Pitié. Que cette soirée soit le siège des délices, qu’elle te précipite dans les affres nébuleuses de l’oubli. Que la cendre sur tes lèvres s’évapore sous la clameur des corps. Affamer les résistances et échos de pensées pour ne demeurer qu’une pâle silhouette informe ne reconnaissant plus-même la réalité. Ne serait-ce pas la meilleure destinée pour ta piètre individualité ? Au cœur du tourment, l’œil calme, implacable et un sourire menteur sur les lippes. Tu pénètres dans le loft, attrapant rapidement un verre pour t’abreuver.

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Le vent s'engouffre dans l'allée de l'adresse envoyée, soulève un carré brun, ta chevelure, dérange les plis de ta robe et dévoile des parcelles de peaux au niveau de ta longue fente. Message soudainement reçu de la part d'Ollie, toi, qui t'étais bien emmitouflée dans tes draps sur le point de dormir, il ne t'avait pas fallu plus pour changer d'avis et te pointer dans cette robe noire de ton styliste préféré. Style plutôt léger ce soir, mais restant tout de même dans les tons sexy, fidèle à toi-même Julia. Mot d'ordre, profiter ? Tu comptes bien le faire. D'ailleurs, tu saisis un verre au passage pour te glisser dans la foule, près de la piscine.

Flotte devant ses pupilles, le mensonges. 7 jours ou presque. D’absence. Du silence qu’il accueil pour nourrir un ego qui prend trop de place. Sinueux chaos. Traîne sa répugnance dans son sillage. Entièrement vêtue de noir, il se fraie un chemin dans la masse épaisse jusqu’à retrouver l’air nocturne. Reflet turquoise. De l’eau qui ondule sur les ombres. @Ollie Browns . Le regard qui la cherche, mais qui ne la trouve pas. C’est @Julia Steiner qui rempli son champ de vision. Danse déjà, l’envie de noyer ce qui lui broie le crâne. D’elle, il se rapproche. Voleur. Attrape le verre qu’elle venait tout juste d’avoir. « Merci» Railleur. Décoince ses lippes.

Le temps. La foule. Les gens... Nombreux ce soir, mh ? Les gens finissent toujours par partir, ils finissent toujours par se quitter, s'oublier. Vous en arrivez à oublier leur trait, leur sourire, le son de leur voix, l'odeur, chaque détail meurt à petit feu. Certains partent pour toujours et parfois, sans vous laisser dire au revoir. C'est ce que tu aurais aimé lui dire. Hebert. Rien qu'un au revoir... Et puis d'autres reviennent comme s'ils étaient jamais sortis de votre vie. Le cas @Scott Guerin. Interrompue alors que tu t'apprêtais à t'abreuver. — Je te maudis Guerin ! Si tu bois ce verre, tu passeras toute la soirée dans les chiottes ! Bras que tu croises contre ta poitrine, canine qui s'empresse de pincer ta lèvre, le regard sorcier. — Tu sais pourquoi je suis venue ? Une seule idée t'a conquise. — Pour mettre cette baraque à l'envers. Qu'elle soit méconnaissable ! Certaine de pouvoir y trouver ton compte. Le défouloir.

soirée dont t'a trouvé l'existence sur les réseaux. l'idée marketing de venir pour tout défoncer, il te faut moins que ça pour débarquer sourire aux lèvres, persuadé de passer une bonne soirée. arlan est présent, il parait. frère qui sort de sa grotte d'artiste pour rejoindre le monde des vivants. et il y a nour aussi, et ça, ça t'fait déjà marrer. t'arrives sur place, attrape déjà un verre à la volée, les pas qui s'enfoncent dans la maison, les billes qui parcourent les alentours à chercher ce que tu pourras bien voler. lèvres autour du gobelet quand tu croises le regard (@Nour Sharp). sourire aux lèvres, déjà insolent. et tu t'approches vers la tigresse, de son surnom. t'as une culotte, ce soir ? référence à leur expérience dans l'ascenseur, une semaine plus tôt.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

le temps de prendre une douche et de trouver l'adresse. tu débarques à la soirée, billes sur l'écran du téléphone pour réussir à le trouver scott. censés vous rejoindre ici. jamais l'un sans l'autre. tu sais pas si elle va venir alys et t'as pas parlé à ollie depuis des jours, depuis le weekend dernier, fameux. celui des vengeances et des vidéos visées. tu le trouve finalement, ton @Scott Guerin. tu débarques à sa hauteur et attrape son verre avant de le boire cul sec. gorge qui brule quand les ébènes se posent sur @Julia Steiner, tu l'as connait pas. donc c'est moi qui fini dans les chiottes ? tu viendras me tenir les cheveux ? verre que tu rends à la demoiselle, entre ses doigts. le visage qui regarde rapidement autour de vous, un œil sur @Scott Guerin un instant. sans avoir à parler, il sait déjà qui t'étais entrain de chercher. la brune.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

observe l'une de tes meilleures amies. analyse. le regard qui dévie au dessus d'elle. attire son attention. les battes de base ball, suspendues en décoration. là, il te vient une idée. celle d'exploser ce qui se trouve ici. " j'ai la solution. " bois le verre d'une traite. le quatrième de la soirée. lâche le gobelet par terre. tu fais trainer une chaise jusqu'au mur. tu montes dessus et sans te soucier des autres, tu tentes de les décrocher. une première, puis la deuxième entre tes mains. le corps qui encaisse comme il peut depuis plus d'une semaine. subit. tu te retournes, surplombe les autres. le regard qui s'attarde sur lui. @Scott Guerin tu pensais pas qu'il serait là. silencieuse âme que tu avais réduite au silence. Le regard qui dévie pour ensuite s'attarder sur @Naim Wolford ; @Julia Steiner puis plus loin. tu aperçois aussi  @Arlan Geddes et @Lenny Shipley. les pensées qui tourbillonnent, tu le sens ce mouvement. celui qui te pousse en arrière. tu descends de ton piédestal. mémorise, le chemin pour les rejoindre. dos à toi, (@Scott Guerin) il ne te voit pas. impossible. le corps qui s'impose. tu te faufiles sur le côté pour finalement prendre sa place. dos à lui, tu ne te tournes pas. le regard qui préfère l'ignorer encore. sans aucune gêne, tu t'avances pour tendre la deuxième batte de baseball à @Julia Steiner " fait toi plaisir. "  

Silhouette plus petite. Perchée sur ses talons, @Julia Steiner lance sa menace. Menace qui finit engloutit par @Naim Wolford Arrivé discrète. Réchauffe la froideur qui rampe dans ses veines. « Est-c’que tu seras prête à partager un moment aussi intime ? » Reprend la moquerie. Fugace. Entre lui et @Julia Steiner , s’immisce la brune. @Ollie Browns . Ignore son existence. Pince l’ego pour en faire vibrer l’agacement. « Elle s’fait déjà plaisir. » Vibrato dans la gorge. Fait résonner sa voix parmi le bordel ambiant. Contre sa chute de reins, le tissus de sa veste l’effleure, alors qu’il tend le bras pour attraper un shot. Dans la folie, ses orbes restent braqués sur @Julia Steiner . Le corps tendu près de celui de @Naim Wolford .

le regards ébène qui se promènent sur la salle , aperçois ton frère et son mec déjà entrain d'enchainer les verres. Au moins ils ne seront pas sur ton dos. Billes qui croisent celle de @Redd Geddes, soupire en levant les yeux au ciel alors que tes lèvres s'étirent dans un sourire lorsqu'il parle.  « sur moi ? non. » regard insolent sur lui, les doigts qui viennent choper un petit four avant de le glisser entre tes lèvres. Corps qui se retourne de nouveau vers le reste du monde. « tu vas vérifier redd ? » que tu demandes, les yeux qui le sonde lorsque ta bouche est enfin vide.

tw: crise de panique.
Verre capturé rapidement par un garçon @Naim Wolford que tu ne connais ni d'Adam ni d'Ève. Regard espiègle face à la question de @Scott Guerin, mine réfléchie, orbes qui parcourent son ami de la tête aux pieds. — Qu'il laisse pousser ses cheveux déjà, on en reparlera après. Parce que tu ne vois pas très bien ce que tu tiendrais. Sa bite ? Rire qui s'échappe tandis que tu saisis le gobelet vide, fixe l'intérieur et sur le point de balancer l'objet, l'arrivée fracassante d'@Ollie Browns t'en empêche. Tension palpable entre elle et Scott. Difficile de passer à côté. Glisse une mèche rebelle derrière ton oreille alors que ton amie te tend une batte. Louche fiévreusement sur le bout de bois. Tombe à point nommé. Ton sourire s'agrandit. Celui qui en dit long sur tes intentions. — Il y en a jamais assez. Réponse à Scott. Tes canines sortent et ne présagent rien de bon. Flammes qui dansent dans tes billes. Tu recules juste de quelques pas et tu lances le gobelet dans les airs, t'attends qu'il retombe vers toi pour lui donner un précieux coup de batte. Trajectoire que tu n'avais pas réellement prévue, celui-ci atterrit sur la tête de @Redd Geddes. — Oupsss ! Pard... Hurlais-tu en direction de ta victime sauf que lorsqu'il se retourne t'en perds les mots... Les mains tremblantes, soudainement, lâchent la batte, l'impression de suffoquer. Ce n'est pas possible. Il n'a pas osé te faire ça ? Il n'a pas osé se jouer de toi Hebert ? La ressemblance est frappante... T'es en manque d'air... — J'arrive plus... à respirer... C'est dans ta tête Julia. Respire bordel... Main qui agrippe ta gorge comme pour libérer l'air compressé... C'est dans ta tête...