La familiaIl y a quelques jours, Alejandro avait pris un message laissé par sa mère sur son téléphone. Ce message lui disait de ne pas s'inquiéter, mais que son grand-père avait eu un petit malaise. Rien de trop inquiétant apparemment, il avait juste rappeler sa mère pour plus de détail et avait rejoint ensuite son grand-père, qui avait vite fait de rassurer son petit fils. L'Espagnol avait fait part de tout cela à sa petite amie, ce qui trahissait tout de même une certaine inquiétude. Puis, deux jours plus tard, tandis qu'il lunchait avec sa copine, le téléphone avait sonné. C'était la mère d'Alejandro, encore une fois. Son grand-père venait de faire un AVC et était hospitalisé. Les médecins se préparaient à le mettre dans un coma préventif, bref, rien de tout cela n'était de bonne augure. Hazel, inquiète elle aussi, il lui fit tout de suite part de ce qui se passait et de sa volonté de prendre le premier avion pour l'Espagne et d'aller voir son grand-père. Hazel l'encourageait en ce sens et voulait même y aller avec lui. L'avoir avec elle à ses côtés, durant ce qui pourrait être les heures ultimes de son grand-père, Alejandro doit avouer que cela le rassurait. Il chercha quand même, par politesse ou par réflexe à l'en dissuader, après tout, il ne savait pas combien de temps il serait parti et tout, mais sa petite amie insistait et pour toute réponse, Alejandro l'embrassa, lui dit qu'il l'aimait et l'instant d'après, le couple finissait son lunch, se levait, quittait Harvard pour faire leurs bagages et prendre le premier avion pour Barcelone.

Dans l'avion, l'Espagnol jugeait bon de faire un petit topo à sa petite amie sur la famille Ortega. Oh, il lui avait déjà parlé de sa mère, de sa sœur, de son grand-père, mais jamais en terme aussi précis. Déjà, Alejandro expliquait à Hazel que s'il était préoccupé de la santé de son grand-père et qu'il voulait être aux côtés de cet homme qu'il admire, il était conscient de se diriger droit dans un nid de serpents et de vautours. Sa tante Sandra est présentement la PDG du vaste consortium que possède les Ortega, mais son grand-père avait gardé la majorité des actions de contrôle, ce qui lui donnait une sorte de droit de veto sur les grandes décisions de l'entreprise. En plus de sa tante, son oncle, Juliano, membre du CA et PDG de Zara, n'a jamais caché ses ambitions et son mécontentement quant à la place qu'il occupe dans l'empire et il est clair qu'à la première occasion, il tentera d'affaiblir Sandra. Et son père dans tout cela? Après tout, n'est-il pas un Ortega? Si, mais son père a quitté son rôle actif au sein de l'entreprise pour se concentrer sur ce qu'Alejandro appelle "divers projets personnels". Il n'est donc pas vraiment dans la course à la succession de l'Empire. L'Espagnol de son côté veut surtout empêcher les requins de se diviser sur le lit de son grand-père et de faire en sorte qu'il le respecte, dans la maladie et ultimement, dans la mort. Aucun doute que dans cette tâche, sa mère l'y aidera, bien que le fait qu'elle ne soit pas à proprement parler une Ortega la place un brin dans une position délicate.

Une fois qu'ils atterrissent à Barcelone, le couple passe rapidement les douanes et retournent sur le tarmac de l'aéroport pour grimper dans un jet privé qui les conduira directement à La Corogne. Les avantages d'être riche quand même. Dans cette seconde avion et malgré l'agent de bord aux petits soins avec eux, Alejandro se montre plus pensif et silencieux, sa main tenant celle d'Hazel. Tendu, il finit par appeler sa mère. La nuit était avancée désormais et l'état de son grand-père était stable, mais toujours assez grave. Même s'il venait de parler avec elle, Alejandro fut surpris de voir sa mère en débarquant du jet privé, droite telle une fière statue, au côté d'une belle limousine. Son fils alla la prendre dans ses bras et ils échangèrent quelques mots. Puis, parlant anglais dans un fort accent, la mère d'Alejandro, s'adressait à Hazel.

«Je présume que vous êtes Hazel, l'amoureuse de mon fils? J'avais si hâte d'enfin vous rencontrer en chair et en os, je suis seulement triste que ce soit en de telles circonstances. »

Bien sûr, sa copine avait droit à l'accolade et à la bise. Alejandro cassa sec les présentations entre femmes et demanda à sa mère d'aller voir son grand-père à l'hôpital, tout de suite. La femme, toujours sage et posée, fit comprendre à son garçon que l'heure des visites était bien dépassée, qu'il faudrait attendre à demain et qu'il avait fait un long voyage et que du repos l'aiderait pour les épreuves à venir. L'Espagnol grommela, mais n'osa pas confronter sa mama plus longtemps et acquiesça, grimpant dans la limousine qui les conduisit au domaine Ortega.

Gagnant la côte, passant une grille, ils arrivaient au fameux domaine. Un long chemin vers le sommet d'une crête menait à la villa principale. Une maison plus petite était plus près de la plage, une belle marina se trouvait en contrebas et un bâtiment, pas très haut, mais particulièrement grand tout de même était rien de moins que l'écurie. La villa principale n'était pas si immense et l'architecture était typique des maisons de la région, mais en un peu plus grand. Alejandro expliquait que la maison de ses parents se trouve à seulement quelques lieux de la villa principale et que chaque membre de la famille possède une maison, plus ou moins grande, sur le domaine. Pour la durée de leur séjour, ils allaient résider dans la villa principale. La limousine les y déposait donc et sa mère promettait de passer les voir tôt demain matin et salua une dernière fois Hazel, lançant à la jeune femme de prendre soin de "son Alejandro". La limousine démarra de nouveau et l'Espagnol eut un petit soupir de fatigue. Guère plus de temps de souffler que la porte de la villa s'ouvrait, le majordome étant le responsable de ce geste. Il accueillait tout de suite "señor Alejandro" et des domestiques s'occupaient aussitôt de leurs affaires. Alejandro se permit quand même une accolade au majordome, qui parut surpris du geste, mais serra un brin le jeune homme contre lui.

« Nous prions tous pour que ton grand-père soit vite remis ».

L'Espagnol en profitait pour glaner quelques informations, tandis qu'ils marchaient vers leur chambre. Son oncle et sa tante était déjà sur place. "Évidemment", lâchait Alejandro. Son père de son côté était encore en Suisse et a laissé entendre qu'il pourrait arriver demain. La petite sœur d'Alejandro de son côté a un examen demain et devait arriver le surlendemain. Bref, c'était le branle-bas-de combat pour toute la famille. Enfin, celui que le jeune homme présentait à Hazel comme le "véritable patron de cette villa", ce qui fit rire le vieil homme, ouvrait la porte de leurs chambres et leur souhaitait la bienvenue, bon repos et les laissait seul. Enfin, le jeune couple pouvait se poser un peu, après près de dix heures de déplacement et tout, et on ne compte pas le stress de se faire appeler et de se faire annoncer le décès de son grand-père. Assis sur le lit baldaquin après avoir posé ses valises, le Dunster lâcha un nouveau soupir et s'étira le visage avec les mains, avant de reprendre contenance. Il aurait vraiment aimé voir son grand-père tout de suite. Il craignait surtout de ne pas pouvoir le voir à temps. Stable ou non, les choses peuvent vite changer, non? Finalement, il lançait un regard vers Hazel.

-Je suis content que tu sois là.

La familiaOn ne pouvait jamais prédire ce qu'on allait surmonter comme épreuve, la vie nous préparait pas à une situation, c'était l'instinct qui prenait le dessus à chaque fois. Je me rappelle encore la conversation que j'avais eu avec Alejandro quand il m'avait avoué avoir eu des nouvelles plus ou moins bonne de l'Espagne. Le regard sur le visage de mon amoureux quand il avait su pour son grand-père, victime d'AVC, c'était horrible. Je l'encourageais à prendre le premier avion pour l'Espagne et je m'offrais bien sûr comme compagne de voyage, je ne voulais pas qu'il affronte ce genre d'événement seul. Mon homme savait qu'il avait peu de chance que je change d'idée ou qu'il pourrait me dissuader de rester aux États-Unis, je lui volais un baiser, rangeait les trucs du lunch et aller les valises pour l'Europe, on avait pas de temps à perdre.

Comme lors de notre voyage en Afrique du Sud, j'avais le droit au petit résumé sur ma belle-famille et c'était beaucoup d'informations. Je gardais la main d'Alejandro dans la mienne et assimiliait toute cette information. Le voyage jusqu'à Barcelone se présentait bien. Les douanes passés et tout, je restais silencieuse auprès d'Alejandro et le laissait prendre les devants, on était chez lui après tout. Je restais ébahi par la stature de la mère d'Alejandro quand elle sortait du jet-privé, elle était super jolie et imposait le respect sur son passage. Je la laissais saluer son fils et lui souriait quand elle s'adressait à moi:

-''Oui c'est bien moi Hazel, enchanté de faire voitre connaissance senorita Ortega. Je regrette aussi que cela ne soit pas dans d'autres circonstances.''.

Je tentais de rester dans le rythme de la course, je trouvais sa dommage qu'Alejandro ne puisse pas voir son grand-père mais il serait mieux d'attendre au lendemain. Si je croyais que la villa Pennington à Soweto était immense, je restais sous le charme du domaine Ortega, c'était absolument fantastique. La mère d'Alejandro me faisait rire en me rappelant que son fils lui appartenait en premier, je la saluais et écoutait ce que mon copain avait à me dire sur le domaine. Je sentais que je venais d'atteindre le nirvana. J'appréciais les présentations que je pouvais avoir, voulant tout découvrir d'ici et senior Alejandro, sa sonnait si bien ici. La chambre était tout simplement wow, j'avais l'impression que c'était comme la villa de Zorro. Je déposais mes valises et allait vers Alejandro après l'avoir entendu soupirer et me dire qu'il était content de ma présence malgré tout. Il était assis, alors je me plantais devant lui et je prenais sa tête entre mes mins pour qu'il me regarde:

-''Je ne veux pas être ailleurs qu'avec toi Alejandro. Tout ira bien mon amour, dès l'aube on se mettra en route pour l'hôpital.''.

Je savais qu'il avait hâte de le voir. Je me penchais pour l'embrasser et le prendre dans mes bras:

''Ta mère a l'air sympa.''.

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La familiaAlejandro eut un mince sourire quand Hazel appela sa mère "señorita Ortega" et pouvait déjà deviner ce qui allait suivre.

« Señora Ortega. J'ai bien peur que la señorita, ce soit la sœur d'Alejandro ou une de ses cousines. Bien, ne faisons pas attendre le pilote plus longtemps. »

Puis, tandis qu'ils marchaient vers l'avion, sa mère lançait rapidement à son fils que son amoureuse devait encore travailler son espagnol, ce à quoi Alejandro ne répondit qu'un "maman..." qui voulait tout dire. Parfois, elle est si... bref, ils montèrent dans l'appareil et rejoignirent rapidement la Corogne.

Si Hazel disait à son copain que la villa Ortega ressemble à la villa de Zorro, son homme ce serait bien marré, mais il aurait aussi admis qu'elle n'a pas tord. Leurs bagages avaient été pris en charge du jet jusqu'à celle-ci d'ailleurs, ils n'avaient même pas eu à y toucher! La journée avait été longue et l'Espagnol cachait mal son désespoir, sa frustration de ne pouvoir aller voir son grand-père. Heureusement que son amoureuse était à ses côtés. Celle-ci était rassurante, affectueuse, tout ce qu'on pouvait attendre d'elle et même plus. Il eut un petit sourire en l'entendant. Parfois, elle est encore plus dramatique que lui!

-L'aube, c'est un peu tôt et puis ma mère ne nous laissera pas partir sans que nous ayons pris le petit déjeuner avec elle.

Parions que les visites à l'hôpital n'ouvre pas à 6h du mat'. On est en Espagne après tout... Un beau baiser d'amoureux qui se soutiennent l'un et l'autre, puis, Hazel s'assoyait à côté de son homme, seulement pour mieux prendre dans ses bras ensuite et lancée que sa mère était sympa', ce qui fit légèrement rire Alejandro.

-Tu trouves? Elle a un côté sévère...

Le petit incident sur le tarmac l'avait montré et espérait qu'Hazel n'ait pas trop été contrariée. La sévérité et le sérieux, c'est pratiquement un trait familial qui semble avoir contaminé jusqu'à sa mère. Seul son père est probablement l'homme le moins sérieux dans les environs.

-Je te laisse aller prendre ta douche la première, j'irai ensuite. Oh et fais attention, le marbre c'est glissant... Hey, me regardes pas comme ça, je suis sérieux!

C'est vrai, ça peut surprendre la première fois! Il ne riait pas d'elle ou quoique ce soit. Un dernier petit baiser et il se levait pour se mettre en caleçon, prêt à aller prendre sa douche quand ce sera son tour.

La familiaBien sûr pour bien commencer notre périple à la Corogne, il fallait que je fasse un erreur en espagnol, maintenant ma belle-mère allait sûrement me prendre pour une idiote. Je voulais bien paraître, me montrer digne de son fils alors j'allais avoir une semaine pour me rattraper, j'avais un premier strike à mon actif, gare à ne pas être retirer sur trois prises. Je baissais la tête, ne répondant pas à la mère d'Alejandro, ce n'était pas le moment. L'arrivée au domaine Ortega était beaucoup mieux et sérieusement, malgré les circonstances de notre présence en Espagne, comment ne pas tomber en amour avec l'endroit? J'adorais l'Espagne, c'était magique cet endroit.

Cette chambre, cette pièce, ce lit, wow. J'adorais les lits à baldaquin et la chambre d'Alejandro, je supposais, n'échappait pas à la règle. J'arrêtais de regarder partout autour de moi pour me concentrer sur lui qui m'importait le plus, Alejandro. Je n'aimais pas le voir dans cet état et je savais qu'il aurait besoin de mon soutien. Toujours auprès de lui, je riais légèrement contente de lui arracher un sourire:

''C'est vrai l'aube c'est peut-être pousser mais avec le décalage horaire qui sait. Tu crois qu'elle me pardonnera mon erreur de grammaire latine?''.

À ses côtés, je le câlinais, tentant de savoir ce qu'il pensait, je savais à quel point son abuelo était important pour lui...Oui malgré tout, je pense que sa mère pouvait être sympa, elle semblait du genre de femme qui fallait prendre le temps de connaître avant de la juger, c'est vrai que je ne connaissais pas vraiment de femme espagnole.

''Oui j'avoue, j'ai peur qu'elle me déteste.''.

Je lui tapais un coup, merci de l'avertissement chéri! C'est vrai qu'il avait une chance sur deux que je me blesse. Il me connaissait trop bien, je lui caressais sa joue avant de me lever.

''Je me dépêche dans ce cas.''.

Hop la trousse de toilettes, je filais dans la salle de bain et découvrit que c'était immense! La classe. Je refermais la porte, sortait des serviettes que je trouvais dans une armoire et fila sous la douche, je me permettais même de fredonner un peu. 15 minutes plus tard, serviette sur la tête et autour du corps, je marchais tranquillement jusqu'à ma valise..

''J'ai pas tomber! En voila une bonne nouvelle, vas y mon amour.''

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La familiaÉvidemment, la chambre d'Alejandro était luxueuse à souhait, avec un balcon qui donnait sur les jardins, une salle de bain privé et un lit baldaquin tout ce qu'il y avait de plus princier. Quand Hazel lui demandait si sa mère allait lui pardonner sa petite erreur, Alejandro eut un petit sourire et caressa la joue de sa blonde adorée.

-Ne t'en fais pas, évites seulement de la répéter. Que tu sois là l'impressionne déjà sans doute et elle sait ce que ta présence signifie pour moi.

Alejandro n'aurait pas amené une histoire plus ou moins sérieuse dans un moment si important pour leur famille. Puis, les filles qui délaissent tout ce qu'elles ont prévu pour suivre leur petit ami dans un pays étranger ne sont pas si communes! Nouveau sourire attendrissant de sa part quand Hazel dit craindre qu'elle la déteste.

-Te détester? Mi amor, tu as juste fait une petite gaffe. Honnêtement, je trouve qu'on a plus préoccupant pour le moment.

C'était qu'un petit détail cette histoire, il ne fallait pas en faire tout un plat. Un dernier petit baiser, qu'il imposa en attrapant la main de sa petite amie et en se levant et il la laissait filer à la douche. Heureusement, la douche se passa bien, assez de tragédie comme ça. Il était sur son ordinateur portable, mais se leva et alla à son tour sous la douche et en ressortit les cheveux humides, mais plus détendu et le visage plus calme. Le jeune homme donnait l'impression de s'être ressaisi un brin, lui qui était sur les nerfs un peu plus tôt. La présence d'Hazel à ses côtés, une bonne douche et finalement, une bonne nuit de sommeil devraient faire au mieux. Avant de s'allonger dans la nuit, il s'assurait de mettre une alarme assez de bonne heure sur son téléphone. Alejandro se souciait assez peu des effets du décalage. L'important, c'était de prendre le petit déj', puis d'aller à l'hôpital dès que possible.

Une fois allongé, après avoir souhaité buenas noche à Hazel, un dernier petit baiser avec un câlin, sa petite amie contre lui, l'Espagnol s'endormit bien vite, mais la nuit fut un peu agité en ce qui le concernait. Il se réveillait régulièrement, regardait son téléphone pour voir s'il avait reçu des textos ou quoi, un appel. Rien, il n'y eut rien et finalement, tombé dans un sommeil léger, il se réveilla quand l'alarme sonna. Le jeune homme mit sa tenue du matin et s'installa de nouveau à son ordinateur, jetant des petits coups d'oeil à Hazel qui dormait encore. Il avait un peu pitié d'elle, mais quelques instants avant l'heure du déjeuner, il vint la caresser, déposer des bisous contre son cou, sa joue, ses lèvres, tout en l'interpellant doucement.

-Chérie, réveilles-toi. C'est l'heure du petit déj' et une grosse journée nous attend.

En plus, Alejandro s'était peigné ce matin, chose rare. L'explication? Il sait que sa mère n'est pas très fan de la coiffure "jon snow" :P

La familiaAlejandro savait dire les bons mots pour me rassurer, c'était à mon tour d'être en territoire inconnu malgré que l'année passée avec le voyage Dunster, j'avais eu la chance de découvrir rapidement Séville , là c'était une autre ligue. Je regardais le Dunster de ma vie et souriait, j'étais rassurée et bien averti désormais de ne pas me tromper encore une fois.

-''Alors tu me rassures mi amor. Je veux l'impressionner. Après tout, tu es SON Alejandro.''.

Ok c'était pour m'amuser cette petite remarque qu'elle m'avait fait avant qu'on se dirige dans le domaine des Ortega rare était la fois que j'avais dis rivaliser avec ma belle-mère. J'avais le coeur plus léger et surtout, je devais m'habituer à impressionner des personnes influentes comme la mère d'Alejandro même si d'habitude les mères m'aimaient bien. Je hochais la tête pour lui montrer qu'on avait besoin d'en faire un plat. Mon passage sous la douche se passait bien sans danger ou de visite à l'hôpital. Je laissais mon copain y aller pendant que j'enfilais une nuisette et me séchait les cheveux. Je osais même à aller sur le balcon, l'air était si bon et gratifiant. J'en profitais pour me faire un chignon et regagnait l'intérieur de la chambre.

Je rejoignis Alejandro au lit, sentant la fatigue m'envahir. Dos contre lui , je gardais sa main dans la mienne, son bras autour de moi et rapidement mon rendez-vous avec Morphée arriva. Je le sentais bouger quelques fois, il avait le sommeil léger le pauvre. Quelques fois, je lui avais dis au beau milieu de la nuit que tout allait bien, de dormir mais bon, je ne le contrôlais pas. Je sentais des caresses, des bisous contre mon cou, mes lèvres, ma joue ce qui me faisait sourire. J'ouvris paresseusement les yeux et regardait Alejandro:

''Je me lève donne moi encore deux minutes, attends chéri je crois que je rêve encore mais ta coupe à la Jon Snow a disparu.''.

Je m'asseoyais tranquillement sur le lit et venait lui voler un baiser , ma main passait dans ses cheveux.

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La familiaL'Espagnol fut prit d'un rire et se passa la main derrière la nuque. C'est vrai que sa mère avait eu des propos assez possessifs, la señora n'avait pas pu s'en empêcher. Qu'Hazel l'ait noté était encore plus marrant. Le jeune homme prit la main de sa petite amie et vint déposer un baiser dessus.

-Hazel, s'il te plait, restes toi-même. J'ai besoin de toi et je t'avoue qu'en ce moment, je me moque un peu que ma mère t'aime ou non. Elle finira bien par t'apprécier.

Il n'avait pas envie qu'elle change ou qu'elle se mette à marcher sur des œufs avec sa mère. Pas en ce moment du moins. Il y a déjà bien assez de personnes qui portent des masques dans l'entourage des Ortega sans que sa petite amie n'adopte un comportement qui n'est pas le sien. Si sa mère se vexe, elle se vexera, c'est tout.

Alejandro aurait aimé et aurait sans doute dû dormir davantage cette nuit, mais il n'y arrivait pas. Son amoureuse tentait de le raisonner, mais rien à faire sur ce coup. Enfin, il admettait qu'elle avait raison, lançait un petit "oui, oui, je me couche", mais continuait quand même un brin. Le lendemain matin, il était le premier debout et réveillait miss marmotte. Sourire amusé à sa remarque, il haussait doucement des épaules.

-Je ne suis pas d'humeur à essuyer quelques commentaires ce matin alors, alors je me suis peigné. Promis, une fois aux USA, tu pourras me les ébouriffer.

Pas envie de se faire dire que ce n'est pas propre ou autre commentaire du genre, d'autan qu'il va rendre visite au patriarche, alors forcément. Puis, on cogna à la porte. C'était le majordome d'hier qui parlait au travers de la porte. Le petit déjeuner était prêt et l'homme spécifiait que "votre mère a insisté pour que je vous réveille et vous invite à manger à la véranda dehors". Le beau brun l'informa qu'ils étaient debout et entrouvrit la porte comme pour le prouver et remercia le loyal serviteur de la maison, qui reparti aussitôt. Alejandro referma la porte.

-Bien, apparemment, nous sommes attendus...

L'Espagnol comptait aller déjeuner dans cette tenue, à condition bien sûr de boutonner cette chemise de nuit. Il comptait sur Hazel pour adopter une tenue décente, bien qu'il adore toujours autant ses petites tenues sexys, c'est pas l'idéal pour un petit déj' avec la belle mère. Une fois qu'ils sont prêts, ils prennent le chemin de l'arrière de la villa, où se trouve la fameuse véranda. Sa mère était déjà installée, à lire paisiblement le journal et manger des viennoiseries. Cette femme semblait imperturbable.

-Est-ce que mon oncle et ma tante vont se joindre à nous?

« J'ai bien peur que non. Ce n'est pas plus mal, nous allons pouvoir prendre le petit déjeuner tranquillement, en famille. Hazel, dites moi, vous avez bien dormi? J'espère que mon fils ne vous a pas gardé éveillée toute la nuit. »

Alejandro roulait des yeux et allait se servir un jus d'orange à cette table buffet qui a été installé avec tout ce qu'il faut pour un copieux petit déjeuner: sardines, caviar, pain baguette, pâté de viandes, fromage, viennoiseries, en somme, la totale. Une fois qu'il s'est fait une bonne assiette, il s'assoyait à table et mangeait, discutait, etc.

La familiaEst-ce qu'il ne pouvait pas être plus mignon? C'était moi qui était la pour lui, je devrais être celle qui lui disait des mots aussi doux par le contraire, comment ne pas être folle amoureuse de lui...Je lui souriais et dit d'un air déterminée:

''Je ne compte pas changer mi amor, je reste la Hazel que tu connais. Elle a pas vraiment le choix, j'aime son fils et même sans son approbation, je continuerais de l'aimer!''.

J'aimais la simplicité et sérieusement, je me considérais comme un modèle unique, tu m'aimes ou pas, à prendre ou à laisser. J'avais abandonné après la 5ième fois de forcer Alejandro à dormir, il pouvait se montrer têtu et il fallait choisir ses batailles dans un couple. Je lui avais passé un commentaire sur ses cheveux après avoir été réveiller de mon hibernation, je riais, est-ce que c'était fait exiprès pour sa mère? Je n'osais même pas le questionner. Je hochais la tête, sentant que j'étais entrain de quitter la phase de pré-sommeil.

''Marché conclu.''.

Il semblait qu'on aurait pas le droit de prendre du retard dans l'horaire de la journée parce que le gentil majordome venait nous réveiller malgré qu'on l'était déjà, je le saluais au loin et dès qu'Alejandro refermait la porte, je riais en me levant, m'étirant dans tous les sens et défit mon chignon:

''Alors ne perdons pas une seconde.''.

Avec l'aide d'Alejandro, je sélectionnais 3 robes qui pourrait convenir pour le petit-déjeuner et je savais que je ne pouvais pas me tromper avec son oeil expert. La une l'emporta, alors je lui donnais un bisou pour me préparer, brossage de dents, coiffure, maquillage très léger, enfiler la robe et les chaussures et boum en moins de 20 minutes le tour était joué. J'accompagnais Alejandro à l'intérieur de chez lui et continuait de noter les détails de la maison, c'était beau à couper le souffle quoi, le charme espagnol. On retrouvait sa mère derrière la villa, j'adorais déjà la véranda. Je riais légèrement et répondit à Madame Ortega en espagnol, bien déterminée à m'améliorer.

''Oui j'ai bien dormi Senora Ortega merci et vous ? Non inquiètez-vous pas pour sa, il a dormi comme un bébé.''.

Léger mensonge mais je n'avais pas envie qu'elle le réprimande. Je suivais Alejandro pour aller au buffet. Je prenais un muffin, des fruits, du yougourt, du jus d'orange et regagnait la table, m,asseoyant aux côtés d'Alejandro et démontrait mes bonnes manières, j'étais peut-être à moitié anglaise mais je savais bien me tenir.

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La familiaAlejandro eut un beau sourire et embrassait Hazel avec passion. Voilà l'attitude qu'il voulait qu'elle aille. Le lendemain matin, ils s'étaient levés à temps et la jeune femme réussit à s'extirper hors du lit rapidement et à s'habiller et tout. Avec le décalage, ce n'était pas évident, mais ils faisaient avec les circonstances. Au passage, le jeune homme fait ses recommandations au niveau de la tenue. Pas la blanche, un peu trop glamour pour des circonstances tristes comme aujourd'hui. Une fois dehors, de voir sa petite amie parler à nouveau en espagnol à sa mère après l'incident de la veille le fit sourire. Hazel n'est pas le genre de femme qui se laisse abattre au premier obstacle, au contraire.

« Tant mieux. Alejandro peut parfois se faire plus de soucis qu'il ne devrait. C'est à nous, les femmes, de rassurer nos hommes. »

Alejandro, qui avait déjà filé au buffet, eut un petit sourire, mais n'émit aucun commentaire. Quand il revenait s'asseoir à table, sa mère lançait de nouveau une conversation.

« Est-ce que tu as prié pour ton grand-père Alejandro? »

-Bien sûr, mais je n'ai pas eu le temps de passer à l'église.

Ni à la chapelle de la villa... La senora Ortega portait ensuite son attention sur la senorita Pennington.

« Et vous Hazel? Vous croyez en dieu? »

Alejandro n'était pas certain d'avoir envie de cette discussion ce matin.

-Maman, il est un peu tôt pour les grandes questions existentielles non?

La femme lâchait un "hm" sceptique et regardait Hazel, qui était libre de répondre ou de prendre l'échappatoire que venait de lui offrir son petit ami. Bientôt, la mère d'Alejandro, visiblement bien au courant, les informait de quelque chose.

« Il faut que je te dise mon garçon... Tu vas devoir aller à une réunion chez le notaire après ta visite à l'hôpital. C'est à onze heure tapante, ne sois pas en retard. Ton oncle et ta tante y seront aussi. »

-Je ne vois pas pourquoi je devrais y aller dans ce cas. Puis, c'est à papa de...

« Je ne sais même pas si ton père est rentré de Suisse et puis ce n'est quand même pas à ta petite sœur ou à moi d'y aller! Non, tu iras et tu t'assureras que notre famille voit ses intérêts protégés. »

-Les intérêts... Excuses-moi maman, je n'ai plus très faim.

Bouillant, Alejandro se levait, s'excusait par formalité et politesse et quittait la véranda pour descendre les escaliers et s'installer sur le bord de la fontaine, décompresser un peu.

La familia Je savais que ce voyage n'était pas un voyage en amoureux, qu'on était ici pour une raison particulière en espérant que l'abuelo d'Alejandro allait s'en tirer mais j'avais bien hâte de découvrir l'aspect famille d'Alejandro, il m'en avait déjà parler dans le passé mais je savais que parfois, c'était un sujet qu'il préférait éviter. Si j'avais un faux pas à ma fiche, j'étais déterminée à me reprendre avec une jolie tenue et de montrer à maman Ortega, que son fils ne sortait pas avec une fille commune, j'aimais me considérer dans une classe à part et surtout lui montrer que depuis que je fréquentais Alejandro, mon espagnol avait connu des progrès! Je souriais aux commentaires de sa mère, je ne disais rien de plus.

Je posais une main sur le bras d'Alejandro et lui dit:

''C'est une question légitime, c'est correct. Oui senora Ortega, je crois en Dieu.''.

Je m'attardais à manger mes fruits, les trempant dans le yaourt et je pouvais déjà sentir une genre de tension entre lui et sa mère, les histoires de famille pouvait être si compliqué parfois, j'étais contente d'être présente pour être le support d'Alejandro. De ce que je voyais, Alejandro avait une pression énorme sur les épaules et sa mère, au lieu de se faire rassurante et de consoler son fils sur les inquiétudes qu'il pouvait avoir par rapport à son grand-père, elle l'envoyait chez le notaire. Je arquais un sourcil en le voyant quitter le petit-déjeuner? J'étais censé faire quoi? J'esquissais un sourire à sa mère et lui dit:

''Veuillez m'excuser, je vais aller le trouver.''.

Je me levais de table et sans regarder derrière, je refaisais le chemin qu'Alejandro avait du faire pour quitter la véranda. Je ne voulais pas me perdre mais je réussis à trouver ce beau Jon Snow tout peigner près d'une magnifique fontaine, je m'approchais doucement et lui dit d'une voix douce:

''Tu veux que je te laisse seul un moment? Tu avais pas à avoir la pression comme sa mi amor.''.

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