien la surprendre. C’est ton meilleur ami qui finit par te féliciter pour ta prouesse, ce à quoi tu gesticules ton bras pour faire une semi-révérence en évitant de plonger ton visage dans l’eau. « Je sais, je fais ça bien ! » que tu lances pleine de conviction. Tu fais tout bien, pas vrai ? T’es bonne, t’y peux rien : c’est de famille. Et ta fille en héritera, heureusement – ou malheureusement. En tout cas, à la remarque d’Alexander, tu te dis que ton petit tour de magie en terme de déshabillage – passage du rose bonbon à la tête de cochon – a bien fonctionné. Un clin d’œil en sa direction et c’est Basile qui accapare ton attention, posté face à toi, au bord de l’eau. Ah, c’est vrai, lui non plus n’était pas au courant… Oups ? « Arrête, c’est l’homme de ma vie, il est archi canon ! Mais je comprends que tu sois jaloux, tu lui arrives même pas à la cheville avec ta grosse tête… » t’amuses-tu, cet air espiègle scotché à ton visage.

Une soirée sur le thème de Grease ? Putain Khaled avait fait fort pour cette rentrée des Bangers donc pour être dans l’ambiance, Joa devait être un vrai « T-Birds » comme Danny et ses acolytes. Oui il connaissait très bien ce film parce qu’il avait été obligé de le regarder lorsqu’il vivait avec la mère de Maria, mais au lieu de le dégoûter ça l’avait bien fait rire. De plus il aimait bien John Travolta donc il ne pouvait qu’apprécier ce film-là. Il avait de la chance de ne pas avoir encore de garde parce que sinon il aurait été obligé d’annuler et ça c’était trop chiant. Mais voilà il était sacrément en retard parce qu’il attendait le gros cul de @Nora Oberyn . La brune avait l’intention d’emmener des trucs de paintball, avait-elle dit lorsqu’il lui avait proposée de l’emmener jusqu’à la maison de @Fauve Woodstock et @Khaled El Ghourani. Il aurait pu y aller tout seul mais elle habitait non loin de chez lui donc il la prendrait en passant avec sa nouvelle voiture. Eh ouais il venait tout juste de faire l’acquisition d’une superbe McLaren 720S comme celle de Deck Shaw dans Fast & Furious Hobbs and Shaw. Ce petit bijou lui avait coûté un bras mais il ne pouvait pas passer à côté de cette occasion unique et ça lui changeait de sa Porsche Cayenne ! « T’en as mis du temps. Tu pars à la chasse ou quoi ? » s’exclama-t-il en voyant son matos et il l’aida à tout mettre dans le coffre du bolide. Il la salua rapidement avant de l’inviter à monter à bord. « J’espère que t’aimes bien la vitesse parce que c’est l’heure de rattraper le retard. » pouffa-t-il en démarrant sa voiture de sport. Il ferma légèrement les yeux pour apprécier le doux son émis par le moteur de la 720S, puis en mode fast and furious, il pilota sa voiture de sport jusqu’à leur destination. « On est arrivés ! Pas morte ? Vas-y rejoins les autres, je passe un coup de fil à la babysitter pour dire bonne nuit à ma princesse. »