Here comes the sun.

with @Wendy Witter & @Kristofer Vermeer
warning : aucun.
14.03.2023 Plage privée, Punta Cana.

Depuis leur toute première rencontre - ou la seconde si l’on remonte dans le temps - le néerlandais n’a d’autre plaisir que de lui voler dans les plumes et de la voir s’ébrouer, toujours plus fière et fermée que la précédente. Mais il n'entend pas baisser les armes et finir par obtenir un sourire sincère de sa part et - pourquoi pas si l’on se permet une petite folie - un léger rire. Il a sans doute les yeux plus gros que le ventre mais c’est dans sa nature également. “Tu serais surprise du nombre de personne qui sont sensible à mon humour.” répondit-il, toujours amusé de la situation et ne se laissant pas démonter pour si peu. Le nombre de fois qu’il a proposé le mariage sur le ton humoristique pour résoudre ses problèmes de visa est en totale contradiction avec ses pensées sur cette institution qui n’est pas davantage pour lui que la paternité ou une relation saine et stable. Il a suffisamment donné et n'entend pas renouveler l’expérience. Le flirt et les aventures sans lendemain sont, de toute manière, beaucoup plus simples et agréables. Même s’il s’y casse les dents avec la belle Miss Witter. Il lui adresse un nouveau clin d’oeil avant de lui montrer le chemin vers l’étendue bleutée et découvrir ses capacités en matière d’équilibre.

Se surprenant lui-même, il parvint à la rattraper au dernier moment, la jeune femme tombant avec une certaine grâce entre ses bras musclés qu’il banda pour l’occasion. Se donnant, cette fois-ci les allures d’un prince charmant venant au secours de sa belle, il la gratifia d’un sourire satisfait alors qu’il ne pouvait s’empêcher de remarquer la douceur extrême de sa peau. L’instant aurait pu durer une petite éternité, il ne s’en serait pas plaint mais c’était mal connaître l’incendiaire rouquine qui lui fit vite comprendre qu’elle n’appréciait que peu ce genre de rapprochement physique, du moins avec lui. “D’accord.” répondit-il, sans faire de vague avant de la lâcher totalement, la belle terminant sa chute dans l’eau. Au moins avait-il permis de ralentir sa chute mais pas de protéger son brushing. “Heureusement que c’est un crétin qui te l’enseigne du coup. Sinon, j’imagine que tu serais encore à l’eau.” répliqua-t-il, les insultes de la belle glissant sur lui comme les gouttes d’eau salée sur ses épaules qui se paraît d’une légère teinte ocre.

“Bien Miss Witter!” la félicita-t-il alors qu’elle était parvenue à se tenir droit cette fois-ci sur sa planche. Il regarda autour d’eux et désigna les vagues qui se cassaient au loin. “Commence par surfer sur les mousses.” indiqua-t-il. Il tenait la planche afin qu’elle soit stable jusqu’à présent mais finit par détacher ses mains afin de laisser Wendy apprivoiser les ressacs de l’océan tandis qu’une vague arrivait doucement sur eux. “Elle va te porter vers la plage.” indiqua-t-il alors qu’il glissait avec beaucoup de douceur la planche sur la surface pour la mettre dans le bon sens. “Laisse-toi porter et essaie de maintenir l’équilibre.” lui proposa-t-il avant de plonger lui-même dans la vague pour se laisser emporter par elle vers la plage prêt à accueillir son élève.

Here comes the sun.

with @Wendy Witter & @Kristofer Vermeer
warning : aucun.
14.03.2023 Plage privée, Punta Cana.

Parfois, il se demande si les origines de la jolie Witter ne remonteraient pas à la Grèce continentale en dépit de son teint de pêche et ses cheveux que ne nierait pas une Irlandaise. Si son regard pouvait tuer, il était à peu près persuadé qu’en cet instant précis, il aurait été transformé en statue, soumise à la vindicte de la houle en plein milieu de l'Atlantique et des poissons qui trouveraient refuge dans ses aspérités au fil du temps qui passe. Ne manquait que les sifflements des serpents autour de ses beaux yeux verts. il jouait un jeu sans le moindre doute dangereux mais c’était un jeu qui l’amusait grandement. Et le fait que la belle demoiselle revienne sans cesse le piquer à son tour lui laissait à penser que c’était un jeu dont ils s’amusaient à deux.

Pour être honnête, même s’il s’agissait de sa première expérience sur une planche, elle ne s’en sortait pas si mal que ça. Elle mettrait sans doute un peu plus de temps à dompter les rouleaux mais il y avait fort à parier qu’elle y parvienne plus vite que prévu compte tenu de ses facilités. Il ne lui avait fallu qu’une chute pour se remettre en selle et trouver le bon équilibre. Il en avait fallu bien plus au jeune homme quand il s’y était essayé la première fois, même s’il avait utilisé cette excuse pour attirer l’intérêt du beau sauveteur basque lors de vacances en famille. Veillant sur elle sans la lâcher du regard, il l’accompagna le plus longtemps qu’il put, vérifiant qu’elle allait bien et qu’elle ne chuterait pas à nouveau. Compte tenu du manque de tonalité de la vague, il y avait peu de risque mais il préférait éviter qu’elle ne porte plainte contre lui pour tentative de meurtre. Il connaissait ses travers après tout. Au dernier moment, il plongea dans la vague, laissant son corps athlétique se glisser dans cette dernière et battit des pieds avec harmonie avec la nature. Se courbant, il revint à la surface d’un jet en secouant la tête pour expulser le liquide marin de ses oreilles et se passa la main dans les cheveux avant de se tourner vers sa gauche.

Par il ne savait quel miracle, Wendy était toujours en équilibre précaire sur sa planche, laquelle arrivait en douceur sur la surface plane de la plage. Avant qu’elle ne la touche et ne mette un frein brusque à sa progression, il se dirigea vers elle, courant dans les vaguelettes pour lui tendre la main et l’aider à maintenir l’équilibre tandis que, semblable à elle même, la rouquine pestait à son encontre. Les 7 générations après lui avaient sans doute du mouron à se faire. Un large sourire sur les lèvres, il accueillit la déclaration de tout l’amour qu’elle lui portrait en secouant la tête, le regard pétillant de malice. “Ca c’est ce que tu dis mais ton corps dit tout autre chose, mademoiselle.” plaisanta-t-il, détournant furtivement le regard vers l’océan pour éviter une nouvelle salve digne de Méduse. “Tu te débrouilles bien.” la rassura-t-il, si tant est qu’elle en est besoin. “Je te paye un verre et un plat de crustacé si tu fais un rouleau.” lui proposa-t-il.

Here comes the sun.

with @Wendy Witter & @Kristofer Vermeer
warning : pensées peu catholiques.
14.03.2023 Plage privée, Punta Cana.

Comme habituellement avec l’incendiaire rouquine, il ne peut s’empêcher d’éclater de rire à sa réponse avant de secouer la tête et de hausser les épaules. “C’est pour permettre aux pauvres gens comme votre serviteur d’avoir encore un peu d’espoir s’il leur est permis de rêver sans devoir payer.” Et en cet instant précis, comme elle lui avait fait si bien remarquer quelques secondes auparavant, il rêverait de glisser lentement un doigt sur sa peau nacré, dessiner le glabre de sa poitrine d’un frôlement pour observer sa chair se couvrir de frisson, voir ce qu’il serait capable de soutirer de la belle avec uniquement sa langue qui recueillerait chaque goutte d’eau salée sur sa peau fine pour la sécher, partager une chaleur bien plus incandescente et moite que les rayons du soleil dominicain qui les entourait en cet instant précis. Ca ne coûtait rien de laisser son imagination filer vers une toute autre activité en binôme sans pour autant qu’il ne décide de l’acter. Tant que cela restait un jeu de séduction, sans aller plus loin, leur relation évoluait, s’approfondissait malgré elle et le néerlandais appréciait de plus en plus sa compagnie sans autre ambiguïté que le jeu auquel ils se prêtaient l’un et l’autre.

Revenant à ses moutons, ou plutôt aux rouleaux maritimes, il crut déceler une étincelle de défi que la belle ne pouvait cacher bien longtemps au regard de sa nature ambitieuse. Il manqua, là encore, d’éclater de rire lorsqu’elle fit mine de ne pas être intéressée. Ils ne se connaissaient pas tant que ça mais pour le coup, il savait d’ores et déjà quelle serait sa réaction. Il attendit quelques instants, profitant de l’occasion pour l’observer sans se dissimuler, promenant un regard concupiscent sur elle qu’il n’avait jamais vu si peu vêtue et alors même qu’il n’avait jamais été si proche non plus. Un champs des possibles pouvait s’ouvrir : la porte était entrouverte mais demeurait la seule incertitude s’il pourrait la traverser avant qu’elle ne se referme à son nez. Finalement, ce à quoi il s’attendait, elle décida de relever le défi et il lui laissa soigneusement sa planche, l’observant faire avec attention. Prêt à intervenir s’il arrivait un quelconque malheur, il se recula et ne quitta pas des yeux son élève. C’est d’ailleurs avec une certaine fierté qu’il la vit prendre son premier rouler et parvenir à dompter ce dernier sans grande difficulté. Le geste n’était pas parfait et la course frénétique courte mais elle y était parvenue et pour une première séance, elle pouvait largement en être fière.

Il applaudit des deux mains lorsqu’elle arriva vers lui. “Bravo !” la félicita-t-il en hochant la tête. “Continue comme ça et l’élève va bientôt dépasser le maître.” Il lui proposa sa main pour qu’elle descende de sa planche en toute sécurité avant de reprendre. “Tu avais effectivement très faim alors.” plaisanta-t-il, avant de s’abaisser pour prendre sa planche, en profitant au passage pour se rincer l’oeil sur les jambes fines de la jeune femme. “Tu veux continuer ? Prendre le soleil ? Ou aller t’empiffrer d'huître et autre mets aphrodisiaques parait-il ?”

Here comes the sun.

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warning : //.
14.03.2023 Plage privée, Punta Cana.

En l’observant dompter la vague sur laquelle elle a jeté son dévolu, malgré quelques maladresses de débutante, il ne peut détacher les yeux de la sublime naïade qui s'affranchit des lois de la gravité et de la nature sous son regard protecteur. En l’observant faire, il voit en Wendy la représentation parfaite de ces sirènes contées par nombre de marins à travers le monde et dont Hollywood n’a, jusqu’à présent, pas saisi la cruelle substance. D’une beauté hypnotisante, elle semble à sa place au même titre que lorsqu’elle sourit d’un air carnassier, prête à engloutir son interlocuteur d’une bouche bien trop gourmande. Instinctivement, il se passe la langue sur les lèvres et réalise qu’à l’instar d’Ulysse, il se laisserait bien prendre dans les filets de la belle si celle-ci entendait jeter un jour son dévolu sur lui. Ce dont il doutait désormais, se complaisant néanmoins dans cet entre-deux, cette zone floue où amitié flirtait outrageusement avec désir. Où pique acérée s’acoquinait d’une caresse oculaire. “Tu crois?” répondit-il sur le même ton quand elle lui reprocha incidemment de flatter un peu trop son ego. Il ne pouvait cependant faire autrement, ayant même l’impression de flatter son propre alter ego tant ils étaient semblables de ce point de vue là. Histoire de rester dans les analogies mythologiques, Narcisse était, après tout, leur seul concurrent en matière d’amour propre. Son regard se frise de coquinerie alors qu’imperceptiblement, son pouce caresse en cercles concentriques le dessus de la main de la belle créature des mères, l’aidant à retrouver la terre ferme, ou plutôt le sable mouillé. L’instant reste suspendu dans les airs, un ange passant selon l’expression consacrée. Ou tout autre humanoïde joufflu, les fesses à l’air libre et le carcan de flèches empoisonnées sur le dos ne laisse le doute à son identité.

Le rouge envahit ses joues, reflet de la chaleur estivale de l’île, alors que sa bouche s'assèche de leur proximité à l’instar de la teinte salée qui déjà laisse des traces sur leurs épidermes halés. Elle n’est pas la seule à avoir une faim de loup mais l’origine de cette famine n’est peut être pas la même pour Kitt qui ne dissimule nullement le fait qu’il aurait effectivement apprécié partager un plat aphrodisiaque avec la rouquine. Et faire en sorte qu’il ne se trouve être que le seul homme aux environs pour assouvir ses soudains désirs émoustillés. Il fallait cependant croire qu’elle prenait un malin plaisir à l’en nier. “Un autre plat alors.” plaisanta-t-il, retrouvant la liberté de sa main. Dans le même geste, il se penche pour récupérer la planche de surf, en profitant pour détacher la cheville de Wendy, ses doigts s’attardant en caresse presque fantôme à l’endroit convoité, avant de se redresser en glissant la planche sous son bras. “Les désirs de Madame…” Il lui proposa son bras d’un air chevaleresque avant de se diriger vers ses affaires, les rapprochant du restaurant en bord de plage privée. Après un solide repas, il retournerait sans doute surfer et profiter de retrouver le contact d’un océan plus clément que celui de Boston. En attendant, il tira la chaise de Wendy pour qu’elle s’y installe et ne le commande comme elle aime le faire. Elle en a gagné le droit.

Here comes the sun.

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14.03.2023 Plage privée, Punta Cana.

Les yeux plongés dans ses iris d’azur, il n’a jamais été plus sincère que lorsqu’il lui a indiqué qu’elle n’était pas comme les autres, quelques semaines auparavant, une éternité. Les limites ne sont que frôlées lorsqu’ils sont ensemble et s’il doit bien avouer qu’il ne rejeterait pas l’idée de partager ses draps et une douche avec la belle, il se complait un tant soit peu dans cet équilibre entre eux. Il est plaisant de jouer d’ambiguïté avec une jeune femme à la beauté fatale. Le risque, inhérent au caractère incendiaire de la belle, demeure mesuré tant il se casse les dents chaque fois qu’il tente une approche et cela s’apparente désormais presqu’à un jeu au cours duquel les deux s’amusent autant l’un que l’autre. Tant que personne ne souffre de cette situation, pourquoi s’arrêter et ne pas continuer de laisser emporté par cette dernière. La traitant comme la princesse qu’elle est et qu’elle n’accepterait pas moins d’être, il la guide en parfait gentleman jusqu’à leur table, appréciant le cadre offert par la plage privée et les services qu’un homme tel que lui n’aurait jamais pu s’offrir en temps normal. Installé confortablement dans son fauteuil, il s’empare alors de la carte pour glisser ses pupilles sur cette dernière, s’interrogeant sur l’absence de prix indiqué. S’agit-il d’une formule tout comprise ou son banquier va-t-il lancer une alerte enlèvement à son égard ? Après le braquage intervenu en Janvier, ce ne serait pas leur premier rodéo après tout. Lorsque la jolie voix de Wendy s’insinue, mutine, curieuse, il relève vers elle un regard piquant de malice et ne dissimule pas le moins du monde la manière dont il la dévore du regard. Les caresses du soleil sur sa peau laissent délicatement apparaître des tâches de rousseur qui lui donne presqu’un air enfantin et délicieusement croquant.

« Plutôt bien jusqu’à présent. » répond-il en s’installant en arrière dans sa chaise, faisant comme s’il était chez lui en reposant sa carte pour accorder toute son attention à la jolie rouquine. « Je ne suis pas tellement déçu du fantasme que nous autres européens nous nous faisons du fameux spring break américain. » Il le voyait comme une semaine de débauche, de plages ensoleillées, de fêtes jusqu’à pas d’heure, d’alcool et de sexe débridé. Jusqu’à présent, il n’avait pas été contredit par le programme offert. Même s’il devait se contenir : faire la fête avec ses élèves pourquoi pas mais il y avait des limites à ne pas franchir. Heureusement que Wendy n’en était pas une. « Jusqu’à présent, j’ai fait la fête. J’ai profité des charmes de Punta Cana. J’ai pu bronzer et faire du surf. J'ai assez hâte de participer à l'excursion baleine. » Son regard se fit plus malicieux, des cornes poussant sur sa tête. « Et j’ai pas mal baisé. » Bon, avec une seule et même personne pour le moment mais c’était le début du séjour et il avait de toute manière pris son pied. « Et toi ? Cela répond à tes attentes ? »