J’inaugure la bouteille parce que… ouais, j’en ai besoin. Je suis clean depuis des mois, je touche plus à la drogue, je tape plus dans les somnifères non plus, mais on peut pas m’enlever l’alcool. J’crois que je criserais sinon. Je ris légèrement à ta réponse plus qu’ironique. "Bah quoi? C’est vraiment aussi peu crédible? J’te signale, si tu l’as pas remarqué, que je me suis calmé depuis ce début d’année." T’as du le remarquer non? Que j’fais plus autant la fête, que je vois plus autant de filles, que j’ai essayé de me poser. Deux fois. En vain. Ouais, p’têtre que l’amour, les relations longues et sérieuses, c’est juste pas fait pour tout le monde. P’têtre que j’suis pas destiné à ça. Et… ouais, j’crois que ça me rend triste. Parce que le Elliot que t’as devant toi là, j’ai le sentiment qu’il cherche à être meilleur, à devenir adulte. Qu’il est prêt. À aimer, et à être aimé en retour. À vivre une belle relation qui n’est ni toxique, ni vouée à l’échec. J’espère que t’as remarqué que j’suis plus le petit con que j’ai pu être avant, ou même juste après le crash, quand j’essayais de me reconstruire en mode ‘yolo, carpe diem’. Je t’examine, yeux plantés dans les tiens. Pourquoi pas? Parce que j’te connais mieux que ça. J’doute pas que t’aurais fait le voyage que pour moi, mais là, y’a plus que ça, j’le vois dans tes yeux. Et j’pense que t’avais autant besoin de moi que moi de toi cette fois. C’était peut-être moins évident de ton côté, et peut-être que j’me donnais un peu trop d’importance là, mais c’était l’impression que j’avais. "D’accord." que je me contente de lâcher en haussant quelque peu les épaules, l’air nonchalant, reprenant la bouteille pour en avaler deux-trois gorgées d’affilé. Puis je la plante dans le sable, me lève. Je retire mon tshirt et mon short suit bien vite, pour me retrouver en boxer, reprenant la bouteille. "Tu viens?" Je marche à reculons pour ne pas te lâcher du regard, me dirigeant vers l’eau encore tiède. Et je secoue la bouteille en l’air une fois l’eau arrivée au-dessus de mes hanches, comme si ça allait te convaincre un peu plus encore de me rejoindre.

we're never gonna see it all in bloom
crédit/tumblr → w/@elliot maxwell

est-ce que c’est normal d’être autant à saturation de.. tout ? non mais je me demande parce que j’ai l’impression que ma vie est devenu tellement misérable ces derniers temps que ça en devient oppressant. j’ai l’impression que je ne supportes plus rien, que plus rien ne me conviens et je me dis que peut être que c’est moi qui suis infernale avec sullivan. qui lui reproche tout alors qu’il fait tous les efforts du monde. je sais pas. peut être que c’est moi qui ait un problème en fait. et je voudrais tellement sortir de cette boucle infernale mais j’ai l’impression que j’y arrive pas. que je suis juste bloquée dans tout ça et ouais ça me gonfle. « c’est vrai, tu deviendrais presque l’homme parfait » que je souffle amusée. mais dans tous les cas, je t’ai toujours aimé, peu importait le comportement que tu pouvais avoir. et c’est probablement parce que tu t’es toujours plus que bien comporté avec moi, j’sais pas. dans tous les cas, j’ai jamais eu à me plaindre de toi. mais ouais, j’avais bien vu tous les changements chez toi. comme si tu devenais un peu plus responsable. et mine de rien, c’était peut être à cause de ça qu’on avait eu ce genre de conversation bizarre tous les deux. parce que t’étais vraiment en train de grandir et que j’avais peut être pu envisager des choses, je sais pas. et je te regarde virer soudainement tes fringues avant de partir à reculons vers la mer. j’souris amusée, toujours en appuie sur mes deux bras, te regardant t’immerger dans l’eau alors que tu cherchais à m’appâter avec la bouteille que tu tenais en main. ah ouais ? ok, t’avais gagné. j’poussais un soupir me relevant, retirant ce qu’il fallait pour ne laisser que mon maillot avant de te rejoindre à l’eau, tendant la main pour récupérer la bouteille. trois gorgées pour la route et je te la rendais, nageant encore un petit peu plus loin. « tu sais que se bourrer la tronche à l’eau c’est la pire idée du monde. imagine, je me noie. » ce qui avait bien plus de chance d’arriver si j’étais complètement imbibée d’alcool tu vois.

"Je suis l’homme parfait." Hahahaha. Dans quel monde en fait? J’crois que même dans les univers alternatifs, dans les autres dimensions, j’étais l’homme parfait nulle part. Est-ce que ça existait ça? L’homme parfait? La femme parfaite? Parce que mine de rien, la perfection, c’était subjectif non? Comme la beauté. Le charisme. Ce genre de trucs. Et ouais, j’me posais vraiment des questions chelous. J’avais l’impression d’être de retour en cours de philo limite. C’était peut-être déjà la tequila qui parlait, qui sait? J’sais pas, pour moi, la définition de l’homme parfait, c’était Sullivan. Aimant, gentil, attentionné, posé, studieux, courageux, ambitieux, sportif, beau garçon, responsable, prêt pour l’engagement. J’te l’ai déjà dit, mais Sully, c’est mon opposé. Et j’crois que c’est pour ça que j’ai du mal à concevoir qu’on ait pu avoir le genre de conversation qu’on a eu les autres jours. Que je puisse t’intéresser. Tu peux pas passer d’un extrême à l’autre, comme ça, du jour au lendemain. Mais là, y’a trop de réflexion dans ma tête pour l’heure qu’il est. J’préfère juste virer mes fringues pour aller à l’eau, accompagné de la bouteille que je ne quitte plus. Je t’amadoue avec elle pour que tu te décides à me rejoindre. T’as voulu aller sur la plage, tu croyais qu’on allait pas se baigner? J’résiste pas à l’appel de l’océan moi, tu le sais bien. Tu retires ton paréo, dévoilant ton bikini, avant de me rejoindre à l’eau. Tu choppes la bouteille, descends quelques gorgées corsées avant de me la redonner pour nager un peu plus loin, où je te suis, comme si j’avais peur de te perdre dans cette grande étendue d’eau, assombrie par la nuit déjà tombée. "J’serai là pour te sauver. Surfer pro, remember?" que je réplique dans un petit sourire amusé. Mais plus sérieusement… "T’inquiète, j’te laisserai pas te noyer. J’te laisserai pas mourir, tu me manquerais trop. J’ferais quoi sans toi moi, hein?" Bah ouais, tu savais très bien que c’était toi et moi pour toujours. L’un ne peut pas être enlevé de l’équation sans que celle-ci ne se détruise. Et sur ces belles paroles, hop, c'est deux gorgées en plus qui coulent le long de ma gorge.

we're never gonna see it all in bloom
crédit/tumblr → w/@elliot maxwell

donc techniquement, on était pas à l’abri que je coule soudainement et là, ça deviendrait embêtant. adieu les trois jours paradisiaque, je te filerais la peur de ta vie et tu m’enfermerais dans ta chambre par la suite pour être sûr que je ne refasse plus rien de stupide. donc ouais, en soit, c’était pas le bon deal mais.. on était bien là, pas vrai ? tous les deux, dans l’eau encore tiède, paysage paradisiaque et rien pour venir nous perturber. on était tellement bien que je me surprenais à vouloir rester jusqu’à la fin de l’été. ne plus rentrer, lâcher mes engagements. puis j’revoyais mes enfants et j’me disais que je ne pouvais pas. pour eux. j’avais tout fait pour les garder, je me battais jour après jour à leurs côtés, j’pouvais pas les abandonner. ils étaient devenus le centre de mon monde, c’était comme ça. « ouais bah surfer pro bourré j’suis pas sûre que ce soit efficace » juste comme ça. autant, tu serais le premier à couler et comment j’allais faire pour te sauver moi. tu faisais le double de mon poids et.. j’sais pas, j’étais pas certaine de réussir à te sortir de l’eau sans réellement te noyer au passage. fallait mieux pas tester quoi. « bah.. tu finirais la bouteille de tequila tout seul et.. ouais ok, j’avoue c’est triste » je préfère prendre les choses à la dérision plutôt que s’aventurer sur ce genre de conversation sérieuse. de toute manière, ce n’était rien d’autres qu’une plaisanterie, il n’allait strictement rien arriver et au pire, on finirait par dormir sur le sable trop alcoolisés pour rentrer, that’s all. « wow doucement, t’auras fini la bouteille que j’aurais quasi rien bu » et ça, c’était pas du tout fair play tu vois ? c’est pas chez moi que je peux m’enfiler des bouteilles de tequila oklm donc laisse moi en un peu. d’ailleurs, je venais te la piquer des mains te tournant le dos de manière un peu possessive. « mine »

"Je suis très efficace, même bourré." Je crois? J’ai jamais surfé bourré en fait. Et la fois où j’me suis réveillé bourré sur une plage avec Simen au Spring Break, bah… non, on avait aucun souvenir de comment on avait pu atterri là. Donc t’avais raison, mieux valait ne pas tester. "Tu préfères retourner sur la plage?" Même si, tu vois, si tu te noyais vraiment, même si j’étais totalement déchiré, ça serait mon instinct de survie qui prendrait le dessus. Mon instinct pour ta survie. Et j’sais que je te tirerais de là sans encombre. Et j’aurais probablement bien vite dessaoulé du coup. "Oui, voilà. Moi sans toi = triste." C’est aussi simple que ça. "Bah faut t’imposer dans la vie, tu crois quoi?" Si tu veux boire, t’as qu’à venir chercher. Et c’est d’ailleurs ce que tu fais. Tu me piques la bouteille des mains et t’éloignes un peu en me tournant le dos, probablement en train de t’accrocher à la bouteille comme si ta vie en dépendait. "Yours? J’crois pas non." que je rétorquais en riant un peu, nageant jusqu’à toi. Je passais mes bras autour de toi qui étais toujours dos à moi pour venir choper la bouteille qui glissait facilement de tes mains mouillées pour me revenir. "Si tu veux, faut demander gentiment." Et je t’offre un sourire angélique — faussement angélique, en fait, comme à mon habitude — tenant la bouteille bien en l’air pour qu’elle te soit hors de portée. Alors, on faisait moins la maligne tout à coup?

we're never gonna see it all in bloom
crédit/tumblr → w/@elliot maxwell

yas, à moi. j’avais décidé que c’était à mon tour de la garder un peu parce que je trouvais que tu la chérissais un peu trop à mon goût et j’sentais le moment venir où y aurait plus rien et là, tu vois, ce serait la fin de mon monde. « si tu le dis » mais j’ai quand même pas envie d’essayer. non pas que j’ai pas confiance mais plutôt parce que.. bah parce que j’sais pas, j’ai pas envie d’essayer c’est tout. « non, j’aime l’eau » et j’ai moins chaud. puis au moins, je sentirais pas la transpiration. « je m’impose » regarde, je viens de te piquer la bouteille l’air de rien. mais c’était prévisible en soit que tu viennes la récupérer. et c’était tellement pas équitable ta manière de faire. déjà parce qu’elle glissait de mes mains et que j’avais pu opposer aucune résistance et ensuite parce qu’en la plaçant au dessus de ta tête, comment j’étais supposée la récupérer ? j’veux dire.. tu fais littéralement trois mètres de plus que moi. bien sûr que c’est un combat perdu d’avance. « mais.. c’est moche ce que tu fais là, tu le sais ? » vraiment trèèèèès moche. je te le dis. tu veux une revanche ? attends, tu t’attends pas à ce que tu vas prendre là maxwell. « t’es quand même vachement plus fort pour m’emmerder qu’avouer que je te plais » mh, pardon. c’est la tequila qui fait effet, c’est sortit tout seul. mais l’effet de surprise et là, la bouteille descends un peu et moi je la récupère l’air de rien. « victoire pour meghan »

Tu dis que tu préfères rester dans l’eau et c’est une réponse que j’apprécie. J’préfère l’eau au sable moi aussi, c’est plus mon élément, je m’y sens bien. Et avec toi qui m’accompagne… ouais, c’est le bonheur. On s’était jamais fait des vacances ensemble. Tu te rends compte? On aurait du profiter avant que tu ne tombes enceinte. Mais bon, d’un côté, ta grossesse n’était pas prévue, donc on pouvait pas vraiment savoir. Je décide de t’embêter à récupérer la bouteille et la tenir bien haut dans le ciel pour qu’elle te soit hors de portée. J’ai pas envie que tu sois déchirée trop vite, ton petit corps réagit vite à la tequila, j’le sais, on a déjà vécu ça par le passé. J’veux pouvoir profiter de toi, de ta présence. Pas que tu sois mal et qu’on doive rentrer pour que je te mette au lit avec un cachet d’aspirine sur la table de nuit pour quand tu te réveilleras le lendemain matin. "Moche? Ben, non, pourquoi? Je préserve ta santé." À nouveau, un beau sourire taquin borde mes lèvres. Mais ta réponse… elle tombe comme ça, de façon inattendue. Si bien que mes bras se baissent un peu alors que mon regard planté sur toi se décompose lentement. Et tu en profites pour t’accaparer la bouteille. Ah, c’était une ruse? Qu’une simple ruse pour récupérer ton précieux hein? "Très drôle. Bravo, t’as gagné, t’as été plus maligne que moi." Lâcher une bombe pour me déconcentrer, surtout après nos dernières discussions… ouais, ça avait été plus qu’efficace. Mais pourquoi j’niais même pas ce que tu disais? P’têtre parce qu’il y avait un fond de vérité dans tes mots joueurs? Et sinon, est-ce qu’on est en train de repartir sur une conversation problématique? Est-ce qu’on va parler de nos sms échangés quelques jours plus tôt? Est-ce qu’on va parler de tout ça, ou est-ce qu’on va juste ignorer la chose à coup de blagues, comme quand on avait rendu visite à tes enfants?

we're never gonna see it all in bloom
crédit/tumblr → w/@elliot maxwell

ouais, j’ai gagné haut la main pour le coup. en deux secondes je t’ai déstabilisé et ni vu ni connu, j’ai récupéré cette fameuse bouteille, plutôt contente de moi. sauf que.. ouais, j’avoue, je venais d’être carrément traître pour le coup. balancer ça l’air de rien juste pour reprendre l’avantage. puis toi, encore une fois, tu fais genre de rien. tu percutes pas les mots que je peux avoir ou tu t’en fous ? non mais je sais pas, je me demande parfois. autant que tu le dises si ça te passe au dessus de la tête, j’arrêterais peut être de te faire ce genre de phase si t’étais clair toi. m’enfin, je reportais la bouteille à mes lèvres fermant les yeux quelques secondes. « t’as toujours envie de coucher avec moi ? » ça tombe, comme ça. mais je me dis que tant qu’on mettre pas vraiment les choses à plat, on continuera avec les piques et provocations et j’crois pas que ça soit saint d’agir comme ça. alors t’sais, là, c’est juste toi et moi. autant en profiter pour balancer tout ce qu’on a et avancer, tu crois pas ? j’me dis que c’est la meilleure des solutions. dans le cas contraire, je continuerais de balancer mes piques incessantes et toi, tu continueras à faire l’autruche. parce que c’est ce que tu fais depuis le début. tu rechignes à l’idée d’aborder le sujet préférant te torturer tout seul dans ta tête. sauf que tu peux pas me pousser par message quand je suis à des milliers de kilomètre de toi et agir comme si y avait rien eu une fois que je suis là. j’oublie pas tu sais ? les mots qu’on a échangé. la conversation un peu chaude qui aurait pu tourner en sexto si on avait continué. j’crois pas que ça soit anodin, c’est certainement pas le genre de truc qu’on fait entre amis. puis tu dément pas le fait que je te plais alors quoi ? tu veux vraiment qu’on reste comme ça sans éclaircir cette situation ? ça va juste finir par nous bouffer et on sera tous les deux perdants.

T’as réussi à récupérer la bouteille, mais c’est mon courage aussi que t’as récupéré en même temps. Hop, à nouveau, il s’est fait la malle suite à tes mots qui pourraient mener à… À quoi, au juste? À une nouvelle conversation? À d’autres questions sans réponses? À d’autres ‘et si?’ qui continueront de nous torturer de jour comme de nuit? Tu avales une nouvelle gorgée, les yeux fermées et… t’es belle. T’es vraiment belle. Et je remercie le ciel que ce soit pas moi en train de boire, parce qu’avec ta question là, j’me serais probablement étouffé. Là, ça bouillonne dans ma tête, c’est l’effervescence des sens, c’est des tas d’images, de pensées, de questions qui affluent toutes en même temps et… "Oui." Boum, une réponse terriblement honnête, un simple petit mot qui peut tout faire basculer. Mon extérieur pourtant, il reflète pas ce qu’il se passe dans ma tête. J’ai l’air calme. Posé. Je flotte dans l’eau, remuant légèrement des bras pour me maintenir à la surface. Et c’est cool qu’on soit dans l’eau au final. Ça calme la chaleur qui s’empare de mon corps. T’sais, le genre de douche froide qu’on prend pour se remettre les idées en ordre? J’amène ta main qui tient la bouteille vers moi pour te faire m’en verser une gorgée dans la bouche. Tu vois? J’te pique plus la bouteille. Je bois, mais j’te la laisse. "Mais c’est pas pour autant que je le ferai." On peut pas faire tout ce dont on a envie dans la vie. J’aimerais bien, mais c’est pas comme ça que ça se passe. C’est pas comme ça que ça devrait se passer. Pas pour toi.

we're never gonna see it all in bloom
crédit/tumblr → w/@elliot maxwell

alors je sais pas. peut être que tu devrais prendre ton courage à deux mains ? moi, j’en manque pas. c’est quand même moi qui revient à la charge à chaque fois, qui pose les questions, qui essaye d’éclaircir les choses. toi.. tu te défiles la plupart du temps. t'as peur de ce que tu pourrais dire, de ce qui pourrait se passer et.. j’comprends dans un sens mais j’sais pas, j’ai pas l’habitude que tu sois lâche. t’es du genre à prendre ce que tu veux et ouais, peut être que tu changes, peut être que t’as plus envie d’agir de manière intrépide mais ça nous aide pas pour le coup. puis ta réponse tombe. oui, t’en as envie. tu sors ça comme ça, l’air de rien avant de faire la planche comme si tu cherchais à te faire bercer par l’eau. donc, t’as envie de moi et puis c’est tout ? tu clôtures la conversation comme ça ? tu tires ma main vers toi et j’porte la bouteille à tes lèvres sans rien dire. j’attends que tu brises le silence en fait. c’est pas toujours à moi d’aborder les choses compliquées. « ouais, tu feras jamais rien. » ni dire ce que tu penses vraiment ni agir de manière concrète. j’crois que je vais devoir m’habituer à ça parce qu’au final, tu restes toujours trop vague quand on aborde ce sujet là. à croire que par message tu t’octroies le droit de dire des choses mais qu’en face, t’es plus là. j’prends une sacré gorgée à mon tour avant d’hausser les épaules. « sauf que tu sais aussi bien que moi que ça va nous bouffer si on reste comme ça » avec des non-dits. mais après, ça reste ton choix.