Allez savoir qui se brûlera les ailes à la fin, qui aura le plus mal dans cette histoire alors que lui comme toi, vous vous attirez tout en continuant de chercher quelque chose ailleurs. Les mots sur son écran t'avais fait tiqué et dès lors, t'avais fait de même. Jalousie espiègle qui prend place alors que t'arrive pas à savoir ce qui t'attire autant chez lui. T'as jamais craqué pour un camé, un alcoolique, un gars totalement détruit comme lui et pourtant, malgré les mots de ta meilleure amie, ses mises en garde et puis les moqueries de ton meilleur ami aussi, t'y retourne. Un peu comme si t'en avais jamais assez, comme si au final tu cherchais à prendre un peu de sa destruction. Il t'attire et t'arrive pas à juste lui tourner le dos, à faire fit de tout ça et de tes pensées parce que tu sais que ça t'apportera rien de bon, qu'il ne t'apportera rien de bon et tu le réalises à chaque fois qu'il te parle un peu plus de lui. Ange détruit. T'auras jamais assez de force pour le supporter tout seul. Tu t'en sens pas capable et pourtant, t'as juste envie de le faire, comme lui il fait des efforts pour toi, toi, t'as envie de le soutenir, de l'aider au risque que cela te brise toi également. T'as déjà loupé un examen par sa faute, t'es d'ailleurs dans l'angoisse de devoir le repasser et te louper à nouveau. Quand t'as eu confirmation de cet échec, t'as été mal, très mal, parce que c'était la première fois, que t'as toujours tout réussi dans tes études, parce que c'est la seule chose dont tes parents adoptifs peuvent se vanter à ton sujet. Pour pas qu'ils aient de regret de t'avoir ainsi prit à leurs charges même si t'as toujours tout fait pour les aider. T'as pas le droit de te louper comme ça et pourtant tu l'as fait sous prétexte d'aider un inconnu avec qui tu fricottes beaucoup trop maintenant. Au point même de te faire porter pâle pour ton travail fraichement acquis... Tu sais pas ce que t'es entrain de foutre pour lui... Mais tu le fais et avec plaisir, parce que ce temps passé avec lui, tu l'apprécies beaucoup trop. T'apprécies le voir faire des efforts pour respecter tes principes, le voir s'ouvrir un peu plus à toi. T'apprécies son regard, son sourire, ses lèvres... Sauf peut-être à cet instant, quand il te rappelle qu'il va partir, que votre temps ensemble avait un temps limité. Une semaine, t'aurais peut-être dû lu proposer plus ? Mais cela aurait été trop long, trop d'un coup... Tu ne peux pas être aussi avare, tu le sais bien et pourtant avec lui, t'aimerais ô combien l'être. Ange de la déraison.

"T'es pas obligé de partir tu sais." Parce que tu ne le chasses pas, tu lui proposes ainsi de rester, de continuer votre temps ensemble même si dès demain tu devrais aller à ton boulot. La vie va reprendre son cours naturel et vous allez tout deux reprendre votre place, loin l'un de l'autre, sur des chemins bien différent. Tu relèves alors le regard quand il te remercie et t'avoue avoir été bien à tes côtés. Tu l'observes un moment en silence avant de te lever de ta chaise et te glisser dans son dos alors qu'il est toujours assis sur la chaise. Tes bras encerclent ses épaules et ton menton vient se poser sur son épaule. "On remet ça quand tu veux Ange..." Murmures-tu dans l'étreinte avant de venir déposer un baiser dans son cou. "J'ai aimé ce temps passé avec toi." Avoues-tu alors à ton tour, affirmant un peu ton étreinte sur lui. "Et tu vas me manquer." Parce que tu étais clairement bien dans cette bulle, dans cette relation de complicité qui avait naturellement pris place entre vous entre vos parties de jambes en l'air, les moments plus tendre sur le canapé ou plus sombre dans les crises qu'il a pu faire... T'as pas envie qu'il parte, parce que tu sais qu'il va allez retrouver d'autre gars, qu'il va vite oublier ses instants rien qu'à vous, qu'il va encore se laisser porter par ses démons et toi, tu vas vites passer à la trappe, tu le sens, tu le redoutes.

Proposition qui franchit tes lèvres, mais très vite il te ramène à la réalité, celle où dès demain tu reprends la direction du Roth's pour aller gérer la comptabilité de l'établissement et tu grimaces un peu, comme lui vient de le faire, mais pas pour les mêmes raisons. "En effet, mais ça n'empêche rien." Parce que non tu n'imagine pas du tout ce qu'il se passe dans sa tête, tu ne sais pas à quel point être seul peut l'angoissé, à quel point au final ses démons sont bel et bien ancré en lui. En une semaine, tu n'en as vu qu'une brève ébauche, qu'un cauchemar pourtant parmi tant d'autre, rendant, au final, toutes ses paroles plus fortes que la réalité... A tord, mais tu ne le sais juste pas, tu ne le vois pas, pas encore. Tu le sais brisé, mais il te semble l'être bien moins que l'aperçu que tu avais vu lors de votre première rencontre, cette fameuse nuit avant ton examen loupé. L'alcool et la drogue qui semble maximiser ses peurs, qui semblent plus leurs données vies que de l'en soulager réellement. Pourtant, t'as quand même appris pas mal de chose cette semaine sur lui, un passé bien sombre et tu comprends pourquoi il a fini ainsi, du moins tu essaies, parce que toi, t'aurais peut-être pas réagit comme lui, parce que la perte d'être cher, tu connais aussi, même si t'étais encore qu'un gamin à l'époque, que t'as plus trop de souvenir de tes vrais parents, mais toujours lors de l'anniversaire de la date de leurs mort, tu es mal.

Tu te mouves alors, pour venir te caller dans son dos, les bras autour de ses épaules, ton souffle qui heurte son derme. Tu cherches à le rassurer et peut-être te rassurer aussi, de te dire qu'il y aura encore quelque chose entre vous ensuite. Tu ne sais pas pourquoi t'es attiré comme ça par lui. T'as raison te dit non, de ne pas le faire, de ne pas t'approcher de lui, mais ton coeur, il en décide visiblement autrement, n'en ayant rien à faire de tout ce qui peut être problématique. Principe même du fameux adage : le coeur à ses raisons que la raison elle-même ignore. Alors que tu lui proposes de remettre ça, il te balance une réponse un peu vague, comme si dans son esprit, l'option ne pouvait pas être là. N'en a-t-il pas envie ? Tu n'en sais rien et tu ne veux pas tenté d'interpréter ses paroles. Il ne vaut mieux pas pour toi, car déjà, son manque d'enthousiasme à l'idée de repasser une semaine avec toi te sert un peu le coeur. Alors tu ne dis rien, glissant plutôt tes lèvres dans son cou pour un baiser, pour un geste de tendresse envers lui, encore une fois.

Ainsi proche de lui, tu finis par te confesser un peu, lui dire en retour de ses paroles que toi aussi, tu as aimé cette semaine et tu parles aussi de l'après, quand il franchira ta porte d'entrée pour aller se préparer à prendre son vol. Un aveu de faiblesse de ta part, de ce fait que tu t'accroches petit à petit à lui alors que tout te dit de ne pas le faire. T'as pas les épaules assez large, tu le sais, tu le sens. Viendras probablement un moment où tu craqueras sous le poids de tout ce qu'il porte seul, qu'il te sera plus aisé de laisser tomber que de continuer à chercher à l'aider, à chercher à être à ses côtés... Pourtant, t'en as pas envie parce que tu remarques bien les efforts qu'il fait pour toi, qu'il souffre aussi par ta faute parce que tu lui rajoutes du poids avec ton désir de le voir clean, de le voir retrouver pleinement conscience de lui-même. Il te répond, t'annonce que tu vas aussi lui manquer et encore une fois, t'affirme ton étreinte, l'enlaçant plus fort. "Je resterais joignable par texto et tu m'appelles quand tu veux." En espérant qu'il ne va pas l'appeler en plein quand tu seras à ton travail par exemple. "Et à ton retour du summer camp, tu viendras me voir." Tu déposes alors un nouveau baiser dans son cou. "Je t'attendrai." Promesse que tu ne devrais pas faire et pourtant, tu viens de la prononcer, de lui faire.

Tes bras autour de lui, tu l'étreintes et dépose de léger baiser sur sa peau, cherchant à profiter sagement de sa présence avant qu'il ne parte, qu'il ne s'envole vers des contrées plus que lointaine. Tu ne sais pas quoi tu le reverras, tu ne sais pas si tu le reverras, t'attends sa réponse, savoir si à son retour dans plus ou moins deux mois, il reviendra te voir, si d'ici là, il ne t'aura pas oublié. Tu veux peut-être juste lui manquer un temps, mais après, les festivités et les rencontre là-bas lui changeront les idées et tu pourrais finir par n'être qu'un petit souvenir sans importance pour lui. Tu ne sais pas au final, si il s'attache aussi à toi. T'aimerais le croire, parce que sinon, il ne ferait pas tout ses efforts n'est-ce pas ? Ou bien peut-être n'est-ce qu'un jeu pour lui, un moyen de se divertir ? Mais il ne te semble pas comme ça, t'apprend à le connaître de plus en plus et si il a un masque, ce n'est clairement pas celui du mec qui se foutrait de ta gueule. Tu le sais bien, mais c'est peut-être plus simple de te dire ça que de chercher à espérer quelque chose que toi-même tu redoutes. T'es entrain de foncer dans le mur, tu le sais bien.

Carresses sur tes bras de sa part qui s'estompent et une invitation à te reculer. Chose que tu fais maintenant, le laissant se relever et ranger la chaise. Il s'appuie ensuite contre la table et tu l'observe. Silencieux, il le reste et toi aussi, parce que t'es en attente de sa réponse. Tu vas lui manqué il te l'a dit, mais là c'est autre chose, c'est le après qui t'intéresse et tu attends...

Sa main sur ton t-shirt, il t'attire à lui et tu fais ce pas qui vous sépare, le laissant te prendre dans ses bras. Tes mains viennent d'ailleurs tout naturellement se poser dans son dos, profitant de cette étreinte le temps qu'elle dure. Il te répond alors.

Le coeur qui rate un battement. Tu le fixes un instant, te perdant dans ses yeux clairs avant de finalement sourire. Ta main droite remonte alors à l'arrière de sa tête alors que tu viens chercher ses lèvres pour un baiser. Baiser qui se veut doux alors que tu viens coller un peu plus ton corps contre le sien. La douceur s'estompe cependant rapidement, ta langue alors chercher sa jumelle alors que tu prends pleinement conscience que tu ne le verras pas avant un bon moment et que plusieurs semaines vont s'écouler avant qu'il ne vienne te revoir, si bien entendu il vient te retrouver à son retour. Ce baiser est un moyen pour toi te sceller cette promesse entre vous, mais c'était pas le bon plan, car entre ses mots, son regard et maintenant ce baiser, tu n'as plus du tout envie de le laisser partir, t'as juste envie de rester avec lui. Ton corps se colle d'ailleurs encore plus contre le sien, ta main gauche sur sa hanche se glisse doucement sous son t-shirt. Tu le sais bien que tu t'enflammes pour rien, que tu devrais te calmer. Et tu tentes de te faire violence, détournant la tête pour mettre un terme à ce baiser que t'as initié et qui t'as un peu trop excité. "Je vais pas rester sage là." Il faudrait mieux que tu t'écartes de lui, que tu prennes un peu de distance pour ne pas finir par juste chercher à avoir encore plus accès à sa peau, à son corps. Frustration qui se manifeste déjà.

Vos corps collés l'un à l'autre, l'envie pulsant en toi, t'as juste envie d'y céder, de ne pas lutter parce que tu le sais déjà que la prochaine fois sera bin trop lointaine. Ange qui part dans des contrés lointaines, Ange qui te laisse seul dans ton appartement après y avoir prit une grande place. Tu t'es habitué à sa présence ici et son absence ne se fera que plus fort, surtout quand après ta journée de travail, tu ne pourras pas te glisser dans ses bras, tu ne pourras pas t'amuser à lui lancer du pop-corn dessus quand il te taquine un peu. La complicité restera que par message, distance qui pourrait se creuser. Est-ce réellement un mal ? Non, cela serait mieux, tu le sais, surtout pour toi car tu le sens que tu t'attaches bien trop à lui. Ton désir pour lui ne fait que grandir, te pousser à le chercher encore plus, à vouloir te montrer égoïste et l'empêcher de prendre son avion. Céder à la tentation de son corps pour, par la même occasion, céder à cette envie de le retenir. Mais tu ne peux pas lui faire ça, tu dois respecter son choix et toi, ainsi tu pourras prendre le temps de réfléchir, de continuer de peser le pour et le contre, même si le contre à des arguments de chocs... Tu les connais depuis le début et pourtant, tu t'approches de plus en plus de lui, à tes risques et périls.

Tu romps le baiser, détournant un peu ton visage du sien alors que ses caresses se poursuivent, que des frissons parcours ton échines dorsal. Ton regard cherche alors à nouveau le sien, ton front venant se coller à celui de l'ancien artiste. Il t'invite à ne pas te retenir. Ange pervers, Ange tentateur. T'esquisse un petit sourire alors que ta main, sur son torse remonte jusqu'à son bouton de chair pour le torturer doucement. "Non, ça attendra ton retour." Tu le provoques un peu, parce qu'ainsi, en le frustrnt, il reviendra réellement te voir et il pensera à toi, au moins pendant un moment. Tu sais qu'il y a la possibilité qu'il se soulage avec un autre, qu'il prenne son pied sans même penser à toi... Cela t'agace d'y penser, mais tu ne peux pas lui demander ça, t'as pas à lui demander, tu te feras aussi d'autres mecs en son absence, votre relation n'est pas celle d'un couple, même si pendant cette semaine, vous en aviez totalement l'air. "Et je ne voudrais pas te faire rater ton vol." Ton bassin se presse un peu plus contre le sien, lui permettant de sentir ton sexe gonflé rien qu'à cause de ce baiser et de ses quelques caresses. T'es clairement faible face à lui, face à son corps. Tu ne sais pas pourquoi il t'attire autant, pourquoi t'as juste envie de t'accrocher à lui, tu ne comprends pas tes propres envies, allant à l'encontre de tes idéaux. Tes lèvres se rapprochent alors de celle du Murray, vos souffles se heurtant, mais tu ne franchis pas les millimètres restant entres vos lippes. "Reviens vite." Souffles-tu alors si proche de ce baiser que pourtant tu ne lui donneras pas, pour le plaisir de le provoquer, de jouer un peu alors même que tu sais qu'il va partir et qu'ensuite tu regretteras de ne pas l'avoir embrasser à cet instant, ni même d'avoir été plus loin, d'avoir profité une dernière fois de son corps, de son odeur, de sa voix, de lui dans son entièreté.

Ton corps contre le sien, ton envie de lui qui se fait sentir de plus en plus. T'as pas envie qu'il parte, mais t'as tes obligations et lui les siennes. Une semaine c'est trop court, t'es devenu trop gourmand de sa présence. Tu pensais pas que cette semaine te ferait autant d'effet, te pousserait à te rapprocher autant de lui. Petite vie tranquille entre vous, vous auriez très bien pu ne pas vous supporter et qu'il claque la porte de ton appartement après un ou deux jours, avec le manque, le rendant instable, un rythme de vie différent, même si l'un et l'autre vous avez tenter de vous adapter à l'autre... Et ça avait marché plutôt bien, rendant ce moment où il doit partir plus compliqué qu'il n'aurait du l'être. Toi t'essaie de rester terre à terre, de pas jouer de caprices, mais l'envie est là et tu ne peux t'empêcher de lui proposer de rester même si toi, tu ne peux te permettre de sécher plus longtemps ton travail. T'as besoin d'argent, tu ne peux pas te permettre de te la couler douce comme les fils à papa que tu peux croiser à Harvard. Et puis, lui, il a son vol, billet d'avion déjà payé et qui ne sera probablement pas remboursé pour un motif de retard pour flirt.

Tu le regardes, une petite lueur triste dans le regard. "Oui, je vais te laisser partir comme ça." Tu continues pourtant de jouer avec son bouton de chair entre tes doigts. T'es un brin provocateur même si clairement t'aimerait qu'il reste, mais alors ça devrait être son choix, pas toi qui lui propose encore une fois. Tu le titilles peut-être un peu pour ça, pour qu'il agisse de lui-même, qu'il prenne lui même la décision alors que t'as juste envie de le retenir, de le déshabiller encore une fois pour découvrir encore et encore son corps, pour le posséder encore un peu. Il propose alors de prendre le prochain vol. "Gaspille pas ton argent comme ça." Parce que tout le monde à pas sa chance de pouvoir faire ça, ni même de simplement pouvoir se payer un billet d'avion pour partir lui.

Tu retires alors ta main de sous son t-shirt, la glissant à l'arrière de sa nuque alors que tu viens l'embrasser à nouveau, doucement, preuve que son départ approche, t'essaie de ne plus te laisser aller à lui céder pour ne pas l'empêcher de partir. Tu l'embrasses alors sur la joue, remontant à son oreille. "Ainsi, je sais que tu penseras à moi là bas." Susurres tu doucement avant de lui mordiller doucement le lobe, parce que vous allez partager cette frustration, parce qu'ainsi t'espères qu'il aura hâte de te retrouver toi et ce même si il se laisser allez dans le bras d'autres hommes ou femmes.