week-end d'évasion. manque la fraicheur des bois, celle qui a traversé tes poumons ce week-end. silence qui revient vers toi, broie ce qui est bon chez toi. culpabilité naissante de faire les mauvais choix, d'inclure tes proches dans ta chute. tu te lèves de ton canapé pour allez dans la cuisine, enfile le tablier qu'alys avait laisser chez toi. souffle une première fois. " allez " t'en es capable ollie. motivation qui t'es destinée. tu cherches à t'évader différemment, refuse de te concentrer sur les recherches de ton père. les minutes défilent. désastre qui apparait, prends vie dans la cuisine. spaghetti bolognaise. simple et pourtant compliqué pour toi. bruit qui claque contre ta porte. tu fronces les sourcils. part direction la porte puis l'ouvre. " toi " plisse les yeux. ouvre la porte un peu plus. " tu tombes bien, j'ai un truc à te faire gouter. " abominable sans doute, mais ça.. il le sait pas.    

Pas qui le guide. L’emporte sur l’asphalte d’un début de soirée. Derrière lui, les cieux sont déjà ténébreux. Dans l’immeuble, l’ombre s’invite. Impose sa présence à celle qui n’en a aucune idée. Gravit les étages jusqu’à faire face à la porte. Abat le poing. Patiente entre les echos pour qu’enfin, elle lui ouvre la porte. Apparition. Vêtue d’un tablier. Sème le trouble dans son esprit pendant un instant. « J’devrais me méfier ? »

commence le jeux. celui dont vous aviez parlé, celui que tu refuses de jouer à distance. corps qui se pousse sur le côté, t'ouvres un peu plus la porte. l'invites à rentrée d'un regard. présence qui s'impose. tu refermes la porte derrière toi. " je vais pas t'empoisonner, si c'est la question. " sourire léger qui se dessine sur tes lèvres. même si tu sais d'avance qu'il manquera de saveur. marche jusqu'à la cuisine, tu te places à côté de ton îlot centrale, face à ta plaque de cuisson. arrête les plaques chauffantes. odeur satisfaisante qui s'en dégage. on pourrait croire que tu as réussi ollie. cuillère en bois dans les mains. tu lui tends la cuillère. " dit moi ce que t'en penses ? " prêt à prendre la cuillère, tes sourcils se froncent légèrement. main valide qui le stoppe. " t'es là pour jouer ? "  

Atteint ses pulpeuses, le sourire. Efface l’image de la souffrance de l’autre soir. S’effaçant, elle le laisse pénétrer l’appartement pour reprendre position derrière l’îlot. Se dégage des lieux, une odeur alléchante. D’elle, l’ombre s’approche, appose les émeraudes sur la cuillère qu’elle tend. « Goûte en premier. » Un sourire narquois étire ses lèvres. « Arrête d’poser des questions. » Le bras levé, pousse la cuillère dans la direction de sa bouche à elle. « Mange. » Dévie le regard sur ses lèvres. Observe le bois qui effleure son renflement.

observe. Cuillère que tu tournes dans ton plat. Tu la tends ensuite vers lui. Sourire glisse sur tes pulpeuses. " t'as peur ? Hm " et il fait bien. T'es pas sur de toi ollie et malgré l'odeur, tu ne serais pas surprise de ne pas aimer. Bras qu il lève pour pousser la cuillère vers toi. Rapproche ton visage pour être au dessus de la casserole. Goûte. " hm, pas mal mais il manque un truc " ment volontairement. Contrôle les mimiques de ton visage. Regard qui croise le siens. Trempe de nouveau ta cuillère. " mais je trouve pas quoi, aide moi. " corps qui se tourne au même moment que tu relèves la cuillère. Trop brusquement, la sauce s éparpille sur lui. L'eclabousse. Visage recouvert. " oups " pose la cuillère, approche et vient apposer un doigt que tu laisses glisser le long de sa joue pour l apporter a tes lèvres. " c est mieux là "

Il la sent. L’arnaque. Se glisse insidieusement entre eux. Empli les prunelles de la brune d’un éclat malin, mais il est pas assez rapide l’ombre. S’étale sur son visage, la sauce tiède. Glisse sur son derme pour se répandre au sol. Doigt\ baladeur. D’un geste, elle le nargue. S’amuse de son machiavélisme. Tire sur ses lippes, le sourire narquois quand subitement il l’attrape par le poignet pour la faire pivoter dos à lui. Le bras maintenu, il la penche par-dessus la casserole. Trempe dans le liquide, des mèches de cheveux. De sa main libre, il plonge dans la tiédeur. Répand la sauce sur le visage de la jeune femme. « Et la c’mieux aussi ? » La main qui continue sa course sur son cou. Le haut de sa poitrine.

malice qui se lit dans ton regard. suce puis mort le doigt que tu viens d'apporter à tes lèvres. goût plus savoureux. c'est indéniable. rire moqueur que tu contiens entre tes lippes. tache maculée sur son visage. tu t'attends à des représailles. pourtant, sa main se referme sur ton poignet, arrive à te surprendre. clés de bras qui te pousse à te retourner. dos à lui. présence imposante derrière toi, qui t'obliges à baisser le visage proche de la casserole. trempe tes cheveux puis, sa main pour t'en badigeonner partout sur le visage. rire qui se libère enfin, prise au piège, tu fermes la bouche. tu subis ta sentence. mains qui descends, recouvre ta peau de sauce. le cou, puis le haut de ta poitrine. tu te redresses. dos qui se colle contre lui de nouveau, amène finalement ton visage non loin du siens " non toujours pas "  nez qui frôle le visage de l'étudiant. le touche presque. " tu devrais essayer. " provoque cette porte de sortie qui te permettra de te faufiler. mouvement en arrière, tu l'obliges à reculer pour perdre pied. c'est ce qu'on t'avais appris pendant ces cours de self défense. ceux que tu avais garder sous silence. roule sur le côté pour te retrouver cette fois ci derrière lui. " il semblerait que t'es manqué quelques trucs " silencieuse et parfois mystérieuse sur ce que tu entreprends. cela faisait plus d'un mois et demi que tu suivais ces cours. dos à toi, tu t'approches, colle ton corps contre son dos et passes tes mains entre ses bras. doigts que tu trempes grossièrement dans la sauce, tu lui tends. " goûte "

Incontrôlable mouvement. Fait d’elle la maîtresse. Surpris, il se laisse prendre. Derrière lui, elle prend position. Comme la sauce dégoulinante sur la blancheur de son haut. Rampe ses mains. Ordonne de goûter l’horreur. Seconde dansante. Utilise la seule issue. Saisissant ses poignets, il impose sa poigne. Se met brusquement à reculer en arrière pour buter contre le plan de travail. Puis, les poignets en main, les sur élèvent, avant de les relâcher fort pour qu’elle perde sa prise. Alors seulement, il se retourne pour reprendre l’avantage. L’avant pris d’assaut, il la projète sans trop d’elan vers l’îlot. Reprend ses poignets qu’il croise dans son dos pour la trainer vers la table. Loin de la vase qui lui sert de sauce. À plat ventre, il la plaque. Écarte ses cuisses du genoux pour se frayer un chemin entre. « T’as raison. Je t’ai sous estimé. » La pression maintenu, s’abaisse. Étale du liquide sur elle. « T’es une hôte épouvantable. » Redressant sa carcasse, il appose ses orbes sur elle. Le corps soumis par sa position. « Va falloir qu’tu t’fasses pardonner. »