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Lien du postJeu 27 Fév - 10:31
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Mark regarda le visage de la jeune femme venir épouser le creux de sa main. Alors qu’elle fermait les yeux, il se permit d’observer son visage davantage, comme une sculpture de marbre dont on n’a jamais fini de découvrir les détails : la délimitation de sa perruque, le léger creux de ses joues, la pâleur diaphane de sa peau. Comment le monde entier ne s’arrêtait-il pas pour protéger cette princesse de l’ombre ? A la question de la belle, il plongea son regard dans le sien.
- Ouais… Je vais me battre, ouais.
Un sourire éclaira ses lèvres lorsqu’elle se mit à rire, ça faisait du bien de la voir rire. Quand elle se mettait contre le mur, il voyait bien ses épaules maigres posées contre le mur, le reste de son corps à peine caché par un plaid qu’il avait peur de se voir glisser selon ses gestes. Enfin peur… peur de la gêner car son corps lui faisait plutôt l’effet inverse que de la peur.
- Franchement, si ça permet que tu te battes aussi, je suis prêt à négocier avec n’importe quelle déité… dit-il avec un petit sourire, décidé qu’il ne l’abandonnerait pas. Mais pour être tout à fait sincère avec toi, je ne suis pas chrétien… Je parle peu de ce en quoi je crois parce que quand j’en parle avec des chrétiens, je sais que j’ai l’air de traiter leur religion d’absurde… et ils l’apprécient pas trop, dit-il avec un petit soupire rieur.
Relevant les yeux vers elle et voyant ses larmes, il prit délicatement son visage entre ses mains, lui aussi devait chasser les larmes de ses joues avec ses grands pouces. Doucement, il revint la prendre dans ses bras, au creux de son torse. Il déposa un baiser dans sa perruque et recula un peu le visage sans desserrer ses bras.
- Tu veux pas enlever ta perruque ? demanda-t-il avec une banalité comme si il avait demandé si elle voulait enlever son chapeau.
Ce n’était pas vraiment une demande et pas complètement une question plutôt comme la vérification d’une évidence. Cela devait être physiquement beaucoup plus confortable de ne pas l’avoir sur la tête. Il savait qu’il s’en ficherait de toute façon, il en avait connu des gonzesses avec les boules à zéro, pour mille raisons différentes d’ailleurs, ce n’est pas la jolie princesse sans cheveux qui le choquerait.
- Ouais… Je vais me battre, ouais.
Un sourire éclaira ses lèvres lorsqu’elle se mit à rire, ça faisait du bien de la voir rire. Quand elle se mettait contre le mur, il voyait bien ses épaules maigres posées contre le mur, le reste de son corps à peine caché par un plaid qu’il avait peur de se voir glisser selon ses gestes. Enfin peur… peur de la gêner car son corps lui faisait plutôt l’effet inverse que de la peur.
- Franchement, si ça permet que tu te battes aussi, je suis prêt à négocier avec n’importe quelle déité… dit-il avec un petit sourire, décidé qu’il ne l’abandonnerait pas. Mais pour être tout à fait sincère avec toi, je ne suis pas chrétien… Je parle peu de ce en quoi je crois parce que quand j’en parle avec des chrétiens, je sais que j’ai l’air de traiter leur religion d’absurde… et ils l’apprécient pas trop, dit-il avec un petit soupire rieur.
Relevant les yeux vers elle et voyant ses larmes, il prit délicatement son visage entre ses mains, lui aussi devait chasser les larmes de ses joues avec ses grands pouces. Doucement, il revint la prendre dans ses bras, au creux de son torse. Il déposa un baiser dans sa perruque et recula un peu le visage sans desserrer ses bras.
- Tu veux pas enlever ta perruque ? demanda-t-il avec une banalité comme si il avait demandé si elle voulait enlever son chapeau.
Ce n’était pas vraiment une demande et pas complètement une question plutôt comme la vérification d’une évidence. Cela devait être physiquement beaucoup plus confortable de ne pas l’avoir sur la tête. Il savait qu’il s’en ficherait de toute façon, il en avait connu des gonzesses avec les boules à zéro, pour mille raisons différentes d’ailleurs, ce n’est pas la jolie princesse sans cheveux qui le choquerait.
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Lien du postJeu 27 Fév - 11:13
La peau pâle, les joues creusées par la maladie, de longs cheveux noirs, les sourcils dessinés avec précision... Il n'était pas difficile de l'imaginer avant tout cela. Elle n'était pas différente. Elle avait toujours été une grande asperge assez mince. A tel point qu'on lui avait fait porter le nom d'anorexique dans ces jeunes années. Ce qui n'avait aider sa confiance en elle. Il s'en était peut être rendu compte en l'observant attentivement, mais elle portait sur ses poignets les stigmates des douleurs passées. Un, deux ou peut être même cinq traits...
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Le passé était le passé, on ne pouvait pas revenir en arrière... C'était ce qui m'avait permis de me bâtir, d'être plus forte que toutes les saloperies qu'ils disaient sur moi. Je ne voulais pas de la pitié des gens. Je valais mieux que cela.
Ouvrant les yeux lorsqu'il répondit à ma question, j'acquiesçais légèrement. C'était ce qu'il fallait faire. Se battre. Prouver au monde qu'on existe. C'était peut être ce que je devais faire moi aussi, malgré la souffrance que les traitements provoqués.
Me redressant, je continuais de tenir le plaid contre moi tandis que j'appuyais ma tête contre le mur en continuant de l'écouter. Je me doutais bien qu'il n'était pas croyant mais qu'il accepte de croire en mes croyances pour que je me batte, le geste me touchait...La plupart des gens ont besoin de croire en quelque chose. Ça permet de ne pas abandonner quand tu as l'impression que le monde te fait un doigt d'honneur...
Le voyant reposer les mains sur mes joues, je ne compris pas immédiatement ce qu'il faisait avant de sentir l'humidité sur mes joues. Merde, j'étais en train de pleurer sans m'en rendre compte ? Peut être le surplus d'émotions.
Et sans rien demandé, je retournais dans ses bras... J'y étais bien. Même si j'étais une grande fille, ça me manquait... Ma mère n'était plus là pour m'en faire, mon père n'était pas très câlin et les Novak... Ça arrivait de temps en temps mais pas autant que je l'aurais souhaité.
Haussant légèrement, je passais les bras entre nous avant de glisser le bout de mes doigts sous la perruque, la défaisant petit à petit avant de la retirer pour la poser sur le côté. Elle ne me gênait plus vraiment, j'avais l'habitude de la porter... Passant une main sur mon crane dégarnit, je me mis à frissonner. Il faisait frais, non ?
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Lien du postJeu 27 Fév - 11:48
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w/ @Markus Oberyn
Mark avait l’impression d’apprivoiser un animal fragile, un peu sauvage mais qui ne demande qu’à être domestiqué. Un peu comme le renard dans Le Petite Prince. Il ne pouvait s’empêcher de se demander si il était en train de réussir à la convaincre de continuer à se battre. Il le souhaitait à tout prix en tout cas. Il voulait qu’elle reprenne confiance, qu’elle se batte à nouveau. Egoïstement, il ne pouvait s’empêcher de ressentir qu’il avait trop perdu et qu’il ne voulait pas perdre à nouveau quelqu’un dont il voulait encore découvrir tellement de choses.
- Oui… Après moi, je comprends mieux qu’on croie en des entités comme l’amour, le tonnerre, la force d’un océan… C’est pour ça que je comprends mieux les religions polythéiste… Je me projette le plus dans la théologie gréco-romaine parce que c’est celle que je connais le mieux mais ça fait davantage sens pour moi que de croire qu’il y a un vieux monsieur sur un nuage qui décide de tout, tout seul, dit-il avec un petit rire.
Haussant un peu les épaules, il déposa instinctivement un petit baiser sur son front, la regardant ensuite enlever doucement la perruque. Il était heureux qu’elle ne soit pas gênée de l’enlever devant lui, qu’il avait assez confiance en lui pour ça. Il regarda son crâne avec un petit sourire.
- Ca te va vachement bien aussi, dit-il avec un petit sourire.
Il passa une main dans ses cheveux hirsutes. C'était rare après tout d'avoir une fille qui avait moins de cheveux que soi. La seule était généralement Naëlle qui coupait plus court que lui mais c'était une exeception. Et en fait, il aimait réellement bien ce crâne nu chez Yenn. Il aurait voulu y déposer un baiser mais se retint pour ne pas avoir l'air condescendant ou infantilisant.
- Je vais peut-être faire ça aussi, j’en ai marre de cette tignasse, dit-il en ébouriffant un peu ses propres cheveux dont il semblait bien las.
Et en plus, à chaque fois qu’il passait sa main dedans, les fantômes de la sensations d’y avoir les mains d’Alyson ne pouvaient s’empêcher de se rappeler à lui. La manière dont elle s’y accrochait quand ils faisaient l’amour, les caressait quand il s’endormait, grattouillait sa nuque quand ils parlaient… Raser serait peut-être un changement qui lui ferait le plus grand bien.
Ses yeux parcouraient le visage de la jeune femme avec ce crâne rasé et il ne put s'empêcher de dire ce qu'il avait sur le coeur :
- T'es belle Yen, murmura-t-il presque gêné.
Est-ce que Alyson avait ouvert une brèche en lui qui faisait que son coeur débordait de partout ? Il ne voulait pas se "consoler" avec cette jeune femme si fragile qui se trouvait dans ses bras. Et pourtant, plein d'émotions - peut-être dues à l'alcool - le traversaient en cet instant. Sans même savoir si Yen voyait en lui en ami, un père de substitution ou... plus ? Ses joues se teintèrent de rouge à cette pensée.
- Oui… Après moi, je comprends mieux qu’on croie en des entités comme l’amour, le tonnerre, la force d’un océan… C’est pour ça que je comprends mieux les religions polythéiste… Je me projette le plus dans la théologie gréco-romaine parce que c’est celle que je connais le mieux mais ça fait davantage sens pour moi que de croire qu’il y a un vieux monsieur sur un nuage qui décide de tout, tout seul, dit-il avec un petit rire.
Haussant un peu les épaules, il déposa instinctivement un petit baiser sur son front, la regardant ensuite enlever doucement la perruque. Il était heureux qu’elle ne soit pas gênée de l’enlever devant lui, qu’il avait assez confiance en lui pour ça. Il regarda son crâne avec un petit sourire.
- Ca te va vachement bien aussi, dit-il avec un petit sourire.
Il passa une main dans ses cheveux hirsutes. C'était rare après tout d'avoir une fille qui avait moins de cheveux que soi. La seule était généralement Naëlle qui coupait plus court que lui mais c'était une exeception. Et en fait, il aimait réellement bien ce crâne nu chez Yenn. Il aurait voulu y déposer un baiser mais se retint pour ne pas avoir l'air condescendant ou infantilisant.
- Je vais peut-être faire ça aussi, j’en ai marre de cette tignasse, dit-il en ébouriffant un peu ses propres cheveux dont il semblait bien las.
Et en plus, à chaque fois qu’il passait sa main dedans, les fantômes de la sensations d’y avoir les mains d’Alyson ne pouvaient s’empêcher de se rappeler à lui. La manière dont elle s’y accrochait quand ils faisaient l’amour, les caressait quand il s’endormait, grattouillait sa nuque quand ils parlaient… Raser serait peut-être un changement qui lui ferait le plus grand bien.
Ses yeux parcouraient le visage de la jeune femme avec ce crâne rasé et il ne put s'empêcher de dire ce qu'il avait sur le coeur :
- T'es belle Yen, murmura-t-il presque gêné.
Est-ce que Alyson avait ouvert une brèche en lui qui faisait que son coeur débordait de partout ? Il ne voulait pas se "consoler" avec cette jeune femme si fragile qui se trouvait dans ses bras. Et pourtant, plein d'émotions - peut-être dues à l'alcool - le traversaient en cet instant. Sans même savoir si Yen voyait en lui en ami, un père de substitution ou... plus ? Ses joues se teintèrent de rouge à cette pensée.
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Lien du postJeu 27 Fév - 12:12
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Je n'étais pas si difficile à comprendre en réalité. J'étais honnête. Peut être un peu trop pour le monde qui nous entourait. Ça m'avait joué des tours par le passé. Il suffisait de voir de quelle manière avait accueillit la nouvelle à l'époque. Mais j'assumais ce que j'étais et qui j'étais. N'en déplaise à la majorité.
C'était aussi cette honnêteté qui incitait les autres à s'ouvrir à moi même lors d'une première rencontre. Sentant mon souffle se faire plus court, je tendis la main vers le masque avant de le poser pour mon visage. Pourquoi ais-je autant de mal à respirer ce soir...? Ça ne pouvait pas être que la fatigue... Fermant les yeux pour économiser mon énergie, je finis par lui répondre sans bouger et sans le masque.Le shintoïsme est comme ça... C'est une religion qui mélange des éléments polythéistes et animistes. Ca se fonde sur le respect des Kami qui en sont les divinités. Je ne me suis jamais retrouvé dans une religion où un seul homme à tous les pouvoirs. C'était trop proche de notre réalité.
Je ne bougeais plus, même en sentant ses lèvres sur mon front. J'étais bien pour la première fois depuis le début de la journée. J'avais déjà senti ce matin que je ne devais pas trop forcée mais j'avais choisi de n'en faire qu'a ma tête... Et j'en payais maintenant le prix.
Je me fichais qu'on puisse me voir avec ou sans mes cheveux. J'étais seulement plus à l'aise avec. Il y avait parfois quelques petites touffes qui faisaient de la resistance mais ce n'était pas assez pour espérer un début de repousse. Laissant échapper un sifflement entre mes dents, je secouais la tête. Je savais que c'était probablement faux mais c'était plaisant à entendre.Fais le si tu en as besoin pour passer à autres choses. Au pire, ça repousse.
Me redressant, je lui tournais finalement le dos pour m'appuyer contre lui, tenant toujours la couverture contre moi avant de poser ma tête contre son épaule, ma joue pratiquement contre la sienne.Beau parleur...
Les bras se trouvant par dessus le plaid, il pouvait apercevoir les tatouages qui ornaient ses bras.
Nouant ses doigts avec les miens, je serrais sa main, les yeux fermés. Me mettant à chantonner dans ma langue paternelle les sentiments qui me traversaient.Such ich dich hinter dem Licht. Wo bist du, wo bist du. So allein will ich nicht sein...
Tirant son bras vers l'intérieur, je le faisais resserrer son étreinte sur moi. Non, je ne voulais pas être seule...
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Lien du postJeu 27 Fév - 12:33
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Mark ne pouvait s’empêcher de sentir l’inquiétude revenir à chaque dois qu’elle avait du mal à respirer. Il connaissait l’angoisse de ne pas réussir à respirer car depuis son pneumothorax, il n’avait pas encore récupéré sa capacité respiratoire, loin de là ; le fait de fumer n’aidant pas du tout évidemment.
- Je suis pas un beau parleur, c’est sincère, dit-il en la laissant s’installer contre son torse.
Alors que son regard parcourait ses tatouages, il hésitait sur où poser ses mains. Sa peau diaphane lui donnait envie d’y laisser courir ses doigts mais il n’était toujours pas au clair sur comment la jeune femme le voyait et il ne voulait pas briser ce moment… Il avait sincèrement peur de faire une bêtise.
Et avec tout ça, il ne pensait toujours pas au père de la jeune femme qui était aussi son ami. Rien que ça devrait déjà empêcher son esprit de même l’envisager comme autre chose qu’une enfant à protéger. Et pourtant ce n’était pas une enfant, c’était une femme et une femme magnifique.
Ses quelques années de vie à Berlin lui furent utiles lorsqu’elle se mit à chantonner en allemand. Il resserra doucement ses bras sur elle comme ses gestes avaient l’air de le demander. Son cœur battait fort, elle pouvait sans doute même le sentir dans son dos tellement il avait le sentiment qu’il allait sortir de son torse.
Il avait envie de la faire se sentir belle. Mais il ne savait pas si c’était l’alcool toujours dans son sang qui faisait monter son désir, si c’était les sentiments qu’elle faisait monter en lui, ou si c’était simplement une envie de disparaître dans ses bras et de sentir qu’il pouvait être aimé.
- Ich bin hier Schatz… murmura-t-il doucement son oreille en réponse à son chantonnement. Du bist nicht mehr allein…
Son allemand était loin d’être courant mais il avait encore quelques mots en tête et plus il avait d’alcool dans le sang, plus ses connaissances en langues lui revenaient vite.
- Je suis pas un beau parleur, c’est sincère, dit-il en la laissant s’installer contre son torse.
Alors que son regard parcourait ses tatouages, il hésitait sur où poser ses mains. Sa peau diaphane lui donnait envie d’y laisser courir ses doigts mais il n’était toujours pas au clair sur comment la jeune femme le voyait et il ne voulait pas briser ce moment… Il avait sincèrement peur de faire une bêtise.
Et avec tout ça, il ne pensait toujours pas au père de la jeune femme qui était aussi son ami. Rien que ça devrait déjà empêcher son esprit de même l’envisager comme autre chose qu’une enfant à protéger. Et pourtant ce n’était pas une enfant, c’était une femme et une femme magnifique.
Ses quelques années de vie à Berlin lui furent utiles lorsqu’elle se mit à chantonner en allemand. Il resserra doucement ses bras sur elle comme ses gestes avaient l’air de le demander. Son cœur battait fort, elle pouvait sans doute même le sentir dans son dos tellement il avait le sentiment qu’il allait sortir de son torse.
Il avait envie de la faire se sentir belle. Mais il ne savait pas si c’était l’alcool toujours dans son sang qui faisait monter son désir, si c’était les sentiments qu’elle faisait monter en lui, ou si c’était simplement une envie de disparaître dans ses bras et de sentir qu’il pouvait être aimé.
- Ich bin hier Schatz… murmura-t-il doucement son oreille en réponse à son chantonnement. Du bist nicht mehr allein…
Son allemand était loin d’être courant mais il avait encore quelques mots en tête et plus il avait d’alcool dans le sang, plus ses connaissances en langues lui revenaient vite.
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Lien du postJeu 27 Fév - 12:57
Ce qui me rendait le plus triste dans ma maladie était le fait de ne plus pouvoir faire toutes les choses que j'aimais. L'urbex. Je m'interdisait aussi les Fire Performances qui demandaient une certaine condition physique que je n'avais clairement plus.And I still haven't found what I’m looking for
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w/@Mark UnderhillHm... Merci alors.
Tournant la tête dans sa direction, mes lèvres se posèrent sur sa joue avant que je ne reprenne ma place, le regard toujours vers le ciel. Pourquoi les compliments étaient toujours plus délicat à entendre lorsqu'ils étaient à notre encontre...? C'était une bonne question.
La peau, que ça soit par les tatouages ou les cicatrices, racontait une histoire. Et avec un peu d'imagination on pouvait comprendre la mienne en regardant mon corps. Je me mis à imaginer la sienne d'histoire. Si les tatouages permettaient de s'exprimer, il ne semblait pas en avoir tant que ça à première vue... Peut être étaient-ils plus discret...?
Laissant mon esprit ankylosé divaguer dans une langue qui m'était familière, je fus surprise de sentir ses bras se refermer sur moi et encore plus de l'entendre me répondre. Arrêtant de chanter, je tournais la tête dans sa direction.Tu parles allemand ?
Je sentais son cœur battre dans mon dos et étrangement ce dernier donna le rythme au mieux qu'il se mit au diapason. C'était une sensation très étrange mais pas désagréable pour autant. Est-ce que cela était-il provoqué par la peur de me voir mourir dans ses bras et de devoir l'expliquer à autre chose, où bien à autre chose... ?
Continuant de le regarder en écoutant sa réponse, ma main glissa sur sa joue, sa barbe irritant légèrement l'intérieur de ma paume, je l'attirais vers moi avant de déposer mes lèvre sur les siennes.
Je ne savais pas expliquer mon geste... J'avais seulement laissé ma raison de côté pour laisser mes envies prendre le dessus. Et à cet instant, c'était ce don j'avais envie.
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Lien du postJeu 27 Fév - 13:15
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Mark sourit doucement en sentant ses lèvres se poser sur sa joue et ferma les yeux sous son baiser. Ses lèvres étaient douches et fraîches sur sa peau dont il avait le sentiment qu’elle était brûlante en comparaison.
Ses grands tatouages étaient en effet bien plus visibles sous son t-shirt mais il en avait quelques-uns sur les bras et sur les mains. Ces derniers étant la preuve qu’il n’essaierait jamais de bosser dans un bureau ou dans quelque petit carcan que ce soit. Il eut un petit sourire lorsqu’elle remarqua sa petite connaissance de la langue de Goethe.
- J’ai vécu quelques années à Berlin… De toute l’Europe c’est là que j’ai préféré vivre, je suis resté là le plus longtemps. C’est une ville qui est à mon rythme, sourit-il doucement.
Sa main dans sa barbe le fit fermer les yeux. Il se sentit trembler légèrement, bouleversé et perdu face à ce qu’il ressentait ce soir. Et puis ses lèvres contre les siennes qu’il aurait du voir venir mais même si il les avaient vues venir, il n’aurait pas pu voir arriver le délicieux sentiment que cela lui fit ressentir, et cela malgré le léger goût ferreux de ses lèvres.
Ce fut à son tour de s’essouffler, à force d'empêcher son souffle de s’emballer, son pneumothorax commençait à lui jouer des tours et il la regarda, haletant, le cœur battant à tout rompre, les yeux brillants. Son regard avait l'air d'exprimer à la fois à quel point il était perdu, et à quel point il était bien là maintenant avec elle.
- Qu’est-ce que tu me fais toi… dit-il avec un petit rire essoufflé.
Il reposa encore un instant son front contre le sien en essayant de reprendre son souffle, ralentissant sa respiration avant de relever les yeux vers elle et de reprendre ses lèvres, ses mains se serrant un peu sur son corps à travers le plaid. Il ne savait pas si c’était le désir ou la panique qui faisait galoper son souffle de la sorte mais le léger vertige qui s’emparait de lui était loin d’être désagréable. Comme si il perdait pied pour tomber sous son charme.
Ses grands tatouages étaient en effet bien plus visibles sous son t-shirt mais il en avait quelques-uns sur les bras et sur les mains. Ces derniers étant la preuve qu’il n’essaierait jamais de bosser dans un bureau ou dans quelque petit carcan que ce soit. Il eut un petit sourire lorsqu’elle remarqua sa petite connaissance de la langue de Goethe.
- J’ai vécu quelques années à Berlin… De toute l’Europe c’est là que j’ai préféré vivre, je suis resté là le plus longtemps. C’est une ville qui est à mon rythme, sourit-il doucement.
Sa main dans sa barbe le fit fermer les yeux. Il se sentit trembler légèrement, bouleversé et perdu face à ce qu’il ressentait ce soir. Et puis ses lèvres contre les siennes qu’il aurait du voir venir mais même si il les avaient vues venir, il n’aurait pas pu voir arriver le délicieux sentiment que cela lui fit ressentir, et cela malgré le léger goût ferreux de ses lèvres.
Ce fut à son tour de s’essouffler, à force d'empêcher son souffle de s’emballer, son pneumothorax commençait à lui jouer des tours et il la regarda, haletant, le cœur battant à tout rompre, les yeux brillants. Son regard avait l'air d'exprimer à la fois à quel point il était perdu, et à quel point il était bien là maintenant avec elle.
- Qu’est-ce que tu me fais toi… dit-il avec un petit rire essoufflé.
Il reposa encore un instant son front contre le sien en essayant de reprendre son souffle, ralentissant sa respiration avant de relever les yeux vers elle et de reprendre ses lèvres, ses mains se serrant un peu sur son corps à travers le plaid. Il ne savait pas si c’était le désir ou la panique qui faisait galoper son souffle de la sorte mais le léger vertige qui s’emparait de lui était loin d’être désagréable. Comme si il perdait pied pour tomber sous son charme.
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Lien du postJeu 27 Fév - 18:17
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w/@Mark Underhill
Contrairement à la couleur carmin qu'elles abordaient le sang n'avait pas encore totalement regagné mes lèvres, c'était peut être de là que venait la chaleur de sa joue contre ces dernières. Ma joue reprit sa position initiale contre la sienne tandis que je l'écoutais parler de son passé.
L'Europe, hein ? Je n'avais jamais vraiment eu l'occasion d'y aller. J'avais du aller en Allemagne une fois lorsque j'étais gamine mais ça s’arrêtait là. Mes connaissances de l'Europe était inversement proportionnelles à celle de l'Asie. Mais je ne désespérais pas d'y aller un jour. Même s'il y avait peu de chance que cela se produise... Alors en attendant, je me contentais de Google Map et des récits extérieurs.Et quel est ton rythme ?
Riant légèrement en levant les yeux dans sa direction. J'attendais vraiment une réponse dans un premier temps, promis. Mais mon cerveau semblait être passé être passé en mode primitif entre temps.
Est-ce que c'était à cause de ce qu'il venait de se passer ? De son état ? Ou bien du mien ? Je ne savais pas réellement mettre de raison sur ce qu'il m'avait poussé à aller à la rencontre ses lèvres. J'avais envie de me sentir vivante...
Mais je n'étais pas la seule à souffrir des poumons. Me détachant de lui en le voyant haleter, je lui posais mon masque sur le nez pour qu'il puisse lui aussi profiter de l'oxygène. Un léger sourire se dessina sur mon visage suivit d'un haussement d'épaule et d'un regard désolée.Je partage ?
Je n'avais aucune idée de ce que j'étais en train de faire et je savais encore moins comment contrôler cela. Tenant le masque comme il l'avait fait pour moi quelques instants auparavant, je compris rapidement que mon geste n'était pas une envie à sens unique.
Laissant tomber le masque sur le côté, je me redressais avant de me tourner pour lui faire face. Nos lèvres revenant au contact tandis que mon cœur semblait s’accélérer. L'odeur d'alcool qu'il dégageait ne me semblait plus gênante... J'en voulais plus. Est-ce normal ?
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Lien du postJeu 27 Fév - 18:45
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Mark sourit doucement à sa question, continuant à la tenir contre lui.
- Je sais pas trop… Nocturne, décalé, urbain, roots,… tout ça à la fois, dit-il avec un petit sourire.
Mais lui parler de Berlin serait pour une autre fois car il préférait davantage se concentrer sur ce qu’il se passait entre eux à ce moment précis. Il s’étonna un peu de sentir l’oxygène et fut un peu surpris avant de réussir à prendre quelques respirations plus profondes. Il baissa doucement le masque en souriant lorsqu’elle parla de partager.
- Merci, murmura-t-il.
Lorsqu’elle se retourna, il glissa ses mains sur son dos qui n’était plus couvert par le plaid étant donné qu’elle s’était tournée. Il pouvait donc découvrir sa peau du bout des doigts, restant bien sûr sur la partie supérieure. Ne pas aller trop loin, ni trop vite…
Mais qu’était-il en train de faire ? Il n’était pas prêt, et il pourrait lui faire du mal, et si elle tombait amoureuse et que lui essayait simplement de remplir un manque ? Et si au contraire, donner un souffle de vie à son corps était la solution pour qu’elle se batte à nouveau ?
Il la serra contre lui en répondant à nouveau à son baiser avant de nicher son visage dans son cou.
- Qu’est… Qu’est-ce qu’on est en train de faire… soupira-t-il à son oreille, perdu, l’esprit embrumé à souhait.
Le plus sincèrement du monde, ce soir, il serait incapable de lui refuser quoi que ce soit. Trop alcoolisé, trop perdu, et ayant eu trop peur pour elle. Est-ce que continuer dans la voie dans laquelle ils étaient en train d’aller était une bonne idée ? Il n’en savait rien mais… sans doute que ça ne l’était pas.
Mais alors pourquoi était-ce si doux ? Et si il était simplement en train de revenir dans ses habitudes d’aimer sincèrement et passionnément les corps des femmes ? Comprendrait-elle cela ? Que ce serait merveilleux mais peut-être seulement pour un ou deux soirs ?
Mais sa peau sous ses mains et son cou sous ses lèvres ne l’aidaient pas à conscientiser ces pensées lucides mais fuyantes.
- Je sais pas trop… Nocturne, décalé, urbain, roots,… tout ça à la fois, dit-il avec un petit sourire.
Mais lui parler de Berlin serait pour une autre fois car il préférait davantage se concentrer sur ce qu’il se passait entre eux à ce moment précis. Il s’étonna un peu de sentir l’oxygène et fut un peu surpris avant de réussir à prendre quelques respirations plus profondes. Il baissa doucement le masque en souriant lorsqu’elle parla de partager.
- Merci, murmura-t-il.
Lorsqu’elle se retourna, il glissa ses mains sur son dos qui n’était plus couvert par le plaid étant donné qu’elle s’était tournée. Il pouvait donc découvrir sa peau du bout des doigts, restant bien sûr sur la partie supérieure. Ne pas aller trop loin, ni trop vite…
Mais qu’était-il en train de faire ? Il n’était pas prêt, et il pourrait lui faire du mal, et si elle tombait amoureuse et que lui essayait simplement de remplir un manque ? Et si au contraire, donner un souffle de vie à son corps était la solution pour qu’elle se batte à nouveau ?
Il la serra contre lui en répondant à nouveau à son baiser avant de nicher son visage dans son cou.
- Qu’est… Qu’est-ce qu’on est en train de faire… soupira-t-il à son oreille, perdu, l’esprit embrumé à souhait.
Le plus sincèrement du monde, ce soir, il serait incapable de lui refuser quoi que ce soit. Trop alcoolisé, trop perdu, et ayant eu trop peur pour elle. Est-ce que continuer dans la voie dans laquelle ils étaient en train d’aller était une bonne idée ? Il n’en savait rien mais… sans doute que ça ne l’était pas.
Mais alors pourquoi était-ce si doux ? Et si il était simplement en train de revenir dans ses habitudes d’aimer sincèrement et passionnément les corps des femmes ? Comprendrait-elle cela ? Que ce serait merveilleux mais peut-être seulement pour un ou deux soirs ?
Mais sa peau sous ses mains et son cou sous ses lèvres ne l’aidaient pas à conscientiser ces pensées lucides mais fuyantes.
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Lien du postJeu 27 Fév - 19:44
And I still haven't found what I’m looking for
He is observing the chaos, taking in the lack of raw humanity. It's as if the entire world's fallen in love with their insanity. Hear the innocent voices scream. As their tormentors laugh through all of it. No forgiveness from all I've seen. The degradation I cannot forget
w/@Mark Underhill
La journée avait été longue... Une grosse journée de cours et la fin de la journée au chenil. J'étais en train de promener les chiens lorsque mon portable se mit à vibrer. Pensant à un message de Kat' dans un premier temps, se fut finalement le nom de Mark qui apparu sur mon écran. Et le contenu n'en était pas joyeux. Aly le trompe, le plaque et avorte... C'était tellement énorme que je me demandais dans un premier temps s'il n'était pas en train de me faire une mauvaise blague... Mais ça n'en était pas une.
A mi-chemin de la balade je dus faire demi-tour pour retourner au chenil. Désolé les gars, on fera une plus longue balade la prochaine fois. Là, j'avais une urgence. Il me fallut environs vingt minutes pour revenir au chenil, encore dix pour remettre les chiens dans leur cage et cinq pour monter enfin dans le pick-up. Pourvu qu'il n'y ait pas de bouchon sur la route où j'allais tout casser...
[...]
Vingt minutes plus tard, j'étais en enfin arrivé au Holy... Ça aurait été tellement plus rapide en moto mais étant au garage, je ne risquais pas de m'en servir. Sortant du pick-up, je pressais le pas jusqu'au Club avant d'en ouvrir la porte.
C'était un champ de bataille... Du sang par-terre, des meubles renversés... Qu'est-ce qu'il avait branlé...?MARK ?!
Le cherchant du regard, je fis rapidement le tour du rez-de-chaussé avant de monter vers l'appartement. Ce silence commençait à m'inquiéter.
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