wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Je vous avoue que ma soirée a pris une toute autre tournure lorsque Katalia m'a demandé si je participais à la fête des pfo. Evidemment. Elle savait déjà la réponse mais elle a voulu être confortée dans sa pensée. Elle sera là donc là ce soir et bon dieu comme je suis soulagé. Elle a fini de se morfondre, de broyer du noir. Elle veut se bouger. Je savais bien que ça allait passer. Une histoire de quelques jours et elle sera bien obligée de reprendre sa routine d'avant. Sans Toni. Mais y'a moi. Et je compte bien profiter de sa présence autant qu'elle le voudra. La soirée a déjà débuté depuis un moment et je suis déjà en train de m'enfiler des shots car je perds à un bras de fer contre un monsieur muscle. En même temps, vous avez vu mes bras ? Même un squelette rirait de moi. Par moment, je jette un coup d'oeil aux alentours pour voir si la brune est arrivée. Mais je ne la vois pas. S'est-elle désistée finalement ? Non, elle viendra. Elle ne peut pas me chauffer puis me refroidir la seconde d'après. Je me barre dans la cuisine, je cherche après une bouteille d'alcool dans ma cachette secrète, en espérant qu'un con n'est pas venu la dénicher avant moi. J'ouvre un placard tout au-dessus, retire les paquets de pâtes et de riz et j'en tire par la suite ma bouteille de rhum. “ Aha ! Toi, tu m'attendais. ” et je dépose un bisou sur la bouteille, tout content. Mais je remarque que quelqu'un m'observe, du haut de mon perchoir. Merde, ma cachette est... “ C'est... ma cachette personnelle, si tu pouvais faire comme si tu n'avais rien vu. ” je descends du comptoir pour arriver à sa hauteur. Katalia est là. C'est bon, mon alcool secret est safe. Je l'admire du coin de l'oeil. Elle s'est tout de même apprêtée pour l'occasion et je la trouve superbe, comme toujours. Ca fait du bien de voir un peu de luminosité sur ses pommettes. “ t'en as mis du temps. ” amusé par la situation, je n'attends pas plus longtemps pour dévisser la bouteille. Je renfile l'odeur du rhum et ça me fait tousser. Super, bien comme il faut. Je tends la main dans le placard à verres et je sors deux shots. “ On partage. ” ce n'est même pas une question, c'est un fait. Je ne sais pas si elle tient l'alcool fort mais dans tous les cas, moi oui. Mais ça, vous le saviez déjà.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

Un message adressé comme une bouteille à la mer. Une volonté proche du néant. Tu t'es pourtant juré à toi même de repousser au maximum ce moment où tu pourrais chercher à le joindre. Parce que ce message n'aurait pas la même saveur que celui adressé à un ami comme Neal, par exemple. C'est un truc qui t'a traversé l'esprit ce soir là au cinéma lorsqu'il avait quitté la salle avec à peine plus qu'un rapide regard en arrière. Mais c'est mardi et ta parole n'aura pas tenue quarante huit heures. Pourtant, t'as l'impression qu'il s'est passé bien plus de jours que cela... Il y a eu le retour de ta cousine, retour qui a relégué la tristesse au second plan au profit de la rage. Forte et vive de ce sentiment nouveau, t'as juste eu envie de passer tes nerfs sur tout et n'importe quoi la veille, ta cousine en tête de liste. Ce que t'as d'ailleurs un peu fait, mais visiblement pas assez car t'en est toujours animée et la seule solution que t'as semblé trouver, c'est de te laisser aller à une soirée. Un rapide passage sur le groupe whatsapp t'a confirmé qu'il y avait bel et bien une soirée à la pfo, ce soir (comme très souvent). Alors sans vraiment réfléchir, t'as écris à Ottis pour savoir s'il serait présent car l'idée de savoir dans quoi tu allais t'embarquer t'es rapidement aperçue plus séduisante. Le fait de savoir qu'il serait présent t'as assuré dans le fait de venir faire une apparition. Il commence à te connaitre assez bien et a d'ailleurs été l'unes des rares personnes que t'as vu depuis le bal de vendredi dernier. T'as pas envie de te retrouver en soirée avec d'autres pfo et de leur donner l’occasion de te questionner sur ton regard encore un peu triste et humide. Ça et peut être une autre raison aussi, que tu n'admettras pas, cela dit. Tu décides de ne pas arriver à l'heure à la soirée, tu décides même d'arriver carrément en retard et de prendre le temps de dîner avec Meluzine à l'appartement. Tu parles pas beaucoup, elle parle beaucoup, elle te change les idées, ça te fait tellement de bien. Puis, tu décides d'appeler un taxi et termines de t’apprêter en l'attendant. Tu troques tes lunettes contre tes lentilles, ton jogging contre un jean bien ajusté et des bottes à talons. Ton pull sombre et fin au col rond fera très bien l'affaire. Les effluves de bières et d'alcool forts se glissent jusqu'à tes narines, à peine entrée dans la maison. Léger sourire satisfait lorsque tu croises ton reflet dans un grand miroir à l'entrée en passant une main dans tes cheveux pour les replacer. Ouais t'es satisfaite d'arriver "si" en retard, parce que les esprits sont adoucis par l'alcool si bien que personne ne saurait vraiment capter si tu vas bien, ou si tu veux pas bien. On te laissera tranquille, tu pourras faire ta soirée tranquille dans ton coin et ce sera très bien comme ça. Tu te mets à chercher un visage en particulier, en vain. Alors tu vas vers la cuisine à la quête d'un truc frais à boire dans le frigo. Sauf qu'à peine rentrée dans la pièce, tu le remarques dans une position bizarre en train de farfouiller au fond des placards. Tu places tes mains sur ta taille en le fixant en silence, léger sourire sur les lèvres avant qu'il ne retrouve la terre ferme. « pas tant que ça, t'exagères. » à peine trois heures, quoi... Mais il ne t'écoute même plus, il sort deux verres à shooter et vous sert directement. Tu t'approches alors qu'il désigne la bouteille avec une affirmation bien précise. « ok juste un verre alors ! » Tu veux pas risquer d'avoir l'alcool déprime. Après avoir trinqué rapidement, tu fais descendre le rhum dans ta gorge d'une traite. Tu reposes le verre en plissant le nez et secouant la tête, plus vraiment habituée à boire de l'alcool ou participer à des soirées depuis le Spring Break. Tu déposes la paume de la main sur le shooter pour pas qu'il puisse te resservir. Puis, lorsque tu retrouves tes esprits et que tu croises ton regard, tu marques un silence avant de retirer ta main. Oh et puis merde, t'es venue à une soirée, si vraiment t'avais pas voulu boire d'alcool, tu lui aurais proposé un café le lendemain, par exemple. Et puis, il a l'air tellement de bonne humeur qu'il ne semble pas décider à te laisser glisser vers la déprime de toute façon, non ? « ça fait longtemps que t'es arrivé ? y'a beaucoup de monde ? » tu bombardes en tournant la tête vers la gauche pour jauger un peu la foule dans le salon et sur la terrasse.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Je vous avoue que j'ai pas trop la notion du temps et de l'espace avec la poudre et l'alcool que je me suis enfilé. J'ai juste l'esprit ailleurs et je me sens en super forme. Très heureux. Je ne suis pas en train de tituber ou de vomir. D'ailleurs, c'est quelque chose que je préfère éviter. J'ai ma limite d'estomac et quand je sens que ça va être le verre de trop, je ne le prends pas. Je ne sais pas quelle heure il est, mais j'ai l'impression d'être ici depuis une éternité avant qu'elle n'arrive. Je lui fais la remarque et je fronce le nez à sa réponse. Bon, le principal c'est qu'elle soit là et qu'elle sourit. Son sourire, la plus belle chose que je peux voir ce soir. Et qui me fait fondre... tendrement. Maintenant que j'ai trouvé la bouteille que je cherchais, autant en profiter. Je prends deux shots, je remplis à ras bord le rhum et j'attends qu'elle coopère. “ désolé mais quand je suis saoul j'arrive plus à compter. ” grimace amusée et on prend notre shots pour trinquer ensemble et l'avaler tout rond. Miam ! Ca décoiffe mais c'est tellement beau. Je rouvre la bouteille pour remplir de nouveau son verre mais elle plaque sa main sur le bord. “ t'as cru que ta main était transparente ? vire-la. ” quelques secondes d'hésitation puis elle s'exécute. J'avais compris que ce signe c'était non merci. Mais pas avec moi. Je re-remplis le verre, ainsi que le mien et je pose la bouteille sur le côté. Tu te rends compte Kat, qu'on est en train de boire ensemble ? Comme si tout allait bien et pour ma part, tout va bien. Je peux que me sentir bien en ta présence. Il y a quelques jours, t'étais en train de te morfondre avec un pot de glace au cinéma, et ce soir, on trinque ensemble. C'est comme un rêve devenu réalité. Ce moment complice, je l'avais attendu depuis longtemps. Partager des souries, s'échanger des regards amusés. Je pourrais me noyer dans tes yeux, là, tout de suite. Mais elle ouvre la bouche pour parler et je remets mes idées en place. “ oh tu sais, je suis toujours là avant tout le monde. ” depuis que j'ai su que y'avait une fête, je traine dans le salon et la cuisine en attendant les premiers motivés de la soirée. Oui il y a du monde Katalia, mais je m'en fiche, je veux juste être avec toi. Dire qu'on avait arrêté de se voir juste à cause d'une rumeur. Maintenant, quand je vois mes potes qui nous lancent des regards, je remarque qu'ils sont plutôt contents de me voir parler avec elle. “ on va faire un tour ? ” je prends nos shots et la bouteille, fais signe à la pforzheimer de me suivre et on se faufile dans le salon. Musique, des gens qui dansent, qui rigolent, qui crient. Je me fais bousculer, manquant de faire tomber la bouteille sur le sol. Mon coeur a loupé un battement mais ouf, ça va. Le saint graal est sauvé. Finalement, on se trouve un petit canapé au coin de la pièce que je monopolise en m'étalant de tout mon long pour faire fuir ceux qui y étaient installés. “ pardon pardon, ce canapé est pris. ” des remarques défilent du genre " t'es con " ou " tu fas chier ottis " mais au moins, on peut s'installer tranquillement avec Kat. Je m'assieds, pose la bouteille et les verres sur la petite table et je regarde mon amie. “ alors... t'as envie de faire un jeu ? ”

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

La sensation d'évoluer dans un contexte où les gens ont en moyenne quatre ou cinq verres d'avance sur toi est assez étrange. Ou en l’occurrence drôle. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu'il cavale loin devant toi à cette course là et pourtant, Ottis semble encore bel et bien maître de l'ensemble de ses mouvements. Mi-admirative mi-amusée, tu lui réponds après le premier shoot « je ne suis pas saoul donc je vais savoir compter ! » tu annonces avec un léger rire, pas très convaincue cependant. Bah ouais, t'es déjà à ton second verre alors que tu as mis les pieds à la pforzheimer il y a même pas cinq minutes. Heureusement que t'as un solide repas dans l'estomac. D'ailleurs, tu retires rapidement ta main pour abdiquer et ingurgiter votre second shoot ensemble. Encore plus piquant que le premier mais au fond ça fait du bien, ça réveille. Questions qui évitent au silence de s’immiscer et sa réponse qui ne tarde pas à venir « ouais bon, en arrivant si tard, je me suis dis que tu serais peut être en train de décuver dans un coin ! je suis contente que ce ne soit pas le cas. » au fond, cette histoire de décuver n'est pas du tout vrai. Tu connais Ottis depuis très peu de temps mais tu l'as toujours vu présent et fidèle lors de toutes les soirées où t'as pu te rendre depuis ton retour d'Italie. Peu de soirées, mais il avait toujours été là, toujours. Et visiblement jamais au point de finir minable dans un buisson, ce qui est un très bon point. Dans tes pensées, tu l'entends à peine te proposer de faire un tour et tu le suis tranquillement alors qu'il embarque les verres et la bouteille. En entrant dans le gigantesque salon, tu concentres ton regard et tes pensées sur tous ce que tu peux croiser et voir ici plutôt que sur ton cœur qu'à encore mal. C'est un peu dur, mais ça se fait bien. Un couple plus qu'inattendu dans un coin de la pièce, un jeu de la bouteille plutôt animé et la nana la plus studieuse que t'ai jamais connu en train de faire voler son tee-shirt à travers la piste de danse improvisée. Il faudrait limite confisquer les portables de tous, tellement Veritas aurait matière à s'exprimer rien qu'avec cette soirée. Tu ris doucement devant sa manière de s'approprier le canapé avant de te laisser tomber à ses côtés. Te tournant légèrement vers lui, tu déposes une cheville sur ton genoux et un coude sur le dossier du canapé pour retenir ta tête de la main. Un jeu, vraiment ? Tu réfléchis une seconde, cherchant quelque chose, puis ton coude quitte le dossier et ton buste se penche vers la table basse pour remplir de nouveau les verres. Tu les attrapes, en colle un dans ses mains et gardes l'autre pour toi. Alors, te doutant que ça ne va pas le faire boire (du peu que tu le connaisse et de ce qu'il t'a dit) tu lances, annonçant le nom du jeu au passage « je n'ai jamais.. tout quitté pour quelqu'un. » Tu veux imaginer que c'est facile, que c'est cadeau, mais au fond t'en sais rien, tu ne le connais pas assez pour ça. Et puis, s'il voit que t'es sympa, il évitera peut être de se souvenir de ce qu'il sait de toi pour balancer des "je n'ai jamais" qui te feront boire, non ? Douce illusion.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Moi aussi je suis content qu'elle ne m'est pas trouvé dans une mauvaise posture. Mais tout va bien. Il est encore tôt pour ça et je dois vous avouer que j'ai une forme d'enfer. Je lui réponds en lui tirant la langue comme un gamin avant de l'embarquer plus loin. On passe dans le salon, on se trouve un chemin comme on peut et mon attention se perd sur une nana qui retire son haut. Sourire en coin, j'hésite presque à tirer Katalia jusqu'à la bouteille mais je continue d'avancer. Je sais pas si j'apprécierais que quelqu'un d'autre l'embrasse, ou lui retire son haut. Non. Sauf si on se retrouve à jouer qu'à deux à ce jeu. Mais bon, jouer avec la bouteille pleine de rhum, ce n'est pas très pratique. Je nous offre un canapé avec toute ma délicatesse et on s'installe posément. C'est quand la dernière fois qu'on s'est retrouvé côte à côte avec un peu d'alcool ? Trop longtemps. Je pense que la dernière fois c'est le soir de notre rencontre, avec notre verre, sur les transats. C'est bête, je sais, mais ce moment de rencontre est encré dans mon esprit. En oubliant l'histoire avec son ex Tomy. Je suis d'humeur joueur. Elle... je ne sais pas. Je propose. La brune, elle se redresse de sa posture de meuf blasée du canapé et elle nous sert elle-même des shots. Aha, je n'ai jamais. Mon dieu, ça doit faire des années que je n'ai plus joué à ça. Ou alors, je ne m'en souviens plus, trop alcoolisé oups. Ce jeu peut souvent avoir des allusions sexuelles. Vraiment Kat ? Tu me surprendras toujours. Je prends mon verre et je réfléchis. “ Kat... faut trouver des questions pour me faire boire hein. ” j'éclate de rire. Juste rappel des règles pour qu'elle soit sure. Mais non, je n'ai jamais tout quitté pour quelqu'un. J'ai abandonné une partie de ma vie en Italie pour Harvard et pour Alessandra. Mais ce n'est pas que pour elle. “ A mon tour... ” j'affiche un air malicieux, haussant mes sourcils de haut en bas. Qu'est-ce que je pourrais lui demander que je ne sais pas déjà ? Mmh non, le mieux, c'est de demander des trucs dont je suis sûre pour qu'elle boive, même si c'est de la triche. “ je n'ai jamaaaaais.... simulé prendre du plaisir avec quelqu'un. ” fier de ma question, je la regarde en souriant. Je m'attends surement à ce qu'elle rougisse. Moi, je bois mon verre. Oui, j'ai déjà simulé dans ma vie. C'est pas tous les jours que je prends mon pied, surtout que ça fait un bail que plus personne n'est venu dans mon pieu. J'observe ma coéquipière en attendant de voir si elle va boire.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

Un instant d'égarement. Une question facile offerte en cadeau. Mais pourquoi, Katalia ? Pourquoi ton inconscient à voulu être gentil avec lui. Lui qui pourtant n'a pas manqué de t'en faire baver depuis votre rencontre. Avec cette peur qu'il avait éveillé en toi lorsque tu l'avais confondu avec ton ex, ce mal qu'il t'avait provoqué quand il avait menacé ton secret le soir du bal. Et toutes les fois où rien que sa présence avait menacé ce qui comptait le plus pour toi : devant ce film à la pfo, la rumeur sur Veritas, la discussion dans le local d'art, même au bal lorsque t'avais senti son regard glisser un peu trop longtemps une fois ou deux sur toi alors que ta main était dans cette de Toni sous la table. Il ne mérite pas que tu sois sympa avec lui, ni même patience, ni même quoi que ce soit d'autre. Pourtant, ton inconscient prend le dessus alors que les mots sortent de ta bouche. Ce même inconscient qui n'a pourtant et d'habitude nuls scrupules à se montrer égoïste avec tout et tous le monde. Là c'est différent. Peut être parce qu'en plus de tout le mal que tu énumères dans ta tête, tu ne peux nier le bien qu'il apporte à ton quotidien. Le soutien, les rires, les sourires et depuis quelques secondes la complicité. Tu ne veux pas t'en détacher et t'es venue à cette soirée juste car tu savais qu'il serait là et t'es une putain d'égoïste qui va profiter de son aura pour tenter d'aller mieux. Tu vas le fatiguer à la tache, le saigner jusqu'à l'os et te nourrir de sa bonne énergie communicative. Et peut être qu'à la fin, si t'es de bonne composition, tu le remercieras. Schéma cruel qui se dessine dans ta tête, pourtant à chaque fois que tu croises son regard, c'est ce même schéma qui chancelle quelque peu. Tes pensées vont dans tous les sens alors qu'il te répond qu'il faut trouver des questions pour le faire boire. Il n'a pas tord et cette erreur de passage sera très rapidement rattrapée. Son affirmation arrive et si, pendant une seconde, tu restes une seconde sans bouger à regarder le mur derrière les pupilles agitées, tu l'imites rapidement en terminant ton verre cul sec. T'as envie de faire semblant de t'indigner et de le traiter de tricheur avec cette affirmation facile mais, à quoi bon ? C'est trop tard et puis ça ne fait que de te confirmer dans l'idée que le jeu est bel et bien lancé et que tu ne lui feras pas de cadeau car tu n'en obtiendras aucuns. « je n'ai jamais pris de coke. » Sourire fier qui s'étire sur tes lèvres. Tu attrapes la bouteille du bout des doigts et lui tend, ne te servant même pas au passage. Il en aura besoin, pas toi.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

Qu'y a-t-il de mieux que le jeu ? L'adrénaline ? Je vis de ça depuis que je suis gamin. Les gens se demandent s'il faut me prendre au sérieux ou si je déconne. A croire que ma naissance est une grosse blague sur terre. C'est mon moyen d'apprendre à connaitre les gens, à détendre l'atmosphère. Et à rire tout simplement. On m'a toujours dit que le rire rallongeait l'espérance de vie. J'ai bien envie que Katalia vive le plus longtemps possible. Car à force de broyer du noir, elle va se consumer à petit feu sans en prendre conscience. Et puis un jour, elle aura disparue. Je ne veux pas ça, je veux pas qu'elle s'efface. Elle est faite pour briller, l'italienne, et si je peux être sa source de lumière pour recharger ses batteries, j'en serais ravi. Parfois, je me pose la question. Je me demande ce qu'elle pense de moi... ou si ça lui arrive de penser à moi tout court. Je commence à me poser des questions qui ont fort intérêt pour moi que je me posais avant. Y'a pas une minute que je passe sans me demander comment elle va. Ou parfois, y'a pas de raison. Je ferme les yeux dans l'idée de me taper une bonne nuit de sommeil et c'est son prénom que je murmure dans mes pensées. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être car j'ai été fort inquiet pour elle. Hmm, oui, ça doit être ça. La brune boit également à ma phrase et je lève un sourcil. Puis vint à son tour de parler et je lève les yeux en secouant ma tête. J'entends presque ce jugement qu'elle pense tout bas. “ c'était trop facile ça, et même pas gênant. ” je rapproche mon verre de la bouteille qu'elle tient en main pour me resservir. Je le bois cul sec puis je me racle la gorge. Celui-là, il brûlait beaucoup. Je commence à me sentir encore plus détendu. L'alcool qu'on ingurgite rapidement monte vite à la tête. Et ça me donne une certaine assurance en plus. Oui, faut pas croire qu'Ottis a de l'assurance pour tout. “ Je n'ai jamais pensé à la personne à côté de moi. ” presque gêné, mes yeux ne veulent pas rester trop longtemps plantés dans le sien. Je ne sais pas à quoi je joue, mais je me demande vraiment si j'ai une place particulière dans ses pensées ou pas du tout. J'attends sa réponse, je veux la prendre en pleine face s'il le faut. Si Katalia pense à moi parfois... de temps en temps, beaucoup, je veux qu'elle m'éclaire. Car personnellement, j'ai jamais eu une gonzesse dans mes pensées avant elle.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

Mais cette question, tu veux l'avoir imaginée Tu veux l'avoir rêvée. L’ignorer ou bien faire mine de regarder de l'autre côté du canapé ; juste pour faire semblant de ne pas l'avoir comprise. Mais rien, pas même tes réflexes fatigués par l'alcool ne t'aident à y arriver. De toute façon, il y a rien ni personne de l'autre côté de ce canapé. Y'a juste toi, et lui, et ce blanc qui s'installe entre vous. Ses yeux se détachent de toi, visiblement gêné alors que t'es secouée par toutes les questions provoquées par cette révélation. Si tu penses à lui, très certainement et souvent. Si tu penses à lui dans le sens qu'il le sous entend, peut être. T'en sais rien. Parfois. Ouais, une fois, cette autre fois après le cinéma. T'y a pensé et ça t'a tant perturbé que t'as écrasé l'idée à peine germée. Tu t'es réveillée le lendemain avec cette rage au ventre contre ta cousine et depuis, t'as laissé ce seul sentiment te dicter ta conduite et tes pensées. Et puis tu repenses à cette fois là au bal, où tu as tenté de le faire jurer de "ne plus te refaire de coup pareil" et c'est typiquement ce qu'il est en train de se passer. Si t'as pu honnêtement passer quelques secondes à te poser de réelles et sérieuses questions à son sujet, t'es d'un coup animée par la rage et la peur de te sentir coincée. Tu détestes ça et tu le détestes encore plus d'avoir été capable de te mettre dans une telle position. Parce que tu ne vas pas t'enfuir, et le réaliser te mets encore plus mal. Tu ne vas pas fuir car tu sais que tu le regretteras. Que tu le regrettas. Alors tu lui offres un regard sombre comme jamais auparavant, soupires longuement et bois. Juste tu bois. Et il comprendra ce qu'il voudra avec tous ces signaux contradictoires. Ta tête tourne clairement, t'es à ton quatrième verre ? Ou cinquième ? Tu ne sais plus mais t'as jamais été trop du genre à tenir l'alcool, même lorsque tu avais l'entrainement de t'y abandonner toutes les journées au Spring Break. Tu plantes une main sur l’accoudoir du canapé et déposes le verre sur la table basse avant de porter ton autre main à ton visage. Au fond plus pour te cacher que pour réellement calmer un front un peu chaud. Tu finis par découvrir tes traits et regardes son visage. Son front, ses sourcils, ses pommettes, tout sauf ses yeux cependant, trop dur d'assumer ce qu'il vient de se passer. Puis après un lourd silence et à un moment où la musique se calme, te permettant de réduire un peu la hauteur de ta voix, tu lances avec un ton neutre « tu ne bois pas ? » Tu mords l'intérieur de ta joue, regrettant aussitôt. Si ça n'est pas chercher les problèmes honnêtement, tu ne saurais dire ce que c'est d'autre. Alors pour porter ton attention ailleurs car c'est juste plus facile, tu te penches sur la table basse pour remplir de nouveau vos verres. « je n'ai jamais joué à ce jeu débile. » tu désignes du doigt le coin où quatre étudiants sont assis sur les genoux autour d'une bouteille. Tu bois cependant un nouveau verre pour te faire mentir à cette nouvelle affirmation et t'as encore plus chaud, après. Mais t'es prête à tout. Tout pour t'échapper d'une discussion sérieuse qui fera que tu ne pourras plus faire comme si de rien n'était demain matin.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Katalia Borgia

L'attente est longue. Je ne veux pas boire avant elle. J'attendrais jusqu'à ce qu'elle se dessèche s'il le faut. Je ne veux pas être celui qui montre tout le temps les signes de l'attirance. Je veux que ça vienne d'elle. Je veux qu'elle assume si c'est le cas, ou qu'elle se taise à jamais. Et elle fait, Kat. Elle porte son verre à ses lèvres et le boit d'une traite. Un sourire s'affiche au coin de mes pommettes et je reste un moment silencieux. On ne dit plus rien. C'est comme si un voile s'était posé entre nous. Le voile de la vérité. Je l'attendais depuis un moment déjà. Elle ne fuit plus. Elle ne recule pas. D'habitude, quand je fais un pas dangereux vers elle, elle fait un bond de dix mètres en arrière. Pas cette fois-ci. Mon battant tambourine dans ma cage à vive allure. Finalement, elle rompt le silence et nos regards blancs. Elle s'inquiète que cela ne soit pas réciproque. Allez, je ne vais pas la torturer plus longtemps. Pour répondre à sa question, je remplis de nouveau mon verre et je le bois, tout en la fixant. Mes yeux de lynx ne la quittent pas. On entre à peine dans une phase intéressante du jeu qu'elle coupe court à cette tension pour lancer une autre phrase. Je décroche, je suis la direction que ses yeux empruntent vers un groupe qui joue au jeu de la bouteille. Elle boit de nouveau. Le jeu débile. A l'entendre, on a l'impression que le jeu qu'on fait est aussi débile. Je me pince la joue et je me penche vers elle pour avoir son attention. “ Kat, t'as pas à être nerveuse avec moi. tu le sais ? ” je lui arrache son verre des mains pour qu'elle arrête de boire à tout bout de champ et je le dépose sur la table, le mien également. Je le vois dans ses yeux qu'elle ne veut pas qu'on ait cette discussion et moi-même, je ne sais pas si je la veux. Elle est connue pour fuir, toujours fuir. Pourtant, j'essaye tant bien que mal de l'aider à assumer ce qu'elle veut, à vivre tout simplement. “ tu n'imagines pas tout ce que j'ai envie de te dire... mais je me retiens de toutes mes forces car si je le fais, tu vas m'échapper. ” je baisse le regard et je soupire. Je suis dans une impasse, ça me va comme ça, pour le moment, mais un jour où l'autre, il faudra que je me décide à soit lui avouer ce que je ressens, soit mettre un terme à tout ça, à nous deux.

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wanna play ? ★ ─ w/ @Ottis Abatucci

C'est la saveur amer du jeu qui prend un tout nouveau tournant. T'aurais dû et pu t'en douter, en soit. Tu connais, t'y a déjà joué mais t'as pas réfléchis. Enfin si, t'as réfléchis, mais de la mauvaise manière. De cette manière que t'as de toujours penser que les choses vont toujours aller en ton sens, comme tu l'imagines, comme tu le veux. Mais la vie ne fonctionne pas comme ça Katalia, et le retour de bâton que tu viens de te prendre en pleine face ne te l'apprend pas vraiment. Alors comme d'habitude, tu attires l'attention sur n'importe quoi excepté sur toi, et cette fois ci, ce sera sur le fait qu'il va ou non boire son foutu shooter à la main. Tu sais qu'il va le boire et tu réalises à cet instant que tu joues avec le feu, que c'est pas bien, que c'est pas honnête. T'as l’impression d'en avoir déjà trop dit, alors qu'au fond tu n'as absolument rien dit. Tu as juste bu ce foutu shooter de rhum qui brûle encore ta gorge. C'est cette impression de faire toujours mal les choses qui s'empare de toi pour ne plus te lâcher. L'instant s'alourdit et s'éternise, il te fixe dans les yeux et bien que t'en ai envie, t'arrive pas à détourner la tête. Il te fixe toujours et, dans le silence entre vous deux, boit. D'une inspiration que tu veux discrète, tu tentes de calmer les pulsations de ton cœur et de ton sang qui galope jusque dans tes joues. La moindre expression perplexe ou gênée, tu veux l'effacer mais l'alcool qui coule déjà dans tes veines semble en avoir décidé autrement. Ta phrase se veut de détourner l'attention ailleurs (comme d'habitude) mais Ottis n'est pas dupe et se penche vers toi pour souffler doucement et te retirer ton verre des mains sur lequel tes ongles étaient en train de pianoter avec empressement. La nervosité doit se deviner dans tes gestes ou peut être qu'il commence juste à te connaitre bien. T'as l'impression de n'avoir jamais été aussi proche de lui, sur ce canapé comme en général. Pourtant tu ne recules pas, même lorsqu'il reprend la parole. Ton cœur bat encore plus vite, mais tu penches juste la tête, regardes tes pieds en soufflant directement après ses mots, de peur qu'il continue « oui s'il te plait, ne dis rien... » Parce que t'es prête à entendre quoi que ce soit qu'il semble sous entendre. Parce que pour l'instant, tu ne sais pas où va ta tête, tu ne sais pas ou va ton cœur. Ils vont partout à la fois et ce bordel est juste en train de devenir ingérable dans ta tête. Tu dois te recentrer, te concentrer. « si tu veux que je m'en aille, que je te laisse tranquille, pour ce soir ou pour toujours, je comprendrais tu sais. » Le rhum fait doucement mais surement son effet, sur tes pensées qui s’apaisent un peu, sur tes mots qui s'adoucissent et sur ton corps qui s'enfonce un peu plus dans le canapé, t'as l'impression « mais si t'accepte que je reste, allons nous amuser, c'est une fête après tout, hm ? » La balle est dans son camp à partir de maintenant et peu importe sa décision, aussi difficile que cela sera, tu te plieras et tu accepteras.

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