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I LOVE HARVARD
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    Lien du postMar 20 Mar 2018 - 0:30
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    — with Harper

    Harper s'était changée, pour mettre une tenue des plus sexys. En même temps, elle a le corps qui va avec. Tout de cette tenue mettait le corps de la beauté en valeur et Alejandro ne se gênait pas pour regarder, plus encore, toucher, totalement conquis. La belle brune riait, l'ambiance était à la joie, sorte d'euphorie même et Harper vint même sauter dans ses bras. Heureusement qu'il a de bon réflexe l'Espagnol! Il rit à son tour, profite des baisers de la belle et venait l'embrasser aussi, avant de dire qu'elle ne dormait sûrement pas dans cette tenue.

    -Excellente réponse.

    Lâche-t-il amusé. Comme son ex' petite amie brésilienne d'il y a quelques années. Qu'elle ait dit cela pour l'allumer ou que ce soit vrai, c'est certain que cela venait alimenter l'imaginaire d'Alejandro à l'endroit d'Harper.

    Alejandro la tenait bien et commença à faire mine à se balader avec la belle dans ses bras et à faire ainsi une petite visite de la chambre. Fallait voir Alejandro lâcher des petits commentaires comme "ton balcon a l'air bien", "oh le beau grand lit" et... "un minibar, parfait?". Oui, il s'amusait. D'ailleurs, il avait envie de danser et en fit part à son amante. Il la laisse donc reprendre pied et se diriger pour prendre son portable. Le corps de la belle contre le sien lui manquait déjà, mais cela lui permis aussi d'être moins... comment dire... tendu?

    Quand il entend les premières notes de la musique, Alejandro la reconnait tout de suite: bossanova, cette danse lente, jazzé et sensuelle brésilienne. D'après son vécu, pour y avoir déjà été, la reine des nuits brésiliennes avec sa consœur la samba.

    -Bossanova? Très bon choix! Il faut juste que je me souvienne des pas.


    Cela devrait lui revenir vite. Surtout, Harper captait son attention avec sa démarche sexy, ses pas félins, le petit jeu des épaules et le regard intense à souhait. Il en souriait, ses yeux brillants pour elle, il attrape la main de la belle et l'attire un peu brusquement contre lui, avant de danser lascivement avec elle. Comme il avait dit, Alejandro devait se rappeler des pas, prêtait attention à la musique, car la bossanova est beaucoup une question de rythme. Pour autant ,il bougeait des hanches, assistait sa partenaire, les mains contre ses hanches. Quand il la voit se mettre même à danser du ventre, Alejandro ne peut retenir un "wow". Si Harper est, comme lui, une amoureuse de la danse, ils vont très bien s'entendre. Une chose de plus.

    Quand la belle lui tourne le dos, Alejandro venait passer ses mains contre le ventre de la belle, soulevait son haut. Ses mains venaient même frôler, passer brièvement contre ses seins, tandis qu'il penchait la tête pour qu'elle sente son souffle chaud, vu le désir qui l'animait, dans le cou de son amante. Il bougeait toujours son bassin, faisait même sentir sa présence contre les fesses de la belle. Une main alla même glisser plus bas, vers son ventre, son bas ventre et même un peu plus bas encore...

    C'est à ce moment qu'Harper se retourne. La bossanova était devenue sensuelle, voir érotique à souhait. S'en plaignait-il? Absolument pas. Le jeune homme avouait, dansant toujours avec la belle brune:

    -Tu me donnes chaud mar azul.

    Et surtout:

    -Tu danses tellement bien. Faudra sortir et danser toute la nuit une bonne fois.


    D'un geste brusque, Alejandro la prend par les hanches et la retourne, à nouveau dos à lui, pour bouger contre elle, leur bassin déjà en communion, l'appel de leurs corps se faisait sentir. Il venait déposer des baisers contre la nuque de la belle après avoir écarté ses cheveux, donnait un petit coup de langue contre son lobe d'oreille. Il y avait moins de danse tout à coup.

    -Tu me fais penser aux danseuses au carnaval de Rio, mais en encore plus sexys.


    Franchement, Harper le surprend encore et pour le mieux cette fois. Pour un homme comme lui qui adore la danse, adore avoir une bonne partenaire de danse aussi, il ne pouvait pas demander mieux. Vraiment, ils sont faits un pour l'autre, il ne pouvait pas s'empêcher de le penser.


    LOYALS.


    @Harper Eleanor F. Kennedy
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    Lien du postMar 20 Mar 2018 - 2:20
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    Lien du postMar 20 Mar 2018 - 3:19
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    — with Harper

    De cette chambre dans les Bahamas, les deux amants étaient soudainement transportés dans le carnaval de Rio. C'est vrai, le petite ensemble sexy d'Harper ressemblait aux costumes sexys des filles du carnaval, ils dansaient sur de la bossanova, dans cette chaleur ambiante. Vraiment, Alejandro était transporté. En prime, la jeune femme lui parlait portugais et pas de façon approximative. Il reconnaissait même le petit accent brésilien. De son côté, il est plus familier avec le portugais... du Portugal. Comme il habite en Galice, c'est juste à côté et Alejandro y ait allé souvent. Une danse sexy à souhait, lascive, les deux amants ne se privaient pas de jouer au chat et à la souris d'ailleurs, chacun faisant des gestes pour faire grimper la température, profiter du corps de son partenaire, de leur complicité. Surpris de l'entendre parler portugais, le jeune homme se reprend et répond dans la même langue:

    -J'adore être avec toi aussi.


    La danse, fiévreuse, se transforme, devient plus sensuelle encore. Pas certain qu'ils danseraient ainsi en public, mais ils ne sont pas en public non? Et ce n'est pas comme si ses mains ne s'étaient jamais aventurés sur le corps de la belle. Plutôt le contraire. Il la connaissait déjà bien, de plus en plus et oui, Alejandro le reconnait, il voulait qu'elle le désire, qu'elle se sente sexy, qu'elle devine cet homme fou d'elle, car il l'est. La tenue, l'ambiance, la danse, il avait de quoi être allumé quand même l'Espagnol, non? Attendez encore...

    Harper lui servait d'ailleurs un avertissement, dont Alejandro ne tint pas vraiment compte. Il aurait dû. Oui, il voulait jouer, se brûler même s'il le fallait. Ses yeux ne mentaient pas, sa respiration un peu plus courte non plus et encore moins le désir qui prenait possession du bas de son corps. Quand elle parle de partir au Brésil, Alejandro se prend à rêver d'eux à Rio...

    -Après la session: quand tu veux.


    Après tout, ce sera les vacances... et l'hiver au Brésil. On a tendance à oublier les saisons inversées. La tension grimpe encore, Alejandro s'en assurait par ses gestes et ses caresses. Harper se retourne et lui lançait un regard malicieux, sexy à souhait, un regard à faire chavirer n'importe quel homme et il "chavira", pour ainsi dire, sur le canapé de la suite d'Harper.

    Il eut alors droit à un striptease où Alejandro ne la lâcha jamais des yeux. Comment le pourrait-il? Cette fille, déjà si belle, si sexy avec cette lingerie, jouait maintenant de son corps, des lignes de son corps, de son regard, de... tout quoi pour séduire, allumer le bel Espagnol et faire en sorte qu'il n'oublie pas ce striptease de si tôt. Alejandro tendait parfois la main vers elle pour l'attirer vers lui, la toucher, ne serait que du bout des doigts. À un moment, quand elle l'effleure trop, il vient déposer un baiser un peu plus haut que le ventre de la belle, contre sa poitrine.

    Sous ses yeux, elle se déshabille et oui, le jeune homme en était bouche bée, lâcha même un "dieu que tu es belle" en espagnol. Il en perdait son portugais! Il rit quand il reçoit le soutif, précise vite son regard sur elle, avant de lui lancer un sourire coquin quand il reçoit sa petite culotte, qu'il accroche à son cou comme un trophée. Dieu qu'il la désirait en ce moment, il n'avait plus qu'une idée en tête: renouer avec elle. Il est faible, c'est clair, mais quel homme trouverait la force de résister à cela? Précision: quel homme hétéro...

    Harper vint s'asseoir sur lui et la belle devait sentir tout le désir qu'elle avait suscité chez son amant par ce petit numéro. Quand elle l'embrasse, il répond avec passion, intensité, mais il y avait aussi une douceur teintée de tendresse, une forme de remerciement, impressionnée par... elle quoi. Peu de femmes lui ont fait un tel numéro avec ce charisme si naturel. Des remerciements qu'il ravale quand elle se relève, tandis qu'il levait la tête vers elle, les yeux en forme de point d'interrogation.

    Apparemment, pour elle, tout cela n'était qu'un jeu où elle venait de lui passer le k.o. Il cligna des yeux d'ailleurs, peinant à réaliser ce qui se passait. Vraiment? Non, elle ne pouvait pas être sérieuse? Mais si et elle se rhabillait d'ailleurs. Hébété, il bégaya au début.

    -Harper... tu... vraiment?


    Vraiment. Elle revient le prendre dans ses bras. Pourquoi d'ailleurs? Ce geste ne vaut plus grand chose à ses yeux et il ne lui rend même pas le câlin, en fait, il la repousse doucement et se lève, visiblement pas très heureux.

    -Tu n'as pas le droit de jouer comme ça avec moi. Tu mets de la lingerie, tu nous fais danser sur une danse sensuelle, tu me fais un striptease, pour après me dire "non, pas touche"? Franchement.


    Il lâche en espagnol, pointe avec son index sa propre tempe.

    -T'es pas bien!

    Il en a marre, vraiment. Pour lui, c'est de la provocation, de la manipulation. Elle se fout de sa gueule et Alejandro déteste qu'on se foute de sa gueule. Tout à l'heure, ce n'était pas un test et ils ont fait l'amour, mais cette fois, s'en était un. C'est peine perdue, il n'arrive pas à la suivre. Alejandro se calme, soupire, essaie de se calmer en tout cas.

    -Je ferais mieux d'y aller. Désolé.

    L'Espagnol passera sans doute pour le mec qui s'en va quand il n'a pas ce qu'il veut, mais tant pis. Frustrer un homme et remporter ce petit jeu a son prix.


    LOYALS.


    @Harper Eleanor F. Kennedy
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    Lien du postMar 20 Mar 2018 - 4:13
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    — with Alejandro

    Ale ne répondait pas à mon étreinte. Pire, il me repoussait. Il ne l’avait encore jamais fait. Mon coeur se glaça en une fraction de seconde. D’un bond, je me relevais après lui, l’observant alors qu’il s’énervait. Je fronçais les sourcils de tristesse, hochant doucement le visage de gauche à droite. « Je n’aurais pas dû Ale … Mais pourquoi tu t’énerves après moi ? T’as pas un peu l’impression d’exagérer là ? Parce que je ne t’ai pas déjà donné un orgasme ce matin qu’il faille absolument que je t’en redonne un second ? » A ce moment, le jeune homme me traita de folle dans sa langue maternelle. Je m’offusqua aussitôt. « Je te demande pardon ? » Donc en gros si je comprenais bien, une call-girl se faisait traiter de folle également si elle ne concluait pas avec un client de la boîte dans laquelle elle travaillait ? Je me sentais idiote. Plus encore lorsqu’il voulu partir. Je riais nerveusement, les yeux humides. « Tu commences à comprendre … ça y est ? Que toi et moi ça ne peut pas fonctionner parce que tu attendras toujours quelque chose de moi que je n’arriverai pas à te donner ? Alors que tu ne te rends même pas compte Alejandro, que je t’ai donné bien plus en un Spring Break qu’à n’importe quel autre homme en tout une vie … » Je ne parlais pas que sexuellement, mais aussi sentimentalement. Et il était déjà entrain de me faire mal. Ma voix déraillait et j’avais une énorme boule dans la gorge. L’envie de le retenir, de prendre sa main entre les miennes, le regard le suppliant de rester s’en venait. Mon coeur battait la chamade d’un coup, rien que de penser à l’idée de le perdre. Je sentais les larmes venir, je tournais le visage essuyant discrètement mon visage avant de le regarder de nouveau. « Je ne veux pas que tu partes Ale, je ne veux pas que tu me laisses … mais t'estimes que je suis folle ... » finissais-je tout bas, hochant à nouveau la tête de désespoir. J’étais exténuée.



    LOYALS.


    @Alejandro Ortega
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    Lien du postMar 20 Mar 2018 - 5:11
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    — with Harper

    Pour la première fois depuis la visite impromptue d'Harper à sa chambre à 4 heure du matin, Alejandro était... fâché, oui c'est le mot. Faut avouer que le cocktail frustration sexuelle, orgueil brisé et colère ne fait pas bon ménage: c'est la réalité. Bien sûr qu'il est déçu qu'au lieu de sceller tout ce moment de belle façon, elle ait pris la tangente et décidée de le frustrer. Derrière cette frustration, il a surtout le sentiment qu'elle joue avec lui et Alejandro ne veut pas être le jouet de personne. C'est aussi le cas de la jeune femme, non? Si au moins ils sont d'accord sur ce point... Franchement, si elle voulait qu'ils discutent tranquille dans sa chambre, elle n'avait qu'à mettre une robe d'été, mettre un peu de jazz et lui faire prendre un café sur le balcon. Promis, Alejandro se serait tenu tranquille. Mais si on le met face à une fille en lingerie sexy, qu'on lui fait danser une bossanova chaude à souhait, suivi d'un striptease... Aller les gars, un peu d'appui s'il vous plait!

    Au moins, Harper réalise qu'elle est allée un peu loin, mais à peine s'excuse-t-elle que la suite de ce qu'elle dit annule ses excuses. Son grand-père, un homme sage, lui a toujours dit que tout ce qui vient avant un "mais" ne compte pas. S'en était un bel exemple. Pourtant, il la sent sincère et maintenant, l'incompréhension était partagée. Il ne comprenait pas comment elle pouvait le frustrer ainsi et espérer s'en tirer avec "ah, quelle bonne blague!" et elle ne comprenait pas pourquoi il en faisait tout un plat, ce n'était que du sexe après tout. Bien sûr, parce qu'il n'est question que de cela ici! Franchement, il est peut-être susceptible, mais elle tournait le couteau dans la plaie.

    -Il ne s'agit pas de ça. Tu joues avec moi et maintenant, tes excuses sonnent faux.

    Après tout, elle lui reprochait d'exagérer et de ne pas pouvoir se contenter, de ne penser qu'au sexe. Dis celle qui jusqu'ici, a initié chacun de leurs ébats, mais il évite de lui faire remarquer. Et là, il ajoute, dans son impulsivité, sur l'instant, laissant sa colère parler, le coup de grâce. Alejandro le sentit aux yeux d'Harper qui se voile, puis se trouble. Une part du jeune homme regrettait aussitôt cet élan. Une autre part avait envie de dire: bien fait, tu l'as cherché! Heureusement pour l'Espagnol, il ne sait pas qu'Harper le compare dans sa tête à un harceleur dans un club de striptease, le genre de mec profiteur qui n'ont aucun principe. À mille lieux de l'homme qu'il estime être...

    La jeune femme lui demande de répéter et Alejandro n'ose pas. Sa part qui regrettait avait pris le dessus finalement. Valait mieux qu'il parte avant de faire plus de dégâts. Fuir n'est pas dans son tempérament, mais parfois, vaut mieux se replier avant la débâcle. Le rire nerveux d'Harper agresse ses oreilles, avant que, bien sûr, la jeune femme ne se lance dans une tirade pour justifier la fin de leur relation, quelle qu'elle soit. Les reproches fusent et même si l'Espagnol ne le montrait pas  trop, elle arrivait à le blesser aussi. Ce qui le blessait en fait, c'était le constat affligeant que malgré tout ce qu'ils partagent, cette chimie entre eux, le fait qu'ils aient des ambitions similaires, une vie semblable, une façon d'être proche, il y a encore ce mur d'incompréhension. Un mur qu'Harper érige régulièrement comme pour mettre fin à tout rapprochement. Un jour, Alejandro se fatiguera de grimper ce mur, peut-être plus tôt que ce à quoi il s'attendait, malgré tout l'enthousiasme qui l'habitait il y a à peine une heure. Après tout, ne s'était-il pas dit qu'elle était peut-être LA perle rare? Le jeune homme se retourne, la détaille de son regard. Ce qu'elle avait dit à la fin avait eu un certain écho.

    -Je n'attends rien de toi, rien de précis en tout cas. Je suis désolé si je te fais l'effet contraire, si je te mets la pression, ce n'est pas mon but. C'est juste... je ne sais pas si tu réalises le pouvoir que tu as... sur moi. Après, si tu répètes sans cesse que toi et moi, ça ne peut pas fonctionner, tu vas finir par le croire et moi avec.

    Et Dieu sait qu'elle le répète souvent; un leitmotiv. À nouveau, il tourne le dos à Harper. La voir prête à pleurer le rendait faible et il retenait lui-même quelques larmes. Était-ce la fin de cette histoire? Une étoile filante dans sa vie? Dans un sens, elle avait raison, pour un détail pareil, un striptease qui se conclut de manière frustrante... La jeune femme essaie de le retenir. Cette fois, c'était son tour. Décidément... Il lève les yeux au ciel, il aurait presque envie de s'adresser à Dieu, de demander conseil, mais il s'en fout très probablement. Survivra-t-il à cette montagnes russes, viendrait-elle à bout de sa raison qui s'effrite? Déjà, il n'est pas le genre d'homme à se fâcher, ni à céder si facilement à la tentation, il en a vu d'autres, mais Harper... Silencieux, figé devant la porte, il n'arrive pas à l'ouvrir et à partir, non, au lieu de cela, il se retourne et vient prendre Harper dans ses bras, si elle le laisse faire bien sûr.

    -Je m'excuse, je ne le pensais pas. C'est juste... Être avec toi, parfois, c'est un peu comme être dans une montagne russe qui a perdu le contrôle de sa vitesse. Il faut juste que m'habitue.

    Il lui flatte le dos, tente de se faire réconfortant. Lui-même avait les yeux humides maintenant, à plonger son regard dans le sien, à la sentir si vulnérable et blessée, par sa faute. Ce que des mots peuvent provoquer...

    -On peut revenir en arrière, avant que tout ne dérape?


    Ils étaient si bien au moment où elle a sauté dans ses bras, qu'il visitait la chambre, qu'ils dansaient, même le striptease était gravé dans sa tête. Alejandro comprenait que le prix de son amour pour Harper sera d'éliminer toute attente, toute envie, de la laisser maîtresse de leur relation indéfinissable et d'apprendre à vivre avec les frustrations qu'elle lui inflige, les hésitations dont elle l'afflige. Il va souffrir, endurer, s'excuser, mais s'il réussit à bâtir sur ce qui fonctionne si bien avec elle, à supporter ce qu'aucun autre n'arriverait à faire, alors peut-être qu'au final, il l'aura, sa perle rare. Tout un pari. Il espère juste qu'avec un peu de temps, elle apprendra à le traiter en égal et à faire la part de ce qu'il est et de ce qu'il n'est pas.


    LOYALS.


    @Harper Eleanor F. Kennedy
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    Lien du postMar 20 Mar 2018 - 9:24
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    — with Alejandro

    Ses Mots me brisaient le coeur. Je savais qu’il avait raison. Seulement, je n’arrivais pas à faire autrement que de le repousser encore et encore avec les miens, cherchant à lui faire comprendre que je n’étais pas faite pour lui. Je n’étais pas quelqu’un de bien. Alors qu’est ce qui m’avait faite à cet instant le retenir ? Pourquoi ? Cédais-je finalement à ma propre tentation pour lui ? Toute cette scène de ma part venait à l’instant de lui prouver une énième fois que je n’étais tout sauf une bonne personne, trop habituée à jouer avec les hommes plutôt que de les aimer. Je venais de le manipuler comme un pion malgré moi, et voilà que je le regrettais de toutes mes entrailles. Avais-je donc finalement des sentiments pour lui ? La vue brouillée par tous ces questionnements et par les larmes qui montaient ne faisaient que me désespérer davantage. Je me rendais compte que je n’avais plus la force de le laisser partir. Il ne pouvait plus m’abandonner. Il me parlait de ce pouvoir que j’avais sur lui et baissais les yeux. Je ne le souhaitais pas, l’avais jamais souhaité. Mais désormais, il avait également ce même pouvoir sur moi, je m’en rendais compte. Il me plaisait et de façon bien plus profonde qu’un simple flirt. Je l’avais dans la peau, et son désir de s’en aller, je le voyais comme une déchirure au niveau de mon coeur. Je fis alors à cet instant quelque chose qui ne m’arrivais jamais. Je le regardais droit dans les yeux et dit d’une voix brisée. « Je te prie de m’excuser. Je ne me rends pas toujours compte et c’est encore tout nouveau pour moi … J’ai été abjecte avec toi. » Je me sentais idiote et confuse. Ce n’était pas la première fois que je le repoussais, et s’il souhaitait partir, c’aurait été par ma seule faute. Mais il lâche la porte du regard et se retourne vers moi, me prenant dans ses bras. Je me laissa serrer contre lui, soupirant de soulagement, faisant mes larmes couler finalement silencieusement le long de mes joues. Je l’entoure si fort de mes bras qu’il ne pourrait plus jamais s’en aller si son coeur lui dictait de changer d’avis. Mais le voilà qui s’excusait à son tour. A cet instant, un trop plein d’émotions eu raison de ma conscience, participant à la naissance d’une vision bien plus nette de mes sentiments pour lui, bien qu’encore jeunes. S’il souhaitait s’accommoder à mon comportement, c’est qu’il devait vraiment tenir à moi. Je le regardais dans les yeux, perdue et complètement troublée et venait l’embrasser tendrement, puis acquiesçait doucement à sa proposition.  « Oui s’il-te-plait .. » disais-je d’une voix faible. Je me détachais de son étreinte, et observait ma tenue. « Tu … veux que je me change ? » Je ne voulais pas l’assumer davantage s’il ne le souhaitait plus, qu’il se rende bien compte que je ne cherchais plus à être cette fille, qui le mènerait en bateau. Je venais de nouveau à lui l’entourant de mes bras, collant mon corps au sien. Lui glissant quelques petits baisers dans le creux de son cou, ainsi que sur ses joues, dans la commissure de ses lèvres avant de terminer sur sa bouche. S’il souhaitait de nouveau me faire l’amour, je n’aurais plus le coeur à l’en empêcher. Mais pour l’heure, une autre envie prenait place. Celle d'une différente intimité.« Je nous sers un petit verre de Bordeaux ? A moins que tu préfères le whisky … » Je me dirigeais vers le mini-bar nous servir, laissant un temps ses bras, afin de le laisser s’installer sur le canapé. Une période d’accalmie qui ne pouvait que nous faire un peu de bien. Je le rejoignais tout près de lui, deux verres à la main, m'installant en tailleur. " Que dis-tu de sortir un peu tout à l'heure pour nous changer les idées ? On pourrait revenir ici plus tard pour un film et continuer la soirée ? " J'amenais mon verre à mes lèvres avant de continuer. " Tu pourrais m'apprendre à surfer ? "


    LOYALS.


    @Alejandro Ortega
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    Lien du postMar 20 Mar 2018 - 15:06
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    — with Harper

    Alejandro tenait des propos durs à l'endroit d'Harper, mais il se montrait ainsi depuis le début, vrai dans tous leurs rapports. Contrairement à elle, il ne jouait pas pour ainsi dire, pas au dépend de la jeune femme en tout cas. Pour lui non plus, il était évident, depuis cette première nuit qu'ils avaient passé ensemble, qu'il s'agissait de plus qu'un simple flirt. Cette fois, le beau brun obtenait de véritables excuses de son amante et elle le rendait presque coupable avec cet air abattu qu'elle affichait. Alejandro s'excuse à son tour, puis vient la serrer dans ses bras. C'était la réconciliation.

    Alejandro se répète à lui-même, encore une fois, qu'il devra apprendre à souffrir pour elle, à endurer et ce à bien des niveaux. Il devra visiblement composer avec le côté imprévisible d'Harper, qui montrait au moins qu'elle pouvait avoir des regrets et s'excuser. Elle avait aussi avoué qu'il était l'homme le plus marquant dans sa vie, ou en tout cas, qu'il s'en rapprochait, elle l'avait retenu, les excuses... L'Espagnol n'est pas bête, il sent bien que les sentiments, forts et intenses, sont réciproques.

    Il proposait donc de revenir en arrière, à des moments plus heureux, une façon d'abandonner cette atmosphère lourde, voir étouffante, qui avait pris place depuis quelques minutes maintenant. En réponse, Harper l'embrasse, tendrement, un baiser sur lequel il se met naturellement au diapason. La belle ne demandait pas mieux, proposait même de se changer.

    -Tu peux. Parce que si tu restes ainsi... Je pourrais ne plus répondre de moi à un moment donné.

    Comme elle a pu le voir pendant la bossanova, ce qui a déclenché tout le dérapage. D'ailleurs, Alejandro, un peu marqué quand même, avait saisi le message après le k.o. qu'elle lui a passé et comptait se tenir tranquille pour éviter de se brûler encore une fois. Il ne fallait pas se montrer stupide et répéter les mêmes erreurs. Il s'attend à ce qu'Harper le teste encore. Même si elle met une tenue sexy, même si elle danse sensuellement contre lui, même si elle fait un striptease, il devra apprendre à résister. Il ne voulait pas risquer de se faire encore dire qu'il exagère côté sexe. Alejandro ne voulait pas qu'elle croit non plus qu'il n'est question que de ça.

    Avant de s'habiller, la jeune femme vint déposer des baisers contre son cou, son visage, avant de l'embrasser et qu'il ne vienne caresser sa joue, doucement, son autre main évitait de la toucher. Dès qu'elle mentionne le vin, ses yeux s'éclairent. Le scotch ne lui dit rien.

    -Tu n'aurais pas un vin espagnol? Je rigole, un Bordeaux, ce sera parfait. On pourrait le prendre sur le balcon?

    Il pouvait même les servir tandis qu'elle irait se changer ou garder le plan de les servir avant, tout va à Alejandro qui ne comptait pas jouer les difficiles maintenant que l'heure était à la réconciliation. Si Harper vient s'asseoir à côté, il se lève et se dirige vers la fenêtre pour regarder dehors et se retournait vers elle avec un sourire sur les lèvres.

    -Si tu veux, on pourrait aller à la plage ou à la piscine? Je suis toujours partant pour un film.

    Quand elle parle de lui apprendre à surfer, il a un léger rire. Il adorerait mais... D'abord, Alejandro sort dehors, sur le balcon. Prendre l'air lui fit le plus grand bien et il fit signe à Harper de venir le rejoindre.

    -Aller, viens, on est bien dehors.


    Il s'installe d'ailleurs contre la rambarde, sa coupe à la main.

    -Je pourrais t'apprendre à surfer, essayer en tout cas, mais c'est l'affaire d'une journée complète presque. Il faudra que tu loues une planche aussi... Bref, pas aujourd'hui, désolé.


    Il se sentait un peu trop fatigué, pas d'humeur à se lancer dans une telle entreprise, mais une autre journée libre où elle ne fera pas d'expédition avec son ami, pourquoi pas. Il essaiera de lui apprendre les bases en tout cas. Elle risque d'être étonnée de pratiquer des heures sur la plage, la planche sur le sable, avant même d'aller dans l'eau. Les autres filles avaient été assez surprises en tout cas.


    LOYALS.


    @Harper Eleanor F. Kennedy
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    Lien du postMar 20 Mar 2018 - 23:09
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    — with Alejandro

    Après le drame institué par ma personne, Alejandro décidait finalement de rester pour mon plus grand soulagement. Je me sentais tellement idiote d’un comportement dont je ne pouvais malheureusement rien, malgré mes médicaments, et sans même pouvoir lui en expliquer les véritables raisons d’une attitude si changeante. Il me prenait dans ses bras et bien trop émotive, je me mettais à pleurer silencieusement. Je ne pouvais pas lui montrer cette faiblesse. Nous ne nous connaissions que depuis le début du Spring Break et cela me semblait étrange de me mettre dans ce genre d’états, bien que cela me paraissait d’un côté si évident. J’avais de plus en plus peur de le blesser profondément à mesure que je ressentais des failles évidentes dans mon coeur. Je lui proposais de me changer, évitant ainsi à l’avenir de cette soirée une situation déplaisante, ce à quoi il répondait avec humour. C’était plutôt bon signe, et je souris dans ses bras, les yeux toujours humides. « Très bien, je vais enfiler quelque chose de plus … convenable. » J’avais toujours envie de lui évidemment. Constamment. Seulement, beaucoup d’hommes m’avaient désirée sans que je ne puisse leur donner quoi que ce soit, et bien trop peu m’avaient vue vraiment. Réellement. Jusqu’à sa rencontre. Et c’est justement de ça que j’avais peur, qu’il ne me voie, que de cette façon. Pourquoi d’ailleurs ? Puisque je ne voulais pas être avec qui que ce soit ?… Le jeune Dunster blaguait encore et cette fois-ci sur l’alcool, et je riais. « Avec plaisir meu gatinho. » Je m’inventais carrément des origines Brésiliennes, pensais-je. Alejandro prenait les devants concernant l’alcool, me laissant passer tranquillement dans ma chambre me changer. Une fois seule, je pris un peu de temps sur mon lit réfléchir à la situation, pleurais un bon coup suite aux mélanges de sentiments, peurs et soulagements avant de m’essuyer les yeux et ressortir de la chambre plus rayonnante que jamais, vêtue d’une petite robe d’été légère de la dernière collection Jacquemus. J’avais même eu le temps de mettre mes créoles en or aux oreilles. Je rejoignais Ale sur le balcon tout sourire, sentant une légère brise de fin d’après-midi très agréable. Quoi de mieux pour un moment de réconciliation pareil ? J’embrassais Ale, qui me tendait un verre de vin. J’acquiesçais joyeusement avant de répliquer. « Avec plaisir. » Il s’installait contre la rambarde et je me mettais près de lui, dos à la rambarde, m’y tenant par les coudes l’observant. « Je pense que c’est le fait de passer toute la journée ensemble, tu ne pourras bientôt plus me supporter ! » riais-je. Au fond, j’en avais peur. Concernant le surf, ça ne serait pas pour aujourd’hui, mais c’était surtout une façon de passer du temps avec lui. « Ne t’en fais pas, une simple promenade c’est parfait. » Ce que nous ne tardâmes pas à faire, au bord de la plage avant de revenir une heure plus tard dans ma chambre, bien plus complices qu’à l’aller. Je déposais la carte de ma chambre et quelques effets personnels sur la console d’entrée puis regardais le beau brun tendrement. « Je tiens à me faire pardonner pour tout à l’heure encore une fois, alors pour ce faire, tu auras le droit de décider du programme de ce soir, sans exception, ni droit de véto de ma part. » Disais-je avant de déposer un petit baiser sur sa joue.


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    @Alejandro Ortega
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    Lien du postMer 21 Mar 2018 - 6:12
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    — with Harper

    Harper contre lui, la jeune femme pleurait, se laissait aller contre lui après leur confrontation, si déchirante d'ailleurs. Alejandro aussi en avait souffert. La réconciliation arriva et puisqu'elle posait la question, le jeune homme avouait, avec un brin d'humour qu'elle devrait sans doute se rhabiller, ce que la jeune femme accepta de faire. Tentant de tourner la page, ils proposaient de boire du vin, sur le balcon, etc. Est-ce lui où elle l'appelle mon chaton en portugais? Il esquisse un doux sourire et vient essuyer un peu les joues de la belle brune.

    -Tout le plaisir est pour moi mar azul.

    Il la laissait filer pour qu'elle aille s'habiller tandis qu'il leur servirait les coupes de vin. Harper mit un certain temps à s'habiller, mais sortit toute rayonnante, le sourire aux lèvres et les traces de ses larmes effacées, pour l'essentiel. Alejandro la complimenta d'ailleurs:

    -Ouah, jolie la robe.

    Elle devait valoir son petit pesant d'or. Quand la belle s'approche du beau brun qui lui tendait une coupe, elle vient d'abord l'embrasser et Alejandro profitait du baiser pour baiser une main contre la taille de la belle, lui sourire. Il préférait cent fois la voir souriante, détendue, que pleurer et désespérée. Avec un petit sourire, il répliquait à la remarque d'Harper:

    -Je suis prêt à faire un effort.

    Un de plus, un de moins. Puis, il sentait qu'elle en faisait elle aussi, pour être heureuse, se montrer gentille avec lui. Les petits regards, les petits baisers ne lui échappaient pas. Lorsqu'ils eurent fini leur verre de vin, moment où Alejandro en profita pour demander à Harper comment elle trouvait ses études en droit, s'excusant ensuite d'évoquer les études durant les vacances, Alejandro prit le chemin de la plage avec elle. Un moment où ils purent marcher, les pieds parfois dans l'eau, à profiter du paysage idyllique. Le jeune homme s'intéressait encore à en savoir un peu plus sur elle. Si elle aime voyager, s'il y a des pays qu'elle n'a pas vu et qu'elle souhaiterait voir. Alejandro lui parlait de son voilier, un Cal 39 dénommé Nadina, car tout bateau a un nom avec lequel il a déjà navigué, mais parlait de son ambition entre autre de partir de Boston et se rendre dans les Caraïbes, un jour, de tenter une croisière transatlantique. Il avouait à Harper avoir ce besoin de liberté que seul un voyage sur l'océan peut offrir parfois. Le comprenait-elle? Peut-être le trouvait-elle fou. En tout cas, à un moment, sur le chemin du retour, il s'arrêta pour prendre les mains de la belle et se tourner vers elle. Visiblement, il avait un truc important à dire.

    -On n'a pas vraiment eu le temps d'en parler tout à l'heure, mais cela m'a touché quand tu as dit que tu m'avais donné plus en un Spring Break qu'à aucun autre homme. J'espère juste être à la hauteur de ta confiance que tu me témoignes et saches que je tiens beaucoup à toi et j'espère vraiment qu'on continuera de se voir après les vacances.


    C'était vraiment son souhait, m'enfin, sans doute ne devait-il pas trop avoir d'attente, comme Harper lui avait dit plus tôt: elle ne peut lui donner ce qu'il attend d'elle. Sans dire qu'il a des attentes, il peut quand même avoir des espoirs, non? Un bon baiser scella cette confirmation, doux et tendre, puis, ils rentraient à l'hôtel, où Harper lui proposait de décider du programme de la soirée, pour se faire pardonner. Après le baiser sur la joue, il la regarde et tend la main pour l'attirer contre lui et lui en donner un en retour.

    -Arrêtes, la page est tournée sur cette histoire... Dîner aux homards dans la chambre et puis après, on écoute un film? Je ne sais pas quel genre de films tu aimes d'ailleurs.


    Il était curieux de savoir et proposait Molly's Game, un film sur une lobyiste à Washington qui déjoue la NRA et prend tout le monde de cours. Avant le dîner, pusiqu'il était encore un peu tôt, Alejandro proposait:

    -J'aimerais qu'on danse encore. J'adore danser avec toi. Tu peux remettes la bossanova ou sinon, je sais danser aussi la samba, la merengue ou le tango?

    Le tango était d'ailleurs sa danse favorite et Astor Piazzolla un de ses compositeurs préférés. Alejandro se plut ainsi à danser avec sa partenaire du jour au moins une bonne heure. Heure empreinte de rire, de sourire, où, sans avoir les mains baladeuses, il profitait quand même d'avoir une partenaire avec qui il est complice à souhait et avec laquelle danser, être sur la même longueur d'onde, de corps et d'esprits, peu parfois se révéler si facile.


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    @Harper Eleanor F. Kennedy
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    Lien du postMer 21 Mar 2018 - 20:55
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    — with Alejandro

    Alejandro complimenta ma robe alors que je foulais le sol de ma terrasse, me redonnant automatiquement le sourire. Je m’avançais vers lui, lui volant un baiser avant qu’il ne m’offre un verre. Alejandro endurait avec moi. J’étais encore perdue, nous ne nous connaissions pas depuis si longtemps. Toute ma vie j’avais été conditionnée à ne ressentir que les émotions essentielles au pouvoir. Colère, rancoeur, mépris et fierté, compétition, et voilà qu’un beau jour il rentrait dans ma vie et m’obligeait à ressentir du désir, de la passion de la … bonté … Tout ce chamboulement dans ma tête en plus des suppositions d’avenir à deux. J’avais besoin de temps pour réfléchir, c’était certain, d’autant plus que lui, contrairement à moi, ne semblait ne jamais avoir eu ce genre de problèmes. Nous étions si différents. Je commençais à me rendre compte que je peinais à le laisser partir. Je devenais quelqu’un de fragile, de vulnérable lorsqu’il était là et j’en avais très peur. Malgré tout, je profitais de ces moments à deux, remettant à Boston le temps des questionnements personnels. Nous nous mettions finalement en route vers la plage, et pour la première fois, Alejandro me parlait mieux de lui, de ses passions et me questionnait sur les miennes. J’étais assez époustouflée par ce besoin d’aventure qui l’animait, même très impressionnée. J’avais moi même le goût de l’aventure et lui racontais mon amour pour les sports à sensations fortes, sans lui en expliquer les sombres raisons. Néanmoins je l’encourageais dans sa future croisière, espérant qu’il garde ce rêve à l’esprit. Un instant, il s’arrêta et me pris par la main. J’écoutais son discours avec grande attention, étonnée qu’il aie retenu des paroles lancées sous le coup de l’émotion. Je les pensais bien évidemment. Alejandro m’avait fait ressortir des choses en moi que je n’aurais jamais imaginé, et il était bien le premier. Malheureusement, je n’avais pas encore réfléchi à nous, encore perturbée par tous ces changements radicaux qu’il avait occasionné chez moi. Néanmoins, je voulais me montrer honnête envers lui et lui répondais avec tendresse. « Je pensais ce que j’ai dit. Alejandro, j’ai toute confiance en toi et tu comptes énormément, même si je ne te l’ai pas beaucoup montré… Il faut savoir que je n’ai encore jamais été comme ça avec quelqu’un, de façon aussi intense qu’entre toi et moi. Je suis juste un peu perdue en ce moment et je pense que j’y verrai bien plus clair à notre retour à Boston. » Je lui souriais tandis qu’il vint m’embrasser. Je fermais les yeux attendrie par la douceur de ce moment qui me rappelait notre premier diner ensemble. Nous reprenions la route vers ma chambre, et une fois arrivés, je tenais encore à me faire pardonner en lui laissant choisir le programme de notre soirée. Il ne semblait pas avoir gardé rancune, et j’en étais ravie. Je lui répondais. « Oh j’aime beaucoup les films de la nouvelle vague française, sinon David Fincher, Sofia Coppola, Martin Scorsese et Christopher Nolan sont parmi mes réalisateurs favoris, entre autres … » J’étais très cinéphile et aimais la découverte. Ne connaissant pas le film qu’il me proposait, je fu donc très enchantée. « Avec joie meu gatinho. » répondais-je avec un grand sourire. Le soleil n’était pas encore couché et il était encore tôt avant le diner, Alejandro me proposa donc de danser à nouveau avec lui. Heureuse, j’acceptais sans hésiter. « Le tango me tente énormément, mais je ne sais pas le danser … tu m’apprends ? Un jour, on trouvera bien quelque chose que je pourrai t’apprendre en échange .. la danse classique peut-être ?! » riais-je aux éclats. Je lui laissais le soin de choisir la musique avant de me placer de façon assez maladroite. Je me laissais guider par son assurance, et mes quelques bases. Une heure de complicité, de douceur et de sensualité s’en suivit, sans qu’il ne se passe quoi que ce soit de trop charnel. Aux alentours de dix-huit heures, je lui proposais de démarrer l’apéro avant de diner, nous réinstallant sur la terrasse afin de profiter du coucher de soleil époustouflant. Nous nous y installions après nous avoir préparés deux Caïpirinha, cocktail brésilien par excellence. J’espérais qu’il soit bien dosé comme on me l’avait appris là-bas. Je prenais une gorgée de mon côté et constatais avec regret que j’avais mis un peu trop de cachaça. Tant pis, je ne serai jamais barmaid. Je me tournais vers Alejandro et commença à le questionner sur d’autres choses encore qui l’animait. Je voulais en savoir encore plus sur lui. « Dis-moi Ale, qu’écoutes-tu comme musique ? » Ce n’était que le commencement, qu’il se prépare à un bombardement de questions.


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    @Alejandro Ortega
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