Quand sa femme travaillait, Ingrid devait trouver des activités, afin de ne pas se tourner les pouces. D'ailleurs, elle détestait ne rien faire. Le reste de l'année, Ingrid était occupée avec son boulot comme professeur à l'université, mais, quand les vacances arrivaient, elle devait toujours s'occuper, afin de ne pas regarder les aiguilles de l'horloge bouger. Heureusement, avec Jeyani, elle avait deux chiens magnifiques qui débordaient d'énergie. Du coup, ses chiens l'aidait beaucoup à dépenser son énergie et l'occuper. Ce fut le temps de leur promenade quotidienne. Ils adoraient se rendre dans un parc qui acceptait les chiens. Ingrid était heureuse de pouvoir vivre dans une ville où les animaux avaient un endroit pour jouer et faire d'autres rencontres avec les autres chiens qui y allaient. Leurs chiens étaient des amours et hyper sociables. Les proches du couple disaient tous cela. Ça voulait dire qu'elles élevaient bien leurs chiens. Un véritable soulagement pour Ingrid et Jeyani. Puisqu'il faisait chaud, elle enfila un short en jean et une camisole rouge. Une fois ses chaussures de course enfilées, elle prépara les chiens et apporta même de l'eau pour eux. C'était important qu'ils puissent se rafraîchir après une promenade. Elle quitta la demeure en compagnie des chiens. Il faisait beau à Boston. Ingrid aimait aller dehors. Dès qu'il faisait beau, elle en profitait pour être à l'extérieur. Que ce soit pour lire un bon roman, regarder les chiens jouer dans leur petite cours ou faire une promenade. Sa femme travaillait jusqu'à vingt heure. Elle allait lui préparer un repas, sachant que Jeyani allait être épuisée et aura certainement faim. Ça faisait cinq ans qu'elles étaient mariées. Cinq ans de pur bonheur. Et bientôt dix ans en couple. Le temps défilait à la vitesse de la lumière. Il fallait profiter de chaque instant. La vie était trop courte. Perdue dans ses pensées, elle fut surprise de constater que ses chiens tiraient sur les laisses. Ingrid n'eut pas le temps de les retenir qu'ils coururent vers quelqu'un. — Revenez ici. Elle couru jusqu'aux chiens qui s'étaient arrêtés devant un homme qu'Ingrid ne connaissait pas. — Je suis sincèrement désolée. Ils sont toujours excités de rencontrer quelqu'un. En espérant qu'il n'ait pas été surpris.

@Ji-hun Hwang

Il ne restait plus qu’un mois avant que ses entraînements privés de natation ne commencent, et pour s’assurer une forme olympique, Ji-hun avait décidé de profiter de son jour de congés pour s’adonner de nouveau à quelques foulées. Vêtements de sport enfilés, écouteurs sans fil dans les oreilles, il était parti pour un parcours de santé le long de Charles River. Il avait d’abord longé le côté de Cambridge avant d’emprunter le pont qui menait de l’autre côté. Cela ne faisait que quelques mois qu’il se trouvait à Boston, mais les nombreuses escapades qu’il avait faites jusqu’ici lui avaient permis de se familiariser avec la ville. Il avait mémorisé le trajet des sportifs qu’il croisait lorsqu’il se trouvait en bus ou dans un taxi, et pour cette raison il n’eut pas grand mal à trouver un chemin de promenade sur lequel s’affairer à grandes enjambées.

Ce fut toutefois sans compter sur l’arrivée précipitée de deux petits chiens qui vinrent le rencontrer et se mirent à le suivre en sautant gaiement. Il décida tout d’abord de continuer sa course, mais lorsqu’il comprit que les toutous n’allaient pas le lâcher, il préféra se stopper plutôt que de risquer de leur donner un coup de pieds dans la manœuvre. Il s’agenouilla pour les caresser énergiquement : annyeong kangajideul ~* Il les salua, faisant face à des animaux bien excités. La propriétaire vint alors à leur rencontre, multipliant les excuses pour voir ses chiens se faire pardonner par l’inconnu qu’ils avaient surpris. Vos chiens, ce sont, demanda-t-il sans arrêter de les caresser, d’aimer ça, ils ont l’air. Ils n’étaient pas agressifs, se montraient totalement sociables. Leurs queues bougeaient dans tous les sens pour signaler leur contentement.

Ji-hun décida tout de même de se lever afin que leur maîtresse puisse les récupérer en bout de laisse. Un prénom, ils ont, s’intéressa-t-il aux boules de poils qui venaient de mettre un terme à son premier entraînement de la saison. Dans un appartement vous vivez, continua-t-il ensuite, beaucoup d’énergie ils semblent avoir. Je pensais, seuls les plus gros étaient sportifs. Il n’avait jamais eu d’animaux, et le seul qui partageait son quotidien aujourd’hui était un chat très mal luné qui n’en faisait qu’à sa tête, adepte des griffures et des morsures. Il les distribuait à tout va lorsqu’il était frustré ; sacré Mister Shining !

Ingrid se rappelait encore de la journée qu'elle a été adopté les chiens avec sa femme. Elles sont allées dans un refuge et ont rencontré ces deux incroyables chiens. Ils avaient besoin d'amour. À ce moment-là, Ingrid est tombée sous le charme de ces chiens. Tout comme Jeyani. Elles n'ont pas hésité à les adopter. Deux frères. Ils ne pouvaient pas être séparés. Depuis, elles vivaient le véritable bonheur avec leurs chiens. Ça les occupaient, bien évidemment, mais Ingrid ne regrettait pas du tout son choix. Ils étaient des membres de la famille. Elle ne le voyait pas autrement. Ils avaient besoin d'exercices pour se défouler, alors Ingrid se promenait avec eux à tous les jours. Elle aimait ça, puisque ça l'occupait et les chiens étaient heureux de faire des promenades. Alors qu'ils s'approchaient du parc pour chiens, Balto et Dobby se mirent à courir jusqu'à un inconnu. Ingrid n'a même pas eu le temps de les retenir. Ça leur arrivait de faire ça, mais c'était rare. Avec Jeyani, elles avaient été dans un centre canin pour prendre des cours. Il était important de bien élever des chiens. Ingrid s'excusa auprès de l'inconnu, mais ça ne semblait pas l'avoir dérangé, puisqu'il caressait les chiens. — Oui, ce sont mes chiens. Ingrid sourit, voyant ses chiens être heureux de se faire flatter par quelqu'un. Heureusement, cet inconnu semblait être une bonne personne. Ingrid devait toujours faire attention, puisque ses chiens aimaient pratiquement tout le monde. Elle avait peur de tomber sur une personne mal intentionnée qui pourrait faire du mal aux chiens. — Oui. Ils sont de vrais colleurs. C'était le cas de le dire. Ils adoraient se faire flatter, surtout quand Ingrid ou Jeyani arrivaient à la maison. Ils sautaient partout et montraient leur amour. Ingrid les aimait plus que tout. — Ils s'appellent Balto et Dobby. Ingrid avait eu l'idée de ces prénoms. Jeyani avait accepté. — Oh non. On ne vit pas dans un appartement. Nous vivons dans une maison. Ingrid avait vécu longtemps dans un appartement, surtout durant ses études universitaires, mais c'était terminé. Avec sa femme, elles avaient leur maison. — La plupart des gens pensent que les gros chiens ont plus d'énergie que les petits. Mais c'est faux. Chaque chien est différent. En fait, tous les chiens avaient de l'énergie. Ils avaient donc tous besoin d'exercices. — Je m'appelle Ingrid. Vous êtes...?

@Ji-hun Hwang

Cela faisait longtemps que Ji-hun n’avait pas eu l’occasion de passer sa main sur le pelage d’un chien, il s’en donna alors à cœur joie lorsque les deux mammifères à poils vinrent à lui pour cueillir quelques caresses. Il mit officiellement fin à sa solitude en retirant les oreillettes qui continuaient de sortir quelques basses, et s’adressa à la propriétaire des animaux qui semblait être fière de ses petits protégés. Énergiques, mais pas mal élevés. Ils ne lui avaient pas mordu les mollets, pas comme le faisait le chat des propriétaires de l’appartement où il louait une chambre. Routine du félin mal luné qui consistait à griffer et croquer les chairs sans le moindre remord ; et le pire de tout, c’était qu’on ne pouvait jamais prévoir quand ça allait se passer. Balto et Dobby étaient de bien gentils spécimens qu’il était heureux d’avoir croisé.

Dans une maison , répéta-t-il, suffisamment se dépenser, ils doivent pouvoir alors ! Et c’était important. Un grand espace de vie, des promenades régulières, les petits poilus à quatre pattes semblaient ne manquer de rien. Pas comme leurs congénères que Ji-hun avait eu l’occasion de croiser dans les rues, abandonnés à leur triste sort. Jay, se présenta-t-il, libérant une de ses mains pour la tendre poliment vers Ingrid. Il lui serra la poigne avant de lui proposer : que je vous accompagne, ça vous gênerait ? Il avait perdu le rythme de ses foulées au moment où les chiens l’avaient empêché de continuer, et pour ne pas attraper de crampes devait continuer de bouger ; une petite promenade lui ferait le plus grand bien. D’autant plus que cela faisait un moment qu’il n’avait pas eu l’occasion de sortir et rencontrer du monde.

Il avait accepté quelques heures supplémentaires au travail, et un nouvel emploi prenait quelques soirées de ses semaines, dans le deuxième établissement du propriétaire de la Luna Caffe. En vacances, ils viennent avec vous, quand vous partez, demanda l’étudiant alors qu’ils se mettaient en route, tous quatre, sur le chemin de balade le long de la rivière. À moins qu’elle ne partait jamais loin de Boston ? Cela restait probable. Depuis son arrivée aux États-Unis, il n’avait profité que d’un moment de répit offert par une connaissance sur les flots.

Quand Ingrid rencontrait quelqu'un, elle était naturellement sociable et à l'aise avec la personne. Évidemment, si elle se rendait compte que la personne n'était pas quelqu'un de bien, Ingrid continuait son chemin. Elle avait conscience que les apparences pouvaient être trompeuses, mais, en général, elle pouvait voir quand une personne était bien intentionnée ou non. Cet inconnu semblait être quelqu'un de bien. Il semblait aimer les animaux. Ce qui était important pour Ingrid. Ses chiens étaient ses bébés. Ils étaient dans sa vie depuis qu'ils étaient bébés. Avec Jeyani, Ingrid a élever les chiens et leur a donné tout l'amour qu'ils méritaient. Dobby et Balto étaient des bons chiens. Ils étaient gentils et s'entendaient bien avec les gens. Même avec les autres animaux. Pour les chats, c'était plus difficile, mais ils faisaient des progrès. Ingrid ne pouvait qu'être fière de ses chiens. — Ils adorent bouger. Alors ils sont ravis d'avoir un grand jardin pour courir et jouer. L'inconnu semblait avoir de la difficulté à parler en anglais, mais Ingrid le comprenait. Elle ne le jugeait pas, bien au contraire. Elle se rappelait encore quand elle est arrivée à Boston. Même si elle a des origines anglaises, l'apprendre n'a pas été de tout repos. Mais elle a fini par réussir, même si elle a encore un accent suédois. — Enchantée, Jay. Je m'appelle Ingrid. Elle sera la main du jeune homme et accepta sa proposition. — Bien sûr. Mes chiens semblent vous adorer. Ils étaient comme ça avec pratiquement tout le monde. Dès qu'un ami venait à la maison, Dobby et Balto allaient l'accueillir dans la plus grande joie. Ils étaient adorables avec tout le monde. Ingrid et Jeyani avaient de la chance de les avoir. Ils apportaient beaucoup de bonheur. Ils étaient des membres de la famille. Ils se remirent à marcher jusqu'au parc où les chiens étaient acceptés. Heureusement qu'il y avait un parc qui les acceptaient. Ça leur permettait de rencontrer d'autres maîtres canins et les chiens pouvaient s'amuser avec d'autres chiens. C'était bénéfique pour tout le monde. — Ça dépend où on va. Nous essayons de les emmener avec nous aussi souvent que possible, mais nous avons des proches qui peuvent les garder également. Quand elles ne pouvaient pas emmener leurs chiens, Ingrid et Jeyani les confiaient à des proches en qui elles avaient entièrement confiance. Elles ne confieraient jamais Dobby et Balto à des gens malhonnêtes. — Et vous, est-ce que vous avez un chien?

@Ji-hun Hwang

Ingrid était une femme douce qui mettait en avant le bien-être de ses chiens. Pour sûr que, si ceux-ci n’avaient pas apprécié la présence de Ji-hun, la jeune femme n’aurait pas accepté de faire un bout de chemin en sa compagnie. Le parc n’était plus très loin, le nord-coréen mit fin à la musique qui continuait de tourner dans ses oreillettes, et suivit de près la maîtresse et ses deux toutous. D’ailleurs, ils semblaient connaître le chemin par contre, puisqu’ils marchaient devant eux, tenant le rôle de guides. Oui, d’avoir des proches c’est important, comprit-il avant de reprendre : acceptés partout, ils ne sont pas, les animaux. Ce qui était bien dommage à l’époque où nous vivions. On prônait le non-abandon de nos compères à poils, plumes ou écailles, mais il y avait encore des établissements qui les refusaient ; ce n’était tout de même pas la mer à boire que d’offrir cette possibilité d’hébergement aux propriétaires !

Jamais, répondit-il à Ingrid lorsqu’elle lui demanda si il avait un chien, lui aussi. Des animaux, je n’ai jamais eu, ajouta-t-il. C’était un peu compliqué en Corée du Nord. Cette notion d’animal de compagnie n’existait pas vraiment. D’ailleurs,  deux ans avant qu’il ne fuit son pays natal, le dictateur Kim Jong-un avait interdit aux familles d’en posséder. Le biochimiste tut ceci pour ne pas heurter la sensibilité de sa nouvelle connaissance, et se montra succinct. Où je loue, les propriétaires ont un chat, Mister Shining, confia-t-il, et rien que le nom en disant long sur son caractère. De façon étrange il agit, dit-il, le sourire rieur, parce que ce chat le faisait autant flipper que marrer, sans raison, il attaque. Souvent, on ne s’y attend pas. Il était très souvent mal luné, alors c’était difficile de tisser un lien particulier avec lui, malheureusement. Je m’en occupe, quand même, fit-il, passant outre les morsures et griffures qui marquaient ses bras.

À Balto et Dobby, des petits trucs, vous leurs avez appris, interrogea-t-il Ingrid. Des ordres, mais aussi des petits tours comme le fameux « pan », ou bien à se rouler par terre comme s’ils étaient pris d’une démangeaison. Ji-hun trouvait ça marrant, et il avait entendu dire que les chiens en raffolaient eux-aussi. Ils avaient besoin d’entraînements physiques, mais aussi intellectuels pour évacuer pleinement leur énergie.

Ingrid avait accepté la présence de Ji-hun pour une promenade au parc avec les chiens. Ceux-ci acceptaient la présence de cet homme. En fait, Balto et Dobby aimaient tout le monde. Ils ont été bien élevé. Ingrid était fière de ses chiens. Elle se rappelait encore de la journée qu'elle a été les chercher avec sa femme, Jeyani. Les deux femmes sont tout de suite tombées sous le charme des chiens. Ils se trouvaient dans un refuge. Pour Ingrid et sa femme, ça l'a toujours été important de donner une seconde chance aux animaux. Maintenant, Balto et Dobby vivaient dans une famille remplie d'amour. Ils étaient heureux et vivaient une belle vie. Malheureusement, ce n'était pas comme ça partout. Juste le fait d'y penser rendait Ingrid triste. Elle préférait ne pas penser à tout cela. — Oui, en effet. Nous avons beaucoup de chance. Il avait compris. Les chiens n'étaient pas acceptés partout. Ce qui était dommage. — Malheureusement. Au moins, il y a de plus en plus d'endroits qui acceptent les animaux. Il restait encore du chemin à faire, mais Ingrid était ravie de voir que les gens étaient plus ouverts d'esprit, en ce qui concerne les animaux. Par curiosité, elle demanda à l'homme s'il avait un chien. Il lui avoua qu'il n'a jamais eu d'animaux. — C'est dommage. Ils apportaient beaucoup d'amour. Que ce soit les chiens et les chats. Ils étaient adorables. Ingrid ne se voyait pas vivre sans ses deux chiens. Ils étaient des amours. Ils étaient des membres de sa famille. — Comme le film? Ingrid se rappelait de la première fois qu'elle a vu ce film. Elle a eu vraiment peur, mais l'avait aimé. Stephen King était un maître dans ce genre d'histoire. Le roman restait quand même meilleur que le film. — Ah bon? C'est étrange, en effet. Il y avait peut-être une raison derrière ce comportement. Ingrid continua sa route jusqu'au parc. Ji-hun lui demanda si les chiens connaissaient quelques tours. — Oui. Regardez. Balto, Dobby, assis. Les deux chiens s'assirent, tout en regardant Ingrid. — Ils sont super attentifs. Et ils savent qu'ils vont recevoir des gâteries, alors ça l'aide. Elle sortie deux gâteries de ses poches et les donnèrent aux chiens. — Ça n'a pas toujours été aussi facile de les entraîner. Mais il ne faut pas abandonner.

@Ji-hun Hwang

Aucun animal pour apporter un peu de douceur au monde qui l’avait vu naître. Pas de chien, ni de chat. Encore moins de poisson ou de rongeur. Ji-hun avait dû faire sans, comme la plupart des citoyens de Corée du Nord, en soi. Avoir une compagnie à poils, à plumes ou à écailles n’avait jamais été intégré aux mœurs de sa société. Raccourci rapide que les bêtes étaient de la viande, et que la viande était faite pour être mangée – et empêcher toute une population de mourir de faim. Parce que les famines avaient heurté le pays plus d’une fois, de façon plus ou moins importante. Oui, comme le film, plissa-t-il les yeux. Il n’avait pas eu l’occasion de le voir, mais il avait entendu parler de la popularité du scénario grâce au félin avec qui il partageait son toit. Les propriétaires l’avaient mis sur la voie en lui expliquant brièvement.

La curiosité le piqua de savoir – et pourquoi pas voir – si Balto et Dobby avaient été entraînés à quelques ordres de base. Le « assis », « couché », « au pied » étaient des mots qu’il avait souvent entendus de la part de maîtres et maîtresses d’animaux domestiques, et il trouvait ça plutôt sympathique, mettait parfois les boules de poils en sécurité lorsque le danger rôdait ; on remerciait un bon rappel lorsque les conducteurs ne faisaient pas attention. Il regarda Ingrid faire, et applaudit gaiement après avoir vu les chiens à l’œuvre, posés sur leur postérieur, dans l’attente de recevoir une gourmandise. Félicitations qui fonctionnaient bien mieux que les paumes de l’étudiant qui claquaient l’une contre l’autre. Du caractère ils ont, demanda-t-il lorsque la plus âgée avoua avoir eu un peu de mal à les dresser.

La persévérance faisait partie de son quotidien. Même s’il n’aimait pas forcément perdre, Jihuj n’avait jamais baissé les bras. C’était peut-être grâce à ça qu’il se retrouvait aujourd’hui à Boston, à l’entrée de ce parc, à l’aube de son entrée en doctorat dans la prestigieuse université qu’était Harvard . Ce que vous faites dans la vie, vous demander je n’ai pas fait , se rappela-t-il s’être bien plus concentré sur les toutous que sur leur propriétaire. Pourtant, c'était toujours intéressant de pouvoir apprendre davantage sur les personnes que l'on rencontrait. Ça permettait de varier les plaisirs dans une conversation, de gagner une culture générale plus fournie.