Flo, il peut parfois être un con fini, il a même pas pensé à prendre des nouvelles de ses proches après avoir entendu parlé de l'incident du concert. Partant du principe que si quelqu'un avait besoin de lui, il était joignable. Pas du genre à se faire du soucis ou s'inquiéter pour lui, il vient de démontrer par cela qu'il en est de même pour les autres. Relation à la disparition plutôt simple et en même temps probablement bien décevant pour ses proches. De toute façon, le tatoué, il le sait qu'il est jamais assez bien, qu'il est toujours trop quelque chose. Trop frivole, trop insouciant. Ces mots il les entend depuis de trop longues années, mais est-ce qu'il a changé pour autant ? Absolument pas. On l'aime comme il est ou bien il suffit juste de tracer sa route. Les prises de tête, c'est pas pour lui. Il est au dessus ou alors c'est uniquement pour s'en amuser. Homme destructeur qu'il peut être. Enfin, dans tout les cas, là il sait clairement pas ce qu'il est sensé faire pour Ange. Une patte folle, il en rigole, le prend à la légère comme tout le reste, mais il pige pas forcément sur le moment ce que ça peut impliqué.

La balade de Mister Pickles terminé, il ouvre la grande porte d'entrée pour laisser entrer le bichon maltais dans la villa de sa maitresse, déposant la laisse et le harnais bleu sur la table d'entré avant de verrouilé à nouveau le tout et de passer dans le petit appartement en dessous qu'il occupe, récupérant son paquet de clape et ce qu'il lui faudrait également pour ce soir afin de satisfaire Azur et ses dépendances. Le tatoué se dirige alors vers le centre ville, connaissant plus que bien le chemin pour se rendre dans l'appartement d'Ange. C'est d'ailleurs une fois devant la porte de chez son pote qu'il se demande si réellement il n'aurait pas du prendre un truc... Genre une boite de praline ou un bouquet de fleurs pour lui souhaiter un bon rétablissement. Il réfléchit un instant et fini par lever les yeux au ciel. Idée à la con. Il a clairement pas besoin de ça. Il martèle doucement la porte et entre avant même d'entendre une quelconque approbation. "J'espère que Popol est déjà au garde à vous !" Balance-t-il en guise de salutation totalement foireuse alors qu'il retire ses baskets et sa jacket.

Il le sait que le surnom qu'il vient de balancer pour le service trois pièces d'Ange est surcoté et surtout trop connu. "Ouais, la prochaine fois je l'appellerai Elvis, le penis." Sur le moment il a pas trouvé d'autre prénom que celui de ce grand chanteur rockeur, il pourrait même faire un jeu de mot à la con avec le nom de famille de celui-ci, mais l'envie de manquer de respect à ces artistes n'est pas là. Flo est con, mais pas toujours, pas cette fois. Accrochant maintenant sa veste au crochet à l'entrée, pour se la jouer un peu mec bien élevé alors que son éducation fut des plus chaotique, il lève les yeux au ciel en entendant la réponse de son amant. "Dire que je croyais que la seule pensée de savoir que j'allais arrivé suffisait." Il est trop confiant en ses capacités, à son savoir faire sexuel. Imbu de lui-même à ce sujet et probablement pour bien d'autre aussi. Gars qui vit l'instant présent sans pensé à l'après, comme aux conséquences de ses actes ou simplement de ses paroles. Provocateur dans l'âme, fauteur de troubles et casse-cou invétéré. On l'aime ou on l'aime pas. Il le sait, il en joue. "Mais ouais, je vais me faire un plaisir de le dresser." Petit sourire aux lèvres alors qu'il s'approche maintenant de l'éclopé, le détaillant du regard. Vue bien plus que plaisante, bandante même car, déjà dans son boxer, l'excitation le gonfle. Ils connaissent tous la suite, même si l'inconnue de la blessure pose problème. "Les deux ? J'ai besoin de me vider les couilles et t'es le meilleur pour ça." Compliment pour pas juste le faire passer pour un toy-boy, toute façon tout deux savent qu'il y a bien plus que ça, même si ça, en réalité rythme beaucoup leur relation. Le Martinez attrape alors le bas de son t-shirt pour le faire passer par dessus ses épaules et dévoiler son torse. Il balance alors le bout de tissus derrière lui pour venir glisser ses ses mains sur les hanches d'Ange, ses lèvres venant clore les siennes pour l'empêcher de prononcer toutes paroles inutiles, toutes tentatives de retarder les choses. Son corps venant se coller contre le sien, bassin contre bassin, il l'aide d'une façon à se stabiliser, mais aussi à sentir l'envie plus que pressante du plus jeune.