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I LOVE HARVARD
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    Matthaël ► Can we both say the words and forget this?
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    Lien du postJeu 11 Aoû - 11:41
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    Le summer camp... Avec ce qui s'était passé, je n'avais plus du tout aucune envie d'y participé, j'ai juste envie de le retrouver de me battre pour lui, parce qu'il en vaut la peine je trouve. J'ai vu mon frère et j'ai parlé avec Braxton. Je pense que c'est à cause ces deux là que je suis là présentement... J'ai prit l'avion, pour regagner Boston, espérant trouver Oliver chez son frère, mais non il était déjà retourné à New York pour bosser... Je suis desespéré, j'ai peur, j'angoisse de le voir, de l'entendre me dire ce qu'aucun de nous n'a dit, lui pour le concrétisé, moi pour tenter de savoir, parce que si je lui posais la question, il m'aurait clairement dit que oui, c'était fini, alors, je n'avais rien dit, parce que je voulais pas et ne veux toujours pas que ça se finisse entre nous pas comme ça, pas maintenant. Je veux réellement construire quelque chose avec lui ! Je suis alors monté dans ma voiture, pour prendre la direction de New York, de l'hôtel où il loge, Jason a été clair avec ça, il m'a bien indiqué où il était, il n'y a que le numéro de la chambre que je ne sais pas... Je pense que le frère d'Oli se rend bien compte de ce qu'il se passe maintenant, de la situation compliqué qu'on a entre nous et je veux pas le perdre alors c'est pour ça que je suis là... Une fois arrivée à New-york... Je dois le reconnaître, je suis claqué, j'ai quasi pas dormir du week-end et j'angoisse maintenant, je suis tendu depuis que j'ai prit ce billet en last minute... Comment va-t-il me recevoir ? Il va peut-être m'envoyer bouler. Trouvant un parking, je gare ma voiture, je prend le chemin de l'hotel, que j'ai repéré un peu plus tôt. Je regarde l'édifice avant de regarder l'heure... Je sais même pas à quel heure il fini... Puis... Est-ce que je peux réellement venir les mains vides ? Non... Il doit encore m'en vouloir... Je... Qu'est-ce que je peux faire ? C'était une mauvaise idée non ? Putain, plus le moment du face à face approche, plus j'ai peur, peur de me heurter à un mur... Je serre les poings et décide de marcher un peu, cherchant à repousser encore le moment où je me retrouverais face à lui, face à ses reproches, ses doutes, son manque de confiance... Je serre les dents et quand je passe devant un fleuriste, je me stoppe un moment pour regarder les fleurs... Est-ce qu'il aime ? J'en sais rien, c'est peut-être trop... féminin ? Il risque de croire que je le prends pour une fille si je lui apporte des fleurs non ? J'en sais rien, je soupire... Restant un moment là avant de finalement continuer mon chemin, continuant de réfléchir. Je sais pas quoi faire...

    Finalement, le temps est passé, j'ai marché dans la ville un moment avant de finalement revenir vers l'hotel, les traits tirés, un bouquet de fleur dans une main et dans l'autre, une boite de chocolat... Il y a bien un des deux trucs qui lui plaira non ? J'en sais rien. Mais c'est le seul compromis que j'ai trouvé... Je regarde l'heure, il va bientôt être 18h il va devoir avoir fini non ? Sauf s'il finissait plus tôt ? J'ai trop zoné, j'ai pris que cinq heures pour venir ici, j'ai zoné en ville pendant presque trois heures au final, à réfléchir, à vouloir fuir, sauf qu'au final, je ne peux aucunement laissé cette situation comme ça... J'ai pas envie de le perdre, de laisser la distance s'installer entre nous... Je m'avance vers l'accueil de l'hôtel, saluant le réceptionniste avant de rapidement demander la chambre d'Oliver Matthiew Davis, Il me l'indique et je monte rapidement jusqu'à sa chambre, frappant doucement à la porte de sa chambre, mais aucune réponse... Il n'est pas là. Je soupire, soulagé dans un sens, mais j'ignore quand il va rentré, ni même s'il va rentré avec son job tout court. Je reste debout un moment, avant de finalement m'asseoir à côté de sa porte... Attendant son retour, même si je dois attendre plusieurs heures... Je ne bougerais pas d'ici.
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    Lien du postVen 12 Aoû - 0:46
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    Matthaël
    - Oui, je fume, confirmais-je à mon frère alors qu'il m'a apparement entendu tirer sur ma cigarette – ou le son du briquet, allez savoir. Et si tu m'emmerdes avec ça, je raccroche.

    En sortant du métro, à deux coins de rues à peine de l'hôtel, j'ai pris le temps de m'allumer une cigarette à l'air libre - à défaut de dire frais - et de finalement appeler mon frère qui a abusé des appels en absences sur mon téléphone. Ça fait quelques heures qu'il essaie de me joindre. Je lui ai parler à ma pause cet après-midi, mais vu que j'étais encore au boulot, il m'a dit que ce n'était pas urgent, que ça attendrait que j'ai fini... Ça l'a pas empêcher de me spammer pendant les deux heures qui ont suivies! Tellement que j'ai dû mettre mon cellulaire en mode veille pour qu'il arrête de vibrer et ne dérange tout le monde. Bon d'accord, à la tête que je tire, y'en a pas un qui serait venu me le dire aujourd'hui, mais c'est pas une raison pour faire exprès de les énerver avec ça. Ma santé semblant justement être le point qui embête mon frère, je ne me gêne pas pour laisser entendre un soupire en traversant la rue.

    - C'est que les jointures qui sont éraflées, arrêtes.

    Oui, je suis un peu amoché. Je suis arrivé tard samedi, mais comme j'étais incapable de dormir, j'ai été faire un tour au bar du coin. Le genre d'habitude stupide, vous direz. C'est le même cercle vicieux. J'ai bu. Un peu trop. Je me suis énervé. Comme d'hab. J'ai péter un cable. Encore. Et je me suis retrouvé dans une bagarre. Imbécile. Étonnamment, je ne m'en tire pas trop mal. Des ecchymoses plus que superficielles sur les bras, les jointures et le sourcil gauche éraflés... Je sais que j'ai au moins un coup au visage. J'ai ce goût ferreux qui ne me quite pas depuis et j'ai mal à la mâchoire. Seulement rien ne paraît. Encore heureux! Les bleus, je peux encore les cacher sous ma chemises quand je vais travailler et de toute façon, d'ici deux jours ça paraîtra plus. Le visage, ça aurait été un peu plus complexe. Déjà que j'ai des cernes plutôt marquées sous les yeux... avec le complet anthracite que je porte aujourd'hui, je devais ressembler plus à un croque mort qu'un stagiaire en graphisme.

    Laissant mon frère jacasser et me reprocher ma récente bagarre, mon manque de sommeil et tout ce qui lui passe par la tête - frère poule! - j'envoie le filtre de ma cigarette dans le cendrier près de la porte et pénètre finalement dans le complexe hôtelier. Même si je suis extrêmement tenter de m'en allumer une autre, j'ai simplement le goût de retrouver mon oreiller. Au pire, je fumerai dans la chambre, confortablement installé dans le fauteuil près de la fenêtre si Morphée décide encore de me bouder. Mais ça risque pas trop; je suis claqué. Je pénètre dans l'ascenseur, levant les yeux au ciel aux paroles de mon ainé avant de lui répondre brièvement. Il est parti sur un autre sujet, continuant simplement de me parler de tout et de rien. À croire qu'il s'ennuie de parler français et qu'il savait pas avec qui d'autre le faire!  

    Débarquant à mon étage, le cellulaire coincé à l'oreille, je cherche dans mon sac messager pour ma carte d'accès à ma chambre. Relevant la tête, je bloque en plein milieu du corridor, manquant d'échapper mon téléphone que je rattrape de justesse. Marmonnant à mon frère que je vais le rappeler plus tard, je coupe la conversation sans attendre son consentement, glissant l'appareil dans mon sac, machinalement. J'ai peine à croire ce que je vois et ça me prend un instant encore avant d'oser approcher. J'ai l'impression d'halluciner, que si je parles son image s'évaporera. Et pourtant...

    - Saël? Fis-je doucement.

    Mon interrogation est peut-être stupide : je veux dire, oui, c'est lui, y'a pas de doute sur la personne, mais je n'arrive pas à croire qu'il soit là. La surprise et un mélange d'émotions pointe dans ma voix, malgré que je n'aie dit que son surnom. Et stupidement je m'accroche à la sangle de mon sac, attendant qu'il parle, presque impatient d'entendre sa voix. Même si je crains plus ou moins les reproches qu'il pourrait me faire depuis la dernière fois que je l'ai vu ou l'engueulade qui pourrait suivre. Mais...

    - Qu'est-ce que tu fais là?

    PIERROT
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    Lien du postVen 12 Aoû - 13:26
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    Assis par terre, la tête baissée, le bouquet en main et la boite de praline contre moi, je ne sais pas quand il va revenir, ni même s'il va revenir ici, après tout, il va peut-être passer sa soirée ailleurs... Et la nuit aussi ? Sommes nous seulement toujours un couple maintenant ? J'en sais trop rien... Assis à attendre, je réfléchis à tout cela, son attitude, ses mots... J'avoue ne pas savoir et ça me fait mal... Mais après tout, je suis ici pour régler tout ça, pour parler avec lui et tenté de rattraper le coup... Espérons qu'il me croira un peu plus... Il n'y a pas eu beaucoup de temps qui s'est écoulé depuis notre altercation, j'aurais peut-être dû lui en laisser plus... Mais cela aurait été risqué non ? Il aurait pu croire que c'était fini, ou s'imaginer que je me consolais ailleurs, que je n'ai plus besoin de lui, alors que c'est loin d'être le cas... Je soupire, agacé de me prendre la tête comme ça, hier, la partie de paintball avec mon équipe m'a fait du bien, ça m'a un peu vidé la tête, mais là, c'est pire qu'avant...

    Je sursaute un peu quand j'entends le surnom qu'il me donne. Relevant la tête, je l’aperçois et il ne me faut pas plus de temps encore pour me relever et lui faire face, un sourire gêné sur les lèvres. Je suis mal à l'aise, j'ai peur de sa réaction... Il me questionne d'ailleurs sur ma présente et tout ce que je trouve à faire, s'est tendre les bras vers lui pour lui offrir les fleurs et les chocolats. "Je... je suis là pour toi ! Je..." Marmonnais-je. "Je suis désolé." Non, ce n'est pas mon genre de m'excuser, de présenter des excuses de la sorte, mais là, il faut que je le fasse, parce que j'ai fauté, pas autant qu'il le pense, mais si je n'avais pas dormi avec Mecky, on n'en serait pas là... Je rougis d'ailleurs un peu de honte, d'appréhension. "Je savais pas si tu aimerais les fleurs, alors je t'ai pris aussi du chocolat..." Ajoutais-je réellement mal à l'aise. Si je n'avais aucun contrôle sur moi, je serais entrain de me dandiner d'un pieds à l'autre ou encore en train de me masser la nuque nerveusement, enfin, heureusement que pour le second cas, j'ai les mains prises... Cependant, maintenant que j'ai parlé, je baisse la tête, attendant, comme un condamné que sa sentence tombe. Va-t-il me nier ? Me dire de rentrer chez moi ? De ne plus l'approcher ? Que j'ai rien compris et que c'est fini ? J'ai une boule au ventre, j'appréhende les secondes qui s'écoules, les mots qu'il va me dire... M'aime-t-il encore ? Veut-il encore de moi tout court ? Putain, j'en ai marre de ce casse-tête ! Pourquoi tout ne peut pas être plus simple...
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    Matthaël
    Je le fixe, pas encore certain que ce n'est pas mon cerveau en manque de sommeil qui me joue des tours, qui me fait voir ce que je veux voir. Agrippé à mon sac messager, comme si ça allait m'aider d'une façon ou d'une autre, je l'appelle doucement, craignant presque qu'il s'évapore comme un mirage dans le désert. Il sursaute un peu et ça me rassure un peu sur l'idée que ce n'est peut-être pas que mon imagination qui me nargue quand je le vois se relevé. Je sursaute presque à mon tour, lorsqu'il me tends fleurs et boite de chocolat et si je mets un temps à réagir, je peux pas m'empêcher de sourire même si c'est faiblement. Son geste me touche. Qui ne le serait pas? Même si c'est un peu difficile de le voir à nouveau aussi craintif face à mes réactions.

    - Tu peux les garder? Demandais-je. Juste le temps que j'ouvre la porte, précisais-je rapidement en réalisant qu'il pourrait mal le prendre ou que ça puisse porter à confusion. Je crois que t'as assez goûter au confort de la moquette du couloir... Ça fait longtemps que t'es là?

    Déjà c'est plus qu'étonnant qu'il soit là! ...pour moi qui plus est. La dernière chose que j'aurais cru trouver au pas de ma porte en retrant du boulot, c'est un Jaysaël assis par terre, bouquet en main qui m'attend. Pas aux vues de comment on s'est quitté, que je suis parti, la dernière fois. Pas tandis qu'il est censé être en Nouvelle-Écosse et que je me trouve à New-York. Il est arrivé comment d'ailleurs? Et comment il savait ou je me trouvais? Je me souviens pas lui avoir dit à quel hôtel je logeais. Ou peut-être et ma mémoire de poisson rouge fait encore des siennes.

    Conséquent à ce que j'ai dit, je glisse la carte dans la fente prévue à cette effet pour déverrouiller la porte, l'ouvrant et pénétrant dans la chambre que j'ai réussi à me faire attribuer pour le restant de l'été. Ça m'évite de devoir patienter au lobby le dimanche quand je reviens de Boston, j'y gagne en sommeil. ...quand j'arrive à m'y soumettre. C'est sommaire comme endroit, c'est loin d'être luxueux, mais ça me permet d'y rester assez librement. Une pièce plus salle de bain. En gros c'est une chambre avec un coin lunch (mini table et deux fauteuils) présentement encombré de mes fournitures de dessin, plus un mur qui fait rangement/espace bureau/comptoir et qui contient un lavabo, petit frigo et un mini-four. En somme, assez pour survivre et me débrouiller sans toujours être obligé de sortir pour manger. Tandis que je laisse Saël entrer à ma suite, je dépose mon sac au pied du lit et cherche de quoi mettre les fleurs parmi le peu de vaisselle fourni. Ce sera un grand verre au final! Me tournant à nouveau vers le blond, je me rapproche de lui.

    - Tu permets? Demandais-je en pointant les fleurs. Le bouquet est très beau, je te remercie, ajoutais-je en souriant doucement.

    Ça parait peut-être pas, mais je suis anxieux. De le savoir là, à nouveau près de moi, à porté de doigts. Nerveux à l'idée de ce qu'on va pouvoir se dire, de la conversation qui va suivre, parce que je ne sais pas dans quel sens ça va partir. Mais, s'il est là présentement, ça me prouve qu'on désire peut-être la même chose au fond. Alors ce qui me reste à faire, c'est de me taire assez pour, cette fois, écouter ce qu'il a à me dire jusqu'au bout, sans me braquer, pour qu'on puisse démêler tout ça. Les deux ensembles.

    PIERROT
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    Lien du postSam 13 Aoû - 5:58
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    Tu peux les garder... Quand je l'entends me dire ça, je me fiche. Parce qu'il vient clairement de refuser... Cependant, il reprend la parole rapidement, avant que je ne me décompose à cause de son refus pour m'expliquer qu'il saurait pas ouvrir la porte avec les fleurs et le chocolat. Je soupire alors, de soulagement en quelque sorte, parce qu'il ne me repousse pas directement, qu'il accepte au moins mes présent, même s'il ne semble pas tenir compte de mes excuses pour le moment. Je le suis du regard, pivotant sur moi-même pour continuer de le regarder alors qu'il ouvre la porte. Je souris à son petit commentaire sur la moquette du couloir. "Je suis à New York depuis 15heures." Lui avouais-je alors, non pas parce que je voulais qu'il me plaigne d'avoir attendu aussi longtemps, mais plutôt, qu'il comprenne que j'avais attendu pour le voir, que je voulais réellement le voir et attendre ainsi, ça ne m'avait pas dérangé...

    La porte s'ouvre alors enfin et je le laisse entrée, hésitant un instant quand à savoir s'il me veut réellement dans sa chambre où non. Je finis par rentrer quand même, parce que rester dehors dans le couloir comme un con, ça fait juste... Con... Je rentre donc, repoussant la porte d'entrée de sa chambre avec le pieds pour qu'elle se ferme derrière moi. Je me perds alors un peu à regarder sa chambre, voir comment elle est. Je sursaute légèrement quand il m'adresse la parole, reportant mon attention sur lui, un peu honteux d'avoir ainsi détailler sa chambre sans même savoir s'il acceptait que je prennes autant de liberté après notre altercation... Je luis tends alors le bouquet et répond timidement à son sourire. J'apprécie son sourire malgré moi, parce que je préfère le voir ainsi que comme la dernière fois, alors qu'il ne désirait qu'une chose, partir, mettre le plus de distance entre nous deux. Je lui rends donc son bouquet et le regarde s'en occuper doucement avant de m'approcher de lui, déposant les chocolats à côté du vase improvisés et je passe mes bras autour de lui, machinalement, me callant dans son dos pour poser mon front sur son épaule. "Matthy... Je veux pas qu'on en reste là..." Murmurais-je alors, me crispant un peu alors que j'ai peur qu'il me repousse, mes bras autour de sa taille témoigne bien de ça... Pourtant, je reste caller dans son dos, pas réellement prêt à affronté à nouveau son regard...
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    Lien du postSam 13 Aoû - 7:18
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    Matthaël
    C'est mieux qu'un colis surprise. Nettement plus difficile pour ma cervelle de l'assimiler, mais... en un sens, soulageant de le voir là, au pas de ma porte. La discussion qu'on ne pourra plus éviter me rend nerveux, mais sa présence me soulage d'un poids énorme. Incohérent, moi? Trop souvent en sa présence, oui. Ou simplement quand il est question de lui. Depuis que jeudi dernier, je n'ai pas beaucoup dormi, ce qui ne m'aide en rien, mais bon... En premier lieu, j'étais trop fébrile, ensuite blessé et depuis, j'ai un tourbillon de pensées qui n'arrête pas. J'analyse, tourne et retourne la situation, me pose plus de questions... J'ai répondu à plusieurs, on m'a aider pour certaines, mais je savais que je devais lui parler pour y voir réellement clair. Je n'ai simplement pas encore eu la force de le faire. De décrocher le téléphone pour l'appeler et tenter d'arranger les choses ou du moins d'en discuter, un peu, s'il voulait toujours m'adresser la parole. Chose qu'il semble vouloir faire, parce qu'il est là, devant moi, m'informant qu'il est à New-York depuis quinze heures. Quinze heures... Ça fait quand même pas plus de trois heures qu'il m'attends là!? Je ne sais pas trop quoi dire, me contentant de le regarder un instant, surpris. Il m'aurait attendu là, combien de temps? Si on m'avait demandé de rester pour un projet, il aurait fait quoi? Je cherche un moment quoi dire, avant d'y renoncer et de nous ouvrir la porte. Tant qu'à dire encore une connerie, je préfères me taire. Ne pas prendre une chance de le blesser par des paroles qu'il pourrait mal interpréter. Il est là, près de moi, pour moi selon ce qu'il dit et même si ça me rends nerveux, c'est encore la meilleure occasion, peut-être la seule qu'on a d'arranger les choses, alors j'aimerais ne pas la bousiller. Et on ne va pas régler ça dans le couloir.

    J'entre donc, m'attendant, espérant qu'il me suive à l'intérieur. Il le fait et j'entends la porte se refermer tandis que je cherche un vase improvisé. Je ne peux m'empêcher un mouvement de tête pour m'assurer, du coin de l'oeil qu'il est bel et bien là. Me tournant vers lui, je m'approche pour lui demander le bouquet qu'il m'a offert et si son sursaut me fait un pincement au coeur, je tente cependant de ne rien en montrer, le remerciant sincèrement pour ses présents, m'essayant à lui sourire doucement, car c'est encore l'effet qu'il me fait. Et son geste n'ajoute qu'à sa présence. J'ai l'impression qu'il s'est donné du mal, qu'il croit qu'un "nous" en vaut encore la peine... ça me rassure, en fait. Je me détourne un instant, pour retirer le papier de présentations des fleurs et les mettre dans l'eau. Il dépose la boite à mes côtés et je frémis lorsqu'il passe ses bras autour de ma taille, n'ayant pas anticipé ce mouvement de sa part. N'ayant pas prévu qu'il me touche et qu'il soit soudainement aussi près. Les yeux fermés, je reste un instant immobile, sa tête sur mon épaule. Est-ce que j'ai vraiment besoin de plus? Ça me plaisait tellement avant. Ça me plait encore maintenant... Sa voix, pourtant faible contre mon homoplate, résonne très clairement à mes oreilles. Il ne veut pas...

    - ...alors on ne peut pas en rester là, j'imagine, murmurais-je à mon tour.

    Je suis incapable de parler plus fort qu'il ne l'a fait. Comme si, à timbre normal, j'allais briser la fragile bulle qu'il a formé en passant ses bras à ma taille, en se callant contre mon dos comme il l'a souvent fait.

    - Laisses-moi me retourner s'il-te-plait, soufflais-je.

    Je ne veux pas te fuir cette fois, je dois te voir au contraire. Je veux pouvoir voir ses réactions, les associer à ses paroles. Et je veux le voir, tout simplement. J'attends plus ou moins son approbation, commençant à me tourner pour croiser ses yeux que je devine inquiets. Appuyé au comptoir, je pose mes mains sur ses hanches pour le garder près de moi. Ça n'a rien de sexuel, son bassin n'est pas collé au mien comme c'est déjà arrivé, mais j'ai besoin de le faire, de lui montrer que je ne partirai pas et que je ne veux pas qu'il le fasse non plus.

    - Je ne me braquerai pas, je ne franchirai pas la porte, promis-je, mais je veux que tu m'expliques pourquoi j'ai vu ...ce que j'ai vu. Pourquoi il y avait une fille à ma place dans ton lit.

    Place que je ne savais pas encore s'il voudrait toujours me laisser. Mais en le voyant sur le pas de ma porte, en le voyant là devant moi, en entendant sa demande...

    PIERROT
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    Lien du postSam 13 Aoû - 22:06
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    Doucement, je viens me positionner derrière lui après avoir déposer la boite de chocolat sur le plan à côté. Je passe alors mes bras autour de sa taille, aillant une certaine peur, une sorte d'apréhension. Va-t-il encore me repousser comme l'autre jour ? Me dire de ne plus le toucher ? C'est une possibilité. Après tou, nous n'avons pas encore parler et il doit sûrement encore m'en vouloir, penser que je l'ai réellement trompé avec Mecky, alors que je suis bien incapable de faire ça. J'ai fait une fois l'erreur de tromper ma copine, je l'ai regretter, alors lui, que j'aime encore plus que mon ex, je ne risque pas de faire encore cette connerie... Mais... le sait-il seulement ? Non... Vu qu'il ne me croit pas, qu'il ne me fait pas confiance pour un sou... Je pose alors mon front contre son épaule, murmurant ces paroles comme quoi je ne suis pas désireux d'en resté là avec lui... Sous-entendant ainsi que je l'aime encore, que je veux continuer encore ma route à ses côtés... Mais ne va-t-il pas refusé ? Me dire que non, il ne veut plus de moi, parce que je l'ai que trop blessé ? Je reste immobile, inquiet, une boule au ventre en attendant sa réponse qui ne tarde pas à venir. "Hein?" Dis-je alors, complètement surpris par ses propos. Parce que non, je ne m'attendais aucunement à cela, je ne pensais pas du tout qu'il me dire une chose ainsi, si rapidement. Moi qui pensait que j'allais devoir me battre pour qu'il me laisse encore une chance, pour qu'il puisse me pardonner, même si je n'ai rien fait hormis dormir... Enfin, le pire dans tout ça, c'est que ma réaction était tout, sauf... Belle. Lâcher un hein comme ça. Je dois clairement passé pour le premier des idiots à ses yeux maintenant...

    Je redresse un peu la tête en entendant sa demande, nerveux, je le suis toujours, même si j'avoue que j'ai été clairement soulagé par ses paroles précédentes, mais maintenant qu'il veut me faire face, ce soulagement n'aura duré que quelque secondes, parce que j'ai peur d'affronter son regard, d'y lire encore je ne sais quel reproche ou preuve de son manque de confiance à mon égard... Et une fois qu'il me fait face, ça ne manque pas. Je me crispe un peu, même si notre distance est proche, même si au final, il me touche, me tenant par la taille, que je n'ai pas lâché ma prise autour de lui non plus. On est certes plus proche d'une conversation calme qu'autre chose, mais est-ce que ça ne risque pas de partir en dispute comme l'autre jour ? Je détourne un peu la tête, suite à ses propos, à sa question, non pas que je refuse de lui répondre juste que je ne veux plus lire le doute dans ses iris, parce que ça fait mal, mal de voir qu'il ne me fait pas confiance... "Il était trop tard pour qu'elle regagne sa chambre, alors je lui ai proposé de dormir dans la mienne... Je voulais pas qu'elle tombe sur des fêtards qui rentrent de soirées ou d'autres mecs dans le genre alors qu'elle était assez mal." Est-ce que cette explication allait lui convenir ? Je n'en savais rien, mais en même temps, je n'en avais pas d'autre, donc il allait devoir se contenté de ça et me faire confiance... Au moins un peu.
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    Lien du postLun 15 Aoû - 11:43
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    Matthaël
    Je réponse à sa demande qui tient plus de l'affirmation. Il ne veut pas en rester là. Et sa présence ici à l'hôtel, ses bras autour de ma taille, les fleurs, les chocolats – adorable tout ça – me prouve ce qu'il dit. C'est aussi ce que je veux, même si j'ai besoin qu'on s'explique pour que ça puisse fonctionner. Je lui en fait part et lorsqu'il lâche une exclamation d'incompréhension, j'en ris presque. Apparement c'était pas ce à quoi il s'attendait de ma part. Presqu'à regret, je bouge et me tourne pour lui faire face tandis qu'il ne me lâche pas. Mes mains sur ses hanches, je lui demande des explications, promettant de ne pas de ne pas me braquer et de chercher à l'écouter jusqu'au bout cette fois, sans faire de scène. Je ne veux pas partir, je ne veux pas le mettre dehors non plus. Je veux des explications. Parce qu'il a ébranler ma confiance et que ça n'aurait jamais dû arriver.

    Il détourne la tête, me fournissant tout de même ses explications que je lui ai demandé. Je ne peux empêcher une bouffée de colère de me passer et lâchant sa taille d'une main, je saisis plutôt son menton pour l'obliger à me regarder. Le fixant un instant, les sourcils froncés, mon regard encré au sien, je finis par me calmer, détendant mes muscles.

    - Navré si c'était brusque ou si je t'ai fait mal, m'excusais-je en le relâchant pour retourner sagement à sa hanche. Mais regardes-moi quand tu m'expliques sinon j'ai l'impression que tu cherches à me mentir et... si c'est pas ton but, j'aimerais que ça paraisse. Là, tu n'as pas l'air d'assumer tes paroles.

    On évite pas les yeux ainsi pour rien. Je le fais aussi parfois, tout le monde le fait a un moment ou un autre. J'ai juste vitalement besoin qu'il ne le fasse pas maintenant. Qu'il soit capable de me dire ce qui s'est passé sans se détourner et sans hésiter parce qu'il défendra la vérité. S'il n'assume pas un acte dont je l'ai précédemment accusé parce qu'il ne l'a pas commis, j'ai besoin qu'il me le montre et me le dise sans se défiler. Mais si ses pupilles m'ont démontrer qu'il était surpris que je l'aie saisi au menton, je n'ai pas eu l'impression qu'il m'avait menti.

    - Mais va pour ce que tu as dit, finis-je par ajouter avec un faible sourire.  

    Je le reconnais là-dedans. Je reconnais qu'il aurait probablement fait ça avec ses potes ou son frère également. Ça m'agresse seulement encore que ce soit son lit et en boxer.

    - Ça fait un moment que tu la connais Mecky, non? Demandais-je. C'est quoi votre histoire?

    Comprendre un peu le genre de relation qu'ils ont eu pour essayer de saisir ce qui se passe. J'en connais aussi une partie grace à Oli, mais le principal concerné reste celui qui se trouve devant moi : Saël. Alors c'est sa version que je veux entendre.

    PIERROT
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    Lien du postLun 22 Aoû - 15:52
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    Fuyant son regard, parce que je suis mal et non pas parce que je lui mens, je suis surpris, par sa violence en quelque sorte, quand il attrape ainsi mon menton, me forçant à le regarder, mon regard se retrouvant confronté au sien alors qu'une boule se forme dans mon ventre. Il doit me détester... Puis ses paroles... Je baisse un peu la tête. "C'est pas ça... Juste que je m'en veux de t'avoir blessé..." Je relève alors quand même la tête pour le regarder et plonger mon regard dans le sien, me faisant violence pour ne pas détourner encore le regard. "Je n'ai rien fait avec elle." Répétais-je alors mon regard planté dans le sien, espérant qu'ainsi, il me croirait, me prendrait au sérieux... Parce que je le suis, je ne veux pas le perdre et j'espère que là, je lui ai bien montré, parce que sinon, je ne sais pas ce que je devrais encore faire pour qu'il accepte de me pardonner ou même tout simplement de me croire un tout petit peu.

    ll fini alors par me croire, même s'il ne le montre pas réellement, il le dit, même si je doute un peu de la sincérité. Le pire, je pense c'est la question qui vient après, celle où il me demande mon lien avec la blonde qu'il a trouvé dans mon lit... Comment lui dire qu'il s'agit de mon ex ? Je déglutis un peu et m'agrippe un peu plus à ses hanches pour l'empêcher de reculer ensuite, de prendre la fuite ou même simplement de me repousser parce que les paroles que je vais lui dire ne lui plairont pas. "C'est mon ex... On est sortit ensemble il y a cinq ans. Donc oui, je la connais depuis un bail." Haussais-je un peu les épaules. "Si je pouvais résumé notre histoire à ça... ça serait simple. Mais c'est plus compliqué. Elle m'a trompé, ouvertement, à plusieurs reprises, enfin... Elle couchait pas avec d'autre, mais les embrassais et tout. Fin tu vois le truc... Je lui ai pardonné une fois. Pas deux. Je lui en ai voulu longtemps, on a recommencé à parlé il y a un peu moins d'un an et disons qu'on a dérapé quelque fois ensemble, mais c'était quand j'étais célibataire hein ! Je te connaissais pas encore ! Enfin, si, mais pas comme maintenant ! C'était avant New York !" Précisais-je alors rapidement pour ne pas qu'il se fasse des films. " Il y a eu plus que toi ensuite ! Même si Mira a essayé, j'ai juste pas pu... Enfin, Mira, elle m'a permit de prendre conscience que je te voulais toi uniquement ! Que ..." Je rougis alors un peu détournant le regard assez bien mal à l'aise. "Fin tu vois ce que je veux dire hein ?" Je m'agrippe encore plus à son haut, de peur de le voir reculer parce que je viens de lui dire tout ça, de le voir me filer entre les doigts, mais si je n'avais pas joué franc jeu et qu'il l'aurait apprit plus tard, comment il l'aurait prit ? Je veux lui montrer qu'il peut me faire confiance, même si c'est risqué...
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    Lien du postMer 24 Aoû - 22:56
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    Matthaël
    Je veux qu’il m’explique. Il soutient encore qu’il n’a rien fait avec Mecky, je peux le lui concéder, mais pour ça j’ai besoin de savoir ce qu’ils ont comme relation. Comprendre ce qui fait qu’il l’aie aider, outre que le fait que c’est profondément inscrit dans sa nature et qu’il a lui aussi expérimenté une perte de mémoire récemment. Même si son trauma n’était pas aussi étendu que celui de la blonde.

    À ma question, il déglutit, serre un peu plus mes hanches et sa nervosité est plus qu’évidente, mais il a la décence de ne pas détourné le regard à nouveau. Même quand ses mots tombent. Directs et précis. Je ne peux retenir un claquement de langue plus qu’agacé. Son ex. Rien que ça! J’écoute la suite, et même si je tique à plusieurs reprises, je ferme ma gueule. J’ai dit que je ne grimperai pas dans les rideaux et que je ne referais pas de crise, alors je me tais, les lèvres pincés. Parce que ça m’énerve. De savoir qu’il a sorti avec, de savoir qu’elle l’a trompé - alors que moi j’ai dû le partager pendant un moment… genre fouttage de gueule, bonjour! - et de savoir qu’ils ont “dérapé”… Même si c’était avant moi… Ça m’énerve. Profondément. Même s’il m’assure que j’ai pas raison. Même s’il dit qu’il n’y a eu que moi depuis le voyage Lowell/Winthrop. Stupidement, je peux pas m’en empêcher. J’ai une bouffée de colère rien qu’à y penser! Et je me reconnais pas là-dedans… J’ai jamais piqué de crise ou fait de scène; lâcher une réplique cinglante, oui peut-être, parce que ça reste vexant, mais me mettre à crier comme je l’ai fait dans son bungalow… j’avais jamais fait avant. Alors est-ce que je comprends ce qu’il veux dire?

    Poussant un profond soupir, je tire un peu sur ses hanches pour qu’il se rapproche et appuie ma tête contre son torse. Bordel que c’est compliqué! 1+1 tout va bien! Ajoutez un nouveau +1 dans l’équation et ça part dans la plus totale des dérapes! J’en ai tellement marre… mais je ne veux pas le laisser, parce que justement j’aime ce 1+1. Tout y est simple ou presque. J’y suis bien sans me poser de question… Et c’est pas juste parce que je suis en couple. C’est parce que c’est lui. C’est Jaysaël. Saël…

    - Mon Saël… murmurais-je sans m’en rendre compte.

    Un nouveau soupir franchis mes lèvres et je relève la tête pour le regarder. J’en reste un instant silencieux avant de passer ma langue sur mes lèvres, pour finalement m’exprimer.

    - Du moment que quelqu’un se mêle de notre histoire, c’est le bordel. Un mess up total et on se retrouve à se prendre la tête pour …ce qui se trouve à être que des conneries ou des trucs mal compris la moitié du temps. Du moment que ça te concerne, je ne comprends plus mes propres réactions. Tu repousse des limites qui étaient pourtant clairement établis dans ma tête. Ça me fait flippé Jay, avouais-je, en posant une main sur son torse. Et je veux pas être avec toi si c’est toujours pour m’engueuler, expliquais-je. …Mais je veux être avec toi tout court.

    Ma main que j’avais poser près de son coeur remonte doucement vers sa nuque, effleurant sa joue au passage avant que je ne l’oblige à se pencher légèrement vers moi et que je viennes combler l’espace qui nous séparent. Délicatement, je l’embrasse, fermant les yeux. Ça m’a manqué, je l’avoue. Terriblement manqué. Ce n’est à peine qu’un effleurement, frêle contact alors que je sais que mon corps n’attends pas grand chose pour demander plus. Les yeux encore fermés, je délaisse ses lippes que j’ai saluer pour appuyer mon front au sien. Ma main à sa nuque et celle à sa hanche faisant une légère pression, je souffle.

    - Je ne veux plus jamais revoir ce que j’ai vu, affirmais-je, peut-être un peu durement, dévoilant mes pupilles pour chercher les siennes.

    Parce que je sais pas ce que je ferai si ça se reproduit…

    PIERROT
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