wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Et j'ai raison. Pour une fois que j'ai envie qu'une fille me remarque pour ce que je suis. Ou qu'elle me remarque tout simplement. Certes, je sais que je peux plaire à certaines mais ça me fait ni chaud ni froid quand je sais que Katalia n'est pas dans ce lot. Peut-être que je me prends trop la tête. Je deviens comme elle, contre mon gré. Moi qui ne veux pas me compliquer la vie, je suis en train de volontairement compliquer notre relation. Mais ce n'est pas grave, on a qu'à dire demain que l'alcool a fort délié ma langue. Easy, on remet la faute dessus et on en parle plus. On reporte à plus tard, encore une fois. T'as tout le temps devant toi Ottis, c'est ce que je me répète. Donc bon... pour le mec le plus lent de la terre, je suis bien trop impatient. J'en veux plus, je veux que cette conversation se prolonge ou qu'elle disparaisse avec le goût de ses lèvres sur les miennes. Rien qu'un petit baiser et je t'embête plus, promis. Je me mords la lèvre presque à sang, ça me pique, et j'hoche la tête. Ne rien dire. Ca veut dire ce que ça veut dire. Je me décale d'elle, pose mon dos contre le dossier du canapé et regarde le plafond. Je me mets dans ma bulle pour me ressourcer, pour réfléchir. “ naaan, tu vas quand même pas me laisser tout seul avec cette bouteille hm ? ” je me lève, je m'étire longuement puis je frotte mes mains énergiquement. “ tu danses ? ” une invitation qui se voulait courtoise mais un peu maladroite car je manque presque de perdre l'équilibre en lui tendant la main. Je me marre. Oups, c'est pas moi. Une musique motivante style enrique iglesias jusqu'à nos oreilles et je danse déjà tout seul en me déhanchant devant elle. J'ai pas peur du ridicule. Et puis de toute façon, je danse bien. J'ai le sang chaud, le rythme dans la peau et c'est un secret que je dévoile à peu de personnes. J'ai un peu la tête qui tourne et la seule solution pour pas tomber par terre c'est de bouger. Je fins par prendre Katalia de force en tirant sur ses avant-bras pour la faire danser.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

Cette illusion de contrôle, elle s'envole aussi vite qu'elle s'est imposée dans ton esprit. Tu ne contrôles absolument rien. Ni cette soirée, ni ses mots, ni même ton cœur qui bat toujours plus vite et qui propulse le sang dans tes pommettes. Tu mets ça sur le compte de la chaleur de la pièce mais au fond tu sais qu'il y a une autre raison. Et cette autre raison s'appelle Ottis. Raison qui n'est pas neuve mais qui s'impose à toi seulement ce soir. Parce qu'avec un ami tout ce qu'il a de plus normal, jamais t'aurais eu à te cacher dans un putain de local d'art pour parler, ni même à l'abri de l'ombre d'un arbre au fin fond dans jardin. Ça fait vriller tes pensées et enflamme toutes tes confortables certitudes. Ces mêmes certitudes qui déposent avec application un voile floutant tout ce que tu ne veux pas voir. Il hoche la tête, il ne dit rien, comme tu viens de le lui demander. Pourtant l'instant devient pesant et malgré l'alcool tu peux sentir une distance se créer. Tu le regrettes mais tu ne peux rien faire. Tu l'as voulu tu dois accepter. Il recule, détourne son regard de ton être et pose son dos contre le dossier pour regarder au loin. Cette distance que tu viens d'imposer prend toute sa mesure et toi, tu ne peux juste rien n'y faire. Et la lumière revient lorsqu'il te dit que tu ne peux pas le laisser seul. Léger sourire de soulagement qui étire tes lèvres et il se lève avant que tu n'ai eu le temps de répondre quoi que ce soit. Sa bonne humeur affichée revient et tu ne peux décemment la bouder. Il te propose de danser, il te tend une main et manque de tomber au passage avant de tirer sur tes avant-bras pour te forcer à te lever à ton tour. Sans faire mine de résister, tu t’exécutes et vas te dégourdir les jambes en direction de la piste de danse improvisée au milieu du salon. Tu glisses ta main dans sa paume chaude pour le tirer dans ton sillage. Cette foule à quelque chose de rassurant, de chaleureux. Tous ces corps en mouvements que vous imitez, cette bulle de chaleur, de rire et de cris, et la musique qui pète tes tympans. Danse avec lui Kat, et oublie tout le reste. Il se débrouille très bien, très probablement beaucoup mieux que toi qui est encore là à analyser tout ce qu'il peut se passer autour. Du revers de la main, tu pousses tes longueurs qui te tiennent si chaud dans ton dos. Tu fermes les paupières fort pour faire taire les questions dans ta tête et est même obligée de déposer un avant-bras sur son épaule pour ne pas tomber à la renverse. Tu ouvres les yeux, ton visage tout proche du sien et inclines ce dernier sur le côté pour t'approcher de son oreille et te faire entendre par dessus la musique « Tu prendrais le pari de me laisser faire quelque chose sans savoir de quoi il s'agit ? »

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wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Je ne pensais pas qu'elle allait se lâcher aussi facilement, ou qu'elle accepte de danser. Mais je pense que l'alcool lui donne des ailes. Ce n'est pas pour rien que j'ai invité la bouteille à se joindre à nous pour un jeu. C'est pas grave, ne parlons pas, amusons-nous. C'est une phrase qui est sortie de sa bouche et habituellement, ça sort de la mienne. Je crois que l'élève est en train de dépasser le maitre. On se faufile entre les gens et on se laisse porter par la musique. De temps en temps, je saute pieds joints une main en l'air puis j'attrape celle de Katalia pour la faire tourner sur elle-même. Que vous le croyez ou non, on a jamais été aussi tactile que maintenant. Avant, si je touchais sa joue ou sa main, elle me rejetait à chaque fois. Au cinéma, elle a quand même laissé mes doigts venir caresser son avant-bras et sa nuque pour la rassurer. Ici, la proximité ne nous fait pas peur. On est en sueur, on rigole, on s'éclate. Et puis elle vient rapprocher son visage du mien, spontanément. Mes yeux se perdent sur ses lèvres et son sourire craquant. Je tends mon oreille pour mieux l'entendre. Le pari de la laisser faire quelque chose d'improvisé ? C'est à moi qu'elle demande ? Le mec qui fait tout le temps des trucs sans réfléchir et qui adore faire ça. “ tu m'intrigues. ” je décale ma tête pour la regarder en fronçant le nez. Kat, sa main posée sur mon épaule comme pour l'empêcher de perdre l'équilibre. Ou pour bien capter mon attention, que sais-je. “ lâche-toi ! mais ne compte pas sur moi si tu fais un truc qui te tape la honte.  ” on est pas tout seul ici, donc si elle décide de retirer son haut pour danser et que tout le monde rigole d'elle, moi, j'existe pas. Je m'en vais par la petite porte et je trouverais bien une excuse. Mais on parle de Katalia, elle ne ferait pas ce genre de trucs. D'ailleurs, je ne vois pas ce qu'elle compte faire mais je suis tout de même curieux. Montre-moi à quel point tu te lâches et tu croques la vie.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

Contradictoire. Un coup c'est blanc, un coup c'est noir. Pourtant ce soir et à partir de cet instant, tu décides de te laisser voir. Tu t'éclates, vraiment, et l'espace d'un instant, t'as presque l'impression que tu serais capable d'oublier tout le reste. Qu'il arrive à te faire oublier tout le reste. Au milieu de tous ces corps bouillants, tu te sens dans ton éléments, tu profites, tu danses, tu ris, tu lui souris. Il te fait tourner quelque fois et tu rattrapes ton équilibre, parfois toute seule, parfois en tenant l'un de ses bras entre tes mains. Malgré son tissus fin, t'as hyper chaud dans ton petit pull et viens en faire glisser les manches jusqu'à tes coudes, comme si ceci allait changer quelque chose. Tes joues sont rouges, à cause de la chaleur, à cause de l'alcool, à cause de la proximité. Puis tes paupières se ferment fort et tu te rattrapes sur son épaule lorsque ta tête tourne un peu trop. Sans surprise, il n'hésite pas et accepte aussitôt cette proposition jusqu'alors sans arrières pensées. Ses mots t'arrachent un léger rire avant que ton regard passe un peu autour de vous, un peu plus loin, alors que tu cherches l'objet de ton idée qui vient tout juste d'émerger. « je ne fais jamais de trucs qui me tapent la honte. » Ce serait mal te connaitre ; même avec tout cet alcool. Ce n'est plus ton cerveau, ce sont tes réflexes qui prennent le dessus. Ces réflexes qui ne te laisseront jamais perdre ce que tu chéris tant : le contrôle. « viens. » t'attrapes sa main et le tire dans ton sillage jusqu'à un bar improvisé. Tu te sers un verre, attrapes le petit pot de sel et sans réfléchir une seconde de plus fais glisser ta langue dans le creux de sa clavicule pour que les quelques perles de sel que t'y dépose ne tombent pas sous son tee-shirt. Tu ne croises pas son regard ceci dit, même pas lorsque tu approches une rondelle de citron pour qu'il la place entre ses lèvres. Sans un mot et sans laisser couler un instant de plus, tu profites du teq paf, sel, verre, citron entre ses lèvres que tu n’enfleures pas de justesse dans la précipitation du geste. Ta main libre est accrochée à son poignet que tu libères enfin lorsque tu déposes le shooter vide à coté de toi. Ton visage qui se redresse et tu prends enfin le soin de croiser son regard, un large sourire qui s'étire sur tes lèvres, grisée par cette nouvelle dose d'alcool qui coule dans tes veines. Et puis, tu t'approches de lui, encore un peu plus, toujours plus, et les bases qui crachent de l'électro se tassent. Tu n'entends plus que sa respiration s’écraser là, dans ta nuque, et son cœur battre près du tien alors que tu l'étreint. L'instant s’arrête une seconde, tes bras viennent entourer son cou et ton visage se dépose dans le creux de sa nuque. Tu peux même sentir ses bras se sceller dans ton dos et tu frisonnes quelque peu de cette étreinte et proximité soudaine mais rassurante « merci. » Merci pour quoi, Katalia ? Merci d'être là, avec toi ? Merci de te faire sourire ? Merci de te laisser le temps ? Surement tout ça à la fois. Tu recules mais t'as pas l'impression de t'en éloigner. Tes doigts tâtonnent sur ta gauche à la recherche de la bouteille et du sel. « à toi. » s'il le veut alors que tu réprimandes déjà un frison à l'idée de sentir ses lèvres sur ta peau.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Hm, elle ne fait jamais des trucs qui lui tapent la honte mais pourtant, elle a honte du regard que les gens peuvent porter sur elle. Qu'elle assurance ! Elle est bien plus chouette comme ça. Les goûtes d'alcool lui font oublier son manque de confiance en elle et ça fait plaisir de la voir... profiter tout simplement. J'ai déjà presque oublier le moment awkward avec la bouteille. On retrouve assez vite le sourire. Deux gamins qui ont soif d'amusement, qui ont besoin de déconnecter et d'envoyer tout balader. Demain sera un autre jour. Demain sera plus douloureux, des maux de têtes, maux de ventre, peut-être l'envie de vomir et on se répétera dans notre tête "bordel mais pourquoi on a fait la fête". Et après une bonne journée de sommeil, on aura envie de recommencer l'expérience. C'est un cercle vicieux. Je fais que ça, sortir, tout le temps. C'est rare les soirées où je reste posé devant un film à faire la larve. Je suis quelqu'un qui déteste être seul. J'ai tout le temps le besoin d'être en compagnie. Puis merde, je suis jeune, je m'inquiéterais de mon état dans dix ans, pour voir. Je donne le feu vert à Katalia pour lui donner le droit de faire ce qu'elle a en tête. Aussitôt, elle m'attrape par le bras et m'emmène jusqu'au petit bar improvisé. “ un concours de shots ? ” que je lance au hasard alors qu'elle prépare le matériel. Citron, sel et tequila. Je souris en coin, ça aussi c'est bien. Mais au lieu de mettre chacun le sel sur sa main, Katalia montre une autre façon de la boire. Je la regarde faire, sans bouger d'un cil. Je me retrouve avec du sel aux creux de mon cou et un citron dans la bouche. Attends... elle va vraiment faire ça ? Katalia Borgia veut jouer à ce jeu dangereux ? Décidément, c'est le jour et la nuit et je suis en train de me familiariser avec la Borgia de la nuit. Fascinant. J'ai même pas le temps de me faire à l'idée qu'elle est déjà en train de nicher son menton dans mon cou pour prendre le sel. Chatouilleux, un frisson me fait vibrer. La belle avale tout rond son shot de tequila puis vient mordre dans le citron, frôlant mes lèvres au passage. Si j'avais su que le goût de ses lèvres serait citronné... Je retire le citron de ma bouche qui me pique les lèvres en grimaçant. Je suis comme un bébé à qui tu donnes un truc amer, ça fait une moue bizarre et ça tire la langue. J'ai pas le temps de réagir verbalement à ce qui vient de se passer que je sens son petit corps contre le mien. Le bout de ses ongles venir chatouiller ma nuque et sa tête sur mon épaule. What the fuck. Alors là, c'est pas normal. Elle est saoule. Faut pas que t'en profites Ottis. Mais... comment la repousser ? Mon corps est en ébullition au contact du sien. Mon battant déconne royalement dès que je sens son souffle chaud sur mon épiderme. Toutes les pulsions que je m'obstine à repousser reviennent au galop. Et son parfum... C'est qu'un câlin de toute façon, non ? Je me fiche pas mal des signaux d'alerte et j'accepte l'étreinte en passant une main dans le creux de son dos et en caressant ses cheveux de l'autre. “ merci de t'avoir laissée me lécher ? ” je rigole amusé et on échange un regard. Kat a envie d'échanger les rôles et je me pince la joue. Je remplis le shot et je prends le sel entre mes doigts. “ si tu insistes. ” regarde mon air.... l'air de quelqu'un qui va préparer un mauvais coup. Je dégage sa chevelure sur le côté pour mettre du sel près de sa clavicule. Oups, j'ai quasi renversé tout le pot. Une nouvelle rondelle de citron que je cale dans sa bouche et je grimace mentalement d'avance car je vais recevoir un bon coup d'acidité d'un coup. Mais y'a les lèvres de Kat. Ne l'oublie pas. Je me frotte les mains puis je me lance. Je viens récupérer le surplus de sel dans son cou, recule pour avaler le shot puis avance de nouveau pour choper le citron. Allez savoir si je l'ai fais exprès ou si c'est Katalia qui a volontairement fait tomber le citron mais mes lèvres sont scellées aux siennes...

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

Cette décharge électrique qui parcourt ton corps, t'aurais pu t'y attendre et pourtant tu n'aurais jamais osé l'imaginer. Pas vive à ce point, du moins. L'alcool désinhibe, c'est connu, et le fait d'avoir tant bu et si vite ne joue pas vraiment en ta faveur. Cette idée de merde mais si séduisante s'impose à toi et te pousses rapidement à le défier, les mots sortent de ta bouche avant d'être passés par la traditionnelle étape "filtre de Katalia". Le teq paf avalé, cette étreinte improvisée et la chaleur de son corps que tu sens pour la première fois contre le tien. En soit, jamais tu n'aurais imaginé une soirée comme celle-ci, en franchissant le seuil de la porte de la pforzheimer house. Sa main qui passe dans ton dos, l'autre sur tes cheveux et vous reculez alors que ses mots te font rire. « noooon, merci de me permettre de passer une bonne soirée. » Puis à la volée tu lui proposes d'inverser les rôles, attendant de voir s'il l'acceptera ou pas. Il le fait, renverse une trop grande quantité de sel sur ta clavicule et en fait tomber dans ton décolleté. Tu secoues ton pull au niveau de ton ventre pour en faire tomber le maximum. Quartier de citron entre tes lèvres, il frotte ses mains avant de récupérer son shooter. Sa langue qui glisse sur ta peau te fait frisonner, il boit et tu pousses doucement du bout de la langue le quartier de citron pour qu'il puisse plus facilement l'attraper entre ses dents. Surement bien trop fort car le quartier s’échappe de ta bouche pour venir s'écraser au sol. Ses lèvres au gout peu commun. Un mélange d’acidité et d’amertume. Le citron et la tequila. Pour la première fois, t'aurais pas du tout imaginé ça, en fait. Tu recules doucement après quelques secondes cependant, rompant ce contact aux faux airs de baiser timide. Ton regard tombe au sol, là où le quartier de citron intact a retrouvé le sel tombé de ton haut et gît au bout de tes pieds « fallait juste me le dire si t'aimes pas le citron. » Ce nouveau sourire qui s'invite sur tes traits et se permet d'exister après ce qu'il vient de se passer juste car t'as déjà beaucoup trop bu. Tu fais bonne figure mais t'as la scène qui tourne en boucle dans ta tête. Est-ce que tu regrettes de ne pas avoir reculé plus tôt ? Non. Est-ce ça t'aurait vraiment dérangé si la rencontre de vos lèvres n'avait pas été si chaste ? Actuellement pas. T'as franchement pas les idées claires alors que ta main remonte son épaule et s’arrête dans son cou. Ça tourne mais tu t'accroches à son regard pour ne pas faillir. Ce regard que t'as fui et que tu tiens désormais, presque que tu provoques, inconsciemment. « il faut que je trouve de l'eau. » Tu fais un pas en arrière, te détaches de lui et regardes à gauche, puis à droite, à la recherche d'un liquide sans alcool. Visiblement introuvable. Tu fais glisser de ton poignet un élastique et attaches tes cheveux en queue de cheval, laissant un peu l'air passer sur ta nuque et te rafraîchir quelque peu. Là, t'as (un peu) moins chaud.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Un sourire satisfait se dessine jusqu'à mes pommettes. Je suis flatté si elle passe une bonne soirée. C'était le but. Je trouve qu'on forme un duo pas si mal. Et bon dieu tout ce qu'on a bu. Rapidement. Mais au moins, on est dans l'ambiance et Katalia a clairement rattrapé son retard. Je ne marche pas droit, ça tangue un peu mais je ne sais pas comment l'expliquer, Katalia me permet de ne pas perdre la gravité. Elle aussi, elle se rattrape souvent à mon bras ou mon épaule. Le proximité ne l'effraie plus. Elle se montre plutôt tactile et même si je suis quelqu'un qui n'aime pas être trop touché, avec elle, y'a pas de soucis. C'est bien connu, on peut pas avoir un câlin d'Ottis à moins de l'y obliger. Même si tu verses toutes les larmes de ton corps, il va compatir, mais se contenter de te regarder tout simplement. J'ai son parfum sur moi maintenant, son souffle contre ma peau et... ses lèvres contre les miennes. C'était un baiser maladroit, un baiser rapide qui s'est transformé en sourire. Intérieurement, je jubile, je perds le nord, j'me dis que j'en veux encore et encore. En une soirée, on a monté plus de paliers qu'en un mois. On regarde tous le deux le pauvre quartier de citron qui git sur le sol. “ je sais mais ça aurait été moins drôle. ” je me lèche encore les lèvres pour essayer de faire partir ce goût acide mais c'est encore pire. Non Ottis, ne vomis pas tout de suite. Et puis, si j'avais aimé le citron, je l'aurais mieux pris en bouche et on n'en serait pas arrivé à s'embrasser. Bien que pour moi, j'appelle pas ça s'embrasser. Katalia manque de perdre l'équilibre à deux fois et se rattrape sur moi. Je l'inspecte en train de s'attacher les cheveux. Elle est rouge, je vois la sueur sur son cou. Okay, je suis pas le seul à mourir de chaud. De l'eau, oui, du frais. “ attends, je vais trouver. ” je m'éloigne de quelques mètres pour chercher après les bouteilles d'eau mais je ne mets pas la main dessus. L'idée simple de lui servir un verre d'eau du robinet à la cuisine me traverse l'esprit mais... j'ai une autre piste. Je reviens vers elle et j'attrape sa main pour la tirer vers moi. “ suis-moi. ” sans qu'elle puisse rétorquer, je l'amène or de la fête pour la faire monter les escaliers et arriver aux dortoirs. Y'a quelques personnes qui sont là, des couples qui s'embrassent, d'autres qui rigolent et même une mec qui fume son joint à la fenêtre. Je pousse une porte, lâche sa main et je m'agenouille près du bureau où un bordel monstre l'étouffe. “ désolé pour le bordel... ” oui Katalia, c'est ma chambre. Et dans ma chambre, j'ai toujours ce qu'il faut de secours pour les gueules de bois. Je prends une bouteille d'eau puis je me relève pour la lui donner. “ j'espère que t'es pas difficile, j'ai que de l'eau gazeuse. ” j'ouvre le bouchon et je lui tends. Je la laisse s'abreuver et je jette mon pied dans les vêtements qui sont à terre, histoire de les foutre en-dessous de mon lit. Arrivé à la fenêtre, je l'ouvre en grand pour qu'on puisse avoir de l'air frais.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

Seuls cinq jours séparent ce soir du soir du bal, pourtant la foule de sentiments contradictoires que t'as ressentie depuis semblent te laisser à penser qu'il s'agit plutôt de nombreuses semaines. T'es heureuse de t'abandonner complètement à une soirée agitée et animée et pourtant, il y a une petite voix dans ta tête qui te dit que c'est mal. C'est cette même petite voix qui te parle souvent, et que t'ignores encore plus régulièrement. La voix de la sagesse. Celle-ci qui t'avait dit de ne pas partir en Italie, celle-ci qui t'avait dit de te calmer, de ne pas te précipiter dans une nouvelle relation. Et celle-ci ce soir qui te dit de reculer. Ce que tu ne fais pas. Elle se tait enfin après un nouveau shoot d'alcool. Le silence qui t’apaise malgré les bases qui tambourinent à travers la pièce. Le calme, le silence. Puis ses lèvres qui arrivent sur les tiennes, et tout s'agite de nouveau. C'était pas volontaire, t'aimes à le penser. C'était pas prévu, c'est au moins une certitude. Mais qu'est ce qui est toujours prévu dans la vie, Katalia ? Rien. Même toi, la paniquée du contrôle, t'es jamais contre l'idée d'accueillir de l’inattendu, parce que c'est juste ça qui te fait vivre. Vos regards sur le sol, ce quartier de citron jaune jurant avec le sol sombre, ton humour et sa réponse, ton sourire qui s'étire encore lorsque tu redresses le menton. Puis il t'abandonne à la recherche des fameuses bouteilles d'eau. Tu restes une seconde seule, mais t'as pas vraiment de l'être. Autour de toi, ça bouge tellement. Tu te fais même entraînée par une copine pfor dans sa chorégraphie improvisée avant de disparaître de son champ de vision alors lorsqu'une main attrape la tienne et te tires. Tu te tournes pour remarquer qu'il s'agit d'Ottis et donc le suivre, tout simplement. Vous laissez derrière vous le salon, la soirée, les escaliers et même le couloir du dortoir. Il continue encore et va au fond de ce dernier pour te faire rentrer dans une réplique parfaite de ta propre chambre, en bien plus bordélique cela dit. T'as absolument aucune idée d'avec qui il partage sa chambre mais t'es contente de remarquer qu'elle est vide lorsque vous entrez. Il te laisse au milieu de la pièce et va farfouiller dans un tiroir pour en sortir le saint graal. Tu ne peux pas te voir mais très certainement que tes yeux pétillent lorsque tu attrapes la bouteille qu'il te tend. Tu bois sans te faire prier avant de refermer la bouteille et soupirer longuement « ça fait un bien fou, merci ! » Il va pour ouvrir sa fenêtre, tu t'approches pour finalement passer devant lui et t'y accouder, plus pour respirer que pour regarder ce qu'il s'y passe de l'autre côté. Puis, sans réfléchir une seconde au danger, tu appuis fort sur tes bras et prends de l'élan sur tes jambes pour d'un rebond grimer sur le bord de la fenêtre ; tête, buste et jambes tournés vers l'intérieur de la pièce. Le vide dans ton dos, t'as un léger vertige et agrippes fermement la vitre appuyée contre le mur sur ta gauche « houla... » Tu sens qu'Ottis est tout proche, malgré tes paupières presque fermées, parce si t'as ressenti qu'un bref vertige, il a du avoir une trouille bleue de te voir faire tu ne sais quoi dans l'encadrement de la fenêtre. Tes doigts quittent leur prise sur la fenêtre et viennent plutôt solidement se refermer sur ses avants bras « ne me laisse pas tomber. »

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wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Je n'allais tout de même pas laisser Katalia mourir de soif. Ni de chaud. Je l'ai emmenée dans ma chambre. Je ne sais pas trop pourquoi. Sans doute que j'avais envie qu'on s'y retrouve, après ce qu'il vient de se passer. A l'abris des corps déchainés, de la musique bruyante et des odeurs d'alcool mélangées qui nous donnent encore plus le tournis. Maintenant y'a qu'elle et moi. Je récupère la bouteille d'eau à moitié vide pour en boire de grosses gorgées aussi tout en regardant distraitement la jeune femme s'approcher de la fenêtre. Je tourne le dos, je vais près de mon lavabo pour me mettre un peu d'eau sur le visage et lorsque je reviens, j'entends Kat et son cri de détresse. “  putain kat ! ” je la tire vers moi de justesse pour la faire redescendre. La peur bleue. Mes veines palpitent à toute vitesse et ma respiration s'emballe comme si j'avais couru cinq kilomètres. “ refais plus ça ! ” un ton autoritaire mais surtout paniqué. Je vous l'ai dit, j'ai beau être alcoolisé, je reste quand même lucide et je peux dessaouler en quelques minutes s'il le faut. Mon dieu dans quoi je l'ai embarquée ? C'est de ma faute. A vouloir trop lui apprendre à voler elle se brûle les ailes avant de toucher le soleil. D'une voix plus calme - j'essaye de toutes mes forces de ne pas m'emporter - , je prends ses mains qu'elle avait posé sur mes bras. “ jamais. ” impossible, impensable, complètement fou. Jamais je te laisserais tomber Katalia Borgia, si on retour de ne me pousse pas dans une chute. Je sens la pression qui retombe et je pivote pour attraper la bouteille et la lui rendre. “ j'te laisse pas quitter la chambre tant que tu n'as pas bu toute l'eau. ” que je dis avec mon index menaçant. Je retrouve mon calme et je viens m'étaler dans mon lit en soupirant. Je garde tout de même un oeil attentif à la demoiselle. Je retire tout ce que j'ai dans mes poches, téléphone, briquet, cigarette, des petits sachets vides et je balance mes chaussures par terre. Je me redresse en position assise et j'enlève mon t-shirt. Sans pression. Quoi ? Je suis dans ma chambre et je transpire comme un ouf putain. Je m'approche du bord du lit et sans qu'elle le prévoit, j'attrape sa jambe et son pied pour essayer de l'attirer vers moi. “ sauf si tu veux dormir avec moi. ” des rires résonnent dans la pièce, Ottis le gamin est revenu. Au fond... bien sûr que j'ai envie qu'elle dorme avec moi. Après cette soirée, je me vois mal la quitter et me retrouver seul. J'ai pas spécialement de mauvaises pensées. Je ferais rien contre son gré, je la respecte beaucoup trop pour ça. Mais j'en rêve... juste... qu'elle dorme dans mes bras. Que je puisse au moins profiter de ce moment, une seule fois. Regarde-le, regarde mes yeux, cette façon que j'ai de te regarder, comme j'en pince pour toi, comme j'ai besoin de ta présence.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

Tes mains visées sur ses avant-bras alors que ses mots viennent heurter ton visage, il ne met pas plus de quelques secondes pour te tirer vers lui et te forcer à descendre. Hm, dommage, t'étais si bien dans l'encadrement de la fenêtre, à sentir la fraîcheur de la nuit passer sur ton dos et dans ta nuque. Mais tu ne dis rien, tu restes en silence et penaude car, malgré l'alcool et la fatigue, tu sais très bien que si tu oses râler sur le fait qu'il t'ai arraché à ton délire dangereux, son ton s'envolera de plus belle et tu ne veux vraiment pas entendre ça. A la place, il prend tes mains et répond à ta demande aux airs de promesses. Jamais... de cette fenêtre ou en général ? T'aimes à penser qu'il ne te laissera pas tomber pour quoi que ce soit. Mais c'est peut être trop demandé, toi qui va à droite, à gauche, qui regarde ici, et là. Il recule et vient mettre entre tes mains la bouteille d'eau d'il y a un instant. Tu grimaces en silence lorsqu'il te dit que tu dois terminer toute la bouteille contenant bien encore la moitié d'un litre. Tu commences à boire tranquillement, doucement sinon l'eau un peu fraîche descend trop vite et te fait frissonner. Il en reste encore beaucoup trop dans la bouteille alors, la mine défaite et le bouchon toujours dans ton autre main, tu dis « si je pars avant d'avoir tout terminé, tu vas faire quoi ? » en soit probablement rien, sinon soupirer. Ta chambre à toi, elle est seulement à quinze mètres plus loin. Quinze petits mètres. Mais ta question est là juste pour provoquer sa réponse, où bien juste t'envoyer bouler. Au moins, tu en auras le cœur net. De t'envoyer bouler, il n'en fait rien cependant, parce qu'il te propose alors de rester dormir avec lui. Pendant une seconde, t'as l'impression de ne pas avoir bien compris ses mots, ou peut être que t'as juste pas voulu les comprendre. Tu sais pas quoi dire, quoi faire alors que le bourdonnement provoqué par la musique en bas commence enfin à se calmer dans tes oreilles. Le calme et le sifflement du vent là dehors, c'est juste un régal pour ta tête qui commençait à tourner beaucoup trop fort. Il retire son tee-shirt puis se penche pour tirer sur ta jambe alors que t'étais juste là debout comme une idiote au milieu de la pièce sans réponse à sa proposition. Tu perds l'équilibre et te retrouves les fesses sur son lit, à côté de lui. La bouteille toujours ouverte dans ta main vient à reverser plein d'eau dans ta chute, sur la couverture, sur son jean mais surtout sur ton pull. Tu refermes la bouteille pour sauver le peu d'eau qu'il en reste en regardant, la mine défaite, ton pull complètement trempé. T'avais si chaud encore à cause de la soirée que cette eau rafraîchissante n'est pas pour te déplaire, mais cette sensation de tissus mouillé sur ta peau est plus que désagréable. « est-ce que t'aurais un tee-shirt pour moi ? j'étouffe, là dedans. » tu demandes en relevant le menton dans sa direction. T'aurais très bien pu te lever, lui rendre sa bouteille et quitter sa chambre, retrouver la tienne en moins d'une minute pour te changer et dormir. Mais non. C'est comme une envie de ne pas partir, pas tout de suite. Sans pour autant savoir si tu veux rester. Juste te laisser le temps de décider, de ne pas te précipiter. Alors il s'affaire à farfouiller à droite à gauche, avec les yeux et avec les mains, probablement à la recherche du dit tee-shirt et toi, tu rapproches tes genoux près de ton visage et appuies ton dos contre le mur derrière toi « t'as abandonné ta bouteille de rhum en bas en plus, toi qui t'étais donné tant de mal à la mettre de côté... »

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