Tu l'observes alors que tu viens de lui demander de donner une de ses situations pour la tourner autrement, pour chercher à voir le positif... Mais il ne trouve rien ou plutôt, il ne semble pas vouloir partager ce qu'il peut bien avoir en tête. "Tu veux qu'on arrête et qu'on fasse autre chose peut-être ?" Ton but n'est pas du tout de le forcer à quoi que ce soit et lui faire passer le pire moment de sa vie.

T'arcques un sourcil en entendant les propos d'Ange avant de soupirer doucement. "Tu me cantonnes juste à ce rôle alors ?" Question légitime alors que tu bois une gorgée dans ton verre. "Il y a plein de choses qu'on peut faire. Je peux sortir un jeu de cartes, on peut jouer à la console, se mater un film du genre la mélodie du bonheur pour rester dans le thème par exemple." Tu souris légèrement, t'es loin d'être du genre à lâcher l'affaire facilement.

T'arque un sourcil en entendant la réponse du noiraud. Clairement, il n'est pas décidé à t'aider et votre rendez-vous va vite s'arrêter là en vue de son manque d'intérêt pour le tout. "C'est quoi tes habitudes alors ?" Questions légitimes, tu cherches à le faire parler un peu de lui, pour tenter de le percer un peu à jour et ainsi pouvoir reprendre la base de votre rencontre et agir comme il semble l'attendre de toi.

Un rire franchit tes lèvres alors que l'homme te répond sans gêne un seul truc, une seule action. "Au moins t'y va pas par quatre chemin là." Tu poses alors ton coude sur la table. "Donc t'es plus à l'aise de montrer ton cul que ton coeur ?" Il esquisse un petit sourire. "Ta honte de tes sentiments et tes pensées mais pas de ton corps ?" Il te rend encore plus curieux de savoir ce qu'il peut bien se passer dans sa tête.

Un léger rire franchit tes lèvres en entendant les propos du Murray. "Techniquement, il est possible de te le bousiller aussi." Souffles tu. "T'as jamais fait dans le SM ?" Une pratique dont tu n'es pas adepte, mais pour avoir lu cinquante nuance de Grey, tu sais qu'il existe plein de méthode pour torturer sexuellement une personne. "Après ouais, c'est toi qui décide, mais faut pas faire d'un cas une généralité et te dire que tout le monde va te flinguer le coeur." T'hausse un peu les épaules. "C'est toi qui décide ou non de laisser les autres t'atteindre." Tu t'accoudes. "Regarde moi, je passe actuellement pour un vandalisur de première avec un risque de voir mon avenir être ruiné par des commérages, mais c'est pas pour autant que je décide de morfler dans un coin en silence et de dire fuck à tout le monde." T'espère sincèrement que la vérité finira par éclater, que les coupables finiront par être retrouvé, mais plus le temps passe, plus t'en doute et tu sais que t'auras jamais d'excuses des autres présidents de confréries pour t'avoir ainsi cru capable d'une telle saloperie...