J’te livre les faits comme une machine en fait. Parce que j’ai pas envie de me laisser atteindre. Parce que… j’crois que si j’me laisse envahir par mes émotions, j’vais vriller. J’vais péter les plombs, j’risque de devenir violent, de casser des trucs ou jeter mon poing dans le mur. Et j’veux pas que tu me vois comme ça. Alors je fais genre, ouais. Je fais style de rien. C’est plus simple comme ça. Pour moi et pour toi. "À quel moment te forcer à aller en thérapie c’est censé aider?" Fin, j’étais le mieux placé pour le savoir. La thérapie, c’était bénéfique que si c’était une démarche volontaire. Je te regarde droit dans les yeux quand tu termines ta phrase. L’homme de ta vie? Je lâche un petit rire — nerveux, peut-être? "Tu lui as vraiment dit ça?" Tu le penses vraiment? Ça, c’est la question que je poserai pas. La question un peu trop borderline. "Pourquoi vous êtes allés en thérapie déjà?" Fin j’sais pas, j’pensais que tout allait parfaitement bien entre vous moi. Le mariage, les bébés… La parfaite petite vie. Je relève les yeux sur toi quand tu cherches à me confronter. Et je soutiens ton regard, même si j’ai envie de baisser les yeux et m’enfoncer dans un trou. Je déglutis difficilement et… non, je peux pas. "Je peux pas. J’vais péter un câble si…" Si je suis vraiment honnête. J’te jure Meghan, me fais pas ça, j’risque vraiment de balancer des trucs par dessus le balcon.

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tu le sais, je te l’ai prouvé depuis le temps. je te choisirais encore et toujours même si parfois tes choix ne me semble pas être les bons. je serais toujours de ton côté à toi que ça plaise ou non. « il pensait bien faire » il pensait toujours bien faire mais c’était pas le cas. et au final, c’était bien souvent un échec. alors ouais, on avait pu livrer ce qu’on avait sur le coeur mais est-ce que ça nous avait vraiment aidé ? j’en savais rien. j’suppose que seul le temps pourrait le dire en fait et.. j’avais peur de la réponse que ça pouvait m’apporter. « ouais. » j’hausse les épaules parce qu’en soit, ce que je ne te dis pas, c’est que de base, je lui ai dis être capable de le tromper. juste après avoir échangé des messages avec toi. ce qui voulait dire par conséquent que je pouvais le tromper avec toi. mais c’est typiquement le genre d’information que je dois garder pour moi. « parce qu’on s’entends plus. on passe notre temps à se prendre la tête » et ça, c’était la partie abrégée. « j’ai rompu nos fiançailles, tout ça. » bref, ça passe comme une lettre à la poste. et j’sens que t’es sur le bord, que la moindre chose pourrait te faire t’écrouler. alors je m’aide de mes mains pour glisser jusqu’à être en face de toi. y a mes mains qui attrapent les tiennes et je reprends finalement « si tu pètes un câble, je suis là » toujours.

"Ouais…" Il pensait bien faire. Mais j’ai pas l’impression qu’il fasse quoi que ce soit de bien dernièrement, au vu de ce que tu me dis. Sérieux, te forcer à faire une thérapie de couple? À quel moment c’est censé être positif? Bon… toi qui lui dit que je suis l’homme de ta vie, c’est pas très positif non plus mais bon… bizarrement ça me dérange beaucoup moins. "Mais… comment c’est venu? Fin… j’crois que déjà il m’apprécie pas trop alors…" J’comprends pas quel genre de conversation entre vous t’a amenée à ce genre de réponse. Et tu me connais, j’suis curieux, je veux savoir. Je pince les lèvres quand tu m’avoues que ça va pas trop bien entre vous. J’sais pas quoi te dire en fait. "A quel sujet? Fin, y’a des raisons particulières et récurrentes?" Et… attends, quoi? "T’as quoi? Sérieusement? Quand? Pourquoi?" Attends, rembobine là, t’es pas la seule qui comprend pas ce qui se passe ici. "Vous êtes encore ensemble?" Explique, tout de suite. Toi aussi visiblement t’as des tas de trucs à me raconter… Mais moi, j’peux pas te parler de ce que je ressens, parce que c’est pas une blague, tu m’as pas vu dernièrement, j’ai des excès de colère et j’veux pas que t’en sois témoin. Tu glisses jusqu’à moi, prends mes mains dans les tiennes et… moi, je les serre, peut-être un peu trop fort, comme si je contenais toute ma rage, toute ma panique, tous mes états-d’âme dans cette poigne. J’esquisse un petit sourire forcé à tes mots. Ça me touche, vraiment. Mais non. "Ça va. T’inquiète pas." J’ai trop de sentiments qui se mélangent pour l’instant en fait.

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« c’est pas qu’il ne t’aime pas. il a.. peur de toi. » ouais, voilà, c’était plutôt ça le problème. il a peur de toi et de ce que tu représentes. voilà tout. et j’crois que dans le fond, j’arrive à comprendre pourquoi. j’veux dire, quand tu regardes notre proximité, cette manière qu’on a de se regarder, le temps que l’on passe ensemble et les mots qu’on s’échangent.. mais c’est nous, notre relation et je ne changerais ça pour rien au monde. « disons que je lui ai dis que j’avais déjà pensé à le tromper et que de fil en aiguille, ton prénom est sorti. » je ne sais pas quoi te dire de plus en fait. c’est juste.. c’est juste que les choses ne vont pas fort en fait. « je crois que tous les prétextes sont bons pour qu’on en vienne à se battre. » ça peut être pour une idée, une sortie, une envie. c’est tout et n’importe en fait. et c’est pour ça que des fois j’ai l’impression que l’on a atteint le point de non retour. « parce que j’en ressent plus l’envie. parce que je compte pas épouser un homme avec qui je ne m’entends pas. parce que là tout de suite, j’vois pas forcément de futur pour nous. » et j’ai pas envie de me marier dans ces conditions là alors ça me semblait logique de tout stopper. de freiner la machine avant qu’il ne soit trop tard. « ouais mais.. on se laisse de l’espace. » et sûrement qu’on finira par trouver une réponse ou j’sais pas. on verra bien. j’ai juste décidé de vivre et de faire ce que j’avais envie. « non ça va pas et si je m’inquiète. » si tu préfères garder le silence, d’accord mais tu m’enlèveras pas ça.

Il a peur de moi? Ben, j’vois pas pourquoi. C’est lui qui a une vie bien carrée, bien remplie, toute tracée, pleine de succès. Moi… moi, j’suis là, je vais je viens sans trop savoir quoi faire. C’est pas ouf quoi. Je déglutis à nouveau quand tu m’avoues la raison de ma mention. Ah. Est-ce que l’idée de le tromper et mon prénom sont directement reliés ou… j’me fais des films? J’préfère pas demander en fait. De peur de nous envoyer à nouveau sur une conversation compliquée. Je me contente de t’écouter. D’hocher la tête. "Vous vous laissez de l’espace…" J’sais pas si c’était la réponse que j’attendais. J’avoue que… c’est une meilleure réponse que ‘non, on est toujours ensemble’. Et j’devrais pas penser ça. J’devrais juste vouloir que tu sois heureuse. Et c’est ce que je veux. Vraiment. C’est juste que… ouais, peut-être que j’suis convaincu que tu le seras pas avec lui. Mais j’dis rien, parce que ça reste ton choix. Comme quand on me disait qu’il fallait que je quitte Cléo parce qu’elle me rendait malheureux, mais que je voulais pas me rendre à l’évidence et je préférais rester avec elle. J’entrelace mes doigts aux tiens en lâchant un long soupire. "Je… je sais pas comment je me sens par rapport à Vega. Je crois que je réalise pas encore en fait. C’était une rupture d’un commun accord je crois, c’était doux, c’était pas violent, c’était presque… tendre? Et j’sais pas, j’comprends pas. Je comprends pas l’amour, y’a aucune logique là-dedans. Et puis, pour ce gars qui prétend être mon frère, j’ai envie d’envoyer mon poing dans le mur et de retourner la baraque dès que j’y pense. Mes parents sont des cons, même si ça c’est pas nouveau. Et Megara, elle m’a trahi. Elle a préféré prendre son parti que le mien. Elle m’a caché son existence juste parce qu’il lui avait demandé, mais… qu’est-ce qu’elle sait de ce type? On a aucune preuve. Moi, je suis là, je suis réel, et… elle y a pas pensé, elle a préféré donner sa loyauté à ce pauvre connard qu’à moi. Et j’sais pas. J’ai l’impression que… rien ne peut jamais aller bien. Dès que ça va, y’a toujours un truc qui revient me frapper en pleine gueule et qui me fout à terre. J’crois que le karma m’a inscrit sur sa deathnote en fait." J’fais de l’humour mais… ouais, c’est réellement comment j’me sens. Et j’crois que… ça me rend profondément triste tout ça. Comme si… j’aurais jamais le droit au bonheur. Peu importe à quel point je change, à quel point j’essaye d’être un gars bien, un homme meilleur, on dirait que ça compte pas et que la vie essaye sans cesse de m’assassiner jusqu’à ce que j’abandonne.

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j’pourrais jamais m’empêcher de me faire du souci pour toi. c’est juste comme ça. et j’suis capable de savoir quand tu vas pas bien alors forcément, même si tu cherches à garder le silence sur certaine choses — ce que je respecte — y aura toujours une partie de moi qui s’inquiètera. tout comme je sais que la réciproque est vrai et que tu pourras jamais t’empêcher d’avoir peur si j’allais pas bien de mon côté. « ouais. j’verrais bien mais.. j’sais que là, actuellement, les choses ne marchent pas » on a trop de différent. trop de conflits qu’on a cherché à mettre de côté sans jamais résoudre et forcément, quand tout nous claque au visage, le résultat n’est pas beau à voir. « je te l’accorde, l’amour c’est clairement pas logique » mais ça, c’était pas une nouveauté. on aimait pas avec la tête mais avec le coeur, partant de là, c’était impossible d’y trouver une certaine cohérence. alors bref, tu n’étais plus avec vega et ça n’avait pas été déchirant. quelque part, j’appréciais un peu trop la nouvelle. pourtant, elle ne m’avait rien fait, je souhaitais ton bonheur mais savoir que tu n’étais plus attaché à quelqu’un, bah.. je préférais ? égoïste, je sais. « est-ce que t’as essayé de voir son point de vue à elle ? peut être.. que c’était pas de la trahison et qu’elle aussi a eu du mal à encaisser l’information. elle s’est retrouvé avec un truc en sa possession qui l’a dépassait complètement et elle a perdu pieds. » c’était plausible. parce qu’en soit, ça avait du la chambouler elle aussi et sûrement qu’elle n’avait pas pensé à mal. j’connaissais mal megara ne lui ayant parlé qu’à des soirées rapidement mais, elle ne m’avait pas l’air de la fille mauvaise par excellence alors.. est-ce que t’avais essayé de lui laisser le bénéfice du doute ou avais-tu fais ton grand elliot à sauter sur les conclusions et à ne pas lui laisser la moindre chance de s’expliquer ? « tu sais bébé, les choses ne sont jamais toutes blanches ou toutes noires. comme les gens. tu le vois comme une trahison mais c’était sûrement inconscient de sa part. tu devrais… lui laisser une chance de te montrer qu’elle t’est sincèrement loyale, tu crois pas ? parce que je sais qu’elle t’aime elliot. » tout comme moi je t’aime. mes mains toujours dans les tiennes, je tirais pour m’avancer un peu plus vers toi posant mon front contre le tiens. « dans tous les cas, je suis là, t’es pas tout seul. » t’imagine pas ça.

J’sais pas quoi te dire en fait. Ça me fait pas plaisir parce que je sais que tu l’aimes, que t’as démarré ta vie de famille avec lui. Et… j’crois que mine de rien, j’commence à me sentir coupable. Y’a eu notre conversation, nos messages un peu borderline, et là, tu me dis que tu lui parles de le tromper et que mon prénom vient dans la foulée? Fin… j’sais pas, j’me fais des films ou t’es en train de me dire ce que je pense là? J’hausse vaguement les épaules parce que ouais, l’amour c’est pas logique, mais j’aurais préféré que ça le soit. Une équation qu’on peut résoudre simplement en connaissant la formule mathématique derrière. Finalement, j’te dis comment je me sens en contenant quand même mes émotions pour ne pas exploser. Je parle de Vega, de Cole je-sais-pas-qui et de Megara. Et toi, Vega, tu l’oublies totalement, elle te passe par-dessus la tête sans soucis. Tu te concentres plutôt sur Megara. "Ouais peut-être." Mais elle aurait du m’en parler. On était une famille. Lui, peu importe son nom de famille, il en fait pas parti. C’était elle et moi, et d’un coup, c’était comme si j’existais plus. Plus de nouvelles et quand j’en avais, c’était pour me dire qu’on m’avait menti pendant X temps. Bébé? Tu m’appelles bébé maintenant? Hm. J’t’avoue que du coup, j’ai pas tout saisi de ce que tu m’as dit, mon cerveau a eu un bug. Un truc à propos d’écouter Megara j’crois. Tu tires sur mes mains pour te rapprocher davantage, pour venir coller ton front contre le mien. Je sens limite ton souffle contre mes lèvres, ça me déconcentre, ça me fait me rapprocher un peu plus et… je déglutis, serre un peu tes mains avant de me reculer pour me relever et t’entrainer avec moi, reprenant une grande inspiration par la même occasion. "Je sais, et je t’en remercierais jamais assez." D’avoir fait le trajet juste parce que j’avais besoin de ta présence. "Je te paye un verre? Dis oui." Tu t’es autorisée à boire au moins depuis l’accouchement? T’es plus enceinte hein, t’as le droit d’à nouveau faire la fête. Puis, tu me connais. Moi, après tout ça là, j’ai besoin d’un verre. Peut-être que ça me donnera un peu plus de contenance face à toi.

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parce que moi je suis là. même si tout le monde te laissait tomber, je serais toujours là. alors non, tu ne pourras jamais être seul parce que je refuse de t’abandonner. ni maintenant, ni jamais. regarde moi, j’viens de traverser la planète — ok j’abuse — pour venir te retrouver juste parce que tu n’allais pas bien. tu sais que je serais toujours là, je te le prouve jour après jour. et j’aime tellement pas te voir comme ça. j’te sens froid, blessé. comme si t’étais en train de construire une carapace autour de toi et je déteste ça. j’souffle, j’essaie de trouver les mots et à défaut de les avoir, je concentre tous dans les gestes me rapprochant alors de toi. et l’espace d’un instant, y a une sorte de bulle qui se crée autour de nous. comme si plus rien n’existait à part ce qu’on partageait là. front contre front. nos souffles se mélangeant à l’autre. et je t’avoue que ça me perturbe. j’ai le rythme cardiaque qui accélère un peu trop d’ailleurs et soudainement, alors que j’avais l’impression que nos lèvres allaient finir par se toucher, tu te relèves me tirant avec toi. d’accord. j’ai les mains moites et je ne me sens pas très bien pour le coup. on a failli créer l’incident, l’accident et.. j’sais pas. j’ai l’impression que je contrôlais plus rien à être aussi proche de toi en fait. c’est flippant quelque part. je souffle t’adressant un sourire assez crispée mais c’est la pagaille dans ma tête et il me faudra probablement quelques minutes pour remettre un peu d’ordre en fait. « comment est-ce que je pourrais refuser ? » j’suis dans un pays inconnu avec toi, le paysage est paradisiaque et surtout, j’ai le droit de boire, tout simplement. j’repassais dans la chambre poussant un soupir. avec la fatigue, j’risquais de ne pas tenir très longtemps mais le plus important pour moi était de te voir sourire. le reste, je m’en foutais totalement. alors j’récupérais ta main t’entrainant dans l’hôtel, puis à l’extérieur. devait bien y avoir une genre de supérette non ? ouais, quelques minutes plus tard et on ressortait avec une bouteille de tequila, ça ferait l’affaire. « j’propose qu’on fasse notre propre soirée sur la plage » j’ai pas mis un maillot de bain pour rien. puis ce sera juste toi, moi et cette bouteille de tequila pour nous ambiancer une bonne partie de la nuit. qui dit mieux .

Je sais que t’es là, et t’imagines pas à quel point ça me touche. Mais quand t’es là, les mains dans les miennes, le front contre le mien, ton souffle chaud qui s’abat sur mes lèvres… Non, je peux pas. J’ai le cerveau qui vrille et j’me dis que la solution la plus radicale, c’est de rompre ce contact, d’éclater cette bulle avant de commettre l’irréparable. Alors je me lève, t’entraine avec moi pour t’inviter à boire un verre. Que ce soit au bar de l’hôtel, en ville, dans la chambre grâce au room-service… Tu me prends naturellement la main et m’entraine hors de l’hôtel. Ah? Madame a une idée derrière la tête? Tu nous conduis jusqu’à la supérette du coin, et on choisit judicieusement une bouteille de tequila pour notre soirée qui finalement se déroulera sur la plage, puisque tu m’y emmènes, bien sûre de toi. "Très bon choix." C’est pour te dire que t’as pas pris un bikini pour rien? Ouais sauf que moi, ben, j’suis encore habillé en mode ville. J’ai un tshirt, un short en jean et basta. J’ai pas de short de bain. Je nous entraine jusqu’au bord de l’eau et m’assois dans le sable, assez près pour entendre le bruit relaxant des vagues et assez loin pour éviter qu’elles nous mouillent. "J’inaugure, si tu permets." J’enlève le bouchon de la bouteille en verre et avale une première grosse gorgée, toussotant un peu. "Ça fait longtemps que j’ai pas fait ça, tu m’entraines sur un mauvais chemin." que je souffle dans un petit sourire amusé, te tendant la bouteille. "C’est pour ça que t’es venue Meg? Pour moi et une bouteille de tequila partagée sur la plage?" Ou parce que mine de rien, t’as voulu fuir Sully et vos problèmes pour les laisser à Boston le temps de quelques jours?

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de toute manière, on avait pas besoin d’être entourés de monde. du moins, moi, je n’en avais pas envie. juste toi, moi, une bouteille de tequila et la mer qui s’étend à des milles devant nous, j’trouvais ça amplement suffisant à vrai dire. « fais toi plaisir » c’est pas moi qui vais t’empêcher de boire si t’en as besoin. d’autant plus que j’ai toujours eu la décente facile de mon côté aussi. remember toutes les soirées qu’on a pu passer ensemble avant que ma vie ne devienne aussi… programmée ? « wow, moi qui entraîne le grand elliot maxwell sur le mauvais chemin. on aura tout entendu » hé, faut que je te rappelle qui est le fêtard invétéré entre nous deux ? non mais parce que concrètement, tu m’as plus souvent tiré du mauvais côté de la ligne que l’inverse. et par ailleurs, c’est toi qui a proposé d’aller boire alors en soit, tu te mets tout seul dans cette situation. j’te rendais ton sourire attrapant la bouteille que je portais à mes lèvres et.. ouais, la première gorgée était toujours assez douloureuse. de toute manière, personne ne me ferait croire que l’alcool était bon à proprement parler. encore moins quand c’était pur comme ça. « et pourquoi pas ? » tu m’as appelé, je suis venu. point à la ligne. n’essaie pas de voir plus loin que ça. quoi que.. je te connais et je sais que t’es déjà en train de faire des hypothèses dans ta tête. « t’avais besoin de moi, je suis là, c’est tout. » si tu m’avais pas réclamé, j’aurais jamais fait le voyage. mais ouais, peut être que quelque part, j’avais besoin de m’échapper un peu. de tout, de ma vie surtout. du procès qui approche à grand pas, de la confrontation avec ma famille que je n’ai pas envie d’avoir puis de sullivan aussi. aussi moche que ça puisse être.