Vivre, aimer, fonder une famille. Une aspiration commune pour tout à chacun. Les hauts faits jonchant ce tortueux sentier que l’on nomme la vie. Toi … toi tu as fait le choix d’emprunter un abrupt et escarpé chemin de traverse. Une pente à-pic bordée de calvaires sans personne à qui transmettre le flambeau au bout du chemin. Tu sais ce que tu es. Quand bien même tu as tenté de marcher dans les traces de ton aîné, tu savais déjà en ton for intérieur que tu ne serais pas « aux normes ». Sans faire étalage de ta « pride », tu assumes être « Good As You ». Tu passeras. Le nom de Windsor restera. Perdurera. Subsistera. Et tu n’y auras œuvré en rien. Les enfants ? Voilà bien longtemps qui tu as la mort dans l’âme fait une croix sur ces petits chérubins. Elle est là. Vibre. Résonne. Cette fibre paternelle qui s’enracina et trouva son terreau, au contact d’un quatuor de sœurs cadettes à protéger. Elle croît tel le lierre grimpant sur la façade d’un bâtiment à l’abandon. Alors tu tentes de l’étêter en multipliant les œuvres de charité, à l’instar de ta regrettée tante : la Princesse Diana. Un surplus et trop-plein d’affection dont tu abreuves bambins hospitalisés et petits écoliers oubliés du tiers-monde. Le vague à l’âme gomme ton rictus évanescent. Tes labres obstruent l’éclat ivoirin de ta dentition de « Petit Prince des cœurs. ». Des bulles de spleen flamboient au fond de tes fragments d’acajou. Les pics de la tristesse, et la contemplation de ce cadeau du ciel que tu n’auras jamais, parachèvent de les éclater. Les petits doigts balourds de la version porte-clefs de Khaled s’entortillent autour du fil de tes écouteurs. L’un choit de ton ouïe et atterrit dans sa paume miniature. Le mini ampli auditif se voit bientôt oint de bave et de morve. Exceptés ceux idoines à l’accessoire, tout les orifices faciaux y passent. Les fées de la bonhomie jettent leurs charmes magique sur ton sourire. « Hahaha ! Attend champion. », déclares-tu en gigotant afin d’extraire le portable enfoui dans la poche de ton jeans seconde peau. Ton pouce presse à plusieurs reprises le bouton sur la tranche de l’appareil, afin de baisser le son et ne pas maltraiter l’audition du petit Ismael. Le condensé de technologie gouttant de nouveau le confinement de ton skinny, tu récupères d’une légère préhension pouce-index l’écouteur des mains de la petite merveille, et l’essuies au mieux sur le tissu de la langue britannique ornant ton déborder. Délicatement, tu apposes l’oreillette à l’entrée du conduit auditif de l’espiègle angelot. Battant chaotiquement d’avant en arrière les jambes, la petite tête brune s’adonne à un joyeux récital de pépiements. « C’est sympa la POP anglaise, hein ? Mais voui, c’est sympa ! Move oooon, don’t hesitaaaate ! », entonnes-tu en chantonnant horriblement faux, virevoltant sur place et te fendant d’un petit moon-walk qui ne manque pas de faire ricaner le petit prince d’Arabie. Le timbre mélodieux et la voix persifleuse de la sculpturale @Colombe Perol , sonnent comme des larsens sur une bande son. Tel un ordinateur se mettant abruptement en rade, tu t’immobilises et prends quelques secondes pour seoir convenablement dans tes abattis ton petit coup de foudre. « Ca c’est Colombe mon champion. Tu te souviens de Coco ? Signes distinctifs : aigrie et blasée. », paraphes-tu en décochant un clin d’œil blagueur à l’oiseau rebelle et lui soufflant un baiser complice. « A ma, à ma. », scande le bambin en mouvant ses petites mimines en direction de ta tête. Majeur et pouce pinçant la monture d'un verre de tes lunettes de soleil persiennes, tu déposes l’attribut incontournable de la panoplie du clubber sur le nez fripon du garçonnet. « Yeah ! », t’exclames-tu en donnant un petit high five dans la paume de la petite fashion victime. Tes billes pralinées roulent en direction de « Colombe Dee », lorsque celle-ci s’enquiert de savoir ce qu’il en est des autres invités pas encore présents. « Non, aucune. Etant comme cul et chemise avec Khaled, Malik ne devrait sans doute plus tarder. », supposes-tu d’un air taquin, avant de déposer un baiser sur la tempe de bébé Ismaël et de tanguer lentement de gauche à droite au rythme de « Greased Lightnin' »

                 


@Colombe Perol

Au début t'étais pas super chaude de faire cette soirée chez vous, parce qu'avec Khaled vous vous étiez mit d'accord pour dire que chez vous serait un lieu calme. Mais voilà dans l'euphorie d'avoir la maison les règles avaient changé puis t'étais ravie de voir tout tes amis ce soir. Tu souriais alors en les voyant arriver les uns après les autres, bien que Samaël ne soit toujours par arrivé. Tu prenais le temps de les saluer, allant préciser à Colombe que tu allais mieux, histoire de la rassurer, même si tu n'avais gagné qu'un peu de temps au final. Tu entendais alors la voix d'Ismaël et ton regard devenait brillant parce qu'il était ton étoile à toi. Tu souriais en venant le prendre dans tes bras, glissant des bisous sur ses joues alors qu'il joue avec tes cheveux. « Vasi, je m'en occupe, en plus il va me manquer ce bout de chou. » Tu joues avec le bonhomme pour qui tu as toute ton attention à présent. Alors que tu vois Alex arriver et ça te fait que sourire d'avantage. Il dépose ses lèvres proches des tiennes et ça te ferait presque frémir. Il le sait t'es faible face à lui, ce mec te rends dingue en vrai. Tu souries alors que ces compliments sont agréable, toi qui n'as pas confiance en toi en présence de toutes les bombasses des bitchs. « Merci trésor, je suis contente de te voire. T'éloignes pas trop de moi ce soir. Puis toi t'es toujours beau j'en peux plus, tu m'éblouies d'ailleurs. Tiens prends le. » T'es pas la seule à être gage d'Isma lui aussi il l'est et ça te fait rire.

Premiers arrivés, Basile et toi êtes rapidement accueillis par ton meilleur ami (Khaled) qui fait déjà le coq sans grande surprise. Ca t’arrache un sourire, tu te bénis de pas avoir eu le temps de lever ta main pour qu’il l’esquive – à trois secondes près, t’étais foutue. On te parle de buffet et déjà tes oreilles se referment, te forçant à utiliser uniquement ta vue pour trouver le lieu du crime à venir – celui d’une Louve qui se jette sauvagement sur sa proie, à de trop nombreuses reprises… RIP le buffet. Un petit signe de la main à ta sœur (Colombe) et déjà t’abandonnes le bras de ton mari pour filer droit vers les mets. Tu rodes autour des plats avant de finalement attraper une serviette en papier où tu disposes de trop nombreux amuse-bouche pour que ce soit raisonnable, en engloutissant un sans même te demander à quoi il peut bien être. Ah, la faim. Mais, en attendant, t’as pas fait gaffe non plus à qui pouvait bien être là et, surtout, à si Basile t’avait suivie… Tu pivotes sur toi-même mais tout le monde a l’air bien occupé alors t’engouffres un nouveau met dans ta bouche en haussant les épaules. « Ch’est pluchôt bon… » que tu lances instinctivement le gosier rempli à ton mari, sans même savoir s’il est là ou pas.

Tu disparais dans l’imposante demeure pour aller récupérer les éléments manquants et essentiels à la survis de tes parents. Tu envoies le tout dans un sac réutilisable à l’effigie de flash mc queen acheté à Orlando et reviens parmi les convives attroupés autour de la mini version de toi-même. Tu rigoles en voyant Alex s’éclater avec lui. Ton coeur de papa se ramollit face à cette vision hyper attendrissante. Tu t’avances vers le bambin qui tend les bras dans ta direction en hurlant ‘’ Papa laid cheveux ! ‘’ Tu lui tires la langue tel un gamin tandis que tu le récupère au creux de tes bras. Tu salues les gens que tu n’as pas eu l’occasion d’accueillir comme il se doit et passe derrière Colombe pour lui murmurer à l’oreille de te suivre. ‘’ S’il-te-plaît … ‘’ Ajoutes-tu. Une de tes mains posée en toute discrétion au creux de ses reins. ‘’ J’te la ramène. ‘’ Souffles-tu à l’attention de Penny avant de guider la belle vers le stationnement. Tu franchis la clôture et t’approche de la voiture ou attend patiemment ton père. Ce dernier en voyant Colombe se redresse derrière le volant, sourire rayonnant sur le visage. ‘’ Dad, j’te présente Colombe. ‘’ Étoiles dans les yeux, tu admires ta douce, fier comme un pan à l’idée de pouvoir présenter une telle perfection à un de tes papas. ‘’ Allez mon grand, tu repars avec le vieux ! ‘’ Le bambin tire la moue à deux doigts de la crise de larme et tu le fixes simplement, mine sérieuse. ‘’ El Ghourani Junior. pas de crise ! On se voit demain mon grand, c’est promis ! ‘’ Un baiser sur son front tout doux, une main dans ses cheveux pour les ébouriffer avant de venir te poser aux côtés de Colombe que tu embrasses doucement sur la joue. ‘’ Tchow ! ‘’ Un petit geste de la main avant d’indiquer le chemin du retour à la dame… tu la laisse partir devant pour ne pas éveiller trop de soupçons.

Le gamin passe des bras de Fauve à ceux d’Alex. Forcément, c’est catastrophique. Il le fait tourner encore et encore. Ça te donne mal au crâne. Et guise de récompense, Ismael bave sur ses écouteurs et franchement, ça te fait marrer. Il les nettoie, fait son numéro en danser sur de la pop anglaise. Ça te fait sourire malgré tout. Ils sont tous mignons. Tu le vois tellement papa @Alexander E. Windsor. Tu te gardes bien de lui dire. Tu préfères le provoquer et il te le rend bien. Large sourire hypocrite collé sur les lèvres quand il te détermine, tu t’autorises même à lui faire un doigt d’honneur. De toute façon, Isma est trop petit pour t’imiter. Et toi si je devais te qualifier : puéril ! Puéril et mauvais danseur ! T’es dans la provocation pure et simple. Tu cherches juste à l’emmerder et t’en es on ne peut plus fière. T’es gentiment en train de le taquiner le temps que @Penny Fitzgerald te serve un verre. T’en profites pour adresser un petit signe à ta sœur. T’as pas encore le courage d’aller la voir et puis de toute façon, @Khaled El Ghourani revient vers vous pour récupérer le petit. Sa main glisse au creux de tes reins, te fait légèrement sursauter par la même occasion. Tu tournes la tête dans sa direction, sourire aux lèvres et hoches la tête en guise d’approbation. Il ouvre la marche, te conduit jusqu’à la clôture que vous franchissez. Tu le questionnes du regard et aperçois son père dans la voiture. Il arbore un magnifique sourire quand son fils te présente à lui. Tu ne peux qu’en faire de même tout en lui adressant un signe de la main. Bonsoir Monsieur! Enchantée de faire votre connaissance! Tu te sens toute con. Tu tournes la tête vers le gosse qui affiche une mine toute triste a l’idée de quitter son père. Quand la voiture démarre, Khaled dépose un baiser sur ta joue et tu restes figée un instant avant de te mettre un rire. Attends, tu m’as fait venir pour me présenter à ton père ? Dans cette tenue ? Oh non la honte! Il va se demander quelle poufiasse t’as encore ramener! Tu secoues la tête en affichant une mine de chien battu. Tu t’apprêtes à repartir en direction de la fête puisque Khaled t’indique le chemin mais, tu fais vite marche arrière pour déposer tes lèvres contre les siennes un court instant. Assez pour pouvoir savourer le moment. Pas assez pour que des curieux puissent vous voir. Maintenant j’y vais ! Tu lui adresses un clin d’œil, tout sourire. Tu te retournes quand même une dernière fois avant de franchir de nouveau le portail et tu rejoins tes amis au bar impatiente que les autres arrivent. Comme l’a dit Alex, Malik ne devrait pas tarder.

Bleu, rouge, blanc. Répartissant le poids de ta carcasse royale d’une jambe à l’autre, les LEDS versicolores de tes converses clignotent tel des guirlandes électriques de Noël et jouent les caméléons. Les cuticules coupées à ras du calife en couche culotte grattent la pilosité de trois jours germant sur ton menton. Mutins, ils gambadent jusqu’à ta virgule labiale inférieure qui émet un chapelet de « blop blop », sous le labile pianotage de la pulpe d’un index de lilliputien. Prisonnier tel un diamant monté sur griffe entre tes hémicycles charnues, tu feins de grignoter cette espiègle tige digitale. Le diablotin zinzinule et s’amuse à jouer à chat ton delta buccal. Sa dextre aventureuse s’enfuit à tire d’aile à chaque fois que tu fais mine de la croquer. Bol d’air emmagasiné dans les bronches, tu souffles un sonore et pétaradant poutou dans le fin derme cuivré du cou de Ismapounet, qui le métamorphose en bébé hyène hilare. La pimpante féline au regard de panthère et répondant au doux nom de Fauve te fait part de la joie que suscite chez elle ta présence, avec en guise de paraphe un petit compliment qui t’arrache une esquisse crispée. Tu portes alors ton attention sur la belle alors que le petit s’amuse avec ta pomme-d’Adam, comme s’il s’agissait d’un jouet accroché à son mobile gyroscopique. « Plaisir réciproque et partagé Miss. Oh non, ne t’abaisse pas à la flatterie et flagornerie. Ce n’est pas digne d’une Lady. Savoure et laisse plutôt les gentlemen te couvrir de ces mots enjôleurs. », lui rétorques-tu d’une voix désespérément trop placide et flegmatique pour avoir quoi que ce soit d’aguicheuse. Le tout enrobé dans une risette de playboy d’opérette, honteux de se grimer dans les factices atours d’un simulacre d’hétérosexuel. L’impétueuse trame de la volcanique Colombe, hissant vers les cieux son majeur, déferle sur toi tel une coulée de lave en fusion. Stoïque, tu étouffes un rire sardonique et touches la pointe du nez du fêtard haut comme trois pommes. « Il a de la gueule mon pedigree brossé par « ma jolie Colombe qui chante jour et nuit », tu ne trouves pas mon grand ? », demandes-tu sur un ton n’ayant rien d’interrogatif en t’autorisant le luxe d’emprunter quelques paroles du classique « Auprès de ma blonde. ». Question à laquelle ton interlocuteur répond par de petits applaudissements patauds. « Oh, mais regarde qui voilà. Mais voui, c’est papounet ! », gagatises-tu en ôtant tes lunettes de soleil des yeux du huitième nain et te tournant afin qu’il puisse apercevoir son héros approché. La chair de sa chair rendue à Khaled, tu remues ta patte et souris de toutes tes dents en guise de « au revoir » muet. Lunettes de soleil retrouvant leur trône sur ta casquette, tu te fracasses en un imperceptible soupir élégiaque alors qu’une parcelle de ton palpitant pleure une larme de sang. La parenthèse « papa » douloureusement refermée, tu offres ton bras à la fille de diplomate auréolée de sa grâce qui divinise. « Un drink ? », proposes-tu dans un sourire de dandy en ressortant du placard ton accent so british de Lord anglais. Le coquet intérieur gagné, tu déglutis âprement tes quelques reliquats de salive et adresses un signe de tête timoré à l’assistance, alors que le feu gagne tes pommettes empourprés. Tu les connais tous et tu les adores sans commune mesure mais … lorsque toute la meute est rassemblée, tu as la fâcheuse tendance de redevenir « le frère de ». « Le mec timide de Trauma’ ». Cette éphèbe d’albâtre criblé d’inhibitions et qui se cachait en arrière plan, avant que Khaled ne te prenne sous son aile et te fasse goûter aux joies de la vie loin des contraintes et obligations en tout genre. D’une démarche aussi décontractée et indolente que faire se peut, tu gagnes le mini bar jouxtant le buffet où Louve fait une véritable razzia. « Ca a l’air en tout cas. Comment va ma petite poule pondeuse ? », t’enquis-tu de savoir guilleret en posant tes lèvres sur la joue fardée de la latina et en te permettant de fugacement dessiner le petit arrondi de son ventre à l’aide des pinceaux de ta senestre. « Et quid de notre coq qui veille au grain ? », demandes-tu en saluant Basile d’un check allié à la fameuses accolade hétéro, contact réduit et tape dans le dos, que tu as apprise en observant à maintes reprises les membres du C.R.E.W. Les salutations faîtes, tu te décales légèrement sur la gauche et remplis deux gobelets de sangria hémoglobine stagnant dans un immense saladier. Inspire. Expire. Au gré du nectar rubis qui coule. « Tu es une mec comme eux, tu es un mec comme eux ... », rabâches-tu dans ta tête comme un mantra pour tenter de te rasséréner et mettre au cachot la peur d’être percé au grand jour.

Les présentations sont faites et la voiture disparaît finalement de ton champ de vision. Il ne reste plus que Colombe et toi, plantés devant la maison. Ta main trouve sa chute de rein lorsqu’elle prend parole et tu ne peux t’empêcher de rire. ‘’ Calmos, je n’ai jamais présenté de fille à mes parents, t’es la première et puis il n’est pas con, il voit bien que c’est une soirée à thème ! ‘’ Tu lui en avait parlé d’ailleurs, quelques jours après ton retour sur Boston. Tu lui indiques le chemin à prendre pour ne pas que les autres s’interrogent sur le pourquoi de votre disparition et quelques pas plus tard, elle revient se jeter dans tes bras le temps d’un bref, mais savoureux baiser. Tu en profite autant que tu peux, attrapant son bras lorsqu’elle se défile pour l’attirer de nouveau vers toi le temps de lui voler un second baiser. Putain que c’est difficile de la laisser partir rejoindre les autres et de jouer le mec indépendant. Tu lui souris une dernière fois et passe par la porte de devant en prenant soin de récupérer tes bières. Une fois à l’intérieur, tu en ouvre une que tu cales d’un seul trait, tu vas en avoir besoin. L’alcoolique en toi met peu de temps à s’éveiller de son hibernation… l’envie de boire te consume les tripes. Tu descends dans le sous-sol pour récupérer un immense panier cadeau, tellement gros que tu as du mal à le porter seul. Tu le traîne de peine et de misère jusque sur la terrasse arrière et crie à voix haute ‘’ Hey ma baleine adorée, j’ai un truc pour toi ! ‘’ Le paquet cadeau déborde de couches, de jouets pour bébé, des pyjamas, bavoir, biberons, suces, lingettes, lavette… tout le nécessaire pour bien débuter avec bébé, le tout dans les teintes de rose et de mauve. Il y a plusieurs peluches représentant les princesses de Disney cela va de soi ainsi que les mignons petit lionceaux en tête d’affiche du Roi lion. Il y a aussi un certificat cadeau de cinq cent dollars de dissimulé à l’intérieur pour qu’elle puisse se procurer la Cadillac des carrosses à son choix. Rien de moins pour ta meilleure amie et ton nouveau pote, en espérant que ça leur plaise ! Petit avant-goût du shower à venir… après tout, t’es impatient de pouvoir la cajoler cette petite merveille au féminin.

Passer une soirée avec ses amis rendait Ushuaia très heureuse. Ça faisait longtemps qu'elle ne les avait pas vu, donc elle allait en profiter, avant de retourner à l'université. La demoiselle se sentait coupable de ne pas les avoir vu plus souvent. Elle avait l'impression d'être une mauvaise amie, alors que ses amis la rassurait en disant qu'elle n'était pas une mauvaise amie. Shuchi a passé du temps avec les membres de sa famille, ce qui a été un véritable bonheur pour la demoiselle. Les voir aussi souvent n'arrivait pas autant qu'elle le désirait, donc elle en avait profité. D'ailleurs, Nora semblait comprendre, ce qui soulageait la brunette. Pour cette soirée, elle se rendait à la nouvelle demeure de Fauve et Khaled. Elle devait venir habiller en Pink Ladie, comme dans le film Grease. Ushuaia connaissait ce film par coeur, donc elle savait ce qu'elle allait porter. La jeune femme enfila son maillot sous ses vêtements et, une fois prête, Shuchi quitta son appartement et se rendit directement chez ses amis pour une soirée de folie. La plupart de ses amis étaient tous présents. « J'ai l'impression d'être en retard. Je suis désolée. » Elle sourit timidement, saluant tous ses amis. « Je suis heureuse de vous voir. »