pénombre abstraite où se dessine les milliers de corps. tu te faufiles, te frayes un chemin vers la sortie. t'as besoin de respirer, de sentir l'air frais sur ton visage. suffoque la gamine. tu t'aides de tes mains pour t'extirper, ne sens pas le danger, celui qui te guette depuis le début de la soirée. ignore ce qui va te frapper ollie. focalisée sur ce qui se passe autour de toi, tu ne le sens pas tout de suite. vague qui t'emporte, lame qui glace. ce froid sidérant, tu le ressens au point de ressentir ce frisson de douleur. masque qui s'affiche devant toi, tu ne vois rien. tu sens seulement. parfum âcre qui te dégoûte et te donne la nausée. visage qui se penche en avant pour voir. couteau planté dans ta chair, la douleur te foudroie de l'intérieur. silhouette qui s'échappe en te laissant là. toi, tu restes immobile. perçois ce qui vient de se passer. arme toujours plantée, tu sens le sang qui dégouline sur ton costume, qui coule le long de tes hanches pour poursuivre sa trainer le long de tes jambes. marche, jusqu'à cette porte, celle que t'ouvre sans te soucier de savoir où tu es. recoin sombre. les mains recouvertes, tu t'appuies sur le mur. imbibe les paroies. cherche une sortie mais rien. enfermée, coincée. respiration qui s'accélère, angoisse qui débarque. tu cherches à faire machine arrière, mais tu cherches la poignet... aucune putain d'issus. " putain ! " perds patience, parce que la lame tu la sens... tu t'assois à terre. prends conscience que tu n'as pas de téléphone ce soir. là seule chose qui te reste à faire ollie, c'est de prier ! parce que là t'es dans la merde.

Embrasse la ville. Cette folie horrifique. Disperse son goudron énergétique. Les âmes enveloppées, perdent contenance. Fuit devant la peur. Elle qui se fait reine. Dans la foule, poussée est l’ombre. Ses émeraudes qui balaient cette masse. Cherche un proche, mais rien ne vient. Tout n’est qu’impuissance. Dans une ruelle, il se retrouve retranché avec pour seule maitresse, la lune spectatrice. Derrière lui, les cris de la foule se font de moins en moins tangibles. Lui apparaissent alors, comme un film qui tournerait en boucle. Inlassablement. Recoin sombre qui attire l’œil. Spectre encapuchonné fugueur. Fonce sur lui. Percute son épaule pour disparaitre. Éclat argent. D’une montre ancienne. Le genre de détails qu’instinctivement, l’archéologue en lui imprime. Souffle court. Devant lui, apparait une seconde silhouette. Posture faiblarde. S’enfonce dans le bâtiment obscure. Les sens en alerte, il pressent le danger. Peut-être aurait-il mieux valu qu’il poursuive sa route, mais c’est plus fort que lui. Quelque chose à retenu son attention, mais sans qu’il sache quoi exactement. Déjà, il s’engouffre derrière l’inconnue. Porte poussée. Raie de lumière qui pénètre la noirceur. Illumine d’abord le parquet lessivé par les âges, avant de mettre à jour le carmin. Remonte sur une cuisse dénudée pour dévoiler la blessée. Ollie. Tourne dans sa tête, les informations. Trop vite. Sang froid qui l’habille, le corps se met déjà en action. Fait taire le juron de son interlocutrice par le sien. « Putain de merde. » De sa poche, il dégaine déjà son portable. Près d’elle, il se met à genoux. « Montre. » S’empare de son poignet pour l’éloigner de la morsure. Celle de la lame enfoncée dans sa chaire. Il le sait, une blessure comme ça, peut avoir de grave conséquence. Retirer la lame pouvait donner lieu à une hémorragie, car qui sait ce qui était touché. « Touche à rien. » Langage mécanique. Actionne le numéro des secours. Résonne la tonalité. Tape sur la panique sourde. Elle qu’il ravale. Quand d’autre se seraient évanouie, lui, contrôle. Inné. Parce qu’il est maître Scott. Du contrôle enseigné par l’enfance. Par l’instinct.

assise. la douleur te transperce d'avantage, t'arraches même un gémissement. cette impression que la lame continue son chemin. la respiration qui s'accélère par cette peur, celle qu'à du ressentir ton père en mourant. solitude pesante. t'as tellement de chose à dire bordel. vivre ou mourir. ton choix est fait depuis longtemps ollie. il n'a jamais été question de mourir. visage qui apparait. le sien. pas n'importe lequel, putain. le sien. s'agenouille prêt de toi, le téléphone a la main. ses doigts qui écartent ensuite avec soin ta main. celle qui retient la lame. tu l'observes. t'ordonnes de ne pas toucher et appel les secours directement. grimace qui tiraille de nouveau ton visage. la douleur est plus forte, tu ne la sentais presque pas avant ça mais là, elle te tiraille. raccroche. lève tes mains, celle immaculé de ton sang. observe la trainé. " ça craint à quelle point scott ? " tu veux savoir, attention qu'il reporte sur ton visage et non pas sur ta blessure. main collante qui saisie celle de l'étudiant, tu viens la coller sur ta poitrine. référence à un moment qu'ils avaient vécu. coeur trop rapide, qui tambourine trop fort. Perle la larme sur ta joue sans t en rendre compte. " pas de mensonge "

Echos lointains des âmes. Tape sur son dos. Agenouillé sur le sol poussiéreux, ses orbes observent les dégâts, tandis que la tonalité du téléphone contenue de s’élever. Main ensanglantée. Partage sa poisse sur son derme. Requiert une réponse, la brune. Porté à son pulsant, elle quémande la sincérité. Refuse le mensonge. Si forte. Perle la larme. Juste au coin. Révèle la fragile gamine. Elle qui avoue avoir peur de la mort. Il ne trouve rien à dire Scott. Tornade dans la tête. Se bouscule les émotions complexes. « Allo.. » Perturbe le moment la voix. Ramène l’ombre à la réalité. Machinalement, il se met à débiter les informations. « Attendez. » S’absente quelques secondes pour sortir. L’air glacial le foudroie. Le nom de la rue trouvé, il débine la position, avant de revenir. Toujours en ligne. Pose le portable à terre pour revenir à elle. « Allonge-toi bébé. » Elle le déteste se surnom. Il le sait. L’use sans réfléchir. Délicatement, il l’aide à se mettre sur le dos, avant de fléchir ses genoux. Evitant ainsi, une mauvaise circulation sanguine. Raccroche les urgences. Bruit de fermeture. Rebondie sur les murs. Il porte sa veste sur la brune, tout en veillant à ne pas toucher l’arme blanche. Elle qui fièrement, excite son manche mortifère. « Tu vas pas mourir. » Tombe dans ses yeux, des mèches. Souligne l’inquiétude. Assis près d’elle, il glisse sa main dans la sienne.

main chaude, celle qui réchauffe ta poitrine, qui amenuise tes angoisses. parce que là, ollie elles sont profondes. observes l'étudiant, contrôler la situation alors que toi, tout t'échappe. ses paroles n'arrivent pas tout de suite, font passer le coup de téléphone en priorité. bruit sourd, tu suis sa silhouette qui disparait. t'aurais pu la trouver cette porte, seulement ta vision s'était brouillée à la minute même ou le couteau était rentré en toi. silence que tu détestes qui imprègne toute la pièce, pourtant rapidement, il revient à toi. bébé. regard qui se mêle au siens. tu dis rien, pas encore mais même dans un moment comme celui là, ce surnom te fait écho. change de position, allonge plus le corps. gloussement de douleur lorsque ton corps se détends. veste qu'il s'enroule autour de toi, son parfum envahit ton atmosphère. voix qui s'élève de nouveau. tu vas pas mourir. et s'il avait faux ? que ce moment était le dernier ? main qu'il glisse dans la tienne. ton visage se tourne vers lui. hoche la tête. doigts qui s'entrelacent avec les siens. " bébé hm ? " sourire qui se glisse sur tes lèvres avant d'afficher une grimace. tiraille la lame. " jl'aime toujours pas ce surnom " visage qui se tourne pour l'observer. " si jamais... " avale ta salive comme pour avaler la douleur. ferme les yeux quelques minutes. " tu baises comme un dieu scott  " tente de faire de l'humour pour masquer ta peur.  

Doigts liés. Ressent sa froideur. Le corps qui a déjà perdu trop de sang. Appuie sur l’inquiétude déjà existante. « J’sais. » Esquisse d’un sourire sur ses traits fatigués. L’attention captée quand elle emploi les mots qui effraient. Présage d’une fin funeste. Il en déteste chaque syllabe. Impression brisée, alors qu’elle part dans la dérision. Signe que la finalité n’est peut être pas mortem. Paupières fermées, met en lumière son corps si pale. A sa respiration en souffrance des qu’elle use de mot. « J’suis un Dieu. » Répond à son humour, mais la réplique est fade. Sans aucune saveur.

refuse d'utiliser ce moment, pour révéler de trop grande chose. refuse d'entrer dans ta tête, de trouver ces réponses. fraicheur qui recouvre ton épiderme. tu ne saurais pas dire s'il fait vraiment froid ou si ton corps se refroidie machinalement. coeur qui devient moins bruyant, tu le sens à l'intérieur de toi. main chaude, celle qui t'oblige à rester là. jsais. évidence de tes paroles, tu n'aurais pas multiplier ces moments si tu ne les avais pas apprécier. tes yeux se ferment canalise la douleur. ses paroles viennent te berçer. rire qui sort et qui finalement se transforme en un gémissement douloureux. mains que tu resserres. les yeux qui s'ouvrent de nouveau. " hm.. " inspire. " j'ai menti " pour masquer sans doute l'attachement profond que tu as pour lui. " j'ai pas couché avec l'autre mec, j'ai arrêté." sourire qui perds encore de sa valeur. tiraillé. " quand je me suis remise à coucher avec toi. " révélation