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Lien du postSam 9 Jan 2016 - 4:59
Oliver Matthiew Davis ● Né le 23 janvier 1992, à Montréal, sous le baptistère de Joseph Michel Émilien Oliver Matthiew Davis "Joseph : tous les mecs l'ont. Michel : c'est le paternel. Émilien : c'est mon parrain, mais je l'ai pas connu. La consonance anglo ça vient de ma mère." ● Canadien de naissance, ayant une double citoyenneté américaine. ● Indigne descendant de 4 générations de "sérieux protecteurs des forces de l'ordre" (comprendre "policiers"). ● Pour la situation familiale, c'est un cas de parents divorcés. Une mère ayant plié bagage y'a plusieurs années déjà, un père pensant que je suis la honte de la famille et un grand frère, qui compte énormément pour moi, qui m'appuie et m'accepte tel que je suis. Y'a-t-il une autre fraterie quelque part? C'est une option, mais je ne suis pas au courant. Ma mère serait mieux placée pour vous le dire. Ou on apprendra que mon père a eu une aventure un jour...
Sympatique ● ouvert d'esprit ● volontairement porté à voir le positif ce qui peut me faire paraître pour naïf et illusionné ● homosexuel affirmé depuis des années ● simple ● atteint d'un je-m'en-foutisme prononcé sur certains aspects ● à l'aise avec qui je suis ● artiste dans l'âme ● franc ● difficile à approfondir une relation de n'importe quel genre, je ne compte que très peu d'ami, mais je m'entends bien avec pas mal tout le monde ● livre ouvert, je n'ai que très peu à cacher, même si certains sujets sont plus difficiles que d'autres ● pataud dans mes paroles lorsque je suis nerveux ● fumeur de cigarette ● cherche souvent à m'éclipser des conversations lorsque celles-ci deviennent trop sérieuses ● manie ancrée de jouer avec mes cheveux ● buveur de bière ou d'alcool fort occasionnel, mais je finis souvent au bar avec une bouteille de whiskey ou vodka quand ça va mal ● j'adore le dessin aux crayons et particulièrement aux feutres, la peintre et photographie ● de manière générale, j'ai bon caractère, mais il ne faut pas me chercher ● devient provocant et porté à chercher la bagarre lorsque je suis très énervé ● autodestructeur dans mes temps sombres, je tente toutefois de ne pas me laisser couler trop souvent ● si je me fous de ce qu'on pense ou dit sur moi, ce n'est pas du tout la même chose quand il s'agit de mon copain, alors mauvaises langues s'abstenir
▷ FICHE DE PRÉSENTATION
▷ COMPLÉMENT DE FICHE
▷ CELLULAIRE
▷ FORMSPRING
▷ SHIP MATTHAËL & FLOOD
MAJ : 19 déc 2016
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Lien du postSam 26 Mar 2016 - 8:17
'Cause I'm perfectly incomplete
et manies
Élancé et mince, je fais parti de ceux qui ont physique dit "nerveux"; tout en nerfs et peu en muscles, seulement faut pas croire que je n'en ai pas du tout, merci. Mon poids et ma taille exacte? La taille, la dernière fois qu'on m'a mesuré, je faisais 6pieds (183 cm) ça doit pas vraiment avoir changé. Et le poids, heu... bonne question, je ne m'en soucie pas vraiment avec la structure que j'ai. Mes yeux sont bleus, parfois gris : ça dépend des jours, de mon humeur, de la température... en fait, je n'ai jamais véritablement saisi. Mes cheveux sont blonds naturels. Et, oui; ils sont un peu longs. Et, non; je n'en changerai rien. Je les attache parfois pour éviter de les avoir dans les yeux en travaillant.
Pour le style vestimentaire, faut pas se casser la tête à chercher : confortable et simple. Certains trouveront que j'ai un style négligé. J'ai un fort penchant pour les vêtements noirs, mais je n'ai pas que ça dans mes placards. Souliers, bottes, t-shirts, pulls, tant que j'y suis bien, ça me va. Je porte rarement des shirts ou bermudas, préférant les jeans même durant la saison chaude. Dans ma chambre, il n'est pas rare que je me promène sans haut, ou avec une veste ouverte : je ne suis pas frileux. J'ai toujours des bijoux, que ce soit une montre, des bracelets, des bagues, des colliers ou chaînes... Je porte parfois un chapeau ou une tuque, parfois un foulard, j'aime bien les lunettes de soleil aussi.
Mes manies? Celle qui est la plus flagrante, c'est que je passe mon temps à jouer avec ma tignasse; c'est pas de la nervosité, c'est un geste encré. Lorsque je me perds dans mes pensées, il n'est pas rare que je masse mes jointures tatouées, un tic développé depuis qu'elles sont marquées. Quand je suis nerveux, je me mordille les ongles. Quand je suis énervé, je donnerais tout pour fumer, mais je fume aussi quand je suis détendu. Quand je suis vraiment énervé, j'essaie de faire passer en peinturant, si possible avec la musique à fond. Si je ne peux pas me défouler par l'art, faites gaffe! Je deviens chiant au possible, incisif et provocateur; je deviens un accro au combat perdu d'avance : j'ai besoin de me battre, de goûter mon propre sang pour savoir que je suis vivant et me ramener sur terre. Ouais, moi-même je me trouve pathétique... alors j'essaie de ne pas atteindre se stade trop souvent. Artiste dans l'âme, il m'arrive de me laisser envahir par le spleen. Là aussi, c'est pas super comme attitude, alors j'essaie de ne pas côtoyer les idées noires trop souvent : elles sont tentatrices, calmes, mais oh combien destructrices. Je bois à l'occasion. Les drogues ne m'ont jamais attiré.
MAJ : 20 nov 2016
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Lien du postSam 26 Mar 2016 - 8:18
Tell'ment qu'j'en ai les bras
comme des romans-photo
et cicatrices
Mes tatouages et mes piercings font partie de ma personne, je ne regretterai jamais l'un d'entre eux. Ils racontent mon histoire autant que mes cicatrices.Je compte deux piercings : le lobe d'oreille gauche où je porte un double anneau et la narine droite où est inséré un anneau simple. Je ne les change que très rarement et même si vous portez attention, vous ne verrez pas grand différence : je garde sensiblement toujours les mêmes modèles.
Une dizaine de tatouages sont dispersés sur mon corps, chacun a une raison et une définition qui lui est propre. Vous ne verrez jamais votre nom s'inscrire sur ma peau : c'est hors de question. Ce n'est pas une preuve d'amour ; c'est une preuve de stupidité. Mon premier tatouage trône sur mon épaule gauche, date de mes quinze ans (oui, ça peut se fausser des papiers et ça se trouve assez facilement un tatoueur qui se fou de votre date de naissance) et représente un boulet. Je voulais provoquer mon père qui me traitait de boulet pour la famille alors que je trouvais qu'il était pire qu'un gardien de prison avec ses règlements. Sa signification a changé avec le temps, pour représenter l'ensemble du poids de la tradition familiale. J'ai aussi une ancre de navire sur l'épaule droite, pensée pour mon frère : le seul lien d'attache que j'ai véritablement en ce bas monde. Placé volontairement à l'opposé de celui de mon père. Un cœur d'encre noir et des papillons sur le pecto gauche pour ma mère qui a plié bagage lorsque j'étais jeune, mais dont il ne me reste que de bons souvenirs. L'inscription « Love, Always and Forever » et la rose sur mon avant-bras droit, qui, non, n'est pas une preuve d'amour visant une personne en particulier, mais qui explique mes raisons de me battre au quotidien, car je sacrifierais énormément pour ceux et ce que j'aime. Les deux moitiés de crânes sur le pecto droit sont pour représenté que pendant des années j'ai tenté d'assembler deux vies qui n'avaient rien en commun : ce que l'on attendait de moi et ce que je suis réellement. L'hirondelle old-school à l'intérieur du biceps droit : célébration de ma première participation en tant qu'artiste à un vernissage. Le crâne sur mon majeur gauche : la fatalité qu'on ne contrôle pas tout dans la vie et qu'on doit/peut faire avec. La croix sur mon majeur droit : ma foi, non pas en la religion, mais en ma propre destinée que je peux écrire moi-même. Ouais, mes doigts ça peut paraître un peu contradictoire, mais dans ma tête c'est clair. Finalement les croisés d'ailes d'Hermès, brulées aux pointes, à l'intérieur et l'extérieur de mes deux chevilles : 
mon art qui me porte, m'empêche de devenir complètement cinglé et me permet de m'exprimer. Certains diront que c'est beaucoup, moi je dis qu'il me reste encore beaucoup de place sur le canevas et que je ne m'arrêterai pas là.Des cicatrices, je n'en ai pas beaucoup. Une de quelques points, quelque part dans le fond de la tête à l'arrière de mon crâne : j'ai fait une chute avec mon skateboard. Un doublé sur et sous le pied droit, en forme d'étoile : j'ai mis le pied sur un clou étant enfant. Une microcicatrice suite à une appendicite. Je me suis déjà ouvert certains doigts, mais ça ne paraît plus trop. En revanche, on peut distinguer la cicatrice qui est restée lorsque je me suis ouvert la main gauche (le grand creux entre le pouce et l'index... je ne me souviens plus du nom). Le Spring Break 2016 de Harvard, au Chili, m'a laissé une cicatrice près de la tempe droite, à la limite de la racine de cheveux et une ouverture de quelques centimètres ainsi que plusieurs petites cicatrices sur l'intérieur de la cheville gauche qui viennent abimer mon tatouage.
MAJ : 20 nov 2016
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Lien du postVen 21 Oct 2016 - 23:35
but I can choose to love you or not
you were my family
Je suis né le 23 janvier 1992 à Montréal, au Canada. Je suis le deuxième et dernier de la famille. Ma mère a voulu garder le mystère sur mon genre jusqu'à la naissance, mais lorsque le médecin a confirmé que j'étais un garçon : mon sort était jeté. J'allais poursuivre la tradition familiale, en tant que fier mâle des Davis : je serais policier.
Ma mère est une femme qui, à mon souvenir, est absolument merveilleuse. Elle était empreinte d'une douceur inégalée à mon égard et pour plusieurs choses dans la vie. En contre-balancement, elle s'animait d'une fougue et d'une énergie incommensurable lorsque quelque chose la touchait. Elle m'a montré à dessiner, à peindre avec les doigts, à voir la beauté dans la première neige ou dans les premiers bougeons du printemps et elle m'a appris à aimer danser aussi. Elle est partie. Elle nous avait laissé, à mon frère et à moi, une lettre d'explications, mais je n'ai jamais pu lire la mienne, mon père me l'a arraché des mains, s'indignant que ça ne se fait pas de laisser ainsi une lettre à des enfants. Il avait peut-être raison, mais j'aurais aimé connaître le point de vue de ma mère.
Quelque temps après son départ, et quand mon père a retiré ses photos d'un peu partout, j'ai commencé une obsession : je photographiais tout ce qui me plaisait, de tout ce dont je voulais me souvenir. J'avais peur que tout disparaisse et que ça s'efface de ma mémoire : j'ai passé ma tirelire dans des appareils jetables. Pour mon douzième anniversaire, mon frère m'a offert mon premier vrai appareil photo. Il était fier et je crois que je n'ai jamais autant aimé un cadeau. Je l'ai encore et il fonctionne toujours. Avec les années, mon obsession s'est tassée et s'est transformée en passion.
Mon père est l'un des fiers représentants des traditions de sa famille. Policier de la racine des cheveux jusqu'au bout des ongles et même plus, fier d'avoir monté les échelons à la force de ses bras et aux débordements de sueur. Il est né et a grandi à Montréal, s'efforçant de faire régner la loi stricte sur cette ville et ses environs. Il a combattu le crime organisé et les gangs de motards pendant de nombreuses années et le fait encore, étant incapable de faire simple patrouille — ça manque d'action, vous voyez. Si vous lui demander, il sera fier de vous rabâcher les oreilles avec le listing de ceux qu'il a envoyés en taule ou à la morge pour l'honneur du badge. Droit, borné, bourré de préjugés, vieille école et à cheval sur ses principes, il aime être le centre d'attention lorsqu'il parle et n'hésitera pas à vous couper la parole s'il juge que ce qu'il a à dire est plus important - ce qui arrive particulièrement souvent. Il déteste déroger de ses habitudes et préfère grandement resté dans cette marge qui le fait paraître comme un « homme bien » dans tout le cliché du rêve américain.
Le paternel et moi, ça n'a jamais été la grande entente. Jason est le fier descendant de papa, moi je suis le fils à maman : je lui ressemble que ce soit dans mon physique, mes principes ou ma mentalité, alors je suis la honte de mon père. Je ne sais pas si c'est une façon de le souligner d'ailleurs, mais il ne dit jamais mon premier prénom correctement : il m'appelle Olivier et non Oliver. Jason et lui, passaient leurs journées ensemble, ils ont plusieurs affinités et s'entendent très bien. Mon frère est un grand sportif : hockey, football, baseball, basketball, soccer, volley... name it ! Il a fait d'un peu tout et il est doué. Moi, je suis loin de ça. Je n'en ai pas l'intérêt. Au mieux, je participe parfois à des matchs amicaux de soccer et je me déplace en skateboard. Du moment que ça devient trop sérieux et trop compétitif, je décroche. Mon père a tout essayé de me faire faire : il m'a inscrit à tous les fichus cours de sport d'équipe en parascolaire, les cours d'autodéfense, même la natation - et dieu sait qu'il a pilé sur son orgueil pour celui-là ! – rien n'y a fait : ça ne m'intéresse pas. Autre truc : mon aîné a un intérêt pour les voitures et a passé des heures penché sur un moteur à aider le paternel. La base de leur relation ne fonctionne pas pour la relation entre mon père et moi et, honnêtement, je ne crois pas qu'il sache faire autrement parce que c'est juste normal pour lui. Alors lui et moi, c'est une relation en étincelles et toujours à deux doigts d'exploser. La dernière confrontation date de la nouvelle année 2016, et il a fini par me foutre à la porte du domaine familial. Remarque, je l'ai cherché... et c'est encore miraculeux qu'on ait tenu jusque là !
mon frère
Il a six ans de plus que moi et, physiquement, on ne se ressemble pas, hormis nos yeux bleus-gris. Ses cheveux sont aussi bruns que les miens sont blonds et il est aussi baraqué que je suis mince - d'où le surnom dont il m'a affublé : Crevette -. Croyez-le ou non, oui, il est plus grand que moi. Jason, c'est le bon jock cliché par excellence : performant pour n'importe quel sport; passionné des moteurs et doué en ce sens; aimant rire et décochant facilement des conneries, il est apprécié de pas mal tout le monde. Durant toute sa scolarité, il était de le tombeur de ses dames et le gars de party. Sa période "Don Juan" s'est terminée lorsqu'il a rencontré Shirley, il y a quelques années. C'est LA femme qui l'a fait flancher. Workoholic sur les bords, il fait souvent passer le boulot avant tout le reste. ...déjà que la ponctualité, ça n'a jamais été son fort, je vous laisse imaginez! Il a suivi la tradition familiale et, ce, avec le plus grand plaisir. Il y a quelques années, il a eu une offre pour partir sur Boston et, après quelques hésitations a fini par accepter. Il est désormais Lieutenant à la DEA (Drug Enforcement Administration). Malgré que je n'ai pas choisi le même chemin que lui, je suis fier de ce qu'il a réussi.
Je me souviens que, plus jeune, j'ai déjà entendu mon frère crier à mon père qu'il me défendrait toujours, parce que Maman le lui avait demandé. De quand ça date? Je ne sais plus. Mais, même s'il ne le clame plus de la sorte, c'est resté encré dans sa tête. Protecteur, trop par moment, il a également toujours défendu mes intérêts et tenté de calmer les tensions entre le paternel et moi. Depuis petits, il m'encourage à faire ce que j'aime, à développer mon penchant pour l'art, même si ça déplaît à un autre. C'est d'ailleurs lui qui m'a convaincu de m'inscrire à Harvard et, en quelque sorte, de changer de vie. Il est mon confident et, même s'il n'est pas le plus doué pour les paroles ou les problèmes du genre, essaie toujours d'être de bon conseil. Même quand j'ai des problèmes avec mes copains! C'est loin d'être le sujet qui le rend le plus à l'aise et le plus souvent, à ce niveau, il me réfère à Shirley, mais il n'a jamais refusé de rencontrer un de mes petits amis. Tant que je suis heureux, il n'a cure de mon orientation. Et je suis prêt à parier que le premier qui me fera mal le regrettera!
ma belle-soeur
Adorable bout de femme avec un caractère assez trempé pour tenir tête à mon aîné. Je ne sais plus exactement comment ils sont rencontrés, mais fidèle à lui-même, à l'époque, Jason l'a dragué ...sauf qu'elle l'a rembarré. Accrochant suffisamment l'attention mon frère, il s'est mis en tête de connaître la fille qui lui résistait et, maintenant, il en est totalement éperdu. Adorable, n'est-ce pas? Ils ne sont ni mariés ni fiancés, mais je considère Shirley comme la femme de Jason. Depuis quelque temps déjà, elle essaie d'apprendre le français et elle redouble d'effort depuis que j'habite chez eux. C'est l'une de ses façons de me prouver que ma présence en sa demeure lui fait plaisir et qu'elle m'apprécie. Une autre est de m'offrir régulièrement des billets pour des expositions artistiques ou des conférences, et ce même si elle ne sait pas exactement de quoi ça parle. Elle n'hésite pas non plus à proposer mes services lorsqu'elle entend dire que quelqu'un refait sa déco et qu'il veut des toiles. Mine de rien, ça fait quelques contrats qu'elle me décroche comme ça!
MAJ : 20 nov 2016
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Lien du postVen 21 Oct 2016 - 23:36
to Boston, Cambridge
& Harvard
Est-ce que c'était réellement brillant de ma part? Non, pas particulièrement. J'avais pas vraiment prévu de redéfinir ma vie avec la nouvelle année. Mais j'ai pas trop eu le choix. Je me suis fritté avec le paternel. C'est pas nouveau, je vous l'accorde. Mais est-ce que ma dernière remarque était nécessaire? Pas vraiment. Et ça a mis le feu aux poudres. Du coup, adieu l'équilibre précaire qu'il y avait entre lui et moi! Et bonjour la rue! Je croyais pouvoir m'en sortir et pouvoir squatter chez mon copain, le temps de me placer et de me trouver une chambre à louer quelque part, mais j'ai découvert qu'il squattait peut-être déjà ailleurs lui-même, soit, dans le string d'une fille!
C'était pas ma meilleure soirée à vie, je le jure! Sur le coup, j'arrivais pas trop à penser à rien de potable, donc j'ai décidé d'aller essayer de passer un peu de frustration avec quelques bières et quelques parties de billard. Et je peux me traiter d'imbécile encore une fois dans cette soirée, puisque sans trop réfléchir avant d'agir, j'ai répondu à des tas de muscles qui m'ont lancés quelques conneries. Une mauvaise manie que j'ai de ne pas choisir correctement mes adversaires. Surtout quand je ne vais pas bien. Et à quatre armoires à glace contre une crevette... Résultat des courses? Cheville fracturée, genou tordu, côte fêlée, lèvre et sourcil fendus. C'est bien non? En moins de 24h, j'ai réussi à démolir sensiblement tout ce que j'avais. Et c'est un peu la conclusion à laquelle est arrivé mon frère aîné lorsqu'il m'a rejoint. Aussi, il m'a proposé de m'installer chez lui, à Boston, et d'essayer de vivre un peu pour moi, pour une fois. Plus de traditions à la con, plus d'école de licence pour devenir policier, plus de paternel pour venir me bouffer l'air! J'ai dit oui : j'aurais été stupide de refuser son offre, même si je la trouve énorme et que je me suis promis que j'essaierais de le rembourser d'une manière ou d'une autre. Me voici donc étudiant en Arts visuels, à Harvard.
Et si j'avais pas un sens de l'orientation véritablement performant à Montréal… ça s'est pas amélioré avec le déménagement. Encore sur le campus, ça va pas trop mal, puisque la plupart de mes cours sont dans le même bâtiment et j'y suis étrangement assez à l'aise. On peut pas dire que ce soit la même chose quand il est question de mes rendez-vous réguliers au General Hospital de Boston. Chercher le comptoir de prescriptions pour avoir mes anti-douleurs, c'est limite chercher le Saint-Graal! Aussi, en ayant marre de chercher, j'ai déboulé dans une chambre au hasard pour demander mon chemin. C'est là que j'ai rencontré Jaysaël, cloué sur son lit. Sympa quand même le mec! Il a même eu la gentillesse de me dessiner un plan! (lire +)
D'ailleurs, je sais pas si c'est les anti-douleurs qui provoquent ça ou si c'est tous les changements qui se sont opérés en peu de temps, mais depuis que je suis à Boston, j'ai le syndrôme de la page blanche. Et c'est un truc qui m'emmerde particulièrement! Alors, testant mon ancienne méthode, je suis sortie faire un tour dans les rues de Boston en espérant que l'inspiration me tombe dessus. C'est plutôt Cendrillon (Annalynne) s'enfuyant de son bal qui m'est tombé dessus. Rencontre intéressante, considérant que, malgré qu'on soit de milieux totalement opposés, on aie réussi à se rejoindre quelques part entre nos démons respectifs pour une discussion autour d'un café. Ce n'était pas l'inspiration que j'étais venu chercher à la base, mais cette soirée m'a aidé à me remettre les idées en place et à me calmer. (lire +)
Une nouvelle habitude s'est installée dans ma routine aussi. Si, à la base, je ne veux plus rien savoir du métier de policier, je suis quand même souvent rendu au Police Station pour voir Jason - et aussi pour être le moins possible dans les pattes de sa femme. Ça m'a donné l'occasion de faire quelques rencontre. Dont Célestine Weasley, surnommé Sam, une consoeur Lowell à la langue bien acérée qui n'en rate pas une pour bien me faire sentir que je ne suis qu'un lambda, contrairement à elle. (lire +)
Aussi, parmi les rencontre, je ne peux oublier Cooper, collègue de mon frère. Jason m'a confié à lui pour une soirée, puisque, apparement, en tant qu'éclopé, j'ai besoin d'un babysitter quand il me pose un énième lapin pour la soirée, privilégiant le boulot. Il a toujours été comme ça, je le changerai pas! Et si le plan n'avait pas l'air d'enchanter aucun de nous deux, il s'avère que Cooper est quand même agréable à discuter. Et chose étonnante, il connaît Anna! En vrai, la soirée aurait été pas mal si elle ne s'était pas abruptement terminée quand Clay a été appelé en renfort par mon frère. Jason ne demande jamais d'aide! (lire +)
Sinon, en dehors de la station et dans le cadre des cours, j'ai tout de même rencontrer quelques personnes, dont Arthur. Il a accepté de faire modèle pour mes photos et mes dessins. Toujours dispo et agréable à regarder - on se le cachera pas - on a peut-être un peu testé le confort des salles mis à disposition pour les séances photo ...pour plus que de la photo.
En contre partie, parce que ça peut pas toujours être rose et agréable, j'ai aussi fait la connaissance de Malachy O'Leary. Un Mather que je ne suis juste pas capable de cadrer et qui me le rend assez bien. Y'a rien à faire! Du moment qu'on doit se côtoyer, suffit d'une réplique pour que ça risque de finir en bataille! Ça tourne automatiquement en prise de tête et la civilité prend la poudre d'escampette.
MAJ : 25 mars 2017
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Lien du postVen 21 Oct 2016 - 23:36
and for the purple team
Février, c'est supposément le mois de l'amour. Si possible avec un grand A. Pour moi, ça a surtout été de tout donner pour mon bizutage dans le but d'intégrer la Lowell House. Si les deux premiers défis se sont bien passés, le troisième, c'est une autre paire de manches. Parce que, contacté par ma bizutrice pour une réunion, je m'attendais au pire. Et c'est arrivé sous la forme d'une série de textos. Parce que, j'étais pas seul à cette réunion : j'ai fait la connaissance de Callum, un beau petit brun exubérant, avec un sourire ravageur. Et, j'ai aucune idée où se trouvait son poste d'observation, mais apparement, même de là, c'était évident pour Olyvia que le British me faisait de l'effet. Aussi, à titre de dernier défi, j'ai dû lui déclarer mon attirance ...en rimes! Comment avoir l'air plus con et moins crédible, je vous le demande! J'aurais voulu disparaître entre les lattes du plancher! Par chance - ou par pitié - il a tout de même accepté mon invitation. Au final, on traîne assez souvent ensemble. (lire +)
Signant la fin de mon bizutage, je me suis officiellement installé à la Lowell House, en chambre 1 avec deux mecs : Peter Black et Cadell Argall. Je ne suis pas souvent là, pris entre les cours, les rendez-vous et les différentes sessions d'art. Je dois avouer que je profite pleinement des locaux de l'uni, ouverts 24/7, dans lesquels je peux m'installer pour dessiner, mais surtout peindre tranquillement. Mais lorsque je rentre, j'ai tout de même souvent le plaisir d'entendre mes colocs étrenner leurs instruments. Tous deux musiciens, c'est agréable pour les oreilles. Cadell nous fait souvent découvrir des musiques qu'il va chercher dans ses origines galloises.
Histoire de personnaliser un peu mon coin de chambre, j'ai décidé de développer quelques photos que je pourrai afficher sur le mur près de mon lit. Et c'est au fond d'une chambre noire que j'ai fait la connaissance de Mecky, une russe - ou dans ces eaux-là - photographe amateure, mais passionnée. C'est sympa de voir l'intérêt qu'elle porte pour ce médium et ça m'a fait plaisir de lui donner quelques-uns de mes trucs. (lire +)
MAJ : 25 mars 2017
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Lien du postVen 21 Oct 2016 - 23:37
Mi-mars pour les étudiants, ça veut dire Spring Break. Si, jusqu'à présent, ça ne m'avait paru que plusieurs jours de congé pour faire la fête, à Harvard, ça prend une dimension un peu plus grande. En effet, chaque année, y'a un énorme voyage organisé. Faisant un truc pour moi, j'ai décidé de m'y inscrire et c'est la première fois que je mettrai les pieds hors de l'Amérique du Nord. J'en trépigne d'avance, je vous jure! Direction le Chili, lieu que je ne connais absolument pas, mais que j'ai hâte de découvrir! Et pour embellir le tableau - oh joie immense! - je commence à marcher sans être obligé de me trimballer mes béquilles! J'ai encore l'attelle et je traîne encore de la patte, mais je devrais pouvoir suivre le groupe.
Histoire de profiter un peu du voyage et de célébrer tout ça avec la maisonnée, un beach party a été organisé par et pour les Lowells. Et allez savoir si c'est le mix manque de sommeil + anti-douleurs + bières, mais toujours est-il que je me suis endormi comme un enfant durant l'évènement. Chose à ne pas faire devant des artistes! En particulier devant Asia qui, munie d'un marqueur - indélébile, je vous prie! -, a profité de l'occasion pour me faire des tatouages supplémentaires! C'était ma.gni.fi.que! Je me serais peut-être passé du "Propriété de la Lowell House" écrit en grand sur mon torse, par contre. Même si, sans trop savoir où j'ai été pigé cette confiance, j'ai été affirmé qu'elle aurait pu le changer le "de la Lowell House" par "d'un Lowell"... puisqu'IL était là. Callum. Le beau Brit avec qui, stupidement, je suis des plus lents à faire un mouvement. Et j'en fais peut-être un peu pitié apparement, puisque Cadell s'est même proposé de m'aider. C'est gentil, mais… non merci, hen! Et bon, si niveau ego c'était peut-être pas au mieux comme épisode, ça m'aura quand même permis de me rapprocher de Cal. (lire +)Cependant, on avait pas la même activité spécialisé. Mais ça aurait peut-être été mieux que je me retrouve avec lui. First, j'aurais pas rechigné à le voir en maillot et profiter des chutes. Deuxio, parce que j'ai dû mal lire quelque part en m'inscrivant. Non, sérieusement, je ne peux pas avoir, de mon plein gré et en ma qualité d'éclopé, choisit volontairement choisi d'aller faire une balade à cheval! C'est juste pas possible! Je n'étais pas seul à me demander ce que je pouvais bien foutre là par contre, puisque j'ai croisé mon pote de galère : Jaysaël.
Et si je croyais que la balade à dos de canassons était pour être un vrai calvaire, ben j'étais loin de la vérité au final! Si un jour, quelqu'un pose la question sur ce que ça fait de vivre des secousses sismiques, je peux désormais répondre que ça fait un beau merdier et que je ne veux plus jamais revivre une expérience semblable!! On a cru traverser un enfer et un temps, on se demandait si on allait en sortir vivant de ce cauchemar! Le pourquoi et le comment est encore flou dans ma mémoire, mais on s'est retrouvé Jaysaël, un dénommé Caleb - je crois - et un autre, Jayden - si je me souviens bien - à se démerder comme on a pu au milieu de tout ça et à se battre pour notre survie. Serrant les mâchoires, on a fait comme plusieurs de nos camarades et, après douleurs et efforts, on a fini par sortir de ce calvaire! (lire +)
Si on est plusieurs à avoir été amochés, je m'en sors plutôt pas mal, comparé à bien d'autres de mes confrères et consoeurs. Je me suis fendu le bord du crâne et ça a nécessité quelques points de suture. Où j'avais le plus peur, c'était pour ma cheville, puisqu'elle s'est retrouvé coincée sous un rocher après un éboulement. Sauf que c'est l'atelle qui a tout pris ou presque. Elle s'est cassée et des morceaux ce sont enfoncés dans ma peau. Ça n'a rien arrangé que je doive marcher dessus pendant un moment alors je me retrouve avec plusieurs cicatrices pour venir bousillé mon tatouage, mais les os n'ont rien. J'ai eu de la chance. Je me retrouve quand même encore à la case béquilles, par précaution - comprendre "forte insistance de Jason et des médecins" - pour quelques semaines. De plus, je suis sous surveillance quasi constante de mon frère qui a eu peur que je disparaisse brutalement.
Donc, bilan du Spring Break :
- Les voyages, j'adore!
- Les zones volcaniques, pas du tout et je vais essayer de m'en passer à l'avenir!
- Boston, Cambridge et Harvard, avec leur tranquillité et leur sol stable, ça me convient parfaitement!
- Avoir encore de la difficulté à mettre un pied par terre, c'est vraiment de la merde!
- Callum embrasse très bien…
Ha oui! Aussi, au retour, à quelque part où j'ai finalement eu le temps de regagner ma chambre à la Lowell, j'ai pu constater que mes colocs avait un sens de l’humour assez aiguisé! Parce que l’oeuvre éphémère d’Asia, elle restera pas si éphémère que ça finalement! Cadell l’ayant immortalisé sur pellicule, avec Peter, ils parlent d’afficher le cliché sur la porte de la chambre avec une magnifique mention “40$/l'heure, réduction pour les membres de la Lowell“ ou encore “Attention bête dangereuse”. Des plans pour que ça se promène partout à la Lowell ça! Merci les gars! Super le soutient! (lire +)
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Lien du postVen 21 Oct 2016 - 23:38
J’ai pas la forme. Je me prends la tête au sujet de Callum. Il est parti depuis un moment et je suis sans nouvelles. C'est pas qu'un "je prends une semaine pour déconnecter" : ça fait plus longtemps que ça et sa chambre est vide. Il a fallu que je cherche un moment pour finalement apprendre qu'il était simplement retourné chez lui, à Bristol, en Angleterre. J'ai essayé d'avoir une explication de sa part via texto, j'ai même tenté de l'appeler! Ça a donné que dalle! Il n'y a plus de ligne. Je n'ai plus aucun moyen de le rejoindre. Il a apparement annoncé vite fait à quelques personnes qu'il repartait, mais moi, nada. Y'a personne qui sait quand il reviendra. S'il revient.
Tombant pile au bon moment, en quelque sorte, j'ai eu le plaisir, mais surtout la surprise d'avoir des nouvelles d'Annalynne. Un texto pour m'inviter à passer un weekend avec Cendrillon. ...qui tient plutôt de Marraine la Bonne Fée, finalement! Parce qu'elle m'a proposé, non pas une, mais bien deux opportunités en or sur un plateau. Stage pour l'été chez Omnicom ou bosser dans sa galerie d'art. Ouais, rien que ça! Et c'est là, juste au bout de mes doigts, j'ai qu'à tendre la main et elle m'embarque dans son monde! Comment exprimer à quel point j'étais sur le cul en entendant ça? C'est l'opportunité d'une vie tout ça! (lire +)
Sinon, beaucoup de couleurs sont arrivés dans ma vie. ...à l'angle d'un couloir! J'ai rencontré Mia. Je ne pourrais pas dire le nombre teintes qu'elle a dans ses cheveux, mais je trouve que ça lui fait vraiment bien. En grande partie parce qu'elle a une personnalité tout aussi rayonnante que sa coiffure! C'est l'une de mes seniors à la Lowell et, pour l'instant, l'une de mes compatriotes au club des éclopés. ...et ça la fait rager! Chose que je peux très bien comprendre. Si, de mon côté, je dois mes blessures à mes conneries, elle, n'a rien fait, c'est un résultat du voyage au Chili. Chemin faisant, on a discuté d'un peu tout et rien et je peux dire que ça a rapidement cliqué entre elle et moi! Ça fait un brin de soleil dans la vie! (lire +)
Et on se reverra un peu plus tôt que prévu, puisqu'à la mi-avril, les violets embarquent pour un séjour à New-York. Toute la confrérie! Et c'est en commun avec les rouges! Ça me fera du bien de sortir un peu, de changer d'air. Ça m'aidera peut-être à m'éclaircir les idées. Au moins, ça aura le mérite de me faire sortir des locaux où je passe des heures à peindre. Je n'y suis pas toujours seul, Nevada y passe parfois, mais même si on s'entends bien, c'est pas l'ambiance de fêtes que certains préféreraient avoir. Et Jason à raison : faudrait peut-être que j'arrête de voir le soleil se lever alors que je suis encore installé sur mon banc à peindre. En espérant que la grosse pomme me sortira le British disparu de la tête!
Sauf que c'est pas tout à fait ça qui s'est produit, puisque la présidence Lowell a décidé de nous initier à l'art du théâtre et nous faire refaire un version du Phantom of the Opera. Un musical hall. Logique vu l'endroit! Mais comment dire que c'est loin d'être tentant pour moi sachant que LUI étudiait et vivait pour ça? J'ai donc voulu me tirer en douce du théâtre et, croisant Jay qui avait l'air de vouloir faire la même chose que moi, j'ai embarqué le pote éclopé dans ma fuite. Chose assez risible, puisque Monsieur a cru que je voulais le sauter entre deux arbres en cartons! Mais bon, même si les conversations étaient assez louche par moment, la journée a été nettement plus agréable que ce que laissait prévoir le programme! (lire +)
J'ai continué à fuir les répétitions, préférant vadrouillé dans Central Park, l'oeil collé au viseur de mon appareil photo plutôt que de passer mon temps sur les planches. Pour le coup, je fais pas fier membre de ma maison, mais j'ai pas le goût du tout. J'ai quand même participer à plusieurs autres activités, dont une que je n'aurais pas cru possible : un lasergame. Première fois que je retouchais à ce qu'il se rapproche d'un fusil depuis que j'ai quitté la formation policière. Au final, je me suis bien amusé, alors je suis heureux d'avoir répondu à l'invitation de dernière minute de Malicia. Et si Jaysaël affirme que sa vie est étrange quand il me croise, il peut bien parler! Parce que son numéro de grande rousse Lowell pour redresser le score...! Bon d'accord, il nous a bien aidé et m'a vengé à quelques reprises... C'est bon, je dis plus rien! (lire +)
Pour essayer de profiter du voyage, j'ai passé quelques soirées dans les clubs et les bars avec mes frères et soeurs violets et certains rouges. C'est pas aussi satisfaisant qu'avant, parce qu'il est malheureusement hors de question que je danse avec ma cheville en atelle, mais j'ai tout de même passé de beaux moments! J'ai fraternisé avec un Winthrop du nom de Brent. Après peut-être quelques verres de trop, il m'a promis de m'inviter au voyage au Japon de sa confrérie. Du gros n'importe quoi! Mais on a bien rit et je devais pas réellement être dans un meilleur état que lui.
Puisque j'ai manqué tout ce qui concernait le spectacle, j'avais pas trop à faire au grand picnic nocturne à Central Park en l'honneur du succès de tout ça au dernier soir. Je m'y suis rendu, pour le plaisir d'être avec mes camarades, mais vu les discussions, j'ai fini par les abandonner pour rentrer à l'hôtel. J'ai passé une partie de la soirée et de la nuit à dessiner, jusqu'à ce que quelqu'un vienne cogner à la porte. Ce quelqu'un étant nul autre que Jaysaël. Particulièrement éméché et un peu ...étrange. Je ne sais pas exactement ce qu'il avait en tête quand il m'a embrassé, mais j'ai volontairement décidé d'arrêter de me poser des questions quand il a continuer. J'ai simplement profité du moment ...qui s'est étiré jusqu'aux petites heures dans mon lit. (lire +)
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Lien du postVen 19 Mai 2017 - 4:56
I JUST WANT IT ALL
C'était déjà assez compliqué comme ça dans ma tête sans que je rajoute l'histoire d'une nuit avec Jaysaël! Et juste pour améliorer les choses, la machine à rumeurs s'est emballée et ça a fait le tour du campus en moins de deux. Chacun y va de son commentaires et si, moi, on m'a foutu un peu plus la paix - parce que vive l'anonymat du petit peuple -, le fait que le président de la Winthrop aie eu une première expérience avec un autre homme, ça peut pas rester sous silence. Nah, c'est d'ordre public, c'est bien connu! N'importe quoi! Pour pas empirer le tableau cependant, je l'ai fuit pendant un temps. Y'a aussi le fait que j'ai aucune idée s'il voudra pas me mettre son poing sur la gueule pour ce qui s'est passé, partant du fait qu'il était imbibé et moi pas, donc que j'aurais techniquement pu l'empêcher. Techniquement. Parce que l'envie était pas trop présente. Mais ça reste que je sais pas trop comment agir face à lui et c'est apparement la même chose de son côté puisque lorsqu'on est tombé nez à nez au Lord Hobo, c'était assez akward. Bon, une bataille, c'est pas nécessairement la meilleure des ambiances pour reparler de tout ça, et après avoir revu mon père, j'étais - très honnêtement - d'une humeur de merde, mais son idée de me kidnapper pour le weekend, ça, c'était bien. Plus que ça même! Ça nous a permis de remettre les pendules à l'heure aussi et d'essayer de trouver ce qu'on pouvait bien être. Je suis son échappatoire, en quelques sorte. Et si c'est compliqué, y'a certains points sur lesquels j'ai décidé de passer l'éponge : il n'est pas à moi, mais je peux être à lui. (lire +)
Et l'une des rares personnes avec qui je peux parler ouvertement de tout ça, sans craindre de me faire juger, c'est Mia. Et ça, même si elle connaît Jaysaël depuis un moment et même si elle connaît Lottie. Je suis pas con, je sais que je devrais pas être là. Mais j'arrive pas à faire autrement. Je cours droit vers un mur en ayant pleinement conscience de ce fait. Parce que je sais que nous deux, c'est pas fait pour durer : je ne peux pas être une possibilité de relation stable pour lui. Pas avec tout ce que ça implique comme complication. Seulement, j'arrive pas à faire autrement : je suis mordu. (lire +)
Concernant toujours les Winthrop, mais dans un tout autre ordre d'idée, la confrérie part au Japon ce mois-ci. Et Brent a bien tenu sa promesse de fou : je suis du voyage! Si je trouve que c'est complètement dingue de sa part, j'apprécie quand même chaque moment! Que ce soit pour le cours 101 sur "comment monter une tente" - non, j'ai jamais réellement fait de camping auparavant aussi invraisemblable que ça puisse paraître - (lire +) ou l'initiation à la pêche au calamars - bestiole étrange, mais expérience amusante, sauf peut-être pour le réveil - (lire +) en passant par les sources d'eau chaudes - ma cheville blessée en remercie grandement l'organisateur! - (lire +) et le pseudo concours Top Chef qui nous en a fait voir de toutes les couleurs! (lire +) Et au milieu de tout ça, les rencontres ont pluent : plusieurs rouges évidemment dont Jaysaël, c'est sûr; étrangement j'ai été surpris de voir que mes consoeurs Mia et Malicia étaient de la partie; j'ai eu le plaisir, au petit matin, de faire la connaissance de mon homonyme et petit frère de Jaysaël aussi : Judicaël de son premier prénom, mais il préfère le deuxième, soit Oliver; y'a aussi Castiel qui a eu la délicatesse de reconduire le grand perdu que je suis du marché jusqu'à l'hôtel (lire +); Graham, chic type avec qui j'ai fait binôme lors du Top Chef pour cuisiner pour Jay et le petit ami de Graham, Nemo ...qui comprends très bien le français apparemment! Je l'ai un peu appris à mes dépends; ensuite j'ai revu Téa (Athéna) avec qui j'avais déjà travaillé pour mes cours de photos et avec qui les conversations vont bon train; et plusieurs que j'oublie assurément de nommé. Sinon, un moment que j'apprécierai un peu qu'il oublie, c'est la conversation qu'on a eu Brent et moi, au sujet de Saël. En fait… c'est pas tant que je veux qu'il l'oublie, que je veux surtout pas que ça sorte d'entre les quatres murs de la chambre où on en a parler! (lire +) Et un truc qui aurait pu rester entre quatres murs de chambre aussi c'est l'histoire de Jaysaël avec Mira au dernier soir du voyage. Parce qu'il se retrouve à poil dans le corridor, ses vêtements dans les mains, oui, ça s'est rendu jusqu'à mes oreilles. Et ça m'énerve. Je sais que je suis pas l'unique dans sa vie, mais de là à ce qu'il embarque une autre blonde dans l'équation, ça me fait clairement sentir que je suis qu'un joujou avec lequel il peut s'amuser quand il a envie de faire différent!
Et si, je me suis juré que je mettrais un terme à tout ça, en profitant qu'il soit en voyage avec les Quincy pour le vide, lui il a pas vu les choses de cette façon et s'est entêté à m'écrire des textos de l'autre bout du monde pour s'excuser et dire qu'il avait merdé. Et, après avoir défoncé nos forfaits et nos batteries en explications de toutes sortes, j'avais qu'une envie à la fin de la semaine : le revoir à nouveau. Même si je sais que le tout se passera au bal et qu'il y sera avec Lottie, sa fiancée à qui - il m'a promis - il annoncerait la rupture de leur engagement. De mon côté, pour le bal, je m'étais dit que j'irais avec quelqu'un dont la compagnie m'est agréable et de qui je pourrai avoir du soutien si tout partait en vrille. C'est donc avec Annalynne à mon bras et sans fichue atelle au pied que j'ai passé les portes de la grande salle décorée pour l'occasion en un style sci-fi métallique et rempli d'étoiles. Et si je me disais que ça allait partir dans tous les sens, je ne m'attendais pas à ce que la bataille risque de se faire entre Anna, Clay qui s'est joint à nous, et Saël qui était venu me voir à la table. On s'est d'ailleurs encore pris la tête avant de remettre les choses à plat. (lire +) Mais la soirée ne pouvait pas rester comme ça et Anna étant mieux en compagnie de Clay - à qui je souhaite tout le bonheur dans leur couple - je me retrouve à vadrouiller de ça, de là essayant de croiser Saël pour savoir si ça se passe bien pour lui. Cependant, c'est Simba qui est venu me trouver pour me dire, qu'au final, non, ça ne se passe pas bien. Loin de là, même! En particulier pour la blonde qui a eu un accident de voiture en se rendant au bal et qui semble être dans un état grave. Craignant que l'histoire ne se répète avec Jaysaël qui tente de se rendre à son chevet, je l'accompagne, même si, je n'ai rien à y faire, officiellement parlant. J'y vais pour lui, c'est tout. Et je me fiche de ce qu'on pourra raconter à mon sujet. Il a besoin de quelqu'un alors je serai là. (lire +)
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Lien du postVen 19 Mai 2017 - 5:05
Si mai s'est terminé sur une note noire, juin commence à l'inverse sur une note coloré. Rose plus précisément. Voulant voir sourire mon petit ami, j'ai voulu récupérer son chaton, catnappé par les Cabots pour l'éternel guerre 'amicale' entre les deux maisons. J'ai contacté Athéna, en me disant que la présidente de la maison pourrait surement m'aider dans ma mission. Compter sur une pote pour vous sortir un prix à payer extravagant! On parle pas d'argent ou de vendre ses services pendant x nombre de temps. Non, je dois "laisser sortir la Cabot en moi" à titre de tribut pour récupérer la bestiole! Bah, ouais, rien que ça! Et comme il est absolument hors de question que je porte des fringues de filles, j'y ai été de la seule autre idée qui me soit venu en tête : me teindre les cheveux rose Cabot! Pour ça, j'ai été voir la seule personne qui se rapproche de Mia - partie rejoindre son Phil - en terme de changement de couleurs : Olly. Oleksander, gitan déjanté et artiste confirmé qui, amusé, a accepté de faire preuve de ses doigts de fée pour que je fasse un Furby de moi-même, m'affublant au passage du charmant surnom de Pinkie Pie. (lire +)Après coup, je me dis que si j'avais pris le temps de réfléchir dix petites minutes de plus et que j'avais pas agit sur un coup de tête, j'aurais simplement pu aller m'acheter une perruque rose. Surtout qu'Athéna, en voyant ma tête et lorsqu'elle a retrouvé son souffle entre deux fou rire, m'a avoué qu'elle ne pensait pas que j'aurais été assez fou pour véritablement le faire. Pour le coup, ça n'a pas été trop difficile de récupérer le chat, puisque mes efforts ont été reconnus. Le seul ennui, c'est que le Gremlin et moi, on est assortis, niveau couleur. Alors j'ai demandé l'aide du frérôt de Saël, l'autre Oliver, pour retirer ce qui semble être du colorant alimentaire de la fourrure de la boule de poils. (lire +)
Une fois fait, c'est le retour à la Cabot House pour leur soirée d'après-bal/fin d'année. Et si ma nouvelle tête semble ravir Nemo, Téa et quelques roses, le principal intéressé par ce tribut ne semble pas particulièrement apprécié la manoeuvre. Aux premiers regards qu'il me jette, j'ai l'impression d'avoir l'air d'un extra-terrestre. J'avoue que ça détonne et pas qu'un peu! Je ferais jalouser une Barbie avec ce rose! (lire +)Mais Shirley a réussi, au prix de nombreuses heures à cocoter, à me faire redevenir blond après au moins un bon deux semaines à passer en ayant l'air d'une fraise en sucre. Ça a d'ailleurs énormément fait rire mon frangin quand il a vu ma tête. Non, je suis pas con, j'ai quand même pas fait exprès d'aller me planter face à lui lorsque j'ai fait ça! Mais quand Clay m'a appelé, tard dans la nuit, pour me dire qu'une mission sur le terrain avait mal tourné et que mon aîné était à l'hosto, j'ai pas trop eu le choix de lui faire voir quand il a insisté pour que je retire ma casquette. (lire +) Et puisque j'ai passé plusieurs jours à son chevet, sous ses moqueries et ses reproches que je devrais être en cours et non pas le derrière sur une chaise inconfortable à veiller sur lui, et que Saël était au chevet d'une Lottie inconsciente, branché à des dizaines de machines, ben le blond et moi, on ne s'est pas trop vu. Je ne l'ai retrouvé que lors de l'événement organisé entre les Winthrop et les Eliots, au thème des Jeux Olympiques et ouvert à tous. Et je crois que c'est officiellement le premier événement où l'on y est tous les deux en tant que couple et au vu et su de tous. (lire +) Même si niveau timing, on aurait peut-être dû attendre un peu avant de s'afficher. Mais encore là : le campus au complet semble être au courant de notre histoire, alors ça sert plus ou moins à rien de faire l'autruche. Et puis, on fait a rien fait de mal : on était simplement collés et appuyés l'un sur l'autre! Pas d'effusion d'affection, ni rien du genre. Bon, j'ai peut-être chercher à couper le sifflet d'une fille (Ivy) qui était venue essayer de lancer de nouvelles rumeurs comme quoi Saël et elle auraient passé le weekend ensemble à se cajoler et tout ça... Non, je gobe pas du tout cette histoire! Et en particulier avec tout ce qui se passe ces derniers temps. Avec la mort de Lottie et son enterrement, je me doute bien qu'il n'a pas la tête à aller vagabonder à droite et à gauche. Cependant, même s'il ne va pas très bien et que j'essaie d'être là pour lui, par respect pour la famille de la blonde, je n'ai pas été à l'enterrement, mais j'ai fait promettre à mon blond de me contacter s'il y avait le moindre soucis, s'il ne se sentait pas bien ou peu importe. S'il me l'aurait demandé, j'aurais été le rejoindre. Mais il ne l'a pas fait et après un moment, je me suis inquiété. Partant à sa recherche, j'ai fini par le trouver, tapi au fond du Lord Hobo. Je n'ai pas été très tendre dans mes paroles, mais j'ai essayé de le secouer pour qu'il arrête de dire que c'était de sa faute. Il n'y est pour rien. Mais si je continue de créer des scènes dans ce bar, je vais peut-être finir par ne plus avoir le droit d'y mettre les pieds! (lire +)
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