Aucun des deux doctorants ne savaient qui allaient se présenter chez les Roses et les Dorés, il n'y avait plus qu'à espérer que les élus sauront raviver un peu de cette unité qui avait été perdue depuis des années. Adieu l'animosité qui avait été demandé l'an passé, et pourvu que ça puisse perdurer, parce que la mauvaise entente des uns et des autres ne sera pas non plus sa priorité, il avait – et aura – d'autres situations plus dramatiques à gérer. Et de celles-ci on pouvait déjà citer le peu de facilité qu'il avait à reprendre une amitié avec celle qu'il avait énormément apprécié, tentant de ne pas laisser la conversation s'épuiser quand bien même ça paraissait moins naturel que par le passé. C'était triste de le remarquer, mais il ne voulait pas de bras trop vite baissés, ils avaient déjà vu passer tellement de difficultés en quelques mois de relations, qu'ils pourront sans aucun doute y travailler à l'unisson. Il suffisait de le vouloir pour le pouvoir ; combien de fois lui avait-on répéter depuis qu'il était arrivé ? Et ça avait été réalité pour tout ce qu'il se rappelait. Il lui sourit alors sans la moindre difficulté à cette pensée – bien loin de ce sujet des Présidences, complètement absorbé par cette agréable pensée optimiste qui s'installait.

Nourriture apportée, vint le moment de parler de l'aquarium qu'ils iraient ensemble visiter. Il n'y a que toi qui finis par rester, d'année en année, dit-il ; entre autres professionnels qualifiés qui étaient déjà cédéisés. Forcément, il se demanda si ça ne lui manquera pas une fois que son contrat ne pourra plus être renouvelé, parce que finalement diplômée. Elle partira alors vers d'autres contrées comme elle l'avait toujours rêvé, laissant les animaux desquels elle s'était si bien occupés. Aura-t-elle souvent une pensée pour eux, et tous ceux qu'elle n'aura pas pu rencontrés ? Elle était de ceux à tellement s'attacher à leurs protégés que ça ne viendrait pas à l'étonner. Nouvelle salade préparée avec les aliments qui restaient, beaucoup de viande ajoutée pour ne pas la jeter, car il était le seul à en manger, il s'intéressa au programme qu'elle avait pu leur préparer, apprenant qu'ils feront sans. Ça me va parfaitement d'improviser, lui assura-t-il, car ça leur avait toujours réussi de faire ainsi. Ils n'étaient pas de ceux à se prendre facilement la tête avec un planning établi, tant qu'ils savaient qu'ils étaient ensemble ça leur avait suffit. Elle savait de toute façon qu'ils resteront un moment à observer les bancs de poissons colorés.

L'heure était d'abord de terminer ce qu'ils avaient commandé comme plats à déguster, qu'il puisse un peu mieux lui faire découvrir ce qui provenait de sa Corée, car il n'avait jamais vraiment pris le temps de la faire voyager ; rien n'était jamais trop tard pour se rattraper, pas vrai...?