LE DIMANCHE 14 AVRIL AU SOIR
(tw) corps qui s'abaisse à la fenêtre du taxi. billet tendu. ton sourire s'étire après l'avoir remercier de t'avoir ramener jusqu'à chez toi. bagage déposer dans l'allée centrale de chez toi, maison qui fait tâche parmi ces énormes bâtiments. chapeau de cow-boy sur la tête, l'esprit vidé et pourtant le sourire qui s'efface. retour dans ce monde, celui que tu fuies depuis des jours. t'essayes de t'en sortir par toi même en t'éloignant de tout ce qui t'affecte. roulette de ta valise qui roule par terre, tu t'avances sans faire attention à l'ombre. celle qui se faufile dans l'obscurité de ton porche. les sacs qui pendouillent le long de tes épaules. tu montes les escaliers, cherche tes clés de maison. clés que tu sors au moment où il apparait. sort de l'ombre. sursaut incontrôlé. le regard qui s'attarde sur ses prunelles noircis. une éternité. fracas des clés contre le sol. " salut " sourire léger. " jsuis en retard ? où t'es en avance ? " pointe le taxi qui n'était plus là. " il a déposé aurea avant de venir ici "      - @Scott Guerin

Et il y a la vague. Elle qui l’assaillir. Le submergé de sa beauté terrifiante. Avale ses remparts pour ne laisser que l’envie brute. De s’ouvrir. Apparition. Rend incertain le lendemain, parce qu’elle est la. À cet instant, mais peut être plus dans quelques jours. Ressac incontrôlé qui fracasse son pulsant, tandis qu’il foule l’asphalte. De sa voiture, il descend quand apparaît la brune. Dans l’obscure, il prend son temps. Détail son physique. Le chapeau qui orne sa tête. Sa peau dorée dont le contact indelible marque ses paumes. Derrière elle, il se faufile. Il prend son temps. S’offrant ainsi, un répit, avant de se jeter dans la houle. Bruit sourd. Percute le sol, les clés. Enfin, il retrouve son regard. « T’es à l’heure. » La tête déjà vicieusement attaqué par les doutes. La peur. Il s’accroche pourtant au désir premier. Celui qui l’avait traversé duranr leur échange sms.

LE DIMANCHE 14 AVRIL AU SOIR
(tw) " tant mieux. t'as pas attendu " iris qui s'implantent malgré la pénombre. l'observe d'un regard avisé. tu t'abaisses pour venir chercher ce que tu venais de faire tomber. les épaules qui se dégagent des autres sac. tu les poses à terre. mort l'intérieur de tes lèvres. ravale l'envie de l'accueillir comme tu le voudrais. les doigts qui viennent saisir ton chapeau, tu le retires. corps qui s'avance légèrement vers lui. ovales qui se croisent, s'apprivoisent de nouveau. tu poses ton chapeau sur sa tête. réajuste la coiffe, le regard concentrée sur ce que tu faisais. " t'es plus canon que certain cow boy. " le visage qui bouge de haut en bas, qui affirme ce que tu as déjà dit. sourire fin qui se dessine sur tes lèvres. tu décides de te tourner pour ouvrir la porte de chez toi. wes n'était pas là.      - @Scott Guerin

Frisson sur la colonne, quand son corps s’approche. Effleure le sien. La phrase lui arrache un sourire, alors qu’elle le transforme en cowboy. « Qu’tous. » Assoit son ego. De lui, la brune se détourne. Ouvre la porte, tandis qu’il rompt la distance. Se colle à son dos. Ses mains sur ses hanches, la pousse à l’intérieur. Abandonne la valise sur le pas de la porte. Sur son bas ventre, sa paume droite s’appose. Prennent position. « Tu m’as manqué. » Murmure. Envelopper par son parfum, il ouvre la barrière. Fait taire le ressac qui menace.

LE DIMANCHE 14 AVRIL AU SOIR
(tw) chapeau qui orne son visage. tu l'observes quelques minutes avant de te détourner de cette image. l'attention qui se reporte sur les clés de chez toi. ouvre la porte avant de sentir cette chaleur, celle qu'il provoque quand il se trouve trop prêt de toi. ombre qui s'implante derrière toi, le corps qu'il emprisonne. toi. tu ne bouges pas. les yeux se ferment machinalement. broyée par une réalité qui faisait écho depuis des jours dans ton esprit. tu t'étais résignée ollie, à ne plus rien avoir en retour. t'obliges à marcher, rentre dans la maison. son autre main qui vient se poser sur le bas de ton ventre. susurre les mots. ceux qui resteront dans la tête, dans ton coeur aussi. frisson que tu ne contrôles pas. toi, aussi il t'a manqué. pivote entre ses mains pour lui faire face. les doigts de ta main qui se pose sur ses lèvres pour le faire taire. cèles ses lippes. " chut... arrête tais toi " tu ne veux pas savoir, parce que là ollie, t'es préparée à ce qu'il reparte. résignée à l'idée, à cette idée de ne pas être suffisante. les billes qui l'observent. tes doigts glissent le long de ses lèvres, de son cou pour finalement écarter vraiment ta main. le libère de nouveau. " t'es pas obligé d'utiliser les mots " de dire tout ça. " j'ai compris, tu sais "      - @Scott Guerin

Le corps qui se tourne. Échappe à son emprise. À nouveau, il retrouve ses pupilles graves. Elles qui ne peuvent pas cacher ce qu’elle ressent. La peur. Égale à la sienne. Tracé du doigt. Égare une froideur qui le fait frissonner. Une froideur qu’elle insinue en lui, alors même qu’elle prononce ses mots. Il aime pas ça Scott. Cette résignation. Lui qui le vivrait presque comme un rejet. Piqure. Sourcils froncés, ses mains reprennent place sur ses hanches. L’attire à lui pour l’enfermer dans son emprise. L’empêcher de fuir. « T’as compris quoi ? »

LE DIMANCHE 14 AVRIL AU SOIR
(tw) visage qui t'observe. ses mains qui reviennent, s'implantent de nouveau pour te guider à lui. frisson incontrôlé qui parcourt ta colonne vertébrale alors que ton corps se heurte au sien. toi. t'attends encore avant de véritablement accepter cette étreinte. tu l'observes ollie. détailles l'ébène. tes paumes qui décident enfin à se poser sur le haut de son torse. respiration que tu sens sous tes paumes. tu décides finalement de retirer le chapeau de cow-boy qu'il a sur la tête. tu le balances sur le petit banc qui se trouve à côté de l'entrée. le regard qui se pose sur tes mains en suspend, paume qui se replace. touche. tu ne le regardes pas quand tes paroles sortent " je te fais peur. "           - @Scott Guerin

Démunie du chapeau. Le regard fuyant. Sur ses mains. Elle prononce ses pensées. Il a peur Scott. De ce qu’elle provoque. De ce qu’elle commence à représenter. Et de cette façon qu’elle a de le connaître trop bien. De savoir capter certaines pensées. Il n’aime pas ça l’ombre. Effrayé par elle. Les mains toujours accrochées à ses hanches, il se fait plus hésitant. « J’déteste ça. » Confesse à voix haute. L’horreur de cette perte de contrôle. C’est tellement plus simple de rester maître. De passer de meuf en meuf en sachant pertinemment qu’elles n’auront pas un impact assez fort pour le faire tomber. Il s’en est toujours bien sortie Scott. Sauf pour les deux dernières fois. Particulièrement Ollie, parce qu’elle arrive à le comprendre. Qu’elle tolère cette part de lui. Au point de laisser de la place. De trop s’éloigner. Mais ça ne l’arrange pas le brun. Pire, ça amplifie ce qu’il ressent. Le manque.

LE DIMANCHE 14 AVRIL AU SOIR
(tw) ressenti que tu as mis du temps à comprendre, c'est que dernièrement que tu as compris ollie. la peur. celle qui tiraille le myocarde. tu la connais cette sensation parce qu'elle t'habite toi aussi... effrayé à l'idée de trop donner, de perdre totalement pied, de ressentir trop. il t'effraie toi aussi. tu relèves le regard, l'observe alors qu'il fait face à ta réalité. tu t'attendais presque à ce qu'il te repousse, hisse de nouveau cette barrière.  Pourtant, ses mains restent accrochés à ta taille. j'déteste ça. s'ouvre à toi l'ombre. " jdéteste ça aussi. " ton corps qui s'approche, amenuise la distance. poitrine contre son torse. la respiration qui s'accélère légèrement. visage qui s'approche. joue qui glisse contre la sienne. le regard privée du tient. tu lui demandes. " mais tu préfères quoi scott ? " respiration plus bruyante. le parfum qui chatouille les narines. " que je sois proche de toi ? " joue qui glisse contre la sienne. le visage qui s'éloigne. tes mains qui se posent contre les siennes, le pousse difficilement à te relâcher. n'y arrivant pas. tu décides d'ajouter comme même. " où que je sois loins de toi ? "     - @Scott Guerin

Respiration lourde. Courte. Pèse sur le coeur. Le regard toujours dérobé, la brune aventure sa joue près de la sienne. Serpente sur la langue, les mots qui tiraillent l’abdomen. Douloureux. Mains glacées sur son derme. Elle tente de le repousser. De l’éloigner de lui comme il sait si bien le faire, mais il s’accroche Scott. Il décide de résister. De ne pas céder à la facilité. A la fuite qui rassure. “Qu’tu sois proche.” Il est lasse l’ombre. De son combat. De l’irrationnalité de sa peur. Peur qu’il sait lié à son enfance. Trop prononcé pour être réduite au silence. Sans doute qu’il devrait consulter. Parler. Mais ça, il ne sait pas faire et il n’est pas sûr de le vouloir. En fait, il est sur de ne pas le vouloir, parce que ça serait affronté trop de chose. Il a pas envie de voir dans le fin fond de sa caboche. Pas sûr d’avoir les couilles d’assumer sa crasse. Celle qu’il tente de dissimuler sous des couches d’arrogance. “J’en ai marre...” Souffle court. “De lutter.”