the first night in your hand, what more ?

Le jour J venait d'arriver. Bye bye Cambridge et Aloha Punta Cana ! Le soleil, la place... Que demandez de plus ? Jales avait hâte d'arriver et c'est émerveillé qu'elle a découvert en premier lieu la vue et ensuite l'hôtel. Elle n'a pas traîné pour poser ses valises dans sa chambre avant de faire un petit tour, histoire de visiter le propriétaire. Curieuse comme elle était, elle n'a pas trop fait le tour, après tout elle a deux semaines pour tout voir et même si la fatigue se faisait sentir suite au voyage, elle n'avait aucunement l'intention de dormir et c'est par un pur hasard qu'elle est tombé sur sa cousine Briony dans la soirée. Un moment avec la brune qui lui avait manqué et pour cause, elle est un peu celle en qui elle se sent proche. La soirée est passé à une vitesse folle qu'elle n'a rien fait d'autre à part rejoindre sa chambre et surtout son lit. Épuisé, elle a essayé tant bien que de mal de fermé les yeux, mais les minutes défilait et rien du tout. Ouvrant ces yeux, elle a jeté un coup d'oeil à son téléphone en soupirant, mais un sourire s'est rapidement affiché sur ses lèvres qu'elle a enfilé un peignoir en dentelle pour caché sa tunique légère du soir pour dormir et c'est direction la chambre d'un certain Alejandro qu'elle s'est rendu en frappant trois coups assez fort. Elle espérait qu'il ne soit pas en train de dormir, oui elle a aussi ses sources et n'a pas eu beaucoup de mal à trouver le numéro de sa chambre.

Arrivé à Punta Cana, Alejandro ne fut pas tellement surpris par l'endroit, ni impressionné. Faut dire qu'avec le temps, il devient de plus en plus difficile de l'impressionner. Un hôtel 4 étoiles tout compris? Une jolie cage dorée, mais une cage pleine d'étudiants libres et en congé pour le Spring Break, cela peut vite devenir amusant et puis c'était une occasion de montrer une autre facette de sa personne. Alejandro à Cambridge et Alejandro en vacance, ce n'est pas pareil disons. L'étudiant studieux peut laisser libre cours à sa passion de vivre latine.

Par contre, pour le moment, la passion latine avait besoin de dormir. Les journées de voyage sont des grosses journées. Après avoir vidé ses valises, s'être installé, être aller profiter un brin de la plage, prit un verre au bar, explorer un peu le lieu, le Latino eut aussi l'occasion de discuter avec des amis, des connaissances, avant de se retirer à sa chambre pour une douche bien mérité, un petit verre de rhum sur le balcon de sa chambre, en peignoir, avant d'aller se coucher pour être en forme pour demain. Juste avant, il avait envoyé un petit texto à Jales, souhaitant qu'ils se voient demain et peut-être même prenne le petit déj ensemble avant d'aller à la plage. C'était sa proposition.

1 heure plus tard environ, on cognait à sa porte de chambre. Alejandro était carrément endormi et eut du mal à s'extirper de son sommeil. Il roula sur le ventre, se renfroga, puis s'assoit dans son lit, se passant une main sur le visage, il eut un regard vers la porte, pensant avoir rêvé, lorsqu'on cogna à nouveau. Il eut un regard au cadran. Qui ça pouvait bien être à une heure pareille? Aucun message non plus sur son téléphone on dirait. Intrigué, il va à la porte, vêtu de son unique caleçon tommy hilfiger, pour celles qui aiment les marques et il ouvrit la porte.

Quelle ne fut pas sa surprise de trouver Jales au bas de sa porte. Qu'est-ce qu'elle faisait là. Les petits yeux encore un peu endormi, il s'en frotta un avec le poignet, retenant un bâillement, on pouvait quand même lire la surprise sur son visage.

-Jales, hey... ça va?

Bien sûr qu'il se demandait ce qu'elle faisait là, à 2 heures du matin et aussi, comment elle a eu son numéro de chambres, mais il a comme l'impression qu'une liste circule... En tout cas, l'Espagnol ne voulait pas donner l'impression de vouloir la chasser alors il avait fait un sourire, comme pour la rassurer.

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Se tournant encore et encore dans ce lit, la blondinette savait très bien qu'elle aurait du mal à s'endormir. C'est toujours comme ça lorsqu'elle arrive quelque part, un endroit qu'elle ne connait pas et elle a eu la même chose lorsqu'elle est revenue à la Cabot House. Une chance, elle n'était pas seule, donc elle n'a pas eu beaucoup de mal, mais sur le coup, elle se sentait un peu à la ramasse et quand même fatigué alors c'est cette idée peu brillante certes, mais une idée quand même. D'ailleurs, elle a directement pensé à lui lorsqu'elle s'est souvenue de son petit message lui proposant de prendre un petit déjeuner en sa compagnie. Arrivant devant sa porte, elle n'a pas hésité à cogner une nouvelle fois avant de s'en vouloir, de le réveiller sûrement. Lorsqu'il lui a ouvert, elle n'a pas pu s'empêcher de le regarder de haut en bas en retenant son souffle. Faut dire que le voir si peu habillé c'était une grande première et dans le fond elle aimait ce qu'elle voyait. « Hey » dit-elle avec son petit sourire avant de regarder autour d'elle « Je sais qu'il est tard, mais ça te dérange si je passe la nuit... Avec toi ? » demanda-t-elle avant de reprendre « J'ai du mal à dormir seule quand je ne connais pas » besoin d'être rassuré ? Sûrement.

La porte s'était ouverte pour laissé voir une Jales en tenue de nuit, avec un peignoir par-dessus et qui semblait avoir une petite tête timide, faisant contraste avec l'assurance que la blonde pouvait parfois dégager. Lui aussi, c'était la première fois qu'il la voyait ainsi et plus éveillé, sa vue lui revenait à 100% et Jales lui fit l'effet d'une étoile dans une nuit sans lumière.

Étonné par la demande de la jeune femme, c'est certain qu'Alejandro ne comptait pas refuser, mais il doit avouer que la demande le surprenait. Ils avaient passé beaucoup de temps ensemble, mais n'avait encore jamais dormi ensemble. Sur le coup d'ailleurs, quand elle parla de passer la nuit, pour être honnête, Alejandro avait comme autre chose à l'esprit, mais à ce qu'elle ajouta, il comprit que son esprit endormi divaguait un peu trop. Ce n'est pas un rêve quand même.

-Tu es sérieuse?

Ce fut son réflexe et endormit, il pensait moins à ce qu'il disait. Jales ne peut pas dormir seule quand elle se retrouve dans un nouvel endroit? C'est presque enfantin, mais le jeune homme ne voulut pas porter plus de jugement et se reprit vite, à son tour, s'écartant de devant la porte et l'ouvrant complétement pour la laisser entrer.

-Excuses-moi, tu as bien fait de cogner à ma porte. Je t'en pris, entres, je suis content de te voir.

Voilà ce bon vieux Alejandro bien de retour. Une fois Jales dans sa chambre, il fermait la porte derrière elle. L'Espagnol ne savait pas trop comment se comporter. C'est clair que cette fille lui plait, il ne s'en est jamais caché disons.

-Tu veux écouter la télé un peu avant d'aller au lit? Boire un truc?

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Jales ne voulait pas q'il change son regard sur lui, mais lorsqu'elle a eu cette idée, c'est son prénom qui est arrivé en tête de liste. Surtout avec l'heure, c'est normal qu'elle reçoit une réponse négative. « Je peux demander à quelqu'un d'autre si tu veux pas, ne t'oblige pas » dit-elle en haussant les épaules avant de lui montrer sa mine désolé. Oui, elle ne voulait pas "s'imposer" dans sa vie comme ça même si à chaque fois qu'elle se retrouve avec lui, elle passe de bons moments. « Merci, mais t'es vraiment pas obligé » dit-elle une nouvelle fois pour être sûr qu'il ne s'oblige pas à la laisser devant cette porte. D'ailleurs, lorsqu'il s'est décalé, elle est entrée à l'intérieur sans trop être étonné, car l'endroit ressemblai à sa chambre. « Tu sais, je me sens déjà idiote d'être venue à cette heure et en plus je t'ai réveillé alors tu peux te rendormir, ça va aller » elle abusait un peu de sa chambre déjà alors elle ne va pas plus gâcher ses heures de sommeils non ?

Jales sembla regrettée d'être venue cogner à sa porte et c'était un peu normal, vu la réaction d'Alejandro, plutôt fatigué, comme n'importe qui qui se ferait réveiller en pleine nuit. Il corrige vite le tir et tentait de se montrer accueillant cette fois. La blonde hésitait un brin, disait ne pas vouloir insister. Bien cette fois, c'est Alejandro qui insistait.

-Non, mais je suis trop heureux de te voir pour te laisser partir. Aller, entres, je t'en pries.

Dans la chambre de l'Espagnol, il faisait quand même assez chaud. Confortable dans la chaleur et ayant eu sa dose de froid à Cambridge, il n'avait pas mis l'air climatisé à fond et personnellement, il est bien dans une certaine chaleur, même s'il gardait un petit fond d'air climatisé quand même, question de ne pas bouillir non plus.

Jales entrée dans la chambre, Alejandro se faisait bon hôte, lui proposait de prendre un verre, d'écouter la télé, mais Jales, qui se sentait déjà coupable de l'avoir réveillé, ne voulait pas causer davantage de soucis. Il eut un petit sourire et se dirigea vers le lit pour placer les draps un peu et ouvrir ceux du côté où la blonde ira sans doute se coucher.

-Tu n'as pas à te sentir idiote, tout le monde a ses petites angoisses. Moi, par exemple, j'ai peur en avion. Je te jure, à chaque décollage, j'ai le cœur qui bat tout fort, je suis tout en sueur, mais je fais avec. Je n'ai pas vraiment le choix.

S'il racontait cela, c'était pour que Jales soit à l'aise et c'est vrai, Alejandro n'aime pas l'avion, s'il peut l'éviter, il n'hésite pas, mais parfois, on n'a pas le choix. Après quoi, il s'installait doucement dans les draps et attendait que l'Américaine l'ait rejoint, avant de s'allonger pour de bon et de fermer les yeux, quelques secondes, avant de les rouvrir et d'ouvrir la lumière de la table de chevet, ce qui donnait une ambiance tamisée à la pièce.

-Je voulais t'en parler demain, mais puisqu'on est dans le même lit...

Sourire sur les lèvres, toujours couché, il se tournait vers elle et se rapprochait un brin. Ce qu'elle était belle, vraiment, Jales lui plaisait et c'était le sujet à venir d'ailleurs.

-Je sais qu'on ne se connait pas depuis des lunes tous les deux, mais j'ai vraiment appris à t'apprécier Jales. Ta détermination, ta franchise, ton authenticité aussi. Je sens que tu n'es pas quelqu'un de faux et ça me plait beaucoup. Physiquement... tu rougirais si tu savais tout ce qui me vient à l'esprit quand je te regarde un peu trop. Alors puisqu'on est deux adultes et qu'on partage le même lit, vaudrait mieux que tu saches que tu me plais Jales et que j'aimerais bien qu'on sorte ensemble.

Alejandro avait pris la décision dans l'avion justement, de dire à Jales ce qu'il ressent pour elle et espérer pour le reste. Il avait prévu de lui dire demain et avait réfléchi à comment il s'y prendrait. Voilà qu'il lui sortait ce petit discours aux petites heures du matin. Il ne sait pas s'il a bien fait, mais c'est fait en tout cas et il se sentait très serein de l'avoir fait.

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Jales est entrée à l'intérieur de la chambre en hésitant quelques secondes. En sortant de son lit, elle avait pensé que c'était peut-être une bonne idée, mais lorsqu'elle a vu son expression sur son visage, elle a rapidement compris qu'elle aurait dû évité de venir frapper à sa porte. « D'accord, mais si je te dérange ou quoi que ce soit, n'hésite pas à me le dire. » entrant, elle avait totalement oublié la tenue dans laquelle elle pouvait se présenter, mais qu'importe elle s'en fichait. Regardant autour d'elle, elle a rejoint Alejandro après avoir enlever son peignoir et lui faire découvrir sa petite nuisette en soie. Faut dire que même pour dormir elle fait attention à son image. « C'est assez drôle quand même » dit-elle en souriant. « Tu as peur de l'avion, mais pourtant tu voyage beaucoup, tu n'as toujours pas pris l'habitude ? Te faire à l'avion ? » Souriant, elle se sentait un peu mieux, se trouvant moins bête même si dans le fond avoir peur de l'avion c'est bien plus grave que son petit problème de sommeil. Se recouvrant de la fine couverture, elle s'est allongé sur le ventre en tournant sa tête vers le jeune homme « Quelque chose ne va pas ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils avant de l'écouter parler. Sur le coup, elle ne s'attendais pas vraiment à ça même si dans le fond il ne la laisse pas indifférente. Certes, leur début de relation a pas très bien commencer, mais au final elle se retrouve dans sa chambre d'hôtel à lui parler. « Et qu'est-ce qui te viens à l'esprit quand tu me regarde trop ? » demanda-t-elle en souriant sans rien dire d'autre, juste en plongeant son regard dans le siens.

Alejandro, qui ne savait plus quoi dire pour convaincre Jales qu'elle ne le dérangeait pas le moins du monde décida de changer de stratégie et lui donna un bisou sur la joue pour faire taire les doutes.

-Crois-moi quand je te dis que tu es la bienvenue.

D'ailleurs, il lui proposait ensuite de prendre un verre ou d'écouter la télé, ce que Jales déclina poliment. Alors Alejandro lui confiait sa peur de l'avion. Peur contrôlée, mais quand même, quand les portes se ferment et que les moteurs se mettent en marche, le pauvre Espagnol ne se sent pas très bien. Comme il faisait le lit, il ne remarqua pas de suite Jales, mais quand il releva la tête, ses yeux se figèrent sur elle. Bon sang... heureusement, il sut se reprendre assez vite. Il avait l'habitude de côtoyer des belles filles, c'est vrai, mais à ce point...

-Bien j'arrive à me contrôler un peu plus, puisque justement, j'ai eu à souvent faire face à ma peur, mais j'évite l'avion autant que possible. Ce n'est pas moi qui m'amusera à faire des tours de jets privés juste pour le plaisir.

Il prenait un comprimé aussi avant, cela l'aidait à se détendre, même s'il n'arrive jamais à fermer l’œil en avion, ce qui explique pourquoi aussi il est allé se coucher tout à l'heure. Beaucoup ont dormi et se sentait plein d'énergie, ce n'était pas son cas.

Une fois au lit, Alejandro observait un peu Jales, le plafond. Pensif, il décide d'allumer une lumière et d'éclairer la conscience de l'Américaine. Ils se voyaient depuis des semaines, avaient passé quand même beaucoup de temps ensemble et l'Espagnol avait fait la cour à la jeune femme, il ne s'en était pas caché. Il y allait par étape. Il n'aimait pas sauter sur une fille comme sur un morceau de viande, il a des manières et puis, pour lui aussi, il n'aime pas que la fille ne s'intéresse qu'à son argent, son corps et etc.

Après son petit discours, Jales le regardait, souriait et posa une question qui anima un sourire presque timide chez l'Espagnol. Il attendait une réponse, finalement, il avait une question et cela le déstabilisait un brin, ou bien il jouait au déstabilisé... Il prit une petite inspiration et sembla réfléchir quelques secondes avant de répondre.

-Tout ce qu'un homme attiré par une femme peut avoir et encore, nous les Espagnols, nous sommes des gens passionnés et je peux t'assurer que tu animes chez moi bien des passions... Mais je n'en fais pas une obsession. Je veux dire... tu me plais, mais je ne coucherais pas avec toi si je ne sais pas où toi tu te situes par rapport à moi. Je préfère du sexe qui compte à du sexe qui ne compte pas.

Par ce qui compte, Alejandro entendait bien sûr des sentiments. Pas obligé que ce soit l'amour avec un grand A, le jeune homme sait bien que des sentiments peuvent se construire au fil du temps, que la vie n'est pas un conte de fées, mais à tout le moins, des sentiments communs, éventuellement, la fidélité aussi. Coucher avec une fille qu'il sait qu'elle couche avec d'autres, ce n'est pas pour lui.

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Le baiser a eu le don de l'apaiser légèrement pour entrer dans cette chambre et l'écouter parler de sa peur pour l'avion. Peur qu'elle comprenait, car il est loin d'être le seul dans ce cas. Malheureusement, beaucoup de personnes ont du mal avec ce gros objet qui défie les lois de la gravité en volant au-dessus des nuages. Une change, Jales n'a jamais eu peur de l'avion et faut dire qu'elle n'a pas vraiment eu l'occasion de le prendre avant alors il y a une première fois à tout et qui dit nouvelle expérience dit aussi excitation pour la jolie blonde. La fatigue depuis son arrivé ? Elle ne connais pas. Bien trop contente d'être ici et non à Cambridge en train de suivre les cours bêtement. « D'un coté, tu as tellement voyagé que les avions ça te connais et puis crois-moi, il y en a beaucoup qui ne sont pas très à l'aise avec ce genre de transport. Quand tu regarde les crash qu'il peut y avoir, tu te demande si tu remontera dans un appareil du genre un jour. » Allongé dans ce lit, elle se sentait déjà un peu mieux, sentant une présence à ses cotés ce qui la rassurait beaucoup. Écoutant chaque mot qui pouvait sortir de sa bouche, l'américaine ne bougeait pas, mais laissais son regard bleu océan dans ceux du jeune homme en enregistrant chaque parole qu'elle pouvait entendre. Entendre un mec parler de la sorte, ce n'est pas tous les jours. Généralement, il sont obligé de ranger leur fierté pour dire ces quelques mots qui pour une femme sont très important et étrangement, elle ne se sentait pas si indifférente face au jeune homme. Il s'est montré tellement gentleman avec elle, tellement simple et c'est ce qui l'a fait craqué. En plus, il ne s'est jamais montré trop insistant, lui montrant qu'il voulait l'avoir dans son lit, bien au contraire, il ne montrait rien et c'est une grande première pour blondie. « Tu me plais aussi » dit-elle en posant sa main sur la joue du jeune homme « Après tout, c'est pas un hasard si je suis venue cogner à ta porte »

Jales et Alejandro parlaient de la peur des avions. Si la blonde angoissait à l'idée de dormir seul dans un nouvel endroit, alors son ami n'aimait pas les avions. Chacun ses craintes, mais tout le monde fait avec.

-Sauf que l'avion, c'est plus sécuritaire que la voiture. Bref... On a tous nos petites peurs, le défi, c'est de vivre et de ne pas laisser prendre le dessus, nous empêcher de vivre.

C'était sa philosophie. Son grand-père lui a dit qu'un homme doit confronter ses peurs et c'est un modus qu'il suit depuis. De la même manière, en matière de femmes, il a appris à prendre son temps, à moins se fier seulement aux apparences et puis selon l'Espagnol, il y a plus d'honneur et de fierté à pouvoir dire à une femme ce qu'on ressent pour elle qu'à cacher ses sentiments derrière des masques de mystère.

Alejandro avait assez élaboré, il voulait connaître le point de vue de Jales maintenant, mais il sait aussi que les Américaines ne sont probablement pas aussi bavardes que les Espagnoles par exemple. Elles sont sans doute habituées à des hommes de peu de mots. En tout cas, il entendit ce qu'il voulait entendre, à savoir, qu'il lui plaisait aussi et le contact de cette main contre sa joue le fit sourire, d'autant qu'il désirait un geste du genre. Son corps se rapprocha encore du sien, maintenant tout proche de la blonde.

-Alors si je te plais et que tu me plais, je pense que le Spring Break, c'est une belle occasion pour être en couple non? Parce que je te préviens, j'ai l'air tranquille comme ça, mais j'ai bien envie de profiter de cette semaine de vacances avec la fille qui me plait.