19 décembre - @Kassim Malacki @Kassidy Malacki @Ange K. Murray (Pnj possible; Kehlani, Sergio (@Lana Killbane pour info) Desmond?) #malacki -J’en avais parlé à Anton, tout était sorti et j’avais toujours la crainte que son regard sur moi change. J’avais appelé de nouveau maman par la suite et lui avais lâcher tout ce que j’avais sur le cœur dans un message vocal, lui avouant que ce fardeau devenait beaucoup trop lourd à portée, que je ne pourrais honorer ma promesse jusqu’au bout, qu’il fallait que je dise ce que j’avais à tout le monde, que je dise qu’elle allait bien et que je pouvais la contacté. J’avais attendu sa réponse quelques jours et finalement elle avait accepté, elle m’avait donné une date, une heure pour l’appeler et j’avais convié tout le monde au LH prétextant une excuse bidon, elle m’avait demandé de convier Ange aussi, de faire un effort, qu’il avait le droit d’être là, de savoir lui aussi, j’avais râlé, mais finalement capitulé. Je m’étais garé à proximité, dissimuler dans le noir j’avais attendu que tout le monde soit là, que tout le monde arrive, j’avais attendu quelques minutes, dernier sms envoyé à Anton pour me donner du courage et j’avais redémarré la moto pour me garer juste devant le bar. Rentré dans le bar, les apercevoir tous avec un grand sourire, de la bonne humeur, téléphone qui sonne, ce n’étais pas mon téléphone personnel, un téléphone prépayé exclusivement conçu pour mes échanges avec maman. Pile à l’heure, je décroche, enclenche le haut-parleur directement et pose le téléphone prépayé sur le bar, regarder tout le monde les uns après les autres, avant que la voix de maman sonne du combiné “Bonsoir mes p’tits, je ne peux pas vous parler longtemps... mais je vais bien je vous assure... je suis désolé pour tout...” je reste en retrait, main dans les poches, cœur qui palpite un peu trop vite il était temps que tout le monde sache.

Entendre sa voix me fait monter les larmes aussitôt. Je l'écoute. J'enregistre. Je souris tristement. Elle allait bien. J'en suis soulagé. Des souhaits de fin d'année. Dix minutes à nous parler, à prendre des nouvelles de tout le monde. Lui apprendre qu'elle était grand mère, l'entendre pleurer de joie. Jaurais l'entendre me promettre qu'elle viendra les rencontrer. Mais recherchée, c'en était fini de la revoir. Je soupire longuement. Mon regard se pose sur Keelan. Les questions fourmillent, le visage se ferme. Comment pouvait-il être en contact avec notre mère ? Ca me fait vriller. Mais l'appel n'est pas fini alors je me tiens à carreau.

Tu n'avais pas trop compris pourquoi Keelan vous avait réuni au LH mais tu ne disais jamais non pour voir tes frères et sœurs. L'ambiance était plutôt calme pour une fois alors tu espérais que cela allait durer. Tu étais passée derrière le comptoir et tu commençais déjà à servir tout le monde sachant plus ou moins qui buvait quoi. Keelan avait même invité Ange et tu étais contente qu'il fasse un geste dans sa direction. Mais bientôt l'atmosphère détendu qui régnait dans la pièce finit par se briser lorsque ton petit frère passa un appel à ta mère. Ta mère qui voud disait que tout va bien. Ton frère aîné qui semblait tellement heureux de l'entendre. Ange qui ne comprenait pas tout et les autres qui semblaient heureux aussi. Est-ce que tu étais la seule à lui en vouloir ou quoi ?? La voix de ta mère s'éleva alors pour demander si tu étais là vu qu'elle ne t'avais pas entendu. "Ouais je suis là et tu le serais si t'étais là aussi. Mais non !! Madame à préféré jouer les égoïstes et ne penser qu'à sa gueule !! Pourquoi tu nous as pas prévenu ??!! T'as conscience du bordel que t'as foutu dans nos vies à cause de tes conneries ??!! Je te déteste putain !!" Tu es tellement énervé que tu n'arrive plus à te contrôler. Tu attrape le premier verre qui te passe sous la main et le balance contre l'un des murs. " J'ai besoin de sortir. Appelez moi quand elle est plus là." Tu attrape une bouteille au hasard et t'éloigne jusqu'à l'étage du pub, histoire d'être un peu seule pour réfléchir.

Je reste en retrait, je m’attends à une tempête de tous les côtés, mais voir le sourire triste sur leurs visages me mets encore plus dans le mal, je baisse le regards quelques fois, retiens les larmes quand j’entends la peine que peut avoir ma mère loin de nous tous, le visage fermé de Kassim à mon égards, Ange semble perdus et les autres ne savent pas trop comment se positionner je crois, mais Kassidy vrille et mon regard noir se pose sur elle quand elle ose accuser notre mère d’égoïste, c’est à croire qu’on as pas eu la même vie. Les poings se serrent dans mes poches alors que je la regarde partir. Un dernier au revoir à tout le monde, une promesse de rappeler, elle n’oublie pas de dire qu’on peut l’appeler à n’importe quel moment qu’elle fera de son mieux pour répondre. Kehlani s’en va rejoindre Kassidy et je m’adresse à @Ange K. Murray timidement sortant un papier de ma poche que je pose devant lui, je me racle la gorge “Elle préfère qu’on l’appel de ce téléphone-là” dis-je en désignant le téléphone prépayé posé sur le comptoir “mais j’imagine que tu as peut-être beaucoup de chose à lui dire ou des questions je ne sais pas... alors elle m’a demandé de te donner son numéro, qu’elle était prête à répondre à toutes tes questions...” je baisse le regard “parce que j’imagine que tu n’es pas seulement là pour nous connaitre nous... c’est quelqu’un de bien tu sais...” et Kehlani reviens avec @Kassidy Malacki et je ne prends pas de gant, je ne suis pas là pour ça, coûte que coûte je défendrais Maman “De quel droit tu lui dis ça ? De quel droit putain ? Tu crois qu’elle ne souffre pas loin de nous hein ? Tu crois qu’elles nous as quitté de gaîté de cœur ? Je pensais que toi mieux que personne pouvait la comprendre, mais en fait non t’es juste une putain de lâche qu’à toujours pensé qu’a sa gueule et à sa petite vie” je m’adresse à tout le monde “Tout ce qu’elle a fait, tout ce qu’elle a accepté c’était pour nous parce qu’elle savait bien l’ordure que c’était, mais elle savait aussi qu’elle ne pouvait pas nous assumer toute seule. Vous pouvez lui en vouloir d’être partit sans rien dire, mais pas d’avoir voulus vous protéger de ce qu’elle a fait, de ce que nous avons fait” je me tourne vers @Kassim Malacki , sans le regarder je le sens bouillir “Dis ce que t’as à dire” dis je d’une voix toujours aussi froide.

Ta gueule. C'est tout ce que j'ai à te dire. Tu vois là, j'ai envie de t'écrabouiller la face contre ce comptoir. Ca te fait jubiler de jouer les petits privilégiés. Comment ça se fait que c'est à toi qu'elle t'a confié ce foutu téléphone ? Il s'est passé quoi entre vous pour que toi, tu aies cette responsabilité ? Et puis quoi ? Tu savais quoi de son idée ? Verre qui éclate dans ma main. La haine jalousie grimpe sauvagement. Je ne bouge pas. Si je fais un pas, je l'assomme le pauvre. Je finis même par me cacher derrière Ange. C'était bien la peine de sauver ton cul de prostitué pour nous trahir de la sorte.

On t'a demandé de venir au Lord Hobo, alors t'as suivi les recommandations. Le van garé à l'arrière, tu te demandais bien pourquoi cette réunion improvisée et improbable. Tu vois Kassim, Ange dans son coin avec de shots de vodka, Kassidy, Keelan qui pose un téléphone sur le comptoir. Qu'est-ce que c'est ce merdier ? La voix de la matriarche qui s'élève, coeur qui se soulève. Regard qui balaie l'assemblée, tu cherches à comprendre pourquoi et comment Keelan a réussi à la joindre. Et pourquoi vous ne l'apprenez que maintenant. Mâchoires qui se crispent quand Kassidy pète un câble. Silencieuse, tu finis par la suivre à l'étage pour la calmer. « Écoute Kassi, t'as réussi à te sortir de ton merdier à ta manière. Elle s'est sortie de la sienne comme ça. Tu lui en veux, j'comprends. Mais tu peux plus réagir comme ça. Tu peux plus parce que maintenant, t'as un p'tit gars à t'occuper. Deviens pas comme papa. Apprends à gérer ta colère. » Baiser dans ses cheveux avant de retrouver tout le monde en bas. « Comment ça, nous, Keelan ? » Ton aussi froid que le regard que tu lui adresses. Kassim en rajoute au sujet de bébé. Et là, c'est toi qui explose. « PUTAIN MAIS TOUT LE MONDE CACHE DES TRUCS À TOUT L'MONDE DANS CETTE PUTAIN DE FAMILLE ? COMMENT ÇA TON CUL DE PROSTITUÉ ? » Tu hurles, hors de contrôle. Ton poing se fracasse sur le comptoir.

TW - Meurtre, vulgarité

Privilégié... je boue, j’éclate même, moi aussi je sais hurler. “Privilégié ? Vraiment Kasim ? TU CROIS QUE JE SUIS UN PUTAIN DE PRIVILEGIE ? En quoi hein ? Tu peux me dire en quoi ? Vous réfléchissez deux minutes ? Vous voyez plus loin que le bout de votre nez ou pas ? Vous vous êtes tous barrer du mobil home, un par un vous m’avez abandonné UN PAR UN, alors que vous saviez ce qui se passait, que vous saviez parfaitement ce qu’il faisait !  Je n’ai jamais rien dit, j’ai toujours minimisé les faits, une claque par ci par là c’est tout ce je vous disais. Les côtés cassés, les épaules déboitées, vous pensez vraiment que j’aurais obtenu une bourse en football si je me blessais sans cesse sur le terrain ? Je vous ai tout cacher, j’ai tout pris sur moi, parce que pendant qu’il se défoulait tous les jours sur moi il ne cogné pas sur maman ! Vous n’avez jamais voulu rien voir, j’ai toujours donné le change pour que ni vous, ni maman ne sachiez quoique ce soit.” Je me rapproche du comptoir “Elle l’a surpris un soir en sortant du boulot plus tôt en train de me défoncer la gueule sur le sol du salon, quelque jour plus tard il a recommencé devant elle... elle a dit qu’elle voulait en finir, alors on a tout planifié elle et moi, c’est pour cette raison que je venais plus vous voir. Weekend en amoureux dans la cabane, je l'ai es rejoint le lendemain...” je raconte en détail, les coups que je lui ai donnés, comment je me suis défoulé et comment maman en as terminé avec lui. Je regarde Keh “J’ai fait du strip tease, pour récolter de l’argent, parce qu’on était censé partir tous les deux, je devais partir avec elle. Le patron m’a fait du chantage, j’ai dû me prostituer, Kassim m’a sorti de là quand il l’a découvert je ne sais comment” bien sûr que je sais, il m’avait tout dit, mais je garde ma langue. “Elle a refusé que je parte avec elle, parce que j’étais pris à Harvard, alors je lui ai donné toutes mes économies. On ne voulait rien vous dire, pour pas que vous ne l’en empêchiez. Je lui ai fait une promesse, je l’ai tenu jusqu’à aujourd’hui parce que j’en pouvait plus de garder tout pour moi.” Regard qui se plante dans celui de Kassim “T’es capable de beaucoup, mais t’a jamais été capable de me protéger de lui, jamais été capable de protéger maman, moi j’ai eu les couilles de le faire, mon seul regret c’est de ne pas l’avoir butter moi-même"

Jamais je lèverais la main sur toi, Ange. Mais quand Keelan a fini de parler, je réalise que je bouscule Ange à mesure que je parle, sans le réaliser. Aucun de vous n'était né quand il a commencé à me tabasser. Et tu veux me faire une leçon à moi ? Quand je prenais des coups parce qu'il voulait tabasser un nouveau né qui ne faisait que pleurer ? T'avais même pas encore de dents pour te défendre. J'ai dédié ma Vie pour tout le monde. J'ai commis des actes pour pouvoir nous sortir de cette merde. Toi tu étais où quand je devais insister pour qu'on puisse sortir, se chauffer, s'habiller et même payer des études. T'étais entrain de téter ta mère. Alors vraiment tu oses l'ouvrir ta gueule alors que désole, les problèmes étaient bien là avant toi et quand ta mère t'a sorti de ses cuisses, les problèmes ont continué. J'ai pas eu de couilles mais t'étais où quand ta mère et tes soeurs me suppliaient de ne pas le tuer de mes mains ? Entrain de dormir dans ton petit berceau que J'AI confectionné pour ta face. Nous avons tous eu les couilles de partir, ça oui je le confirme. Mais quand j'ai dit à maman de divorcer, de t'embarquer avec elle, de venir vivre avec moi, elle a toujours refusé. Mais personne ne s'est jamais demandé pourquoi. Je finis par contourner Ange, me mettant devant Keelan, brisant la distance. Alors Keelan, pourquoi tu n'as jamais été quitté la caravane ? Pourquoi ta mère a toujours refusé d'abandonner un homme violent ? Et ne me dit pas que c'est par amour pour toi, parce que bordel, des solutions y'en a eu. Alors vraiment, avant de jouer les héros, réfléchis. T'es content, t'a aidé à tuer une merde. Ca te fait pousser des couilles. Je finis par attraper ses joues entre mes doigts. Mais rappelle toi de qui à tirer une balle pour toi. Rappelle toi de qui a sauver ton cul. Parce qu'en attendant, ce n'est pas toi qui l'a tué, c'est maman. Ce n'est pas toi qui t'est défait de ta prostitution, c'est moi. Donc si tu veux parler couille, regarde qui a fait le plus pour ta petite gueule de merde et tu pourras l'ouvrir. Et tu sais quoi Keelan Malacki, tu as gagné le droit de plus avoir de grand frère, tu pourras continuer à sucer Sergio en toute impunité.Le regard est noir, la voix tranchante et le cœur se fissure. Je finis par me reculer. Félicitation, vous avez le nouvel homme de la maison. Keelan Malacki pas majeur, vit on ne sait pas trop où, qu'on sort de sa merde sans cesse, on a hâte de voir tes exploits. Tu seras le meilleur du monde. Sur ce, je me casse, t'es plus rien.