La familiaAlejandro ballota sa tête. Hazel n'avait pas tord, se divorcer n'était pas très bien vu au sein de l'église catholique, mais en même temps, il y en a tellement que ce n'est pas l'excommunication non plus.

-C'est mal vu, c'est vrai et en théorie, quand on se divorce, on s'exclut du catholicisme, mais en pratique, on peut avoir toutes sortes d'exemptions. Puis, le pape François parle de changer les règles en ce qui concerne les divorcés.

Petite leçon de religion, mais pour des gens qui pratiquent, c'est quand même important. Pour le reste, il ne pouvait qu'être d'accord avec sa petite amie. L'important, c'était que les gens soient bien, sa sœur et lui au premier chef. Après, le beau brun fit une petite moue aux remarques de la blonde. Les nageurs, les nageurs...

-Et moi?

Elle fantasme bien sur lui, non? Au moins, elle applaudit une fois qu'il remonte à la surface. Une petite course? Hazel était partante et lançait même un enjeu qui le fit légèrement rire. C'est le genre d'enjeu qui faisait que tout le monde gagne au bout du compte.

-Ça me va! Heureusement pour toi, tu es une déesse au lit...

Parce qu'elle allait sans doute perdre, mouahaha. Alejandro oubliait un brin les soucis qui l'affectaient en ce moment et faire du sport a toujours été un peu son échappatoire, comme la voile. Le jeune homme s'élance après avoir donné le signal de départ et nageait en crawl, laissant Hazel nager comme elle le désirait. De son côté, il donnait tout et ne comptait pas laisser la moindre chance à sa copine. Pas cette fois, pas dans sa piscine.

La familia J'étais peut-être pas la plus croyante des filles qu'il y avait sur Terre et je finirais peut-être en enfer pour mes pêchés mais l'aspect religion m'avait toujours intéressé surtout en grandissant la moitié de ma vie en Afrique du Sud ou est ce que la religiosité avait toujours occupé une place importante dans la vie des habitants la bas, c'était bien de faire une comparaison avec ma belle-famille. Je hochais la tête, comprenant parfaitement ce qu'il voulait dire malgré que je n'avais pas pu vivre ce qu'il avait dû voir, mes parents soulignant bientôt leurs 25 ans de mariage. Je lui tapotais la cuisse et conclut:

''Alors que le Pape fera quelque chose de bien, trop de personnes ont souffert du divorce. Si je dois me marier, j'espère que je n'aurais pas à vivre sa.''.

Maintenant la conversation se poursuivit dans la piscine, j'étais rentré la première dans l'eau et le simple contact était rafraîchissant. La température était parfaite dans la piscine comme dans la région. Je me moquais un peu de lui en parlant des atouts avantageux des nageurs. Je nageais jusqu'à lui et lui, flattant de nouveau son égo:

''et toi? ouffff tu ne sais même pas quel idée ou surtout envie que tu me donnes, il faudrait même que j'aille me confesser pour avoir des pensées aussi perverses à ton égard.''.

Je ne sentais pas la course de bonne augure, je pouvais déjà prévoir ma défaite. Ma proposition était un peu débile car je lui promettais déjà de lui faire l'amour comme je savais si bien le faire. Je haussais les épaules et répondait à son joli commentaire:

''Oh merci chéri mais peut-être que je vais avoir envie de manger ou la fatigue, c'est un facteur tu sais...''.

Il avait beau être un champion, sa piscine, son territoire, je me devais de trouver des armes de prédilection pour m'aider un peu quand je me rappelais un jeu que je jouais souvent à Johannesburg. Le signal de la course était donné, il choississait le crawl, j'optais pour la nage de dos, facile car je n'étais pas vraiment douée sous l'eau. Il prenait une sérieuse avance, je tentais de nager de toutes mes forces pour le rattraper quand je disparaissais sous l'eau et pas pour faire le virage.

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La familiaQu'Hazel pense déjà au mariage, puis au divorce, le fit sourire. Il vint déposer un baiser sur la joue de son amoureuse.

-Une étape à la fois ma chérie.

Si sa petite amie parlait des nageurs et de leurs jolies fesses, Alejandro était bien curieux d'entendre ce qu'elle avait à dire à son sujet! Il semblait bien que le beau brun trônait au sommet de la pyramide.

-L'évêque de la ville est très sympathique, mais je crois que peux très bien te confier à moi... Ou encore assumer tes envies, sans problème!

C'était plutôt à son avantage d'ailleurs! Trêve de paroles, un peu de sport était le bienvenue et pour agrémenter le tout, Hazel élevait l'enjeu. À ce qu'elle rétorque, toujours en train de parler celle-là, ahah, Alejandro ne fait que rire, fait un petit clin d’œil à sa copine, puis se place au bord de la piscine, prêt à donner le départ.

Dans une course de nage, le crawl est probablement la technique la plus rapide, celle sur le dos... pas autant. Du coup, le beau brun prit une annonce assez confortable sur sa petite amie. C'était étonnant qu'une surfeuse comme elle ne sache pas crawler? Peut-être qu'elle voulait le laisser gagner. Trop concentré pour vraiment se poser ses questions, Alejandro atteint bientôt le bout de la piscine et se retourne.

Imaginez sa surprise quand il se rend compte qu'Hazel est sous l'eau et immobile. Habituellement, plutôt réfléchi et perspicace, sachant aussi que sa petite amie sait nager, il aurait peut-être soupçonné une mauvaise blague, mais là, plutôt vulnérable avec la pression qu'il subit, la santé de son grand-père, il était plutôt vulnérable. Du coup, le beau brun fonce à la nage et plonge pour soulever sa petite amie et la soulever hors de l'eau.

-Hazel?

Nouvelle surprise quand il la voit ouvrir les yeux et sourire ou un truc du genre. Il la lâche aussitôt, lâche un gros mot d'espagnol, donne un coup de poing dans l'eau et lance un:

-T'avais pas le droit de me faire ça, pas aujourd'hui!

Alejandro nage pour sortir de la piscine et regagner le transat, loin d'être très content de la petite blague que venait de faire sa petite amie.

La familia Le baiser d'Alejandro me sortait de mon monologue, j'avais la fâcheuse habitude sauter des étapes quand même mais je pouvais être imprévisible. Je lui souriais avant de le rassurer que si les petites fesses des nageurs avait le don de me provoquer des sensations un peu pervers, lui il était ce qui était de mieux au point que je devrais me confesser. J'éclatais de rire, lui donnant un petite tape sur le torse et surtout, joueuse comme j'étais, je ne pouvais pas m'empêcher de lui répliquer aussitôt:

''Oui c'est sûr que tu es le mieux placé, il faudrait même que je te montre, je suis très visuel.''.

Suffit le bavardage, je pourrais continuer à parler pendant des heures mais il fallait laisser place aux choses sérieuses. Une course dans la gigantesque piscine, c'était le territoire d'Alejandro. Je me disais que peu importe qui allait gagner, la récompense serait bénéfique pour les deux alors j'allais essayer de le battre pour l'honneur malgré tout. Il était si beau à voir, on pouvait voir qu'il était dans son élément. J'aurais pu opter pour le crawl aussi mais c'était pas comme si on allait surfacer, l'environnement était carrément différent. Alors je voulais me faciliter la vie avec la nage de dos. J'avais plongé sous l'eau, tentant de le dépasser quand il effectuerait son virage.

Erreur. Il était trop vite et pour le peu de secondes que j'eu le temps de penser, je décidais de simuler une noyade, sur le coup, c'était la seule solution qui me restait. C'était pas vraiment malin mais je ne voulais pas non plus l'effrayer. Je me sentis tiré hors de l'eau et aussitôt j'ouvris les yeux pour le fixer:

''C'est moi! Ouais je crois que j'ai manqué ma tentative de diversion.''.

Je me sentais retombée dans l'eau et je remontais aussi à la surface, secouant ma tête pour enlever le surplus d'eau et nettoyer mon visage. Je le vis donner un coup de poing dans l'eau, il était fâcher. Aussi tôt, je réalisais qu'avec aujourd'hui, cela n'avait pas été malin de jouer avec ses nerfs sans le vouloir.

''Désolé chéri, je ne voulais pas que tu le prennes mal!''.

Je me mis à crawler furieusement pour le rattraper et sortir de la piscine avec elle. Je l'attrapais par le bras:

''Alejandro Ortega, regarde-moi!''.



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La familiaLui montrer? Alejandro n'était jamais contre quelques démonstrations de la part de sa petite amie, c'est certain. C'est qu'il en a de la chance quand même. Quoiqu'un peu plus tard, il ne penserait peut-être pas tout à fait la même chose.

Alejandro a un sens de l'humour, ne faut pas croire qu'il prend tout au sérieux, mais aujourd'hui ce n'était pas une journée comme les autres et le jeune homme n'était pas d'humeur à voir sa petite amie simuler la noyade. De constater que c'était une fausse alerte le mit hors de lui. Prêt à quitter la piscine, il entendait Hazel derrière s'excuser, puis, la jeune femme l'attrapait par le bras. Le beau brun s'arrêtait alors et inspirait un bon coup avant de se tourner pour la regarder.

-Quoi?!

Il la vit comme esquisser un sourire, eut tout juste le temps de froncer les sourcils et de se demander ce qui se passait qu'elle le poussait à l'eau et qu'il avait une bonne tasse d'eau dû à la surprise. Drôle? Si vous aviez vu sa tête en sortant, vous auriez tout de suite devinez que l'Espagnol ne trouva pas cela drôle du tout. Il lâcha en espagnol:

-T'es givrée ou quoi?!

Cette fois, il sortait hors de la piscine en se hissant à l'aide de ses bras et Hazel n'avait pas intérêt à le toucher et si elle osait, il lui lançait un regard noir. Une fois hors de l'eau, il se dirigeait vers le transat et attrapait une serviette, s'essuyant rapidement avant de la mettre autour de son cou.

-Quand tu voudras arrêter tes conneries, tu me feras signe. En attendant, amuses-toi bien.

Et le fier Espagnol quittait les lieux sans plus attendre. Honnêtement, à ce moment-ci, il avait juste besoin d'être seul, puisque sa petite amie était d'humeur à jouer à la petite peste. Valait mieux qu'il aille mettre des sandales, puis qu'il se balade dans le jardin.

La familia Parfois, il fallait me retenir, j'avais tendance à pousser ma chance un peu trop loin sans vraiment évaluer les conséquences de mes gestes. Je m'attendais absolument pas à voir mon amoureux agir de la sorte. Pour tenter de renverser la vapeur, je le rattrapai et lui ordonnait d'arrêter et je finissais par l'avoir mais pour le repousser dans la piscine. Je trouvais cela drôle, je me disais qu'il voudrait peut-être la guerre dans la piscine sauf que non, il était plus qu'irrité qu'au début. Je restais là sur les abords de la piscine, le regardant m'insulter un peu et quitter la piscine. Soupirant, je lui lançais:

'' Chéri, je t'en pris! Allons, viens ici qu'on discute.''.

Je le regardais agir en gamin, il me plantait là. Je ne pouvais pas m'empêcher de lui répondre:

''Parfait et quand tu feras moins le gamin, tu sauras ou me chercher.''.

Est-ce que c'était notre première dispute? Probablement mais c'était pour un truc ridicule. Je le regardais partir, j'étais sensé faire quoi maintenant? Il était mon guide, c'était quand même chez lui. Je me laissais tomber dans la piscine, pour faire quelques longueurs et me baigner quoi. Une vingtaine de minutes plus tard, je sortais de l'eau et décidait de faire bronzette. Je m'étendais sur une chaise longue et mes pensées étaient avec Alejandro. Comment allait-il? Je devrais peut-être me lancer à sa poursuite mais je me disais que c'était peut-être mieux qu'on prends du temps de notre côté, chacun. Je défaisais le haut de mon maillot pour pas avoir de trace de bronzage en m'allongeant sur le ventre, c'était mieux ainsi. Le silence parfois était un remède miracle. 15 minutes après, je le renouais pour m'allonger sur le dos. C'était ridicule son silence.  Je savais qu'on devait aller dîner plus tard, alors après avoir presque adopté un teint de peau du coin, je retournais me changer dans la chambre.

Il était là et c'était le silence. Je décidais de continuer de le bouder et de m'habiller, lui demandant même pas son avis sur ma tenue, ce que je faisais toujours mais la, j'étais fâché moi aussi. Je faisais mon maquillage rapidement dans la salle de bain et restait de mon côté, je trouvais sa ridicule mais il avait besoin de temps on dirait.



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La familiaAlejandro en avait assez. La journée était déjà assez pénible sans que sa petite amie se mette à faire des siennes. Agir en gamin? C'est elle qui agissait en vrai gamine. Elle devait être une alliée, pas la clown de service. Assiégé de pensées négatives, Alejandro avait préféré quitter les lieux plutôt que de risquer de voir sa colère être alimentée par une Hazel maladroite. Il avait agité la main, genre basta, mais c'est lui qui "basta" finalement.

Passant rapidement à la chambre après s'être essuyé, le beau brun ne montrait pas de sourire au personnel quand il passa récupérer une chemise rouge qu'il mit sans la boutonner. Alejandro partit dans les jardins se balader, redécouvrir certains lieux qui évoquaient divers souvenirs avec son grand-père.

Les Espagnols dînent tard, très tard, vers 9h-10h du soir, ce qui peut parfois être déstabilisant pour les Américains. Sa surprise fut, tandis qu'il revenait à la piscine, espérant y trouver sa petite amie, de croiser sa mère qui annonçait que le dîner aurait lieu plus tôt que selon leurs habitudes. Était-ce un effort pour accommoder son amoureuse? Sa mère laissait entendre qu'après la journée qu'ils avaient eu et le décalage horaire, ils devaient être affamés. Sourire amusé sur les lèvres, le jeune homme avait été prendre sa mère dans ses bras et demandait ensuite si elle avait vu sa petite amie. Apparemment, elle était partie pour la chambre se préparer.

Sauf que lorsqu'il arriva dans la chambre, aucun signe de sa copine. S'était-elle perdue dans le manoir? Cette pensée le fit sourire. Le beau brun s'allongea et ferma les yeux. Même lorsque sa petite amie entra dans la chambre, il fit mine de l'ignorer et ne lui parlait pas. Ceci dit, il avait déjà en tête de ne plus bouder pour très longtemps. Il avait besoin d'Hazel et ne pourrait pas supporter bien longtemps une dispute avec elle. Discrètement, Alejandro la regardait se préparer tout en sortant les vêtements qu'il allait mettre, mais n'enfilait pas.

Au lieu de cela, il arrivait derrière son amoureuse et venait contre elle, entourant la belle de ses bras, les mains contre son ventre, la tête un peu penché, il était visiblement en mode affectueux et jeune homme qui veut se faire pardonner.

-Hazel, je suis désolé pour tout à l'heure. Cette journée, mon grand-père, la succession, je suis à cran. Ne m'en veux pas s'il te plait. J'ai besoin de toi mi amor.

Il redressait la tête pour la regarder dans les yeux et non à travers le reflet du miroir. S'il sent qu'il est en bonne voie de se racheter, alors il vient l'embrasser avec douceur, tendresse, le jeune homme caresse la joue de son amante, rapprochant son corps du sien, ayant toujours besoin de cette proximité on dirait. Puis, l'Espagnol glissait à l'oreille de son amoureuse:

-J'ai envie de toi.

C'était une invitation clairement. Alejandro se fichait qu'ils soient attendus, se fichait qu'Hazel est presque terminée de se préparer. Il se fichait de tout, sauf de leur amour, mais peut-être que sa petite amie le ramènera à la raison.

La familia Je savais que le but de notre voyage en Espagne était d'avoir et avant tout pour l'état de santé du grand-père d'Alejandro, on devait concentrer nos énergies positives sur lui et pas se disputer pour des conneries parce que mon humour avait été un peu irrespectueux , surtout que je ne croyais pas que mon amoureux allait réagir comme cela vu les circonstances, je n'avais pas penser qu'il aurait pu être autant affecté par mes agissements. C'était une véritable torture de ne pas lui adresser la parole, j'avais besoin d'être auprès de lui, de savoir qu'il allait bien et qu'il trouverait surtout la force de me pardonner pour avoir été idiote. Je respectais sa décision et lui laissait tout le temps qu'il voulait.

Si je profitais de la journée seule, il était temps de rentrer pour le dîner. J'attendais pas qu'il envoie un de ses serviteurs pour me rappeler à l'ordre, je connaissais parfaitement le chemin désormais. Serviette autour du corps, je m'assurais qu'il n'était pas déjà là pour me changer en premier, il était déjà arrivé mais je faisais comme si de rien était, qu'il fasse les premiers pas. Je pouvais sentir son regard se poser sur moi lorsque je me changeais mais encore la, je ne cédais pas en premier. J'étais entrain de me regarder dans le miroir pour m'attaquer à ma coiffure et mon maquillage quand je le vis, poser ses mains sur mon ventre, me retrouvant entourer de ses bras musclés, sa tête penché et il m'observait avant de présenter ses excuses. J'arrêtais de me maquiller, pour le regarder souriante en coin:

''J'accepte tes excuses chéri, mais j'aurais dû être plus attentive à ce que tu ressentais, c'est à moi de m'excuser mi amor, je m'en veux. Tu sais que je suis là pour toi Alejandro, dans les bons et les mauvais moments, je suis là pour t'aider à surmonter le tout.''.

Je tournais la tête pour croiser son regard et sentir ce baiser rempli de tendresse de sa part, je savais qu'il était vulnérable et que je me devais d'être celle qui l'aiderait à rester fort dans ce moment le plus sombre de sa vie. Je riais légèrement en l'écoutant me dire qu'il avait envie de moi. Nos corps étaient carrément collés l'un contre l'autre. Je l'embrassais passionnément avant de lui dire entre deux baisers:

''Tu sais que je ne demande que sa mon amour de rester ici avec toi dans cette chambre mais il faut être raisonnable, je voudrais pas que ta mère m'en veuille parce que j'ai retenu son fils en lui faisant l'amour jusqu'au temps que j'en sois morte de fatigue. Soyons sages d'accord? ''.

Je décollais mon visage du sien, lui caressant la joue. Pour une fois que j'étais celle qui était la plus sage, c'était presque un miracle.





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La familiaAlejandro était peut-être à cran, il avait beau en vouloir à Hazel, il n'avait pas l'âme ni l'énergie pour faire perdurer cette dispute plus longtemps dans leur couple et s'il devait faire le premier pas, ainsi soit-il.

Heureusement et sans doute parce qu'elle le savait vulnérable en ce moment, sa copine ne fait pas la difficile et lui pardonne, concède même que c'était à elle de s'excuser. Tout allait bien dans le meilleur des mondes comme on dit et un baiser vint sceller le retour à l'harmonie. Ils avaient tous les deux leur caractère et l'Espagnol aime la spontanéité de sa copine. Il faut juste qu'elle choisisse le bon moment et règle générale, il réagit bien!

-Je sais...

Puis, les baisers s'enchaînent et Hazel répond avec la même passion que lui. Cette chaleur entre eux, ce feu brûlant même, il en est véritablement accro'. Bientôt, le beau brun énonce un souhait, un état d'être. Il avait besoin, non pas que du sexe en soi, mais de caresse, de tendresse, de se sentir vivant aussi, comme un doigt à la mort. Sauf que son amoureuse, qui garde la bonne perspective, rappelle que le moment était mal choisi. Comme quoi, c'était chacun son tour. Alejandro soupire, mais au regard qu'il a, son amoureuse pouvait deviner qu'il avait compris qu'elle avait raison.

-D'accord... Je vais me faire beau pour ma mère, elle sera contente.

La barbe rasée et tout. Le beau brun prit même une petite douche rapide et se fit beau comme promis, bien coiffé et mit un joli ensemble veston chemin gris. À la blague, il lâchait que c'était "presque" aussi long que de faire l'amour... une fois han, pas plus. Il ressemblait à un vrai prince! Bras dessus, bras dessous avec sa petite amie, ils quittaient ensuite la chambre pour rejoindre la salle à dîner, où les attendait un repas de plusieurs services.

Un repas si long que sa sœur arriva pendant celui-ci, fraîchement arrivé de Madrid où elle avait fini ses examens et avait pris le train. Naturellement, elle se joignit à eux, même si elle n'était pas tout à fait dans une tenue adapté, mais bon, on lui pardonnait! Alejandro présenta donc Isabel à Hazel et les deux filles purent faire connaissance. Bien sûr, la sœur d'Ale prit des nouvelles d'Amancio. Le repas terminé, Alejandro s'excusa de devoir discuter avec sa sœur et laissait sa petite amie avec sa mère, l'occasion pour les deux femmes de discuter encore un peu. Pour demain, la mère de l'Espagnol suggérait d'inviter Flora. Elle a beau être dans un hôtel en ville, prêt de l'hôpital, ce serait bon pour elle de reprendre un semblant de vie normale.

La soirée était bien avancée, Alejandro revint avec sa sœur et tout le monde discuta encore un peu, avant de prendre congé pour sa chambre. Quelle journée tout cela avait été quand même et le beau brun lançait à sa blonde, tandis qu'ils montaient les escaliers.

-Quelle journée... espérons que demain, ce soit plus... je sais pas... normal?

Vu les circonstances, rien ne peut vraiment être normal. Puis, une fois dans la chambre, le jeune homme se déshabillait un brin, histoire d'être à l'aise et vérifiait un bref instant son téléphone.

-En tout cas, je crois que tu as impressionné ma mère avec ta robe et ta tenue.

Sa tenue à table bien sûr! Hazel s'était comportée en parfaite Britannique bien polie un tout.

La familia Malgré que j'aurais pu lui faire la tête pour le restant de la soirée, je savais bien reconnaître mes torts et surtout me montrer le plus présente possible pour mon amoureux qui devait avoir hâte que la journée se termine. Je savais que j'avais la fâcheuse habitude de dépasser les bornes mais mon but n'avait pas été de le faire souffrir, simplement de lui changer les idées, ce que j'avais plutôt mal fait. On s'entendait tous les deux et on pouvait lever le drapeau blanc, un baiser qui venait signé le traité de paix. J'étais contente qu'il se rappelle que malgré tout, je n'avais pas l'intention de l'abandonner dans les moments les plus durs, je savais que si c'était moi qui serait dans sa situation, il ferait exactement la même chose.

''Je t'aime mi amor.''.

Si l'intensité de nos baisers augmentèrent en un bref instant, il fallait que je calme mes ardeurs. Le feu qui me consummait à chaque fois que nos lèvres se touchaient me rendait dingue, j'en profitais pour le caresser un peu mais je savais que ce n'était pas le moment, plus tard sûrement mais je ne voulais pas gâcher encore un moment pour me faire pardonner. Je le regardais, déterminée et j'en demandais pas plus pour qu'il écoute:

''Tu aurais pu dire pour moi mais d'accord, je fais pas de crise de jalousie. Rivaliser avec ma belle-mère j'aurais jamais cru...''.

Je lui faisais un petit clin d'oeil, de bonne humeur et finalisait moi-même ma présentation. Je ne savais pas pourquoi mais quand je le voyais, prêt pour le repas, beau et vêtu comme un prince, je regrettais presque d'avoir été sage, bien sûr je ne disais rien à part qu'il était à tombé, je me sentais presque pas assez bien, niveau vestimentaire. Bras au sien, on quittait la chambre pour l'heure du repas, au fond de moi j'espérais que sa ne serait pas digne des feuilletons à l'eau de rose malgré qu'il y aurait de l'action. J'allais montrer à madame Ortega mes bonnes manières britanniques et éteindre un peu ce feu sud-africaine.

Le repas se passait bien, je sentais que j'allais prendre un kilo ou deux tellement que je voulais goûter à tout, la nourriture était excellente. Pendant le repas, une superbe brune fit son apparition. C'était un vrai plaisir de faire connaissance avec ma nouvelle belle-soeur Isabel, c'était facile de lui parler et on avait même quelques points en commun outre son frère. Ma belle-mère était pas si chiante finalement, on avait la chance de faire de plus amples connaissances autour d'un verre de vin de la maison et je sentais que je pourrais avoir son affection, elle me verrait plus comme une compétition mais comme une femme qui était amoureuse de son fils quoi, pas une barbie sans cervelle. Après notre discussion, j'étais ravie de savoir que je pourrais revoir Flora, elle était membre de cette famille et l'unité était ce qu'il y avait de mieux dans les moments les plus difficiles.

Tout se passait bien finalement, plusieurs heures plus tard, tout le monde regagnait ses quartiers. Je suivis mon petit ami et riait:

''De la normalité? Je vote pour.''.

La fatigue ne me gagnait pas pour le moment et je regardais avec intérêt Alejandro qui se déshabillait, me donnant des idées. Je m'approchais de lui, passant mes bras autour de sa taille, me collant contre lui, je pouvais sentir la chaleur de son corps. Je lui donnais un baiser dans le cou:

''Je sais bien me tenir à table, les Britanniques sont forts sur les bonnes manières, du moins la plupart. Ah oui ma robe? Pourtant je sentais que j'étais pas assez habillée pour l'occasion.''.

Je posais ma tête contre son épaule, pour le regarder une étincelle dans le regard.

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