La familia

L'Espagnol mit un certain temps à reprendre ses esprits. Quand il s'en sent capable, le jeune homme s'écarte un brin de son amante, juste pour se laisser glisser à ses côtés et ne plus être un fardeau pour elle. Il échangeait avec elle un sourire, un regard et vint caresser sa joue, avant d'échanger un tendre baiser. Essoufflé, il dit alors:

-Je pense que... nous sommes tous les deux un peu fous.

Léger rire de sa part et il se mit un peu plus sur le dos, une main au niveau de son ventre, il soufflait un coup. Fou, amoureux, bien sûr et il fallait sans doute être un peu fou pour faire ce qu'ils venaient de faire avec autant d'intensité. Puis, toujours sur un ton léger, il lançait:

-Tu sais, je ne te cache pas que ce lit a vu passé quelques filles. Mais des comme toi, aucune.

Alejandro n'a jamais caché après tout qu'Hazel était la première à être tombée sous son charme, elle n'est même pas la première à vivre avec lui... mais peu importe les lignes du temps, il ne croit pas avoir déjà eu une relation si forte avec une femme. Habituellement, après six mois, il en serait au point de remettre en question son amour. Or, il en était bien loin en ce moment. Il ne s'imaginait pas passer une journée sans Hazel à ses côtés.

La familia Un court silence s'installa entre nous, parfois les paroles n'étaient pas nécessaires, on était en parfaites symbioses, reprenant notre souffle après tous ses efforts. Je le laissais glisser sur le côté, le regardant et prolongeant ce baiser si doux. Je riais légèrement et dit tranquillement:

''-Ou simplement en forme tous les deux pour des personnes qui ont passés une sale journée.''.

Sentant que je pouvais respirer normalement, je me rapprochais de lui et en tirant la couverture pour nous couvrir. Je me lovais dans ses bras, passait un bras autour de sa taille. J'appréciais l'honneteté! Je mélangeais mon rire au sien et dit:

''-Alors disons que j'ai été la première de mon genre, malgré que je dois être la seule mon amour, merci du compliment.''.

Au fond de moi, je me disais que peut-être que je serais la dernière à avoir passer dans ce somptueux lit mais qui vivra, verra non? Je soulevais ma tête pour l'appuyer contre l'épaule de Alejandro, je caressais doucement son ventre et lui dit:

-''J'espère sincèrement que tout ira bien chéri pour le reste du voyage avec ta famille, que la santé de ton grand-père s'améliora...Une bonne nuit de sommeil va être la bienvenue, tu m'as donné des sueurs tu le sais?'' .

Je sentais que mes jambes étaient encore frêles après cette intensité. Je lui donnais un nouveau sur les lèvres et restait dans ses bras, c'était le seul endroit ou je voulais être ce soir et à chaque nuit.


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La familiaIl y avait de quoi reprendre son souffle après tout cela. Alejandro doit avouer que sa petite amie avait eu une excellente idée en initiant cela. Il se sentait bien maintenant, une bonne partie de la pression, du fardeau qu'il avait sur les épaules, semblait plus léger.

-En même temps, on n'avait pas fait une tonne de sports... jusqu'à cette nuit.

Ils avaient marché, nagé un brin et c'était pas mal ça. Sa petite amie s'installait mieux contre lui, prenait même son bras pour l'entourer, ce qu'il aurait fait naturellement han! mais qu'elle prenne son bras comme ça l'amusait un brin, il se sentait presque comme une marionnette. Le beau brun en profitait pour faire un nouveau compliment à son amante, qui le prit en riant. Les caresses de sa copine, sa tête contre son épaule, tout était parfait en ce moment, hormis qu'une certaine soif l'assaillait.

-J'espère aussi, mais... tout est entre les mains de Dieu maintenant.

Alejandro savait que peu importe à quel point il espérait, ce n'était plus entre ses mains. La seule chose qu'il peut faire, c'est se montrer faire pour son grand-père et préserver son héritage. Un petit baiser et le beau brun bougeait ensuite pour quitter le lit, doucement quand même, histoire que sa chérie ne soit pas  bousculée.

-Parlant de sueur, toi tu m'as donné soif. Je vais me chercher un verre d'eau. Je t'en apporte un?

Il file vite à la salle de bain connexe à la chambre, toujours nu, à quoi bon se rhabiller pour si peu après tout et revient avec un ou des verres d'eau. Ils pouvaient les laisser sur les tables de chevet sans problème. Une fois à nouveau installé comme tout à l'heure, ou à peu près, buvant doucement son verre d'eau, un peu pensif, il lançait:

-Tu sais, si le pire devait arriver, je serai passablement occupé. Je finirai mes études de droit, mais la Law School... Faudra que je vienne vivre ici, que je sois près des affaires.

Il fallait qu'il envisage cette éventualité, que cela changerait passablement sa vie, leurs vies. Alejandro est maintenant convaincu qu'Hazel ne l'abandonnera pas, mais leur couple devra s'adapter à une nouvelle réalité, c'est certain. Au terme de cette petite discussion, son verre d'eau vide, le beau brun s'installait pour dormir, plutôt épuisé pour le coup, le contrecoup de la journée se faisant sentir.

La familia Je ne disais pas non à un moment d'intimité dans les bras de mon amoureux pour bien terminer une journée après les montagnes russes d'émotions. Je savais que cela lui permettrait de passer à autre chose, de ne plus broyer du noir après ce qu'il avait appris aujourd'hui, j'allais toujours seconder que parfois le sexe était la remède à plusieurs solutions, pas besoin d'un diagnostic médical. Je hochais tranquillement la tête pour approuver, il marquait un point aussi:

-''Je suis fan de ce sport de contact.''.

De la marche, de la nage, c'était bien mais j'aurais toujours une préférence pour le corps à corps. Je prenais moi-même son bras pour m'entourer, me collant contre lui. Je l'avais devancé, sachant fort bien qu'il aurait fait la même chose. Le moment présent était parfait, c'était bien aussi de pouvoir parler aussi. J'essayais de rester positive, sachant fort bien que le destin d'Amancio se retrouvait entre les mains de Dieu, je souhaitais de tout coeur que ce grand amour vive pour pouvoir le rencontrer et noter moi-même l'impact qu'il avait dans la vie d'Alejandro.


''Lorsque j'étais avec Flora, j'ai même été allumée une chandelle pour lui à la chapelle de l'hôpital, j'aimerais vraiment voir qui est le grand Amancio Ortega.''.

Je le laissais se lever, admirant ce corps parfaitement découpé dans son plus simple appareil. Je riais en l'attendant, il avait raison. Je me tournais sur le dos, en profitant presque pour faire l'étoile et je lui répondis:

''Je ne dis pas non à un peu d'eau merci mi amor.''.

Je me plaçais sur le côté comme si j'étais Kate Winslet dans le Titanic et attendait Alejandro, j'avouais qu'il réussissait encore à me faire penser à un round 2 mais je me contentais de l'observer dans la pénombre espagnol, il était beau comme un dieu et je ne pouvais pas encore décrire à quel pont je me sentais chanceuse d'être sa petite amie. Je me rasseoyais me couvrant la poitrine avec la couverture et buvait, ouah sa se prenait bien! J'étais déshydraté il y avait aucun doute. Je reposais mon verre d'eau sur la table et reprenait ma position de plus tôt, je l'écoutais songeuse, c'était une réalité qui le guettait et qui me faisait même réfléchir à mon propre avenir:

''J'avoue que c'est une possibilité et nous la dedans? Tu sais, je ne dirais pas non à vivre en Espagne, cette chaleur, cette vue, ce paysage, je crois que j'y suis amoureuse, y'a sûrement de la place pour une archéologue de plus.''.

J'étais prête à le suivre au bout du monde. Je me replacais contre lui, le sommeil commençait à me rattraper. Je fermais les yeux et continuait de lui faire des câlins avec douceur, demain journée normal. Morphée m'attendait...




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La familiaSport de contact? Alejandro eut un léger rire face aux choix de mots. Rien à voir avec le football américain ou le hockey! Hazel et lui ne se ménageaient pas et à ce niveau, le jeune homme était pleinement satisfait. Le sexe était le dernier des problèmes dans leur couple. D'ailleurs, la blonde l'a même souligné sur le formspring! L'Espagol est sorti avec beaucoup de jolies filles, c'est vrai, mais toutes ne sont pas des partenaires au lit incroyable. La complicité, l'ouverture d'esprit, la forme physique, hey oui! ce sont des éléments qui comptent.

Même s'il était plus apaisé maintenant, sa copine au corps encore tout chaud contre lui, tandis qu'il caressait doucement son dos et elle son ventre, ils en vinrent à nouveau à parler de son grand-père, sujet qui occupait toujours l'esprit du beau brun. Hazel, toujours gentille, avait même été allumée un cierge. Quel ange cette fille.

-J'aimerais que tu le vois aussi mi estrella.

Qu'elle le voit, qu'elle lui parle, qu'elle rencontre l'homme qui l'a façonné quoi. Mine de rien, toute cette action avait donné soif à l'Espagnol, qui alla cherchait des verres d'eau pour lui et son amante, probablement tout aussi assoiffée. Il n'est jamais contre un deuxième round, au contraire, souvent, c'est encore mieux que le premier, mais cette nuit, il était quand même fatigué. Alejandro sentait qu'il devait aborder le sujet de l'éventualité de ce qui se passerait en cas de décès de son grand-père. Bien sûr, c'était théorique pour le moment.

-Ce ne sont pas les ruines qui manquent en tout cas. De toute façon, tout ça est théorique et il se fait tard. On ferait mieux de dormir, on ne sait pas ce que demain nous réserve.

Ils ont souhaité la normalité, mais ce n'est peut-être pas ce qu'ils auront. Le beau brun finit son verre et le pose sur la table de chevet, avant de se réinstaller, sa petite amie toujours contre lui, il la caressa doucement, mais s'endormit sans doute le premier et cette fois, il dormit paisiblement, sans se réveiller, un vrai petit ange.

Jusqu'à ce qu'on cogne à sa porte et que le beau brun se réveille en sursaut. Le soleil était levé et il entendait la voix du majordome qui parlait au-delà de la porte.

« Señor Alejandro, désolé de vous réveillez si tôt, mais l'hôpital a appelé. Votre grand-père s'est réveillé. Il se porte bien et votre mère fait préparer une voiture ».

-Si, si, on s'habille et on arrive. Merci.

Se passant une main rapidement sur le visage, il reportait son attention sur Hazel, qu'il secouait gentiment si elle n'était pas déjà réveillé et venait déposer une série de bisous contre sa joue, son visage d'ange.

-Tu as entendu? Il faut y aller, s'habiller en vitesse. Mon grand-père est sorti du coma.

Le beau brun bondissait hors du lit. Cette fois, pas question de bien se coiffer et tout ça, il enfilait caleçon, jeans, t-shirt, passait à la salle de bain rapido presto et gardait un œil sur Hazel, pour voir si elle était en mode "archéologue dont les ouvriers viennent de faire une découverte". Dès qu'ils seront prêts, ils pourront rejoindre la voiture. Alejandro savait que sa mère devait déjà être prête, classe comme tout, mais il espérait quand même qu'ils aient été plus rapide que sa sœur Isabel, ahah!

La familia Tout était bien qui finit bien, du moins pour le moment entre nous deux. On avait jamais eu une vraie dispute, il fallait une première à tout, j'adorais la partie de la réconciliation, je savais que le sexe avec Alejandro avait toujours été phénoménal mais après cette nuit, il rentrait dans la catégorie de l'indescriptible quoi. Le temps était maintenant au repos, nos corps contre l'autre, reprenait un rythme normal malgré la sueur que je pouvais sentir sur mon corps. J'aimais ses moments d'apaisement avec Alejandro après autant d'efforts physique, il avait même réussi à me faire oublier que je n'étais pas la première fille qui avait connu la douceur des couvertures de son lit, maintenant cela me faisait presque sourire, je savais que je n'étais pas la seule à avoir tomber sous le charme du plus beau des Espagnols quand même.

Je lui donnais un baiser sur le torse continuant de caresser son torse, lançant la conversation s'installée entre nous. Je lui confiais que j'avais été allumée un cierge à la chapelle de l'hôpital avec Flora, priant pour qu'Amancio Ortega revienne parmi les gens qu'il aimait. À voir comment mon amoureux parlait de lui, je savais qu'il y avait plus qu'un simple homme qui avait bâti un empire de la mode, il y avait aussi celui qui était idolatré par son petit-fils. Je souriais doucement dans la pénombre, tout allait bien aller j'en étais sûr. Un petit détour sur la question d'un possible futur modifié, je savais que c'était pas le moment d'en parler même si au fond de mon esprit et celui d'Alejandro, cela restait une possibilité quand même. Je n'insistais pas.

''Tu as raison, la nuit porte conseille après tout.''.

Le sommeil nous gagnait et cela avait fait tellement de bien de dormir comme un bébé, j'étais carrément dans les vapes, réveillant à des trucs plutôt bizarre. Je dormais contre Alejandro et il faudrait presque un miracle pour qu'on me donne une bonne raison de me réveiller. Je grommelais un peu mais les petits baisers , mais je réussis à me réveiller. Mes yeux s'habituèrent à la lumière et je l'écoutais, il semblait dans tous ses états. Amancio était réveillé quel merveilleuse nouvelle! Je frottais mes yeux et lui dit:

''C'est merveilleux, tu vois, Dieu est bon mon amour allons y!''.

Je bondissais de l'autre côté, toute nue mais je courais partout. J'avais le temps de me faire un chignon, enfiler des sous-vêtements propres, une tenue appropriée, me laver les dents, un maquillage léger et hop, je savais me dépêcher, j,avais l'impression qu'on venait de me dire qu'il y avait eu une découverte dans le monde de l'archéologie. Allez, c'était le temps de rencontrer Amancio.





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La familiaC'était le branle bas de combat dans la villa Ortega. Hazel et Alejandro s'étaient habillés en vitesse et voir la blonde courir nue dans la chambre, à moitié éveillée et s'habiller un peu partout était assez marrant. Avoir eu le temps, il aurait bien pris une petite photo, mais pas ce matin.

Comme Alejandro l'avait prévu, sa mère les attendait dans le hall, déjà prête et classe comme à l'habitude. D'ailleurs, elle toisa son fils du regard et celui-ci dit, avec un petit air désolé.

-J'ai fait vite.

« Tu as bien fait. Hazel, tu es ravissante... Ne manque plus que ta petite sœur. J'espère qu'elle ne s'est pas rendormie. »

Elle dévalait les escaliers à cet instant, finissant de s'attacher les cheveux. Alejandro ne put réprimé un sourire amusé. Puis, il prit la main de sa petite amie et la petite troupe montait dans la limousine qui prit la direction de l'hôpital.

En chemin, il y avait un silence, sans doute de nervosité ou d'angoisse, ce serait difficile de le dire, mais le beau brun observait dehors, sa main resserrant un brin celle d'Hazel, il finit par lui jeter un petit regard, un sourire et un bisou sur la joue. Sa sœur lançait un "et moi?" amusée et pour toute réponse, l'Espagnol lui faisait un bisou et un câlin à son tour. Pas de jalouse aujourd'hui.

Une fois débarqué à l'hôpital, Alejandro marchait très vite, trop pour les jolis talons de sa mère d'ailleurs, qui lâchait un "Alejandro Ortega, calmes-toi!" qui le vit se ralentir. À nouveau dans l'ascenseur, il prenait la main et d'Hazel et marchait tranquillement (une distance qui lui parut être une éternité) jusqu'à la chambre où se trouvait son grand-père. En sort justement Marcos Ortega, tout sourire.

« Ah, vous voilà! Heureusement que j'ai veillé ici cette nuit, sinon, il se serait senti bien seul à son réveil. Flora est déjà avec lui, je l'ai fait appelé avant vous, j'espère que je vous ne m'en voudrai pas... »

Isabel lançait un "papa!" toute heureuse de le voir et allait le prendre dans ses bras, un brin blotti contre lui. Le père d'Alejandro l'entourait d'un bras et la tapotait, riant légèrement. Il toisa Alejandro de son regard de renard.

« Ne vous en faites pas, il va bien, il a toute sa tête. Il sera probablement très fatigué au cours des prochains jours, mais je crois que ça ne durera pas... »

À ses propos, on entendait la voix forte d'un homme qui ne pouvait qu'être qu'Amancio provenir de la chambre.

« Puisque je vous dis que je vais bien, inutile de me garder enfiler de la sorte comme un jambon. »

Et Marcos d'ajouter, sourire en coin:

« Qu'est-ce que je disais...»

Alejandro, qui n'en pouvait tout simplement plus entrait enfin dans la chambre, suivit par sa petite sœur et sans doute Hazel, ses parents restant à l'extérieur. Assis sur le côté de son lit, en train d'enlever lui-même divers trucs hospitaliers, se tenait Amancio Ortega, le visage un peu blême, le front large, imposant et bien éveillé, tandis que l'infirmière semblait abandonner et le laissait faire. Fallait voir le vieillard accueillir ses petits enfants, tout sourire, comme s'il n'avait pas frôlé la mort.

« Alejandro, Isabel, que je suis content de vous voir! Et... oh... suis-je de nouveau à l'article de la mort et un ange est venu me chercher? »

Flora eut un léger rire. Évidemment, ce vieux charmeur parlait d'Hazel, la nouvelle princesse de son prince. Toute la famille fit son petit tour pour prendre des nouvelles. Évidemment, l'oncle et la tante d'Alejandro ne tardèrent pas aussi, moment où le beau brun quitta la pièce, sentant le regard noir de certains à son endroit. Il y a des tensions qui allaient rester dans l'air un moment. À la fin, quand le médecin venait dans la chambre expliquer à son patient qu'il fallait faire encore quelques tests, un suivi, mais qu'après ce serait bon, il fallait voir le milliardaire lancer:

« Si, si, en autant que je sois rentré chez moi pour dîner. J'ai une de ses faims! »

La familia À la vitesse qu'on s'était levés du lit, je m'aurais presque crue un matin de Noël. Je savais qu'Alejandro voudrait se rendre à l'hôpital, le plus rapidement possible mais pas à ce point là. Je tentais de me montrer présentable malgré que je ne savais pas si je rencontrerais Amancio aujourd'hui, parce que c'était la famille immédiate qui était concernée, cela ne me dérangerait pas d'attendre à l'extérieur de la chambre. On rejouait ma belle-mère et ma belle-soeur, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire quand cette dernière me faisait un compliment, est-ce que j'étais encore endormi ou quoi? Je lui souriais, n'ayant pas le temps de répondre parce que c'était direction l'hôpital.

Je restais silencieuse, ma main dans la celle d'Alejandro, je pouvais sentir son angoisse. Je riais quand sa soeur voulait aussi un bisou de la part de son frère, est-ce qu'il y avait de la jalousie envers moi dans cette famille? Je m'amusais, Isabel, je l'adorais après hier soir. Une fois sur les lieux, on arrivait devant la chambre du illustre Ortega, je reconnaissais le père d'Alejandro, pour l'avoir vu la veille. Je lui souriais:

''Enchanté de vous revoir Marcos.''.

Alejandro pouvait voir son père au moins, il ne s'enfuyait pas au moins. Amancio avait l'air en forme, il était déjà entrain d'insulter le personnel médical. J'étais sur le point de dire à mon copain que je pouvais attendre à l'extérieur mais il m'entraînait avec lui. J'étais un peu gênée au début, je me disais que je n'avais sûrement pas ma place dans cette pièce. Je restais en retrait pour assister à ses retrouvailles. J'étais émue de voir Alejandro ainsi avec son grand-père, c'était beau de les voir. J'avais à peine la chance de retenir une larme quand ce dernier s'adressait à moi? Oh ! Je m'approchais tranquillement pour me présenter:

''Je vous remercie du compliment monsieur Ortega. Je suis Hazel, la petite amie d'Alejandro, enchanté de vous rencontrer.''.

Ensuite, la scène était touchante. Tout le monde prenait des nouvelles de l'autre, spécialement Amancio. J'avais l'impression que j'assistais à un repas de Noel, j'adorais le sentiment. Je me sentais à l'aise avec eux et bien accueilli dans leur famille, je donnais un bisou à Flora quand l'oncle et la tante d'Alejandro arrivèrent, je suivis le reste de la famille à l'extérieur. Est-ce que c'était l'arrivée du Grinch? En tout cas, le reste de ce voyage s'annonçait plus beau déjà. Gracias a Dios.

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