TW qui seront dans les rps à venir : langage cru/vulgaire. Blessures. Alcool. TCA. Dépression. Sexualité.


Les messages ont suffit à me faire abandonner le confort de la résidence de Vincent. J'avais bien sûr prévenu mon cousin que je serais absent, mais que je reviendrais en début de soirée pour l'heure du repas puisque je sais que je serais forcément ramené par la peau des fesses si je manquais le programme pour les deux semaines suivant ma sortie de l'hôpital. Je préférais aussi éviter de rendre trop mal à l'aise Ravi, son copain. Adorable garçon, mais très réservé et je comprends aussi sa réserve, donc je ne cherche pas plus de ce côté. Ça leur fera aussi du bien de se retrouver un peu seuls, même si ce n'est que pour quelques heures. J'dois attendre que Jay vienne me chercher chez Vincent et je suis donc sorti dehors quelques minutes avant son arrivée afin de profiter de la fraîcheur pour respirer et je m'appuie contre la rambarde, protégeant mes mains avec mon manteau. Je suis pensif avant de voir la voiture de Jaël arriver. Je descends, rejoignant celle-ci avant de me pencher du côté passager. "- Salut mon beau ! " Que je lance avant de boucler ma ceinture, je me penche du côté conducteur afin de venir lui voler un baiser assez long avant de me laisser retomber assis sur mon siège. Je sais d'avance qu'on risque de vivre un moment intense, mais... Qui sait de quoi est vraiment fait l'après-midi ?

Khol. Mon petit prince... Il me manque terribelement. J'avoue que j'ai eu peur qu'il ne voulait plus me voir après ce qui c'est passé au bar. Oh... Je m'en veux tellement de lui avoir fait du mal... Donc je suis heureux de pouvoir le voir aujourd’hui, avant que je ne rentre travailler après le dîné. J'avoue qu'avec nos échange SMS, je suis assez impatient de le retrouver.

Je me rend chez son cousin assez rapidement, souriant loraque je le vois. "Salut petit prince" que je lui renvoi après le baiser volé. Baiser qui a été receptioné avec joie. Une fois que Khol est attaché, je repars. "Tu as l'air de reprendre des forces, je suis soulager tu sais..." ce qui me donne la preuve que son cousin prend soins de lui.

Je lui en veux, il le sait... Mais mon attirance et mes sentiments pour Jaël sont puissants. Trop, peut-être, donc... Me voilà dans un conflit intérieur divisé en deux, mais cet après-midi... J'ai simplement décidé de faire taire les démons pour laisser le bon côté apparaître. Ce qui est rare chez moi, donc autant en profiter ! Je me suis retrouvé dans sa voiture, le petit surnom dont il a pris l'habitude de me donner qui fait surface. Le seul, d'ailleurs, que j'autorise vraiment à m'en donner un autre que "mon beau" ou "beau gosse" puisque c'est trop "mignon" que je sois à l'aise. Je boucle ma ceinture et je me laisse donc conduire. "- Hm..." C'est le bruit que je fais lorsqu'il parle de mon cousin qui prend soin de moi et je me contente de détourner les yeux. Oui... Mon cousin prend soin de moi, mais ce n'est pas quelque chose que j'apprécie. Parce que c'est me forcer la main. Orgueilleux, je n'apprécie pas qu'on me prenne par la main pour me guider. C'est de l'amour, j'le sais... Mais j'me suis toujours débrouillé par moi-même et ça m'fait chier. Et j'sais que ça lui plaît pas tant que ça de devoir le faire, de m'aider... De me voir comme ça, de me surveiller. Et c'est tout ça qui fait que je suis sur la corde raide. Je suis tendu, même si je suis en meilleure forme.

Je me pince les lèvres on entandant sa réaction et je commences a me demander si c'est une bonne idée de le faire venir... Il me manque, mais je ne veux pas le rendre plus mal. "Hmm..." que je dis à mon tour. "Khol..." que je commences en lui jetons un coup d'oeil "Tu sais... Je suis vraiment désolé." que je continue avant d'arrêter a un feux rouge. "Je... Je sais que j'ai aucune excuse sur le comportement que j'ai eux... Et je ne cherche pas a donner d'excuse non plus" je ne suis pas fier de moi... J'avais un peu trop de verres sous le nez pour contrôler mes émotions... Ma jalousie et j'ai réussis a lui faire du mal. L'avoir presque perdu ma fait tellement peur... J'en suis rester a son chevet pendant tout le temps qu'il étais à l'hôpital.
Le feux de circularion tourne au vert et nous voilà reparti. "Je... Je n'ai pas de contrôle quand je bois un peu trop..." que je finis par lui avouer. Honteux.

Je tourne les yeux quand il prononce mon prénom pour froncer légèrement le nez quand il parle de cette soirée là. Le bar. Je n'ai rien contre un peu de jalousie, la possessivité qui peut s'avérer sexy, me faire bander.. M'intéresser, mais là... C'était d'un tout autre niveau. Jaël avait pris possession de mon corps devant l'homme que j'allais potentiellement rejoindre pour un moment avant de disparaître et il m'avait amené dans les toilettes pour un moment rapide et intense que je n'ai jamais regretté. Sauf... Les mots qu'il a employé. Je me suis senti humilié, presque sali et je me suis enfuit sans demander mon reste. C'est là que j'ai vrillé et que j'ai bu sur un estomac vide de deux jours. Plus les autres carences occasionnées et j'avais tapé le fond de mon endurance. J'inspire avant de soupirer. "- Alors tu ne devrais pas boire, ou tu devrais consulter, si tu n'arrives pas à te contrôler quand tu bois." C'est hypocrite de ma part, mais que voulait-il que je lui dise ? "- Si c'est pour toujours faire du mal quand tu bois... Ça n'en vaut pas la chandelle. Tu vas perdre tout ceux et celles à qui tu tiens." Il le sait, non ? Je suis sévère, mais pour moi... Ce genre de comportement ne doit pas se reproduire.  

Je m'acoude contre la fenêtre, passant mes doigts sur mes lèvres. Je réfléchis, ma dépendance a l'alcool est un sujet senssible, j'en ai même honte. J'ai reussi a vaincre celle de la drogue, enfin... Presque. Et celle avec l'alcool est un combat que je ne suis pas près à m'en séparer. Ce qui est triste. Je sais... Pourtant, lorsque je suis autour de Khol, je n'ai pas l'envie de boir. J'ai envie de rester sobre. Envie de ne souvenir.
Cette soirée, c'était un adon de s'être retrouvé dans le même bar... Et je n'ai même pas pu resister d'aller le rejoindre. De prendre possession de lui devant le mec... Je... N'ai pas su le laisser aller quoi. Je soupires discrètement contre mes doitgs. "T'as surement raison." que je lui dis seulement... C'est paroles on quand même frapper sur l'orgueuil et une envie de le contredire c'est présenter. Mais je sais que j'ai un problème... Et je crains que si je le contredi, qu'il me glissera engre les doigts. Ça me tue déjà a petit feux de savoir qu'il voit d'autre personnes, je n'ai pas envie de lui donner une autre raison d'aller voir les ailleurs. Heureusement que je ne veux pas perdre ceux que j'aime. Que Khol en fait partie et je peux dire merci a tout ces heures passer en gérance de colère, parce que y'aurait eu des chances que ma frustration qu'il a raison aurait explosé. Je fais les dernières minutes en silences, continuant a réfléchir a ses paroles.
Arriver a mon bloc appartement, je stationne ma voiture, et coupe le contact. "J'ai des problèmes..." je regarde mes clés avec lesquels je joue un peu entre mes doigts. "Beaucoup de problèmes qui découle de mon enfances... Certain don je ne suis pas près a travailler, d'autre que j'ai surementer... Mais je fais des efforts. Beaucoup d'effort tout les jours. Excepté lorsque je suis avec toi." Je lèves les yeux vers lui "les efforts deviennent normal... Parce que je veux être la meilleurs version de moi-même avec toi..." et j'ai quand même été un con cette soirée là. "Mais quand tu n'es plus là... J'suis seulement qu'un con" je pouffes du nez... "Un jerk prétencieux quoi." Bon... Ce n'est pas la tournur que j'aurais souhaiter. Peut être que ce n'était pas une bonne idée de se voir aussi tôt...

Je suis maintenant tendu, parce que ce n'était pas prévu que les choses tournent ainsi ce soir... J'espérais un moment de détente entre nous, mais il semble que ce soit un moment de tension plutôt négatif. Je soupire avant de poser mon coude contre le rebord de la fenêtre, venant pincer le bout d'mon nez. Bien sûr que je suis touché par ses mots. J'suis pas insensible aux cris tortureux de son passé.... Mais il y a une part de moi qui n'est pas d'accord. "- Si certains problèmes, graves surtout, tu n'es pas prêt à les travailler... Alors peut-être que tu n'es pas prêt à t'engager dans une véritable relation. Pourquoi s'engager quand tu es incapable de te gérer toi-même ? Et donc, gérer quelqu'un d'autre ? Hm ?" Cette fois, c'est vraiment important et je tourne les yeux vers lui. "- J'ai été honnête moi en me concernant. Je t'ai dit que je n'étais pas prêt. J'prends le temps de travailler et de guérir. Pas par égoïsme. Pas par jalousie, non. Malgré tout ce qui peut s'passer, j'suis toujours revenu vers toi, non ? On a tous un passé. Toi. Moi. Tout le monde." Je roule les yeux avant de détourner la tête. "- Les excuses de "je fais des efforts tous les jours" ne sont qu'une couverture. Car les mots ne sont pas aussi forts que les gestes. J'en ai eu assez, des belles paroles. Je marche avec les actions et quand tu pourras me démontrer avec tes actions que tu changes... Alors là je te croirais." C'est dur, peut-être, mais je suis fatigué des belles paroles. C'est si facile, de manipuler. Si facile, de lancer de beaux mots. Oh... Tant. Mais j'suis fatigué, de ça. "- Si tu penses que te rabaisser c'est mieux... Essaie encore." Maintenant, j'ai envie qu'il me ramène. Ce n'était pas prévu à la soirée qu'on tombe sur ce sujet et surtout pas de cette façon. Mes yeux deviennent un amas de tristesse et je les ferme pour éviter qu'ils ne soient le véritable miroir de mes émotions. J'inspire avant de me détacher et je décide de sortir de la voiture pour faire quelques pas. L'air frais entre immédiatement dans mes poumons et je soupire en baissant le menton. Je bouge légèrement les pieds. Peut-être que oui, nous aurions dû attendre.

J'écoute ses paroles, elle fond mal, j'avoue. J'ai serrer ma main autour de mes clés pour me contrôler, fermant les yeux lorsqu'il ne regarde pas pour inspirer discrètement.
Ce n'est pas parce que je ne peux pas gérer mon problème que je ne peux pas prendre soins de quelqu'un d'autre. Surtout si le problème n'est pas présent lorsque je suis autour de la dite personne. Il m-! Pas vraiment entendu du coup... Non ?
Il sort de la voiture et je soupires. Putain... Peut être que ce serait mieux que je le ramène, du moins, ce serait la meilleure choses a faire pour nous deux. Ah... Je suis con quand j'ai besoin de décrasser mon coeur... Je lui ais seulement dit la vérité. Je sais que c'est plutôt la peur de guérir certaine choses qui m'empêche de me sortir de mes problèmes comme mon addiction. Mais tant pis... Maintenant que je lui ai dit... Les infirmations son entre ses mains, même s'il n'a pas l'air de réaliser qu'il m'a blesser. Je le mérite surement après comment je l'ai fait sentire au bar.

Je sors enfin de ma voiture, avant de la verouiller a l'aide de la manette a d'istance. Deux bip sonnore peux ce faire entendre avant de m'approche de lui. "Désolé petit prince..." que je lui dit en lui coinçant son menton entre mes doigts pour lui lever le visage. "Je ne recomencerais plus sur le sujet... Oublie ce que j'ai dit" pour ce moment. Cet instant que nous allons passer enssemble. "J'ai... Besoins de toi... que je finis par lui avouer avant de coller mon front contre le sient, et de poser mes lèvres contre les siennes. Je vais respecter, s'il ne veux plus et qu'il me demande de partir. S'il me repourse. Se sera douloureux, mais je vais respecter.

Je ne me laisserais plus manipuler émotionnellement. Sentimentalement. C'est fini. Je ne veux plus... Alors il devra forcément régler son plus gros problème, sinon ça ne fonctionnera pas. Avait-il pensé que je me mettrais à m'inquiéter dès que je ne serais pas présent pour être auprès de lui? J'ai besoin de mon indépendance donc je ne pourrais pas être collé à lui de façon permanente ! Donc, son problème d'alcool en est forcément un gros. Je suis donc à l'extérieur de la voiture en baissant le menton jusqu'à entendre le bip sonore et ses doigts forcent mon menton à se redresser pour que mes yeux tombent dans les siens. Bien sûr, je ne peux pas vraiment résister à ça et je réceptionne son baiser, même si je suis toujours aussi tendu. J'inspire, en plongeant mes yeux dans les siens suite au baiser. "- J'peux pas oublier ce que t'as dit. C'est un peu trop me d'mander, là. D'toute façon, comment tu veux oublier un sujet aussi grave ?" Je fronce les sourcils. "- Ce sera compliqué pour nous. On a tous nos démons... Mais si ceux-ci font ce que tu m'as fait dans le bar, ce sera impossible pour nous d'aller plus loin. Je ne supporterais pas le numéro que tu m'as fait dans le bar. Prendre possession de moi et me baiser dans les toilettes, ça j'accepte. La jalousie, ça peut être sexy jusqu'à un certain point. Mais l'humiliation que tu m'as fait là-bas... Plus jamais. Tu m'entends ?" Je suis très sérieux, le regard presque noir à mes propos avant de venir attraper ses clés moi-même et je me détourne pour aller grimper les escaliers sans l'attendre pour déverrouiller et j'entre. Je jette les clés à leur place jusqu'à enlever mon manteau et mes souliers. Je suis encore émotif, mais je n'ai pas choisi la fuite. Et surtout parce qu'il a dit avoir besoin de moi. Donc je suis là. Ou plutôt... J'suis toujours là.

Je le sens encore tendu... Et ses paroles me confirment qu'il l'est. Je ne lui en veux pas après tout. Je l'écoute jusqu'au bout... Avant de le voir s'emparer de mes clés, alors que j'avais la bouche mi-ouverte, près à lui répondre. Mais il part vers les escaliers sans m'attendre. Je soupire, passant une main dans les cheveux.
Je monte à mon tour les escaliers pour arriver sans mon appartement. À l'intérieur, j'enlève mes chaussures que je cordes à l'entrée avant d'accrocher mon manteau dans le garde robe. Je vais devoir remédier à la situation. Trouver une façon de modérer et de ne pas me rendre dans un état second au point de faire du mal au genre que j'aime. Comment ? Je trouverais bien. "Je vais faire en sorte que ça n'arrive plus." Je m'approche de lui, le tournant vers moi. “Je te jure que je vais remédier à la situation” je plonge mes yeux dans les siens, le regardant pendant quelques minutes. “Qu'est ce que je peux faire pour… Réparer ?” Parce que je veux lui prouver que je peux m'améliorer. Lui prouver que je peux le gérer… Loin de me douter qu'il ne fait pas mieux que moi. J'observe ses yeux en quête de réponse. De comprendre ses sentiments.