La familiaLe sourire de Marcos se précisa et son regard devint plus précis, perspicace peut-être même.

« Un sourire redoutable, n'est-ce pas? »

L'homme au sourire redoutable quittait le bureau du notaire presqu'aussi mystérieusement qu'il était apparu, c'est vrai et bientôt, le fils quittait cette réunion, non sans être dans un certain état de stupéfaction, loin de se douter de la tournure que tout cela pouvait prendre au moment où il y avait mis les pieds. Alejandro ne perd pas de temps à expliquer à son amoureuse de quoi il en retournait. Sa voix était un peu hésitante, il était encore sous le choc de tout cela. Un bel honneur, d'énormes responsabilités aussi et le jeune homme n'était pas certain d'être à la hauteur. La fortune des Ortegas est la plus importante d'Europe après tout, cela donne une idée de son ampleur. Ceci dit, il n'était pas au bout de ses surprises.

-Je n'en sais rien, peut-être, sans doute. Mon grand-père a dû lui en parler, ils sont proches, comme deux fidèles alliés et... Mon père? Il était là?

Alejandro s'étirait la tête pour regarder autour, mais si son père avait été là, il l'aurait sans doute reconnu. Il ne passait pas inaperçu. Après un soupir, le jeune Espagnol se détendit et se passait une main dans les cheveux.

-Je préférais de loin que mon grand-père se réveille.

Le beau brun mentirait s'il disait que ce n'était pas ce qu'il souhaitait, de devenir l'alpha de la famille en quelque sorte. Toute sa vie, il a voulu prouver sa valeur, prouver qu'il était le meilleur, sinon à la Terre entière, à sa famille. Aujourd'hui, il découvrait que son grand-père avait fait de lui son héritier, mais pourtant, il se sentait submergé. Le jeune homme se levait et quittait tranquillement le bureau pour rejoindre la voiture.

-Tu sais, je crois qu'on mérite bien de relaxer pour le reste de la journée. Profiter du soleil et de la piscine. Je suis presque certain qu'il ne fait pas aussi beau à Boston.

Ne plus penser à toutes ses responsabilités, à son grand-père dans un lit d'hôpital, juste nager, bronzer, partager un bon moment avec sa petite amie, Alejandro était convaincu que tout cela l'aiderait à rester zen.

La familia Je ne pouvais pas contredire Marcos Ortega la dessus, le sourire d'Alejandro était quelque chose qui faisait son charme mais je n'allais pas commencer sur le sujet en compagnie de son père, sa serait plutôt bizarre. Il fuyait l'endroit pour qu'après mon petit hall d'attente se retrouvait maintenant bondée par le reste de la famille qui avait dû assister à la réunion avec le notaire. Je supposais que les personnes qui quittaient en échangeant une conversation en espagnol pourrait être la tante et l'oncle d'Alejandro, des joueurs clés aussi dans cette échange probablement, définitivement je commençais à croire que ma belle-famille pourrait être les vedettes d'un feuilleton, comme les Feux de l'amour. Je ne pouvais pas me mettre à sa place, je n'avais pas cette pression de ma famille. C'est moi qui m'infligeait le prestige de porter le nom des Pennington, Alejandro portait le poids de son nom de famille. Je hochais la tête:

''Tu crois que ta mère voudrait peut-être t'en parler en privé si elle était au courant du contenu de cette réunion? Oui, il était là. Il croyait que j'étais la jolie assistante de ton oncle.''.

Ses paroles pas les miennes, pourquoi me vanter sur quelque chose que mon amoureux savait déjà? Je hochais la tête, compatissante. C'était normal qu'il réagit ainsi, c'était une sacrée nouvelle et cela lui prendrait du temps à réaliser l'impact du choix de son grand-père. On aurait peut-être la suite dans le prochain épisode quoi. Moi je savais que de mon côté, je faisais confiance au grand Amancio Ortega, son choix ne s'était pas effectué sur un coup de tête, tout avait du être calculer, repenser plusieurs fois et Amancio avait dû faire ce qu'il avait jugé ce qui représentait le meilleur intérêt de sa fortune et pour le nom de la célèbre famille espagnole.

Je suivais Alejandro et on quittait le cabinet du notaire, assez parler affaires pour aujourd'hui. Une fois assise dans la voiture, je hochais la tête, son plan était parfait à mes oreilles. On pouvait certainement se créer des souvenirs positifs en une semaine. Je venais lui prendre un baiser et lui souriait:

''C'est parfait avec moi comme plan. J'ai des maillots neufs qui mérite de voir le soleil. Tu pourrais me montrer n'importe aussi de la Corogne, j'ai envie de savoir ce qui compte pour toi ici. Mais tant aussi longtemps que tu souris, je suis prête à faire n'importe quoi avec toi.''.


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La familiaAlejandro voyait un peu plus clair dans tout ce qui s'était passé depuis qu'il était en Espagne. Sa nature l'avait poussé à venir d'abord et avant tout pour son grand-père, mais son entourage et au premier chef sa mère voulait qu'il soit au pays pour assurer qu'il prenne connaissance et accepte le mandat d'abord, mais qu'il soit au courant du testament ensuite.

-Je crois que ma mère était définitivement au courant. Mon grand-père sait très bien qu'en le disant à ma mère, elle ce serait fait la gardienne de cet héritage. Quand il s'agit de ses enfants, c'est une vraie lionne. De me pousser à cette réunion, c'était s’assurer qu'il n'y ait pas d'entourloupettes de la part de mon oncle ou de ma tante.

L'Espagnol avait l'impression cependant que les deux rivaux allaient peut-être s'allier contre lui, à supposer qu'ils trouvent un terrain d'entente. Déjà, son oncle était furieux et jouait plutôt la carte de l'intimidation, tandis que sa tante lui disait que s'il avait besoin d'aide ou s'il jugeait que c'était trop de responsabilités, rien ne l'obligeait à accepter...

Tout ça était bien beau, mais ce n'est pas aujourd'hui qu'il aura des décisions importantes à prendre sur le consortium familial, ni à confronter les autres Ortega, alors il pouvait bien prendre un peu de repos maintenant, si? Et rester au courant de l'évolution de l'état de santé de son grand-père. Le petit baiser faisait déjà du bien et entendre Hazel parler de ses maillots neufs le fit doucement rire.

-Pour aujourd'hui, on va rester tranquille au domaine, mais demain, on ira faire un tour en ville, bien sûr. Je pense que je vais rester encore quelques jours.

Il avait l'impression qu'il valait mieux qu'il reste dans le coin pour répondre dans l'immédiat encore quelques temps. Puis, s'il devient clair que son grand-père ne sortira pas du coma de si tôt, alors probablement qu'il rentrera en Amérique après s'être assuré que tout soit en ordre chez lui.

Une fois de retour à la villa, ils étaient accueillis une fois de plus par le majordome, fidèle au poste. Alejandro demandait où était sa mère et apprit qu'elle était partie en ville. Parfait, ils seront tranquilles. Des nouvelles de son père? Aucune... Bon sang, où il est passé! M'enfin, peu importe, son paternel a pour habitude faire comme il l'entend. Le jeune Ortega demandait à ce que des serviettes et des parasols soient installés, qu'ils allaient profiter de la piscine et le jeune couple alla à sa chambre. Alejandro pouvait enfin se dévêtir pour mettre quelque chose de plus confortable: une paire de shorts de bain, une chemise qu'il laissait ouverte et voilà le travail! Ne restait plus qu'à attendre qu'Hazel soit prête, mais vous savez, c'est parfois tout un rituel mettre un maillot. De toute façon, s'il y a bien une chose que le jeune homme aime, c'est regarder son amoureuse se préparer.

La familia Je n'étais pas l'héritière d'une importante fortune comme celle des Ortega alors c'était difficile de me mettre à sa place, je savais que c'était sûrement le choc de voir qu'on voulait confier autant de responsabilités si jamais la mort devrait venir jouer les faucheuses dans sa famille. Le choc du moment allait sûrement lui passer et j'étais convaincu que dans le futur, si il se retrouvait à être le chef de la bande, il serait entièrement capable d'accomplir la tâche qu'on lui confiait. Sa mère était déjà au courant? Si c'était le cas, elle cachait vraiment bien son jeu sa mère. Elle était sûrement une petite rusée. Je riais légèrement quand il disait que sa mère était une lionne avec ses enfants, c'est drôle, je le croyais à 100%. Une question me venait à l'esprit:

''Mais pourquoi elle ne t'a pas accompagné si elle est si défenderesse de ton intérêt à toi et ta soeur? Genre ton père m'a même dit que si tu as besoin de lui, tu saurais où le rejoindre.''.

Il avait été assez vague Marcos, en espérant qu'Alejandro saurait de quoi je parle. C'était moi qui était en terrain inconnu ici, c'était moi qui me devait de jouer les touristiques alors si on allait profiter du domaine de sa famille pourquoi pas. Me prélasser sous le soleil de la Corogne avec mon amoureux, il existait pire comme scénario mais sa m'allait. Demain, on pourrait jouer les aventuriers et j'avais hâte de découvrir ce beau pays. De retour à la villa, je ne pouvais pas m'empêcher de trouver sa tellement mignon comment le personnel traitait Alejandro, il l'accueillait tous comme si c'était un fils qui revenait à la maison après des années outre-mer. Une fois dans la chambre d'Alejandro, je me dirigeais dans ma valise et sortait un maillot de bain, blanc et or. Il était neuf et parfait pour aujourd'hui. Je me changeais en même temps qu'Alejandro, j'allais me faire une petite toilette à la salle de bain, mis un peu de mousse dans mes cheveux pour les friser. Je sortais de la salle de bain et sortait mes ray-bans, ma crème solaire pour mettre à l'extérieur.

''Désolé de l'attente mi amor, je suis prête. Qu'est-ce que tu en dis?''.

Je tournais sur moi-même, fière de mon maillot de bain.


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La familiaLa réponse à la première interrogation légitime d'Hazel était facile. La seconde était moins évidente.

-Elle n'aurait pas été admise à cette réunion. Aussi fière que ma mère soit, quand il s'agit des affaires de la famille Ortega... elle n'est pas une Ortega, pas plus que Flora et c'était quand même le testament de son mari... C'est peut-être une façon espagnole de faire, je ne sais pas.

Peut-être que c'est davantage propre aux Ortegas, il ne saurait dire. Au sein de sa famille, seuls ceux portant le nom Ortega ont pu avoir droit au chapitre des décisions importantes, quand ce n'était pas carrément Amancio qui dictait celle-ci. Dans ce cas, où était son père?

-Mon père ne veut plus avoir affaire avec le business de la famille. Il trouve que c'est mauvais pour lui et, enfin, c'est un peu compliqué. Ça ne l'intéresse pas. Je suis même surpris qu'il ce soit pointé au bureau. J'imagine qu'il a hésité à entrer, puis s'est ravisé.

Pour le reste, Alejandro sait comment le rejoindre, il a son numéro de téléphone quoi, mais il préfère ne pas aller voir en ville où il se trouve. Se pourrait bien que son père soit déjà chez... sa vieille amie. Peu importe... le jeune homme n'était pas d'humeur à ce genre d'histoire.

La santé vacillante de son grand-père, apprendre qu'il était en somme le prince héritier de la famille, cela faisait assez pour une journée et il avait envie de se détendre maintenant. Bien sûr, si le devoir appelle, il répondra présent, mais pour le moment, rien ne l'empêchait de profiter de la piscine. C'était l'occasion parfaite pour Hazel de rappeler à son homme qu'elle n'est peut-être pas l'héritière d'une grande fortune d'Europe, mais sa beauté, sa fidélité et sa gentillesse appartiennent davantage au paradis qu'au monde terrestre. Le sourire qu'il eut en la voyant fin prête.

-Tu es toujours aussi belle mi estrella.

Alejandro se levait du fauteuil où il était pour rejoindre sa petite amie et l'entourer de ses bras, ses mains posées dans le bas du dos de la Sud-Africaine et lui dit, le plus sérieusement du monde, dans un de ses élans de poésie romantique:

-Tu es mon étoile, le soleil de ma vie. Je t'aime Hazel.

Elle n'avait pas hésité une seconde à l'accompagner dans cette jolie catastrophe et se comportait d'une manière parfaite jusqu'ici. Bien sûr, certains la jugent sans doute, sévèrement dans certains cas, mais peu importe. Alejandro sait surtout qu'elle l'aime, qu'ils sont complices, qu'elle n'hésite pas à dire son opinion, mais aussi à le supporter. Plus qu'une simple petite amie, c'est une partenaire de vie et l'Espagnol ne saurait désirer plus. Il prit la main de sa chérie après ce moment amoureux.

-Allons à la piscine.

Si Hazel est toujours partante. Au programme: bronzage, discussion de tout et de rien, baignade et si jamais ils ont un besoin, les employés de la maison sont là pour les combler. Il y a pire comme vie quand même.

La familia Je ne savais pas comment je devais réagir à ce que j'attendais. Les femmes de la famille n'avait pas été admise parce qu'elles sont mariées aux hommes Ortega? Faisant d'elle simplement des épouses et seulement la pureté du sang comptait pour ce genre de famille. J'espérais que je comprenais vraiment mal ce que j'attendais, c'était tout simplement affreux aussi non. Le visage de Flora revenait dans mon esprit et celui de ma belle-mère, c'était tout simplement injuste pour elle. Je regardais bizarrement mon amoureux et lui lançait en supposition:

''Alors si par hasard, exemple je deviens ta femme, je ne pourrais pas assister à ce genre de réunion parce qu'on est liés simplement par les liens du mariage? C'est du sérieux votre truc chéri.''.

Je n'allais pas me disputer avec mon amoureux sur ce sujet, j'avais juste de la peine pour les femmes dans la famille alors vu qu'elle semblait être mise à l'écart des décisions. Le rôle de la femme était au second plan, le système patriarcale était fort chez les Ortega mais encore là, je ne comprenais pas pourquoi le père d'Alejandro avait brillé par son absence, il laissait son fils prendre les décisions? Peut-être ils étaient en froid et je l'ignorais...

''Je l'ai trouvé charmant ton padre. J'avoue que je ne comprends pas pourquoi,il n'est pas venu d'apporter son soutien.''.

Heureusement qu'on allait éviter de parler bussiness pour le reste de la journée. Je pourrais profiter de l'Espagne en sa compagnie, je voulais que son état d'esprit soit normal, qu'il soit avec moi pour cette journée, la première du voyage en théorie. J'étais heureuse de me mettre toute jolie pour lui, même si c'était pour aller faire bronzette au bord de la piscine. Je le laissais admirer mon maillot de bain et lui souriait en posant mes mains sur mes hanches.

'' Merci mon amour.''.

J'observais ces faits et gestes et mon coeur ne pouvait que s'accélérer à son contact. Il me faisait frissonner quand j'entendis ces paroles. Quel romance, dieu merci qu'il existait des mecs sur lui sur Terre pour nous démontrer que le romantisme n'était pas en voix d'extinction. Je le regardais dans les yeux alors que j'avais mes bras autour de son cou, laissant mes doigts joués quelques instants dans ses cheveux.

''Je t'aime Alejandro, ma version latine et très sexy de Jon Snow.''.

Je l'embrassais tendrement, il était mon partenaire en crime, mon meilleur ami et surtout lui qui faisait battre mon coeur des kilomètres à la ronde, lui qui me donnait la force d'être la meilleure personne possible et surtout, d'être moi-même. Je votais pour, sa main dans la mienne, je me laissais guider à travers cette villa immense pour arriver à la piscine, toujours aussi impressionnante comme la maison quoi. Des parasols avaient été installés, des serviettes déposés, un décor parfait, il manquait plus que les cocktails. Je lâchais la main d'Alejandro et lui retirait sa chemise pour lui mettre de la crème solaire auto-bronzante. Je massais chaque partie de ses bras. son cou, son dos. Je me faisais de le devant de mon corps et tendait le spray pour qu'Alejandro m'aide avec le derrière.

Je lui demandais, curieuse de nature:

''Dis-le moi si sa me regarde pas mais pourquoi ton père n'était pas avec ta mère aujourd'hui? Ou présent à notre arrivée? Ils habitent sous le même toit non?''.

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La familiaAlejandro bougea la tête de gauche à droite, bien qu'Hazel avait bel et bien compris le fonctionnement des affaires au sein de la famille. Ce n'est pas tant du sexisme, puisque sa tante était à la réunion, qu'une question de véritable affiliation à la famille.

-Tu pourras, parce que lorsque tu seras ma femme, je ne laisserai personne t'écarter d'une réunion. Ou sinon, je n'en serai pas.

Quand il sera en charge, certains principes absurdes disparaîtront. D'ailleurs, ce n'est pas son grand-père qui tient à cette règle, mais plutôt son oncle et sa tante qui jalousent leur position au sein de la famille et qui ne voudrait pas voir la femme de Marcos leur faire de l'ombre. Sur son père, le jeune homme répétait doucement:

-Comme je t'ai dit, ce genre de choses ne l'intéressent plus. Je crois qu'il est heureux de voir ce fardeau sur mes épaules et pas les siennes.

Après, Alejandro ne jugeait pas son père, car il savait le pourquoi et comprenait dans un sens qu'il veuille se distancier de cette famille parfois néfaste, mais ce n'était pas le moment de ressasser de vieux secrets de famille. Complimenter un femme comme Hazel n'est pas bien difficile, ce serait malhonnête de prétendre le contraire. Quand elle l'appelle à nouveau son Jon Snow latin et très sexy, il ne peut s'empêcher de rire, avant de profiter d'un tendre baiser. Ce que ça faisait du bien quand même. Ses mains en avaient profité pour caresser doucement le corps, la peau douce de son amoureuse. Ce contact chaleureux faisait du bien et lui avait manqué.

Les tourtereaux rejoignaient ensuite la piscine et après que le beau brun ce soit assis sur un transat, sa chérie s'installait derrière, lui enlevait sa chemise pour ensuite lui mettre du spray solaire, si on peut l'appeler ainsi. Quand elle le massait en même temps, le jeune homme se fermait les yeux un instant et relaxait quoi, avant de se retourner et de rendre service à son tour à Hazel, la massant un brin à son tour.

-Ils n'habitent pas ensemble, plus depuis quelques années déjà. Mon père habite principalement en Suisse, tandis que ma mère reste ici. Ils ne se divorceront pas, mais dans les faits, ils ne sont plus ensemble.

C'était sans doute triste comme situation, mais c'était la leur. Une preuve supplémentaire que la famille Ortega est davantage régi selon certaines valeurs et principes que par des sentiments, par exemple. Le jeune homme passe ses bras autour du ventre d'Hazel, la caresse, tandis que sa tête effleure la tempe de sa petite amie, un petit signal pour qu'elle tourne la tête et qu'ils s'embrassent de nouveau.

-On se baigne ou on fait bronzette d'abord?

La familia J'en revenais pas de ce que j'apprenais sur la famille d'Alejandro, c'était injuste pour les autres. D'accord, sa tante avait été présente lors de la réunion mais c'était parce qu'elle était une Ortega de naissance. Le sexisme serait toujours présent dans la société, il fallait éliminer un fléau à la fois quand même. Je m'assurais d'avoir bien compris quand je me prenais en exemple, si je devais épouser Alejandro, j'aimais je ne pourrais appuyer mon mari dans ses décisions avec sa famille mais sa réponse me réchauffait le coeur. Je caressais sa joue et répondait tout simplement:

''Bonne réponse.''.

Du moins, j'en aurais le coeur net qu'il changerait la mentalité si il aspirait à devenir le chef de famille. Je relevais un sourcil intrigué, décidément Marcos Ortega était un personnage qu'on apprenait à apprendre et pas seulement en un chapitre ou deux, on avait besoin de lire le roman en entier pour le comprendre. Si mon beau-père restait un énigme, je trouvais quand même que c'était injuste que la pression était sur les épaules d'Alejandro et lui, seul:

''J'espère juste que si tu as besoin d'aide, ils seront là pour t'appuyer.''.

Une chance que nos états d'esprit pouvait penser à d'autres choses une fois à la villa. Je comptais bien profiter de l'absence de ma belle-mère pour passer un moment de qualité avec Alejandro. Je me laissais caresser pendant que nos lèvres étaient en communion, ces baisers et sa chaleur m'avait manqué malgré tout. Après c'était la période à l'extérieur, on allait pouvoir profiter de la piscine et surtout dans mon esprit, je me rappelais qu'Alejandro était un vrai poisson dans l'eau c'était son élément quoi. Je souriais en pensant aux paroles de Flora, il était un nageur son petit-fils, j'avais bien pécher mon poisson si je pouvais me permettre de le dire ainsi.

Malgré son teint déjà un peu plus balazané que le mien, j'en profitais pour masser mon homme en lui mettant du spray solaire avant de sentir ses mains sur moi pour me rendre l'appareil. Je souriais, c'était peut-être banal mais je ne disais pas non à sentir ses mains se balader sur moi. Je ne sais pas ce qui m'avait pris de lui poser cette question mais je fermais les yeux sur le coup, me sentant un peu débile mais en même temps, c'était un peu plus clair dans ma tête.

''Oh non, je m'excuse chéri! Je suis bête, disons que j'avais un sentiment sur eux et maintenant, c'est comprenable. Tu veux m'en parler? Comment tu vis le tout depuis tout ce temps?''.

J'avais vraiment de la peine pour lui, c'était horrible. Je sentais ses bras me passer sur le ventre, sa tête contre ma tempe, je me retournais pour voir son visage près du mien. Je capturais ses lèvres, dios mios qu'il était séduisant. Je prolongeais un peu plus longtemps ce baiser, débordante d'amour pour cet homme. Je faisais preuve de contrôle et reculait ma tête à contre-coeur mais répondit à sa question:

''Je voudrais bien me prélasser dans tes bras pour avoir un teint aussi latin que toi mais on ne cesse de me vanter tes exploits dans les sports aquatiques, il est le temps que j'ai le droit à une démonstration non mon amour?''.

Un dernier baiser rapide et je lui fis un clin d'oeil joueuse, me défaisant de son emprise pour aller plonger en premier dans la piscine, d'une manière plutôt gracieuse et invitante pour le Dunster.

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La familiaHazel était loin de tout savoir sur sa famille et si elle découvrait beaucoup de choses au cours des prochains jours, il en resterait sans doute encore beaucoup à savoir et à découvrir. Alejandro était peut-être un peu secret sur les détails en ce qui concernait sa famille, vantant toujours les bons côtés plutôt que les mauvais, qui, à la lueur des événements présents, se révélaient un peu plus: son père qui se tient à l'écart, son oncle et sa tante qui complotent, sa mère qui se fait écarter car elle n'est que "la femme de", etc. Habituellement, c'est bien plus tranquille, mais l'absence d'Amancio permettait à certains de jouer les vautours et l'équilibre qui régnait au sein de la famille se voyait changé. Autrement, normalement, chacun se tient à carreau, sachant que le pater familias guette.

Alors oui, Alejandro avait de la pression sur les épaules et il réalisait maintenant à quel point. Hazel avait raison, mais le beau brun ne s'inquiétait pas. En cas de besoin, son père répondrait présent et sa mère, hey bien, il n'a même pas besoin de demander, elle s'imposera d'elle-même.

-Bien sûr, ne t'en fais pas.

Le soucis est plutôt que son orgueil le poussera à attendre, peut-être trop, avant de demander de l'aide. Enfin, pour le moment, nul aide n'était vraiment requise, mais sa mère avait eu raison d'insister pour qu'il aille à cette réunion, même si ce matin, submergé par les émotions, il ne voulait pas en être. Faudra qu'il s'excuse à sa madre.

D'ici là, profiter de la piscine et du soleil était un bon plan. Hazel découvrait que les parents d'Alejandro n'était plus vraiment ensemble, bien que la situation était probablement un tantinet plus compliqué, mais si on veut simplifier: ils sont séparés. Le jeune homme eut un sourire en voyant sa blonde toute désolé.

-Chérie, c'est ainsi depuis un bout de temps, des années, et je t'assure que je le vis bien maintenant. En fait, je trouve ça un peu triste que ma mère ne veuille pas divorcer, mais je crois qu'elle aime encore mon père et qu'elle espère qu'il se raisonnera et qu'il rentrera.

Même si cela fait des années. Il y eut un bon baiser, une fois leurs corps protégés du soleil, un baiser comme Alejandro les adore et auxquels il est vite devenu accro'. La réponse d'Hazel au choix qu'il proposait le fit doucement rire.

-Aurais-je des admiratrices cachées? Je veux bien te faire une petite démo'.

Le clin d’œil le fit bien sourire. Ce qu'elle est sexy sa copine... Bon aller, revenu sur terre, il se levait après avoir observé le plongeon gracieux de la Quincy. Il rejoint le tremplin à piscine, sautille un brin avant de plonger à son tour, comme il le faisait du temps qu'il était capitaine de l'équipe de natation, les mains jointes mise en avant et tout. Heureusement qu'il restait très actif niveau nage et tout, sinon, ça peut se perdre. Il rejoint ensuite sa copine après un bref crawl.

-Je ne compte plus le nombre de longueurs que j'ai fait dans cette piscine. On se fait une petite course? Allée-retour?

La familia Pour le moment, peut-être que moins j'en savais, le mieux que c'était. Cela ne me faisait pas peur de découvrir la famille d'Alejandro, c'était désormais ma belle-famille mais parfois, les histoires compliquées, je préférais ne pas y être mêler, préférant de loin rester dans l'ombre et protéger ceux que j'aime et sortir les griffes au besoin. Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir une petite pensée spéciale pour Amancio, comment pouvait-il gérer toutes ses personnes sans que cela soit une Corrida à tous les jours? Une chose était sûr, cette famille avait besoin de cette homme. Je ne me décourageais pas pour autant, j'aimais mieux ce genre de relations compliqués dans une famille plutôt que l'incroyable famille Kardashian.

J'aimais apprendre ce petit côté de mon amoureux, son comportement avec sa famille et surtout de voir le milieu d'ou il venait, ce qui pouvait expliquer pourquoi il était quelqu'un de très fier de sa personne mais qui n'irait pas demander de l'aide au premier venu, il fallait percer sa coquille, être dans ses bonnes grâces quoi. Cela ne m'empêchait pas de trouver qu'il était quelqu'un d'extra, que j'aime, il y avait bien un dicton qui disait qu'on ne choisissait pas les membres de sa famille. Je me sentais trop mal d'avoir été capable de deviner que ses parents n'étaient plus ensemble, définitivement je devrais penser deux fois avant d'ouvrir la bouche. Il me rassurait, c'était moche qu'il avait dû vivre sa:

''Si tu le vis bien maintenant tant mieux...les catholiques ne croient pas au divorce je crois quand même non? Je souhaite que tes parents soient heureux peu importe si c'est de chacun de leur côté ou ensemble, tant aussi longtemps que ta soeur et toi soyez biens.''.

Je l'embrassais amoureusement avant de lui faire une démonstration de mes rentrées à l'eau avec grâce. Je remontais à la surface comme une sirène, passant une main dans mon visage pour enlever l'eau et riait en écoutant Alejandro, la grosse tête:

''J'ai toujours fantasmer sur des nageurs à vrai dire, leurs maillots ouffff sa me met dans tous mes états, les fesses qu'ils ont ses nageurs....''.

Il devait pas me trouver drôle en ce moment mais je ne pouvais pas m'empêcher de lui sourire et être à moitié véridique aussi dans mes propos. Je l'observais appuyé contre le mur de la piscine. Wow, il avait la technique sans aucun doute. J'applaudissais, impressionnée, Flora ne s'était pas trompée. J'allais sûrement perdre la course mais j'osais quand même:

''Je veux bien, nage libre? Comme sa je vais avoir moins honte de perdre. Le gagnant devra faire passer une nuit de rêve à l'autre sa te convient?''.

On se déplaçait vers le début de la piscine puisqu'il y avait un semblant de corridoir, parfait pour une course entre un pro et une débutante.

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