Après être sortis tous les deux en un seul morceau de cette maudite forêt et avoir déjoué tour à tour tous les obsactles qu'elles comprenaient, nous laissions exploser notre joie. Mon câlin avait permis à Arthur de me faire tournoyer dans les airs, et après avoir exprimé nos émotions, nous faisions un point sur ce que nous allions faire à présent. A vrai dire, nous avions passé toute la matinée à nous débattre dans les bois et nos estomacs criaient famine. Une pause s'imposait donc !
« Quelques minutes ? Abuse pas non plus ! » lui dis-je en riant. Affamé, il m'annonça d'ailleurs qu'il était prêt à manger un boeuf entier. S'il savait ! « Pareil, j'ai trop faim » lui répondis-je en l'entraînant avec moi vers les rochers qui nous serviraient de sièges pendant que nous pique-niquerons. Une fois installés, il demanda par curiosité ce que je nous avait prévu pour le déjeuner, car c'était moi qui en avait la charge. « J'ai emporté un peu d'Italie avec moi » annonçais-je en commençant à sortir le repas de mon sac « J'ai fait des sandwichs avec du pain aux olives vertes et à l'intérieur tu as de la mozzarella, de la tomate et de la coppa. J'ai mis une petite couche de pesto aussi, histoire d'avoir une sauce ». J'étais extrêmement gourmande et je n'avais pas lésiné sur les moyens pour faire plaisir à nos papilles. Et aux Bahamas, qui aurait su que je serais tombée sur une petite épicerie avec des produits de mon pays ? Ces vacances ne manquaient de me surprendre !

MANGOLKEY.

Si la première étape de votre périple était aussi compliquée, que vous réservaient les trois prochaines avant votre arrivée et votre bivouac ? Tu préférais ne pas y penser, parce que tu voulais profiter d'être sorti vivant de l'épreuve « forêt maudite ». Mine de rien, malgré tout ce qu'il avait pu se passer dans cette fichue forêt, cela n'avait fait que renforcer votre envie d'aller plus loin et vous n'étiez pas du tout abattus. Maintenant c'était l'heure de manger parce que vos ventres criaient famine et tu plaisantais sur le fait que pour toi, cela ne faisait que quelques minutes que vous aviez pénétré dans cette forêt. « Je te jure, j'avais l'impression que c'était très court » répliquas-tu en riant également. Par la suite, tu faisais savoir que tu étais prêt à manger un bœuf entier, tellement tu avais faim là. Du coup, elle t'entraînait avec elle pour chercher un endroit parfait pour vous remplir la panse. Elle trouvait le coin idéal avec des rochers qui vous serviraient de sièges. Comme c'était elle la commise à la bouffe, tu lui demandais ce qu'elle avait pris de beau. « Chouette ! » dis-tu en italien pour exprimer ta joie, à l'idée de manger un peu d'italien là . « Oh tu nous as préparés un pique-nique digne d'un festin de Roi ». Tu la taquinais un peu, mais tu étais content de ce qu'elle avait apporté pour votre déjeuner.

MANGOLKEY.

Une bonne partie de notre aventure s'était déjà achevé, et c'est avec soulagement que nous sortions de cette forêt qui nous en avait fait voir de toutes les couleurs. Arthur lui-même n'avait pas vu le temps passer. Il faut dire qu'on ne s'était pas vraiment ennuyé ! Afin de clôturer ces péripéties, une entracte était de mise pour remplir nos estomacs et repartir le ventre plein. Après avoir pris place sur un rocher, je lui fis l'étalage du menu du jour, enfin plutôt du plat, vu que j'avais été assignée au déjeuner. Enthousiaste, il avait hâte de goûter à ce pique-nique digne d'un festin de Roi. « Vu que tu es Prince, j'y avais pensé oui » lui répondis-je pour le taquiner à son tour. Je lui tendis ses sandwichs et commença à en déballer un. « Bon ben, bon app ! » lui dis-je avant de croquer un bout. Je ne savais pas du tout comment il allait trouver le sien, mais tandis que je trouvais ma préparation délicieuse, je me dis que la forêt valait la peine d'être traversée pour goûter à ça.

MANGOLKEY.

Toutes ces péripéties incroyables, cela creusait vraiment l'appétit donc tu étais bien content qu'il soit plus de midi passé parce que sinon tu n'aurais pas pu attendre la mi-journée pour déjeuner... Oui il fallait dire que tu étais vraiment réglé question repas mais là, depuis le début du Spring Break, tu étais complètement déréglé... Sachant que tu finissais assez souvent dans un état d'ébriété total ! Bref, tu sautais des repas alors que ce n'était pas bien du tout pour un type aussi bien câblé que toi... Bref à la bouffe ! Vous vous installiez dans un super coin avec des rochers en guise de sièges... Tes fesses allaient prendre chères mais il fallait avoir mal pour bien manger ! Parce que là tu voulais bouffer un bœuf entier. « Tu as bien fait ! C'est un vrai festin » répondis-tu toujours aussi taquin ! Avant de prendre un sandwich et après avoir lancé aussi : « Bon app », tu te mis à dévorer celui-ci avec un appétit de lion. Tu lâchas un petit râle de plaisir comme si tu avais un orgasme culinaire. « Perfect ». Il fallait peut-être que tu arrêtes de regarder Food Wars parce que tu avais les mêmes mimiques que dans cette série d'animation japonaise où le terme d'orgasme culinaire était bien représenté!

MANGOLKEY.

L'épisode de la forêt nous avait fait quelques frayeurs, et après en être sortis indemnes, il était temps de casser la croûte. Après s'être assis sur des rochers, car oui, ce n'est comme si nous avions des chaises avec nous, je taquinais Arthur et il me rendait la balle. Les sandwichs enfin déballés, il n'y avait plus qu'à déguster ! Après s'être religieusement souhaité un bon appétit, nous nous attaquions aux victuailles. Tandis que je savourais la mienne, j'observai attentivement la réaction de mon ami. Il avait l'air d'apprécier ma préparation, enfin d'après la tête qu'il faisait, c'était plus qu'un simple plaisir culinaire ! On aurait cru qu'il jouissait ! Une estimation plus que probable, car il lâcha même un "Perfect" qui me ravi. « A ce point ? lui demandais-je « Ca me flatte ! ». C'est vrai que j'aimais bien cuisiner, mais bon je ne me considérais pas non plus comme un chef de grand restaurant non plus ! « Et toi tu nous as fait quoi pour ce soir ? Tu as emporté Monaco dans ton sac ? » lui demandais-je, curieuse.

MANGOLKEY.

La jeune femme avait dit qu'elle avait emporté un peu d'Italie donc on va dire que tu étais heureux de pouvoir manger un peu des trucs du pays... Même si Monaco c'était plutôt français qu'italien, mais on va dire que tu avais également des originaires ritales donc tu en profitais... Parce que sinon, tu ne saurais pas t'exprimer en Italien au jour d'aujourd'hui. Tu exprimais ton bonheur de manger ces sandwichs avec une extrême jouissance, parce que ouais c'était culinairement jouissif... Tu pourrais clairement avoir ton rôle dans la série d'animation japonaise « Food Wars ». Lorsque tu avais exprimé le perfect pour qualifier ce pique-nique, elle te demandait si c'était à ce point, parce que ça la flattait beaucoup. « Ouais, c'est très bien préparé. Le goût est exquis... Tu pourrais remporter une de ces émissions culinaires. D'ailleurs, j'ai rencontré Gordon Ramsey une fois parce que j'ai mangé dans son restaurant... Il était vachement cool, il est moins fou que dans son émission » dis-tu en te remémorant ce petit souvenir, qui n'était pas si ancien puisque cela datait d'il y a deux ans maintenant. Par la suite, elle te demandait si tu avais emporté Monaco dans ton sac. « Euh c'est plutôt la France que j'ai emporté avec moi là ! Du bon Bordeaux, j'ai de quoi se faire des repas chauds. J'espère juste que le sac isotherme va tenir jusqu'à ce soir. »

MANGOLKEY.

Toutes ces émotions nous avait ouvert l'appétit et nous étions à présent assis sur des rochers, en train d'apprécier un bon repas concocté par mes soins. J'avais fait des sandwichs plutôt copieux, avec des ingrédients typiques de là où je venais : l'Italie. De tous les plats que j'avais pu goûter en Amérique, aucun à mon goût n'avait encore égalé voire surpassé ceux de la cuisine italienne. Et cet héritage, j'en faisais désormais par à Arthur à travers mes préparations dont il ne manqua pas de me complimenter. Il trouvait le goût exquis, et me disait même que je pourrais remporter une de ces nombreuses émissions culinaires que l'on voyait à la télévision, et dont j'étais particulièrement friante. Du coup, quand il m'évoqua sa rencontre avec Gordon Ramsay, je manqua presque de m'étouffer. « Oh c'est vrai ? La chance ! J'aimerais trop le rencontrer un jour ! » m'exclamais-je « S'il était moins fou que dans son émission, c'était peut-être parce que tu ne l'as pas rencontré dans les mêmes circonstances. Je vais peut-être réfléchir pour m'inscrire à Masterchef US tiens ! ». Je ris, malgré qu'au fond j'étais un peu sérieuse. S'il voyait du potentiel en moi, pourquoi ne tenterais-je pas ma chance ? On a qu'une vie après tout ! Par la suite, je lui demanda ce qu'il nous avait prévu pour le dîner, s'il avait emporté Monaco dans son sac. Ca avait beau être une petite principauté, peut-être qu'elle regorgeait aussi de spécialités culinaires ? Une question qui resta en suspend car il me déclara que pour le coup, c'était plutôt la France qu'il avait emmenée avec une bonne bouteille de vin. On avait aussi de quoi manger chaud pour ce soir, ce qui m'enthousiasma d'avance. « Tu m'as mis l'eau à la bouche ! Si le sac isotherme tiens le choc jusque là, on va se régaler ! » lui dis-je en salivant.

MANGOLKEY.

Si c'était à refaire, tu serais probablement opérationnel pour le faire ! Pourquoi ? Eh bien parce que tu adorais les sensations aussi fortes ! Donc tu étais prêt à refaire des aventures aussi dangereuses mais qui te rendraient plus fort mentalement, plus tard. Fin bref, maintenant c'était l'heure de manger et c'était un moment hyper sacré quand même ! Or les sandwichs préparés par la jeune femme étaient divins, dignes d'un futur souverain comme toi ! D'ailleurs, tu en venais même à lui dire qu'elle devrait participer à ces fameuses émissions culinaires comme Top chef ou Masterchef... Dans le même temps, tu lui apprenais que tu avais fait la rencontre unique de Gordon Ramsay ! Ce super chef, hyper connu aux Etats-Unis comme l'attestent toutes les émissions culinaires dans lesquelles il officiait en tant que présentateur, animateur etc. « Si tu veux, je peux te le faire rencontrer un de ces quatre. D'ailleurs, ce n'est pas si tu veux... Je t'inviterais si on rentre vivants de ce périple au bout du monde » ironisas-tu avant de pouffer réellement de rire, surtout qu'elle te disait qu'elle réfléchissait à une inscription dans « Masterchef US ». Tu lui souris d'un air radieux avant de répondre : « Oh ouais, ça serait cool ! Je pourrais venir en disant que je suis ton dégustateur de plats ! ». Tu lui fis un clin avant de réfléchir un peu alors qu'elle te demandait si tu avais emporté Monaco dans tes affaires, mais tu lui répondais que nom, c'était plutôt la France qui se trouvait dans ton sac. « Ah mais attends, j'ai quelque chose qui vient de Monaco tout compte fait... Je vais te préparer des Soccas bien de chez moi même si je n'ai pas tout le matos pour faire des crêpes. ». Tu finis de manger avant de t'étirer parce que tu t'étais bien rempli la panse. « Une petite bronzette de digestion avant de repartir, ça te dit ? Par contre, je ne serais qu'en sous-vêtement... ».

MANGOLKEY.

Toute cette expédition, ça nous ferait sans aucun doute plein de souvenirs et d'anecdotes à raconter aux autres ! Nous écrivions à présent un nouveau chapitre des "Aventuriers de la forêt aux Gremlins " en prenant le temps de faire une pause pique-nique. Tout en dégustant ces sandwichs fait maison, qui étaient un régal pour lui comme pour moi, j'appris une nouvelle tout à fait surprenante, celle de la rencontre entre Arthur et Gordon Ramsay. Envieuse comme tout, je me disais déjà que je pourrais m'inscrire à Masterchef US, histoire de faire d'une pierre deux coups. Mon ami décela vite mon intérêt pour le chef mondialement renommé et me proposa même à me le faire rencontrer. Enfin, c'était plus une confirmation qu'une supposition maintenant ! Il me promit qu'il m'inviterait dans son restaurant si on revenait vivants de ce périple. « J'en serai très honorée ! » lui dis-je, les yeux pétillants à m'imaginer dans un restaurant dont la réputation n'était plus à faire. Il voulait même faire dégustateur de mes plats si d'aventure je serai retenue pour l'émission culinaire ! « Haha oui mais je ne sais pas s'il te laisseront déguster uniquement mes plats, je pense que tu devras aussi goûter ceux des autres candidats ! » remarquais-je. Je lui demanda ensuite ce qu'il nous prévoyait pour le dîner, et, à défaut de ne pas avoir emporté Monaco dans son sac, il nous avait réservé une bonne bouteille de Bordeaux. Enfin, en fin de compte, il avait de quoi nous concocter une spécialité bien de chez lui : des Soccas. « Des Soccas ? Qu'est-ce que c'est ? » lui demandais-je, curieuse. Je finis mon sandwich quand il proposa de faire bronzette avant de repartir, et m'informa que si j'acceptais, il se retrouvait en sous-vêtements. C'est vrai que tout habillé, ce serait un peu difficile d'exposer son corps au soleil. « Ecoute, du moment que tu ne seras pas à poil, ça me va ! » lui dis-je en riant.  

MANGOLKEY.

Honnêtement si tu le pouvais, tu écrirais un livre pour raconter ces péripéties que vous viviez avec cette expédition dans la pampa des Bahamas. Pourquoi donc ? Eh bien parce qu'il y avait tellement d'anecdotes  etc... Raconter tout ça d'un bloc à vos amis, ça ne servirait à rien alors qu'un livre serait un parfait recueil de souvenirs. Dommage que tu n'avais pas pris ta go pro parce que ça aurait été drôle de tout filmer, ensuite de tout revoir pour vous foutre de vos propres gueules. Rien que d'y penser, tu rigolais tout seul alors que tu dégustais ces sandwichs faits maison par Sheila. Ils étaient vraiment très bons ! Du coup, vu que vous parliez des émissions culinaires, tu lui proposais de l'inviter à diner dans le restaurant de Gordon Ramsay... Tu fis un grand sourire amusé en la voyant aussi heureuse, les yeux pétillants et tout. « Je note ça dans un coin de ma tête ! » souris-tu avant de pouffer de rire lorsqu'elle réagit sur le fait que tu comptais devenir son dégustateur. « Pas grave ça ! Je testerais tous les plats pour bien confirmer aux gens que tu es la meilleure ». Tu lui fis un clin d'oeil avant de parler de ce que tu portais dans ton gros sac de randonnée. Celui-ci contenait un sac isotherme pour maintenir au frais les ingrédients que tu comptais utiliser pour votre dîner. Puis tu te rappelas que tu avais pris de quoi faire des soccas. Du coup elle te demanda ce que c'était. « En fait c'est une sorte de crêpe faite avec de la farine de pois chiche. » expliquas-tu avec un sourire parce qu'elle était bien curieuse. Finalement tu lui proposais une pause bronzage mais pour se faire, tu allais devoir te retrouver qu'en boxer. Tu explosas de rire en entendant sa réponse. « Je sais qu'on partage tout aujourd'hui, mon chou mais nous ne sommes pas sur une plage nudiste » ris-tu en lui tirant la langue puis tu te levas, en te demandant si elle te reluquait ou non. Tu te débarrassas de tes vêtements, ne gardant qu'un boxer noir Dolce & Gabbana. « Toi tu as de la chance, tu peux porter ton bikini sous tes vêtements. » repris-tu en lui tirant légèrement la langue alors que tu t'installais sur ta couverture.

MANGOLKEY.