était-ce vraiment du mystère qui planait autour de toi ? ce fameux charisme qui attirait autant qu'il pouvait effrayer, te faire paraitre aussi imprenable qu'un trésor dans un coffre-fort, réalité tout autre lorsque l'on apprenait à te connaitre davantage. elle en a pas conscience lena, de sa manière singulière de provoquer la curiosité à son égard, vouloir savoir ce qu'il se cachait sous les lueurs émeraudes réhaussées par le mascara lui donnant son air angélique. juste maladroit, rien de bien incroyable. car t'en avais déjà révélé beaucoup, à disperser les indices que tu espérais qu'elle saisisse, mais peine perdue jusqu'à la retenir en plein milieu de ton couloir. et qu'en était-il de vous ? à tourner autour du pot, valse étrange où personne ne parvenait à trouver sa place, savoir ralentir ou accélérer le rythme. mais tu la proposes, une allure plus cadencée où vous alliez vous retrouver, interlude après les malentendus qui auraient pu causer tant de peine. même là encore, quand les grattes-ciels vous entourent, musique lointaine et surtout le manque sur le derme qui fait rage, à la fois si proche et loin de toi. mais tu lâches tout, les appréhensions, la crainte, l'hésitation, dès l'instant où elle fait aussi un pas vers toi. visages qui se frôlent, invite le rapprochement avec ses doigts qui font cette légère pression qui pourrait te faire perdre pied. emballement du myocarde quand tes paumes glissent sur les joues pour les entourer à l'instant où les lippes s'apposent, retrouvent leur place trouvées plus timidement la première fois. suavité irréelle, à craindre de l'abîmer si tu venais à trop la toucher, effleurement des épidermes qui te semblent pourtant brûlants, jusqu'à ce que le palpitant s'en mêle et accentue l'envie. à en perdre le souffle, plonger dans l'océan agitée lena qui n'avait été que tranquillité jusque là, mais tu t'y jettes sans t'assurer de pouvoir remonter à bord. menton qui se recule, inspiration qui reprend à pourtant t'insulter intérieurement. je regrette d'avoir attendu aussi longtemps. tu reconnais, désir de ne pas sombrer dans cette relation où le vice et la luxure étaient maîtres mots, mais la délivrance n'en était que plus belle. est-ce que tu veux que je te ramène ? ou ... tu veux dormir ici ? et tu prends tout ton courage neo, à la regarder dans les yeux maintenant que le contact n'est plus interdit.