Grace pouvait vous raconter connerie sur connerie et autant dire qu’elle n’engendrait pas la mélancolie. J’adorais ce petit bout de femme, avec elle, je passais toujours des instants magiques et pour être honnête, je ne l’échangerai pour rien au monde. J’adorais cette nana ! « Mais non, je te protégerai ne t’inquiète pas… Comme si j’allais laisser mon père et mon oncle s’amuser avec toi ! Super Declan volera à ton secours princesse en détresse » plaisantais-je en lui ébouriffant légèrement les cheveux pour l’emmerder. « En tout cas je note que tu es réellement prête à tout pour me défendre. Sincèrement, je suis touché » ajoutais-je en faisant mine d’essuyer une larme d’émotion. On était tous les deux tarés, je crois bien. « Super Woman ? Ahah, je savais bien que tu menais une double vie… N’empêche t’abuse, tu pourrais avec ta super vitesse me ramener des pizzas tiens ! » fis-je semblant de grogner avant de tout simplement rire, prenant les deux tickets avant de lever les yeux au ciel. « Sérieux ? Tu sais qu’un accident est si vite arrivé ? Non parce que ton chien de poche, si je ne regarde pas où je mets les pieds, il pourrait lui arriver des tuiles. Quitte à prendre un clébard, prends en au moins un qui impose ! » râlais-je avant de lui demander si je pouvais la noyer. La réponse fut on ne peut plus criante et je secouais cette fois-ci la tête, glissant mon bras sur ses épaules pour pénétrer dans cette attraction.. bouche de l’enfer ?

Bah écoute c'est gentil de ta part, pourquoi pas ouais ! Ca nous fera un joli souvenir à raconter quand on nous demandera comment on s'est connu. Je souriais une fois de plus en voyant qu'elle ne refusait pas ma proposition. J'avouais qu'ainsi on aurait un souvenir en commun, et puis cet instant partagé avec les dauphins étaient bien plus agréable à deux, que seul. « Cool. Ça risque d'être intéressant. Toucher un dauphin j'imagine que ça reste gravé. » Dis-je en étant tout excité par l'activité qui nous était présenté. Une jeune femme arriva alors en présentant ce que nous pouvions faire et ne pas faire. Tu suis quels cours à Harvard alors toi ? Je me retournais vers elle pour entendre sa question. « J'étudie l'Histoire.. je sais que c'est bizarre d'entendre un type comme moi dire qu'il à une passion pour cette matière et pourtant c'est bel et bien réel. Et toi ? » Dis-je à mon tour, curieux de savoir sa matière.

Pour être méchants, ils l’étaient. L’un était nommé le boucher et ce n’était pas parce qu’il était de la profession mais bien parce qu’il était un véritable virtuose de la torture. Le second était le garde du corps de sa propre femme et il valait mieux ne pas l’affronter sans quoi, vous vous retrouverez avec une balle entre les deux yeux. Oui, j’avais une famille spéciale et voir Grace s’en amuser innocemment avait quelque chose de bien marrant. « Tu m’as pris pour un coiffeur ou quoi ?! Hors de question que je peigne ta tignasse, je vais en avoir pour des heures surtout que tu vas me sortir 46000 bouteilles de soins » la charriais-je tout en lui faisant un clin d’œil avant de prendre un air un peu plus boudeur quand elle refusa d’aller me chercher mes pizzas. « Tsss les femmes, vous n’êtes qu’une bande de feignasses ! Heureusement que nous sommes là pour assurer le coup » m’amusais-je à jouer les macho de service bien que cette image allait en prendre un coup dans les roustons vu que j’avais un peu la trouille de fricoter avec flipper. « Mais non, c’est gentil les gros chiens ! Et puis pas sûr que tu sois comestible » grommelais-je tandis que nous nous approchions du bassin. « T’es sûre que tu ne veux pas que je t’encourage du bord ? » tentais-je le coup.

« Arrête même avec un sac poubelle sur la tête, tu resteras présentable » plaisantais-je car il fallait le reconnaitre, Grace était une belle femme. Certes, je n’avais jamais eu envie de la mettre dans mon lit mais c’était seulement parce que je tenais à notre amitié, sans quoi, sûrement lui aurais-je fait du gringue à un moment donné. Maintenant, la question ne se posait même plus puisque j’étais en couple avec Mallory. « N’empêche, je voudrais bien te voir, d’essayer de me taper avec tes petits poings musclés » la charriais-je de bon cœur. [b] « Mais si tu veux vraiment que je devienne ton coiffeur, la boule à zéro, ça te tente ? » ajoutais-je par la suite tandis que je lui faisais un petit clin d’œil pour mieux jouer les machos la seconde d’après et comment dire, l’entendre hurler me fit bien rire pour la peine. « Attends, il faut bien que vous bougiez un peu votre cul hein ! » osais-je avant de lever les yeux au ciel. « Raison de plus pour pas te ramener avec un petit chien. Ce sont les plus vicelards » répondis-je peu après au sujet des chiens avant de déposer un baiser sur son front comme pour atténuer le chagrin de la petite fille qu’elle n’avait pas cessé d’être à l’intérieur. « Ok je viens ! Par contre t’es au courant que ma copine risque de vouloir te tuer si tu m’appelles bébé d’amour devant elle ? » lui demandais-je un brin amusé par ma meilleure amie. Elle était tellement démonstrative que ça en devenait rafraichissant.

« Presque seulement ?! Mince j’ai raté le coche alors ! » plaisantais-je avant de tout simplement rigoler. Grace avait le don de me faire rire comme personne. Auprès d’elle, je me sentais bien et dès notre première rencontre. C’est peut-être pour cela que je me montrais aussi protecteur à son égard. On ne touchait pas à ma petite Grace sans subir mon courroux. « Là pour le coup j’ai peur si tu as fait du judo quand tu étais gosse…. Pitié, ne me fais pas de mal » simulais-je la frayeur avant de lui faire un clin d’œil, m’amusant de ses réponses suivantes. « Crois-moi, j’en fais des choses sur mon canapé… Et il n’y a pas que les formes de mes fesses » fanfaronnais-je car j’avais pris à cœur de montrer à Mallory tout ce qu’on pouvait faire sur un canapé justement. En parlant de ma petite-amie, j’eu le malheur de parler de sa jalousie si jamais Grace continuait avec ses surnoms. « Je sens que je vais acheter du popcorn quand vous en serez à faire des combats de boue, petite vicieuse va ! » rétorquais-je avant de sourire. « Tu sais ce que je me dis ? T’es la meilleure amie parfaite car tu sais me brosser dans le sens du poil ! Allez viens, on va aller taquiner Flipper »