23 Avril environ 11h45

J'aurai du rentrer, mais j'arrivais pas à partir, je n'arrivais plus à partir de bonne heure depuis que j'avais foulée la scène de Coachella, j'en voulais encore, j'en voulais toujours et même si ce n'était que la scène du SunRock, il y avait du monde alors après mon service j'avais pris les escaliers pour descendre au sous sol et monter sur scène. J'avais regardé mon portable pour répondre au message de @Neal T. Hood, un message qui me donnait le sourire et qui faisait battre mon cœur. Un message qui me donnait encore plus envie de monter sur scène et de profiter de cet instant qui s'offrait à moi. Puis la main de Lana qui se lève, pour me dire descendre de ce regard qui ne présage rien de bon. J'avais même pas pris le temps de prendre les escaliers pour descendre j'avais sauté de la scène jusqu'à rejoindre mon associée, qui venais me tendre le téléphone. Monsieur Spritz vous êtes le contact d'urgence de Neal Hood, c'est pour ça qu'on vous appel, il est transféré à l'hôpital. Je ne sais pas combien de temps j'ai mis avant de réagir, ou avant de reprendre conscience. J'avais lâché un Au revoir Lana Et peut être même qu'elle m'avait parlé j'en sais rien. A partir du moment où j'avais lâché le téléphone j'étais éteins. J'avais fais signe au taxi j'étais monté dedans, et je crois même que j'ai envoyé un message à @Katalia Borgia @Naëlle Underhill-H, et j'en suis pas certains. Une fois à l'hôpital il n'y avait personne d'autre qui était là. Je m'étais lancé à l'accueille pour savoir où se trouvait mon copain, j'avais besoin de savoir ce qu'il s'était passé, j'avais besoin de savoir pourquoi il était là, j'avais besoin de le voir. Seulement cela m'étais interdit, je n'avais pas le droit parce qu'il était sur la table d'opération. Une saccage apparemment, des armes, un cigle. C'est ce qu'une des personnes présentes dans le hall des urgences venaient me dire. Une personne présente un peu plus loin dans la rue qui s'était fait bousculer par des personnes masqués et qui s'était foulé le poigné. Alors j'avais pas pus m'en empêcher, j'avais besoin de demander, la tête de ce cigle. Et un la rapide description me suffisais. Sur l'instant j'ai pris tout ce qui se trouvais sous mes yeux pour les envoyer valser, si bien qu'on m'avait obligé à sortir. De force parce que je ne voulais pas. Mari particulier pour la vie t'avais dis Amore, t'as pas droit de l'arrêter maintenant, t'as pas le droit Neal. Pas Aussi vite. Je t'interdis de me laisser

24 Avril: 10h30

Nuit sans sommeil, nuit à fumer, nuit à tourner en rond, nuit à hurler, nuit à pleurer. Nuit qui n'avais servis à rien d'autre qu'a augmenter mon inquiétude, j'avais du prévenir @Summer Nightindale que nous ne rentrerions pas ce soir sans donner plus de détails, je ne voulais pas l'inquiéter plus que ça. pas tant que nous n'avions pas de nouvelles de l'état de Neal. Pas tant que je ne l'avais pas vus de mes propres yeux. Et dans la matinée la nouvelle tombait. J'essais de me concentrer sur les informations mais c'était beaucoup trop difficile, je crois que je comprenais juste que la mémoire déraillerais. J'avais pas vraiment posé de question, pas vraiment prêt à poser des questions de tout façon j'avais besoin de le voir. Tout de suite. Alors quand les médecins avaient demandé s'il y avait un mari. Je n'avais pas hésité. Peut importe si c'était officiel ou pas. J'en avais rien à foutre. C'est moi... le mari. C'est moi. et comme pour prouver mes dires je venaient mettre mon annulaires sous leurs yeux, leur montrer le tatouage qui faisait foi à nos yeux à tout les deux. Mari particulier pour la vie on avait dit Amore. Ce tatouage qui me donner le droit de rejoindre mon copain dans cette chambre. Grimaçant en voyant le numéro. On enlève ça. Avais je demandé au premier infirmier qui passait par la. Je n'avais envie de voir ce nombre là. Il n'avait rien à faire dans un hôpital. J'avais passé la porte même si ma demande n'avait pas été entendu, j'avais passé la porte et rejoint mon mari. Je m'étais installé à ses côtés, passant mon temps avec sa main dans la mienne quand l'autre caressait ses cheveux ou son front. Tout le reste de la journée. tout le temps où il était là tout le temps où il restera inconscient.

25 Avril :

Encore une nuit sans dormir, j'avais probablement envoyé un message à Brad pour lui dira de se bouger et de retrouver qui était les propriétaire de ce cigle. Il fallait qu'il trouve. Il devait trouver. Il n'avait pas le choix, je ne lui laissais plus le choix. Puis ce réveil, trop brusque, ses yeux qui s'ouvrent et cette panique trop grande, ces yeux qui s'ouvrent et moi qui ne savait pas plus quoi faire face à la situation. J'avais appuyé sur le bouton urgence, avant d'aller gueuler dans le couloir que mon mari s'était réveillé, que j'avais besoin de quelqu'un tout de suite, que j'avais besoin d'aide. Les calmant étaient rapidement administré. Puis la valse des visite avaient repris. La valse des médecins aussi. Et moi je restais la à marmoner Mari particulier pour la vie t'as dis Moya Lyubov', tu peux pas nous laisser.

26 Avril

J'avais appris par coeur la tonalité des bips, j'avais appris par coeur le son qu'il faisait il et n'arrêtais pas de raisonner dans ma tête même quand je m'autorisais une sortie pour fumer. Toujours la constant, partout, tout le temps. Dehors, dans les couloirs toujours ces bip, bip, bip, bip, qui ne s'arrêtais pas. Combien de temps est ce que j'avais dormi depuis mon arrivé? Combien de temps est ce que je m'étais laissé aller à somnoler, je ne saurai dire. Et pourtant la main de mon mari toujours dans la mien le rythme des bip avaient changé, il n'étais plus le même. Beaucoup plus rapide, beaucoup trop rapide, je m'étais redressé en un instant. Lachant les même mots à chaque fois que je m'éclipsais. Amore je reviens. peu être pas assez fort, vus le manque de sommeil. Appelant une nouvelle fois à l'aider. Mais cette fois c'étais différent de la veille le soignant me demandant de tenter de le calmer le temps qu'il aille chercher un médecin. J'avais fermé les yeux, serré les dents, j'avais beaux avoir essayé des centaines de fois depuis plus d'un an. Cette fois était peut être la fois de trop. Hey mon c.... je m'arrêtais soudainement quand les paroles de médecins deux jours plus tôt me revenaient en tête. Des possibles problèmes de mémoires. ... Neal c'est moi, lukas ... tout vas bien, y eu un incident ... Tu t'en est sorti ... Enfin c'est ce que je croyais, c'est que que je voulais croire.

@Lukas O. Spritz @Nathaniel Ducret @Naëlle Underhill-H

Du monde était passé, du monde était venu voir, comment @Neal T. Hood allait et mes réponses étaient toujours les mêmes, "il s'est pas réveillé", "risque des problèmes de mémoires", "Il s'est réveillé paniqué aujourd'hui, ils ont dus le sédater et l'attacher" Les rares mots que je sortais, les rares paroles que j'avais avec d'autre personnes que les médecins. Les rares paroles que j'avais en dehors de Summer. Au fil des heures, au fil de jours, je ne sais même plus qui est passé, ce que j'ai mangé, combien de temps j'ai dormi. Et puis s'il n'y avait pas le ballet des médecins à intervalle régulier je crois que j'aurai perdu la notion du temps. S'il y avait pas ces simples sortie pour fumer alors je crois que je n'aurai pas vus la date du 26 avril, affiché sur le bureau de l'accueil. J'avais rejoins la chambre pour attendre, attendre le signe d'un réveil. Je m'étais réinstallé et j'avais attendu, longtemps. Ou peut être pas, peut être que je m'étais assoupi et que le temps était passé plus rapidement de cette façon. Toujours est t'il que le rythme régulier de l'électrocardiogramme avait changé. Peut être que j'aurai du reste plus longtemps, peut être que j'aurai du rassurer mon mari avant d'aller chercher les médecins et de jeter un regard noir sur ce numéro de chambre que je détestais. Peut être que j'aurai même du demander à @Naëlle Underhill-H de passer la porte en compagnie blousse blanche. Ou peut être qu'il y avait déjà trop de monde. Alors j'écoutais sans vraiment écouter, je restais là jusqu'à ce qu'il s'éloigne pour chercher plus qualifié. Avec pour ordre de rassurer mon mari. Quelques mots, avant de m'arrêter, pour une nomination plus correct je crois. Captant son regard avec un sourire pas totalement rassuré. Je reprenais pour situer légèrement. Peut être trop. Alors que je le voyant baisser puis fermer les yeux avant de m'interroger d'une voix qui venais me faire frissonner trop désagréablement. Un Lukas que je n'aimais pas, un Lukas qui n'était jamais sorti de sa bouche. Un Lukas qui me faisait pâlir probablement alors que je fermais la bouche pour me mordre la lèvre, alors que mes doigts venaient machinalement sur mon tatouage, serrer probablement un peut trop fort mon doigt. Oui ... Lukas ... tu souviens? et pourtant sa tête semblait dire non. Fermant un bref instant les yeux pour prendre sur moi, espérant dans le fond que ça ne durerait pas longtemps. Une question tombait alors qu'il plantait son regard dans le mien. Ou était Antonio ? Je restais là, interdit ... pourquoi une telle question? Le seul dont j'avais entendu parlé, n'était plus dans sa vie depuis des années que je saches. A moins que son départ en Italie de janvier, l'ai fait reprendre contact. Je secouais la tête pour pas trop me perdre dans de tels questions. Je répondais alors en hochant les épaules. Je sais pas, probablement en Italie. ... Et s'il pouvait y rester je préférerais. Je venais alors m'assoir sur le fauteuil qui était au pied du lit, le fauteuil qui avait pris la forme de mon siège après les heures que j'avais passé dessus. Une main venait se poser automatiquement sur le lit, proche de la sienne, cherchant le contact sans pour autant le provoquer. Moya ... Tu ... on est à l'hopital ... je ... tu te souviens de quoi? il était probablement préférable de commencer par là que d'expliquer le peu de choses que je savais, probablement ....

@Neal T. Hood

Les yeux fermé je l'entendais répéter mon prénom sonner comme s'il l'entendais pour la première fois depuis très longtemps. Comme si j'avais pas fait parti de sa vie depuis longtemps. Mes doigts se resserrent encore plus sur le tatouage, quand il me le confirme avec ses mots. Il est possible qu'il aie perdu la mémoire. Ces mots qui reviennent de plein fouet. Est ce que c'était j'étais devenu du jour au lendemain plus rien qu'un lointain souvenir. Un souvenir où je n'étais plus qu'un gamin?  Je n'avais pas envie d'y croire. Secouant la tête pour passer à a cette suite  de question. Me parlant d'Antonio qui n'était plus censé être dans sa vie, au minimum en Italie. Faisant non de la tête. Je... non c'est pas l'Italie ici ... On est à Boston. Peut être que j'aurai dus réfléchir à tout mes mots, tout les retenir. et attendre l'arriver d'un médecin, eux ils savaient quoi dire ou quoi faire, quand dire certaine chose et retenir d'autre. Sauf que j'étais tout seul et qu'il n'y avait aucun médecin. Pas tout de suite en tout cas. Et je me retrouvais seul à essayer de calmer un jeu dont je ne connaissais même pas la partie. Je venais m'assoir sur ce siège qui était presque devenu mon meilleur ami après tout ces jours. Ma main qui vient se poser proche de la sienne pour chercher un contact qu'il fuit finalement. Repoussé. Je sens mes yeux se remplir de larme et pourtant je continue à essayer de comprendre se dont il se souvenait. Et je voyais son regard se perdre. Refusant de parler sous des ordres qui n'avait plus lien d'être, j'avais beau ne pas connaitre les détails, les grandes lignes étaient suffisante pour Et pourtant j'écoutais silencieux me raconter de ce qui se souvenais, un client pas tendre de la veille, Antonio qui le ramène à la maison, sa nuit ... Les larmes venaient glisser seul sur mes joues alors. Il ne se souvenais plus de ces dernières années, de toute ce qu'on avait traversé. Balayé d'un trait. Mes mains montaient au visage comme pour tenter de garder la toute la peine que je ressentais. Faisant glisser mes doigts dans les cheveux avant de les descendre au niveaux de ma nuque. Inspirant profondément. Je ... Regarde moi ... et écoute moi ... Je venais mordre mes lèvres. Mes yeux planté dans les siens Je ... je te ferai pas de mal ... Hein tu sais ... t'as toujours eu confiance en moi ... n'est ce pas ? Même avant Ca c'est une chose qu'on savait tout les deux et si vraiment je n'étais que Lukas du passé alors il le savait il savait que quand on était ensemble c'est moi qui venait le relever. Je ... tu ... y a plus de mafia, tu es ici depuis quelques années ... Tu ... tu as ... t'es interposé contre des hommes ... Tu as reçut une balle ... et tes souvenirs semblent altéré. Semble ? Trop simple à dire, si vraiment ce n'était qu'un semblant, mais là il y avait l'air d'avoir plus qu'un semblant. Amore ... Je venais me pincer les lèvres comme si je n'avait pas dus dire ça, mais c'était plus fort que moi, les habitudes ne s'efface pas. ... T'es en sécurité ici ... y a plus de mafia ... plus de clients ... tu as ta vie ici ... Et probablement que je parlais trop, comme un besoin de parler parce que je n'avais pas ouvert souvent la bouche ces dernier jours. Et comme pour me couper la porte venais s'ouvrir sur un médecin qui sera probablement plus apte que moi de lui expliquer les choses.

@Neal T. Hood

Dans la nuit du 23 au 24 avril 2021

C'était comme si t'avais remonté le temps. Ton portable avait sonné vers minuit environ et quand tu avais vu un numéro inconnu tu avais hésité à répondre. Mais tu ne sais pas pourquoi, une voix au fond de toi te disais que c'était important et que tu devais décrocher. "Bonjour, ici l'hôpital de Boston. Vous êtes bien Laurys Mickelson ??" Ton cerveau avait figé. Il n'y avait que deux personnes qui pouvaient se trouver à l'hôpital et qu'on t'appelle. Neal ou Elie. Tu chuchote un "oui" à la jeune femme au bout du fil et elle continue : "Je vous appelle car vous êtes l'un des numéros d'urgence de Neal Hood. Il vient d'être admis aux urgences de l'hôpital, on lui a tiré dessus et il est actuellement au bloc opératoire." T'avais pas écouté la suite, t'étais partis directement. C'était une blague n'est-ce pas ?? Une putain de blague du destin ?? Quand tu arrivais aux urgences tu demandais immédiatement où il était. L'infirmière à l'accueil t'expliqua qu'il était au bloc et qu'on ne savait pas dans combien de temps il sortirait. Tu hochais la tête et après ça tu t'étais foutu dans un coin de la salle d'attente. Hors de question de bouger tant que le jeune homme ne serait pas sorti du bloc. T'aurais pu aider @Lukas O. Spritz à supporter la nuit qui était aussi compliquée pour lui que pour toi, mais franchement t'en avais ni l'envie, ni la force. De toute façon il n'aurait rien fait pour toi alors pourquoi tu l'aurais fais pour lui ?? Et là t'avais l'impression d'entendre la voix de @Neal T. Hood qui te faisais promettre de prendre soins des gens qu'il aime y compris Lukas. Tu soupirais, ok, tu ferais un effort, mais juste pas cette nuit, t'en avais pas la force. D'instinct tu te détachais la croix qui pendait à ton cou pour la tourner entre tes doigts pendant qu'intérieurement tu demandais à se qu'on ne t'enlève pas l'homme de ta vie.

24 avril 2021 : 10:30am

T'avais pas fermé l’œil. Demandant régulièrement des nouvelles à l'infirmière à l'accueil. La réponse était la même à chaque fois : médecin viendrait quand il aurait finit. Alors tu attendais, essayant de ne pas imaginer le pire. Et puis soudain il était arrivé. Expliquant qu'une partie de la balle n'avait pas été enlevée et que cela risquait d'entrainer des problèmes de mémoire. Tu hésitais sur la façon de réagir à ça. Une partie de toi était heureuse qu'il soit en vie, une partie de toi avait peur. Peur de se qu'il aurait oublié. Tu entendis quelqu'un demander s'il avait un mari étant donné qu'il portait une bague. Ton regard se leva sur les personnes présente mais avant que tu ne puisse dire quelque chose ou faire le moindre mouvement un certain blond avait hurlé que c'était lui. T'avais rien dis. T'avais juste serré les poings histoire de pas perdre ton sang froid, parce qu'on était dans un hôpital. Le blond était parti et toi t'étais resté dans la salle d'attente. T'avais passé un coup de fil à quelqu'un. Quelqu'un qui pourrait t'aider à retrouver les connards responsable de ça. Parce qu'il était hors de question qu'il reste en vie après se qu'ils venaient de faire. T'avais envie de le voir, mais tu voulais pas croiser le blond, tu sais pas se que t'étais capable de dire si tu le croisais. Alors tu finis par t'approcher de l'accueil demandant timidement à l'infirmière si tu avais le droit de le voir. Elle t'avais souris avant de dire : "Bien sûr que vous avez le droit." Tu avais alors commencé à t'éloigner en direction de la chambre quand tu avais entendu : "Au fait...très bon choix de bagues." Tu avais rougie malgré toi, chuchotant un merci en allant jusqu'à la chambre du jeune homme. 666. Ironie du sort de mettre un ange dans une chambre qui porte le chiffre du démon. Tu avais passé tes doigts sur les chiffres dessinant une croix dessus, comme pour conjurer la signification de ce nombre. Lukas n'était pas là, tu l'avais vu sortir pendant que tu étais au téléphone. Tu t'approchais du lit où dormais le jeune homme. "Hey...mio gattino..." Un sourire pris place sur tes lèvres, même s'il ne pouvait pas le voir. Tu espérais qu'il pourrait le sentir. Tu attrapais sa main, passant les doigts sur son tatouage, le votre. "Ti amo Neal. Per favore svegliati" L'italien t'étais venu naturellement sans que tu ne sache pourquoi, mais au fond de toi tu espérais que ça le ferait réagir. Le silence se fit pendant quelques secondes, un silence apaisant malgré les circonstances. Tu finis par te pencher au dessus du roux pour lui embrasser le front, chuchotant encore que tu l'aimais dans votre langue natale, comme si cela pouvait l'aider à se réveiller plus rapidement. Tu ressortis alors t'éloignant avant de tomber sur le blond qui était son petit ami, fiancé ou peut importe.

Dans la nuit du 25 au 26 avril 2021



26 avril 2021

Quand tu arrivais vers la chambre du roux, il y avait de l'agitation. @Naëlle Underhill-H était là avec une jeune femme que tu ne connaissais pas. Il y avait une infirmière et un médecin et puis Lukas. Évidemment. Tu remarquais alors que le jeune homme était éveillé et surtout qu'il semblait perdu et paniqué. Et le blond semblait paniquer autant que lui. Non, mais il était sérieux là ??!! C'était pas des trucs à dire à quelqu'un qui se réveillait d'un coma et qui potentiellement aurait des problèmes de mémoire. Il voulait qu'il nous fasse une crise ou quoi ?? Tu retiens un soupir avant de t'approcher pour entrer dans la chambre. Une jeune voulait t'en empêcher te demandant qui tu étais pour le patient, avec un soupir agacé tu lui répondit sans même t'arrêter : "Son partenaire, son amant, sa famille. Vous voyez ??" Tu soupirais en t'approchant du lit. "Hey...Neal...Mi riconosci ?? Côme ??" Il fallait d'abord savoir où sa mémoire s'était arrêtée, savoir quel Neal tu avais en face de toi. Il avait parlé d'Antonio, donc tu savais qu'il pensait encore être à l'époque de la mafia, mais tu avais besoin de savoir à quel moment il pensait être si tu voulais l'aider. "Va tutto bene, ok ?? Il dottore ti esaminerà. Lo sai che Antonio non vorrebbe che tu fossi ferito ?? Quindi lasciati stare bene ?? Ci resto ok ??" Tu lui fis un sourire rassurant. Tu ne t'étais même pas aperçus que tu parlais italien, c'était naturel. Comme si ton cerveau savait que le jeune homme en face de toi n'allait pas bien et qu'il fallait le rassurer avec des choses qu'il connaissait. Tu espérais d'ailleurs que le médecin arriverait bientôt, histoire que le blond assis sur une chaise ne dise pas trop de conneries vu que visiblement il avait décidé de toutes les sortir à la suite. Il faudrait que tu ai une conversation avec ton chaton sur l'Italie. Mais plus tard, quand vous seriez seul, chose qui tu le sentais risquait d'être compliqué dans les semaines à venir à cause d'une certaine personne. Pour le moment le principal c'était de savoir comment allait le blessé, être sûr qu'il n'y avait rien de grave et savoir se que vous pouviez faire pour lui dans les prochains jours, semaines, mois. Le jeu des minutes qui passent ne t'avais jamais paru aussi vrai qu'à cet instant. Une minute à la fois et tout irait bien. N'est-ce pas ??


Note : La partie du bisou sur le front à l'hôpital est inspiré de Eyewitness
Le jeu des minutes est inspiré de Skam.
Et la phrase : "Son partenaire, son amant, sa famille. Vous voyez." Est copié/collé de la série Shameless US.
Voilà, voilà