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Lien du postMer 26 Fév 2020 - 18:16
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w/ @Markus Oberyn
Mark essayait de calmer sa propre respiration, sentant la panique le prendre au ventre comme rarement cela avait pu lui arriver. La dernière fois devait être le moment où il avait vu Camille sortir du métro avec une barre de fer en travers du ventre. Il était dans ce même état de terreur et d’adrénaline qui lui faisait tout oublier, sa douleur, sa colère, sa tristesse… Et malgré toutes les émotions qui se bousculaient et toutes celles qui se faisaient reléguer au second plan, Il vit pourtant le geste de la jeune femme vers son sac. La solution, quelle qu’elle soit, devait être là. Le fait qu’elle ne puisse même pas le formuler lui prouvait bien l’urgence du problème – si jamais il n’en était pas encore convaincu. Il n’aurait même pas le temps d’appeler les pompiers.
- J’ai compris… ton sac… opina-t-il en la déposant le plus délicatement – et en même temps le plus rapidement possible au vu de l’urgence - qu’il pouvait sur le lit.
Il l’eut à peine posée qu’il courut à nouveau dans la salle de bain, manquant de s’étaler à cause de l’eau qui s’était dispersée lorsque Mark avait déplacé la jeune femme. Attrapant son sac, en se redressant de cette chute manquée, il revint vers le lit et le poser à côté d’elle. Il commença à tout déballer sur le lit mais la bouteille à oxygène faisait le plus sens dans ce qu’il voyait dans ses affaires. Il la sortit et mit doucement les mains de la jeune femme sur la bouteille. Elle était si maigre et fragile, il devait même faire attention à ne pas briser ses poignets par mégarde.
- Montre moi ce qui faut faire Yen… Je sais que tu n’as plus de force… si tu me montres quoi faire, je le ferai… J’ai besoin de ton aide pour te sauver… Accroche-toi… Montre-moi… demandait-il à la jeune femme en mettant ses mains à différents endroits de la bouteille qu’elle pourrait activer ou non.
Sans vraiment savoir comment il arrivait à réfléchir aussi nettement, il mit cela sur le compte de l’adrénaline, concentrant toute son énergie et sa pensée sur cette jeune femme si pâle et si frêle. Il n’avait jamais remarqué à quel point elle était maigre. Il se demandait comment son père arrivait à la laisser vivre. Si il avait eu une fille comme elle, il l’aurait sans doute étouffée à force de vouloir la protéger de tout et de tout le monde.
Lorsqu’elle lui avait dit qu’elle allait passer le permis, il aurait dû faire attention à cela. Elle était possiblement un danger pour elle mais aussi pour les autres si elle n’était pas en état de conduire. Mais pour le moment, il fallait surtout qu’elle survive…
- J’ai compris… ton sac… opina-t-il en la déposant le plus délicatement – et en même temps le plus rapidement possible au vu de l’urgence - qu’il pouvait sur le lit.
Il l’eut à peine posée qu’il courut à nouveau dans la salle de bain, manquant de s’étaler à cause de l’eau qui s’était dispersée lorsque Mark avait déplacé la jeune femme. Attrapant son sac, en se redressant de cette chute manquée, il revint vers le lit et le poser à côté d’elle. Il commença à tout déballer sur le lit mais la bouteille à oxygène faisait le plus sens dans ce qu’il voyait dans ses affaires. Il la sortit et mit doucement les mains de la jeune femme sur la bouteille. Elle était si maigre et fragile, il devait même faire attention à ne pas briser ses poignets par mégarde.
- Montre moi ce qui faut faire Yen… Je sais que tu n’as plus de force… si tu me montres quoi faire, je le ferai… J’ai besoin de ton aide pour te sauver… Accroche-toi… Montre-moi… demandait-il à la jeune femme en mettant ses mains à différents endroits de la bouteille qu’elle pourrait activer ou non.
Sans vraiment savoir comment il arrivait à réfléchir aussi nettement, il mit cela sur le compte de l’adrénaline, concentrant toute son énergie et sa pensée sur cette jeune femme si pâle et si frêle. Il n’avait jamais remarqué à quel point elle était maigre. Il se demandait comment son père arrivait à la laisser vivre. Si il avait eu une fille comme elle, il l’aurait sans doute étouffée à force de vouloir la protéger de tout et de tout le monde.
Lorsqu’elle lui avait dit qu’elle allait passer le permis, il aurait dû faire attention à cela. Elle était possiblement un danger pour elle mais aussi pour les autres si elle n’était pas en état de conduire. Mais pour le moment, il fallait surtout qu’elle survive…
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Lien du postMer 26 Fév 2020 - 18:48
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Take a look at. These dirty hands. Take a look at this face these blazing eyes. Do you see me as a broken man. Tell me. Are you really that blind. You got yourself a load of trouble now. You got yourself a bad deal. You say I've got a bad attitude. How d'you think I feel
w/@Mark Underhill.Je ne voulais pas mourir comme ça. Je sais que mon temps était compté mais par tous les kamis, je vous en supplie, ne me laissais pas partir ainsi. Je veux pouvoir décider de mon sort...
Mes yeux se fermèrent lentement, de toute manière autant qu'il fasse noir vu que je n'étais capable de ne distinguer que de vagues formes. Je fis en sorte que mon énergie restante soit utilisé dans ma respiration. Impossible de dire combien de temps s'était écoulé au moment je sentis le lit s'affaisser sous un autre poids. Je sentis quelque chose s'enrouler autour de mon poignet tandis qu'une nouvelle fraîcheur se rependit au bout de mes doigts. Je connaissais cette texture.
Ses yeux ne s'ouvrirent même pas, sa poitrine se soulevait à peine. On aurait presque pu la croire morte si sa main ne se mouvait pas sur la bouteille. Elle chercha à tâtons le masque devait normalement se trouver au bout. Mais il n'y avait rien, ça devait se trouvait dans le sac. Lentement mais surement la main commençait à ralentir elle posa sa main ouverte sur son nez et sa bouche avant de s’arrêter, laissant l'homme à ses réflexions sans le moindre indice supplémentaire.
Si son père acceptait son état, c'était probablement car il n'était pas au courant... Il venait de perdre sa femme et il essayait de maintenir la tête hors de l'eau en roulant. La relation entre le père et la fille était compliquée ces derniers temps. Ils avaient du mal à communiquer. C'était peut être pour cette raison qu'elle souhaitait passer son permis de conduire, pour retrouver quelque chose qui les réunirait.
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Veritas
Lien du postMer 26 Fév 2020 - 19:08
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w/ @Markus Oberyn
Mark devait retrouver son calme, recommencer à réfléchir intelligement, merde ! En voyant sa main sur son visage, il se serait tapé le front de bêtise. Un masque, évidemment ! Il se remit à fouiller dans le sac et trouva le masque au fond. Regardant la bombonne, il se rendit compte que la mécanique n’était pas si compliquée. Il avait fait des choses bien plus complexes avec des motos et des voitures. Instinctivement, il brancha donc le masque à la bombonne et posa le masque sur le visage de la jeune femme avant de tourner le loquet qui permettait de sortir l’air.
Tremblant, il reprit la main de la jeune femme et la posa sur le masque pour qu’elle le tienne avec lui. Il voulait sentir la force revenir dans cette main sous la sienne. Il entendait l’air passer, priant seulement pour qu’elle arrive encore à l’inspirer. Son autre main était posé sur le front de la jeune femme, son pouce glissant sur sa peau pâle.
- Tout va bien, respire doucement… Je suis là, tu as ta bombonne, tout va bien se passer maintenant… dit-il en essayant de se rassurer lui-même par la même occasion.
Il tremblait un peu, les yeux se remplissant de larmes malgré ses dents serrées pour se contenir.
- Lâche pas maintenant putain Yen… gronda-t-il entre ses dents en secouant négativement la tête. Accroche-toi… T’as encore un tas de choses à vivre ma belle… T’es une battante toi…
L’idée même qu’elle s’éteigne entre ses bras là était la chose la plus terrifiante qui soit. Et il devait continuer à croire qu’elle allait se réveiller, ouvrir ses grands yeux, reprendre un peu de couleur sur ses joues pâles… Il devait y croire, sinon il s’effondrerait auprès d’elle, il ne savait même pas comment on pouvait de relever de ça – de surcroît après s’être fait plus ou moins arracher le cœur.
« Dans une famille on prend soin les uns des autres. » Et elle avait besoin de lui maintenant et il avait encore besoin d’elle. Il fallait qu’elle revienne.
Tremblant, il reprit la main de la jeune femme et la posa sur le masque pour qu’elle le tienne avec lui. Il voulait sentir la force revenir dans cette main sous la sienne. Il entendait l’air passer, priant seulement pour qu’elle arrive encore à l’inspirer. Son autre main était posé sur le front de la jeune femme, son pouce glissant sur sa peau pâle.
- Tout va bien, respire doucement… Je suis là, tu as ta bombonne, tout va bien se passer maintenant… dit-il en essayant de se rassurer lui-même par la même occasion.
Il tremblait un peu, les yeux se remplissant de larmes malgré ses dents serrées pour se contenir.
- Lâche pas maintenant putain Yen… gronda-t-il entre ses dents en secouant négativement la tête. Accroche-toi… T’as encore un tas de choses à vivre ma belle… T’es une battante toi…
L’idée même qu’elle s’éteigne entre ses bras là était la chose la plus terrifiante qui soit. Et il devait continuer à croire qu’elle allait se réveiller, ouvrir ses grands yeux, reprendre un peu de couleur sur ses joues pâles… Il devait y croire, sinon il s’effondrerait auprès d’elle, il ne savait même pas comment on pouvait de relever de ça – de surcroît après s’être fait plus ou moins arracher le cœur.
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Lien du postMer 26 Fév 2020 - 20:01
Le manteau noir semblait de plus en plus présent autour de moi, les sons semblaient étouffés, les images défilaient devant mes yeux... Pas la moindre lumière... Est-ce que j'étais réellement en train de mourir ? J'avais du mal à réaliser... Je n'avais pas encore eu le temps de faire mes adieux aux personnes que j'aime... Je ne voulais pas mourir ici et maintenant.And I still haven't found what I’m looking for
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w/@Mark Underhill
Mais un bras sembla sortir de la masse sombre. Elle m'attrapa pas la main avant de me tirer vers elle.
Ma poitrine se souleva soudainement dans une grande inspiration, puis une deuxième et une troisième... Les larmes se remirent à couler sur mon visage, tandis que ma main se retourna sur la sienne avant de refermer mes doigts dessus. L'instant d'après c'était mes yeux qui s'étaient ouverts. Clignant plusieurs fois des paupières pour essayer de comprendre où je me trouvais, je vis le visage de Mark. Tendant mon autre main dans sa direction, mes phalanges touchèrent les angles de son visage comme pour m'assurer qu'il était bien réel. Tu n'étais pas le fruit de mon imagination n'est-ce pas...?
Non, il ne l'était pas. Il était bien là... Et le soulagement apparu sur mon visage tandis que je fermais à nouveau les yeux pour reprendre mon souffle.Merci Mark...
Répondant probablement à une partie des milles questions qu'il était en train de se poser. Mes doigts glissèrent le long de son visage avant de retomber sur le lit. Je maudissais cette maladie lorsqu'elle me rendait aussi faible. Je sentais que mon corps arrivait à ses limites. Moi qui pensait avoir encore six mois devant moi, j'espérais ne pas avoir diminué mes chances avec l'arrêt des soins.
Ma main tenait toujours celle de Mark. J'étais quelqu'un de très tactile à cause de ma mère qui me prenait toujours dans ses bras, qui me câlinait comme si j'étais une peluche. Maintenant qu'elle n'était plus là, j'avoue que ça me manquait un peu... Ce n'était pas le genre de mon père et mes amis en avaient parfois marre. Pourtant avoir quelqu'un à ses côtés étaient rassurants, cela permettait de réaliser que l'on était pas seul.
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Lien du postMer 26 Fév 2020 - 20:20
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Mark se mit à rire nerveusement quand la jeune femme rouvrit les yeux. Voir les larmes rouler sur ses joues firent couler les siennes, le faisant rire et pleurer en même temps alors qu’il pouvait enfin souffler. L’entendre le remercier le conforta dans le fait qu’elle avait l’air de revenir parmi les vivants et il se permit une grande inspiration pour reprendre ses esprits.
Il laissa sa main dans la petite main blême qui s’y accrochait. Il comprenait. Mais mine de rien, elle était nue et il ne voulait pas qu’elle ait le sentiment qu’il en profitait. Il dût donc récupérer sa main pour pouvoir la couvrir avec le plaid du lit. Elle allait être frigorifiée sinon… et sans doute très gênée.
- Merci d’être revenue, soupira-t-il avec un soulagement immense.
Posant à nouveau sa main sur la sienne, il serra la petite paluche blanche dans la sienne avec un demi sourire. Ses yeux étaient encore humides d’émotion même si les larmes avaient cessé de couler. L’adrénaline retombant lui faisait même un peu tourner la tête d’ailleurs. Mais à nouveau, c’était à lui de veiller sur elle et non l’inverse.
- Tu m’as fait peur… dit-il doucement en faisant la moue.
Son autre main vint à nouveau caresser un peu son front alors qu’il observait son visage pour en voir les réactions. Avait-elle abandonné quelque chose ? Un combat ? Ou au contraire, avait-elle trop fait confiance à quelque médecine qui la convainc qu’elle va mieux ? Il ne savait pas vraiment quelle option l’inquiétait le plus d’ailleurs.
- T’es obligé de rien mais… J’aimerais bien que tu me parles de ce qui se passe Yen… dit-il d’une voix profonde, ni empreinte de reproche, ni de pression. Du moins si tu veux me parler, je t’écoute… Je suis là…
Son corps dodelinait un peu, même si il était assis à ses côtés, mais c’était le seul vestige de son niveau d’alcoolémie élevé, pour le reste, il s’était assaini d’un coup face au danger que courait la jeune femme. Pour ça, il n’aurait pas fait un trop mauvais père. Bien sûr, il avait encore une fille mais il n’avait pas pu être un père bien longtemps avec elle. Enfin, il le serait peut-être encore pour quelques évènements… peut-être un mariage ? un premier bébé ? Si elle le voulait toujours dans sa vie à ce moment-là.
Prudemment, il serra sa main dans la mienne, les yeux émus, l’inquiétude encore bien lisible sur son visage aux traits tirés par la tristesse et l’alcool.
Il laissa sa main dans la petite main blême qui s’y accrochait. Il comprenait. Mais mine de rien, elle était nue et il ne voulait pas qu’elle ait le sentiment qu’il en profitait. Il dût donc récupérer sa main pour pouvoir la couvrir avec le plaid du lit. Elle allait être frigorifiée sinon… et sans doute très gênée.
- Merci d’être revenue, soupira-t-il avec un soulagement immense.
Posant à nouveau sa main sur la sienne, il serra la petite paluche blanche dans la sienne avec un demi sourire. Ses yeux étaient encore humides d’émotion même si les larmes avaient cessé de couler. L’adrénaline retombant lui faisait même un peu tourner la tête d’ailleurs. Mais à nouveau, c’était à lui de veiller sur elle et non l’inverse.
- Tu m’as fait peur… dit-il doucement en faisant la moue.
Son autre main vint à nouveau caresser un peu son front alors qu’il observait son visage pour en voir les réactions. Avait-elle abandonné quelque chose ? Un combat ? Ou au contraire, avait-elle trop fait confiance à quelque médecine qui la convainc qu’elle va mieux ? Il ne savait pas vraiment quelle option l’inquiétait le plus d’ailleurs.
- T’es obligé de rien mais… J’aimerais bien que tu me parles de ce qui se passe Yen… dit-il d’une voix profonde, ni empreinte de reproche, ni de pression. Du moins si tu veux me parler, je t’écoute… Je suis là…
Son corps dodelinait un peu, même si il était assis à ses côtés, mais c’était le seul vestige de son niveau d’alcoolémie élevé, pour le reste, il s’était assaini d’un coup face au danger que courait la jeune femme. Pour ça, il n’aurait pas fait un trop mauvais père. Bien sûr, il avait encore une fille mais il n’avait pas pu être un père bien longtemps avec elle. Enfin, il le serait peut-être encore pour quelques évènements… peut-être un mariage ? un premier bébé ? Si elle le voulait toujours dans sa vie à ce moment-là.
Prudemment, il serra sa main dans la mienne, les yeux émus, l’inquiétude encore bien lisible sur son visage aux traits tirés par la tristesse et l’alcool.
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Lien du postMer 26 Fév 2020 - 20:54
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Je me sentais encore trop faible pour bouger mais mon touché n'était pas absent pour autant. Une couverture était en train de monter sur mes jambes alors que sa main avait disparue de la mienne sans même que je m'en rende compte. Je n'avais pas envie de bouger, j'avais trop peur qu'une autre crise ne se déclenche. Fermant les yeux lorsqu'il disparu de mon champ de vision, je continuais de respirer lentement.
Mon pouce dessinait des formes contre la main qui était revenue dans la mienne. Sa peau était chaude comparée à la mienne, j'avais l'impression de les avoir plongé trop longtemps dans l'eau glacée. Les extrémités en étaient engourdis.
Ouvrant les yeux lorsqu'il posa sa main sur mon front, la différence de température fut a nouveau flagrante, pourtant je n'avais pas froid. Un sourire apparaissant derrière le masque, je secouais légèrement la tête.Désolée patron !
Ça commençait à aller mieux. Les sensations revenaient, le monde arrêtait de tourner, je commençais à comprendre dans quelle position je me trouvais. L'observant un moment sans piper mot, je me redressais finalement avant de retirer mon masque pour parler... Ma main se trouvant toujours dans la sienne, la seconde était l'accessoire afin de le reprendre si j'en ressentais le besoin.
Montant la mimine sur le front, je me rendis compte que ma perruque était toujours à sa place... Et bien, elle tenait bien la petite. M'appuyant contre le mur, je pris une grande inspiration d'air avant de le regarder.J'ai choisi d'arrêter les traitements... Je ne les supporte plus. Alors il me reste en gros six mois à vivre.
Six mois inexorable où mon état va se détérioré jusqu'à ce que mes organes ne me lâchent totalement. J’espérais pouvoir me foutre en l'air avant que cela n'arrive. Je ne voulais pas que l'on garde cette dernière image de moi, mourante.
Mes doigts s'étaient resserrés sur les siens sans même que je m'en rende compte.Je veux choisir ma mort...
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Lien du postMer 26 Fév 2020 - 21:23
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Mark la laissa se redresser, prête à la rattraper si jamais elle tombait ou si elle se sentait à nouveau glisser. Il gardait sa main dans la sienne par réflexe. Elle ne l’avait pas enlevée, il n’avait pas de raison de la chasser. Malgré sa pâleur encore maladive, un peu de rose venait percer ses joues grâce à l’oxygène qui circulait à nouveau en elle. Il eut un nouveau petit soupir de soulagement.
Mais ce soulagement ne fut que de courte durée car il se retrouva rapidement fasse à la confession de la jeune femme qu’elle abandonnait les traitements. Il pinça un peu les lèvres en baissant les yeux, ne pouvant pas soutenir son regard face à cette information. Sa main se resserra sur ses doigts par contre en silence. Il souffla un peu.
- Je… hésita-t-il, visiblement rempli de doutes sur ce qu’il devait répondre et sur comment il devait le répondre.
Le regard hagard, il se mordit l’intérieur des joues en regardant ailleurs… et soudain se mit à rire à nouveau, de nervosité sans doute. Un rire douloureux, presque moqueur contre lui-même, comme si c’était de lui-même qu’il se moquait.
- J’ai pas le droit d’avoir envie de t’empêcher de faire ça hein ? dit-il en relevant les yeux vers elle.
Et c’était vrai, il n’avait rien à dire sur la vie de cette jeune femme. Son père, ses amis,… Lui, il était qui ? Son patron ? Rien de plus. Un début de pote, peut-être. Quel droit avait-il ? Et pourtant, les supplications de ne pas abandonner, de ne pas arrêter de se battre s’accumulaient dans sa gorge au point qu’il avait envie de hurler.
Soufflant un peu pour ne pas se laisser envahir complètement par l’émotion qui rendait déjà une nouvelle fois ses yeux humides, il continua néanmoins en la regardant dans les yeux, refusant de lui dire ses choses autrement qu’en face :
- Mais... si dans six mois t’es plus là et que tout d’un coup ils trouvent un remède, ça me buterait de pas t’avoir au moins dit ce soir de pas abandonner… murmura-t-il doucement en serrant doucement sa main. N’abandonne pas Yennefer, répéta-t-il, de manière un peu plus sonore.
Secouant un peu la tête, il releva les yeux vers le plafond pour se reprendre un peu. Était-ce la rupture qui le rendait hypersensible ? Elle n’était ni sa femme, ni sa fille et pourtant quelque chose lui donnait envie de la sauver. De la prendre dans ses bras, comme plus tôt, malgré la douleur, et de la porter à travers les flammes de ce cancer qui la rongeait, jusqu’à un endroit où elle serait à l’abris. Où elle pourrait vivre pleinement cette vie qu’elle mérite tant de vivre.
Mais ce soulagement ne fut que de courte durée car il se retrouva rapidement fasse à la confession de la jeune femme qu’elle abandonnait les traitements. Il pinça un peu les lèvres en baissant les yeux, ne pouvant pas soutenir son regard face à cette information. Sa main se resserra sur ses doigts par contre en silence. Il souffla un peu.
- Je… hésita-t-il, visiblement rempli de doutes sur ce qu’il devait répondre et sur comment il devait le répondre.
Le regard hagard, il se mordit l’intérieur des joues en regardant ailleurs… et soudain se mit à rire à nouveau, de nervosité sans doute. Un rire douloureux, presque moqueur contre lui-même, comme si c’était de lui-même qu’il se moquait.
- J’ai pas le droit d’avoir envie de t’empêcher de faire ça hein ? dit-il en relevant les yeux vers elle.
Et c’était vrai, il n’avait rien à dire sur la vie de cette jeune femme. Son père, ses amis,… Lui, il était qui ? Son patron ? Rien de plus. Un début de pote, peut-être. Quel droit avait-il ? Et pourtant, les supplications de ne pas abandonner, de ne pas arrêter de se battre s’accumulaient dans sa gorge au point qu’il avait envie de hurler.
Soufflant un peu pour ne pas se laisser envahir complètement par l’émotion qui rendait déjà une nouvelle fois ses yeux humides, il continua néanmoins en la regardant dans les yeux, refusant de lui dire ses choses autrement qu’en face :
- Mais... si dans six mois t’es plus là et que tout d’un coup ils trouvent un remède, ça me buterait de pas t’avoir au moins dit ce soir de pas abandonner… murmura-t-il doucement en serrant doucement sa main. N’abandonne pas Yennefer, répéta-t-il, de manière un peu plus sonore.
Secouant un peu la tête, il releva les yeux vers le plafond pour se reprendre un peu. Était-ce la rupture qui le rendait hypersensible ? Elle n’était ni sa femme, ni sa fille et pourtant quelque chose lui donnait envie de la sauver. De la prendre dans ses bras, comme plus tôt, malgré la douleur, et de la porter à travers les flammes de ce cancer qui la rongeait, jusqu’à un endroit où elle serait à l’abris. Où elle pourrait vivre pleinement cette vie qu’elle mérite tant de vivre.
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Lien du postMer 26 Fév 2020 - 22:50
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Tanguant légèrement sur le côté, il m'aida à me maintenir droite jusqu'à ce que je puisse m'appuyer contre le mur. Je devais avoir des airs de zombies vu l'air horrifié qu'il adoptait depuis tout à l'heure en me regardant. Et se fut encore pire lorsque j'eus le malheur de sous-entendre que j'abandonnais les traitements.
Soufflant du nez, je secouais légèrement la tête. Les non-malades n'arrivaient pas à le comprendre. Pour eux, on abandonnait la seul chance qu'on avait de pouvoir guérir. Mais la réalité n'était pas aussi simple que cela. En remplaçait une maladie par un poison, qui détruisait les cellules malades mais qui emportaient également les saines. C'était épuisant, aussi bien pour le corps que pour l'esprit. Cela pompait tellement d'énergie que la plupart du temps, on avait à peine l'énergie de se lever et on dépendait totalement des autres... Je ne voulais pas finir comme ça. Je ne voulais pas laisser ce souvenir à mes proches.
Ses doigts se resserrent sur les miens et j'en fis de même instinctivement. Mais ce fut son rire qui me prit au dépourvu. Je ne m'attendais pas réellement à cette réaction. Est-ce que c'était nerveux ?Tu ne seras pas le premier à me le dire en tout cas.
Un sourire se dessina sur mon visage, très légèrement. Toi non plus, tu ne comprenais ma souffrance. J'écoutais ses paroles, un discours qui semblait identique à ceux que j'avais entendu par le passé. Ça ne changeait pourtant pas mes motivations. Soutenant son regard sans baisser les yeux, ma main lacha le masque pour se poser sur sa joue tandis que je voyais ses yeux brillants. Il ne fallait pas qu'il se mette à pleurer... Parce que j'allais l'accompagner sans le moindre doute. Mon pouce dessinant la forme de sa pommette, un sourire plus sincère apparu.Merci... Mais pitié ne te mets pas à pleurer... J'ai pas l'énergie pour ça.
Riant légèrement avant de retirer ma main de la sienne pour enrouler mes bras autour de son cou et le serrer contre moi. Sa tête se retrouvant contre mon épaule.S'il venait à m'arriver quelque chose, vous prendrez soin de mon père... Tu peux me le promettre ?
Il ne supporterait probablement de me perdre après avoir perdu ma mère.
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Lien du postMer 26 Fév 2020 - 23:10
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Mark pinça les lèvres… Il n’avait pas le droit de pleurer, il le savait bien. Lorsqu’elle vint le serrer dans ses bras, il nicha son visage dans sa nuque en fermant les yeux, passant ses grands bras autour de sa fine petite taille de guêpe. Il resta là un long moment, la gorge nouée, caressant son dos et se laissant envahir par son odeur. Bizarrement, il se sentait si fragile dans ses bras alors qu’il aurait voulu pouvoir la protéger, la soigner même…
- Je me doute que je suis pas le premier ni le dernier à te dire de pas abandonner… Et sans doute des gens beaucoup plus importants pour toi et beaucoup plus proches de toi ont déjà dit tout ça mais…
Il inspira profondément. Il ne se leurrait pas sur le fait de pouvoir la convaincre de quoi que ce soit mais quelque chose faisait qu’il n’arrivait pas à simplement accepter ce qu’elle disait, à respecter ses souhaits au final.
- Deux choses, et puis je dis plus rien. Une, vous, les nanas, vous êtes capable d’encaisser des trucs que jamais un mec ne pourrait encaisser… Si t’avais été un pote, j’aurais compris cette décision parce que je sais que la plupart de mes potes, même les géants, barbus et musclés, tiendraient pas le tiers du quart de ce que tu as dû endurer… Deux, c’est pas très juste, de priver le monde de quelqu’un comme toi, dit-il, presque comme un enfant tant sa formulation était sincère.
Se détachant doucement d’elle pour la regarder dans les yeux, il caressa doucement sa joue à son tour.
- Mon cœur est en miettes Yen, je me hais comme je ne pensais pas que c’était possible de me haïr. Et je sais que tu as dû ressentir des choses similaires mais à des niveaux que je ne peux pas concevoir… Mais…
Il pinça à nouveau les lèvres pour retenir ses larmes mais il avait beau faire des grimaces, les bords extérieurs de ses yeux étaient bien humides.
- Donc je peux pas dire qu’il y a l’une ou l’autre option qui est la meilleure… mais si tu choisis de te battre, tu ne seras jamais seule…
Baissant les yeux, son torse se souleva d’un gros soupire qui fit trembler ses lèvres.
- Présente-moi tes kamis là… Je vais négocier avec eux… dit-il avec un petit rire à travers les larmes.
- Je me doute que je suis pas le premier ni le dernier à te dire de pas abandonner… Et sans doute des gens beaucoup plus importants pour toi et beaucoup plus proches de toi ont déjà dit tout ça mais…
Il inspira profondément. Il ne se leurrait pas sur le fait de pouvoir la convaincre de quoi que ce soit mais quelque chose faisait qu’il n’arrivait pas à simplement accepter ce qu’elle disait, à respecter ses souhaits au final.
- Deux choses, et puis je dis plus rien. Une, vous, les nanas, vous êtes capable d’encaisser des trucs que jamais un mec ne pourrait encaisser… Si t’avais été un pote, j’aurais compris cette décision parce que je sais que la plupart de mes potes, même les géants, barbus et musclés, tiendraient pas le tiers du quart de ce que tu as dû endurer… Deux, c’est pas très juste, de priver le monde de quelqu’un comme toi, dit-il, presque comme un enfant tant sa formulation était sincère.
Se détachant doucement d’elle pour la regarder dans les yeux, il caressa doucement sa joue à son tour.
- Mon cœur est en miettes Yen, je me hais comme je ne pensais pas que c’était possible de me haïr. Et je sais que tu as dû ressentir des choses similaires mais à des niveaux que je ne peux pas concevoir… Mais…
Il pinça à nouveau les lèvres pour retenir ses larmes mais il avait beau faire des grimaces, les bords extérieurs de ses yeux étaient bien humides.
- Donc je peux pas dire qu’il y a l’une ou l’autre option qui est la meilleure… mais si tu choisis de te battre, tu ne seras jamais seule…
Baissant les yeux, son torse se souleva d’un gros soupire qui fit trembler ses lèvres.
- Présente-moi tes kamis là… Je vais négocier avec eux… dit-il avec un petit rire à travers les larmes.
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Lien du postJeu 27 Fév 2020 - 8:30
And I still haven't found what I’m looking for
Take a look at. These dirty hands. Take a look at this face these blazing eyes. Do you see me as a broken man. Tell me. Are you really that blind. You got yourself a load of trouble now. You got yourself a bad deal. You say I've got a bad attitude. How d'you think I feel
w/@Mark Underhill
Même si elle n'avait pas eu le temps de terminer sa douche, les effluves de produits chimiques c'était dissipé, laissant planer une léger odeur de vanille.
Ma main remonta dans ses cheveux tandis que ma tête était appuyée contre la sienne, les yeux fermées. Je vous avais déjà dit que j'aimais les câlins...? Restant ainsi plusieurs minutes, je le sentis légèrement trembler entre mes bras, mais je ne bougeais pas d'un cils, continuant de l'écouter. Un nouveau sourire se dessina sur mon visage tandis que mes épaules se mirent à se secouer dans un léger rire.
Dans mon malheur, j'avais de la chance... L'époque de la petite fille que tout le monde détestait été terminée... Si je devais disparaître maintenant, il y aurait des gens pour me pleurer. Pensée peut être égoïste mais à la fois rassurante.
Relâchant ma prise lorsque je le sentis s'éloigner, je me redressais finalement pour retourner contre le mur mais le plus surprenant fut sa main qui arriva au contact de ma joue. Tournant légèrement la main, je mis ma joue entièrement dans sa main en fermant les yeux... Cela avait quelque chose de rassurant.
J'arrivais encore à garder le contrôle de mes émotions pour l'instant. Cependant ses paroles me transpercèrent le cœur. Je savais bien que son regard me renvoyait au mien...Tu comptes te battre, toi ?
Relevant la tête avant d'ouvrir les yeux pour le regarder, ma joue ayant quitter sa main. Me mettant à rire, les yeux vers le sol en secouant la tête.Si tu veux, mais c'est un peu complexe que de se confesser dans une église.
Mes deux mains sur ses joues, je chassais les larmes qui dégoulinaient sans savoir comme j'arrivais à ne pas pleurer moi même.
En réalité, elle pleurait mais elle n'en avait visiblement pas conscience.
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