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Lien du postMar 25 Fév - 11:38
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w/ @Markus Oberyn
Assis au bar fraîchement construit de leur MC, dans l’obscurité complète mis à part la lumière de là où il avait callé l’alcool, Mark regardait dans le vide, la main serrée sur le goulot de la bouteille de whisky. Des traces brillantes et salées striaient ses joues alors que ses yeux rouges et écarquillés fixait le vide immense qu’il ressentait devant lui. Un vide si grand. Son plexus lui faisait mal et il ne savait pas si c’était parce qu’il avait l’impression qu’on lui avait arraché le cœur ou si c’était son pneumothorax qui refaisait des siennes. Sa gorge aussi faisait mal. Tout lui faisait mal.
Il avait envie de vomir mais sa gorge était trop nouée, même pour ça. Il était là, échoué comme sur une île déserte, le regard perdu, U2 blastant dans les enceintes au point de s’en assourdir. Ses mains tremblantes vinrent chercher son paquet de cigarettes dans sa poche et il s’en alluma une sans réfléchir, puis une deuxième,… doucement, l’espace s’opacifiait de fumée. Ni l’alcool ni la cigarette ne calmait cette douleur intolérable qui l’avait pris en étau.
Un instant de clarté lui fit dire qu’il ne devrait pas être seul. Il envoya difficilement un message lisible à Markus. Il avait promis à sa fille qu’il ne l’abandonnerait pas. Maintenant c’était la responsabilité de de son frère de route de l’empêcher de faire le pire. Regardant l’intérieur de sa main tailladée à cause des prédictions de Katja, il serra le poing. La douleur physique qu’il ressentait n’était pas encore à la hauteur de la douleur qu’il ressentait dans son âme. Enfoncer ses ongles dans la chair meurtrie et en faire couler du sang, au moins ça avait du sens… enfin, un sens. C’était concret.
Tout n’avait qu’une grande blague, rien n’avait été vrai. Elle s’était foutu de sa gueule de bout en bout… Comment se relever de ça ? Comment se relever de celle qui a réussi à te faire croire que tu méritais un peu de stabilité, et un peu de « comme tout le monde » pour ensuite tout t’arracher ? Il n’allait pas se demander ce qu’il avait fait pour mériter ça, il savait bien qu’il n’avait rien mérité de tout ça… C’était injustifiable et injuste. Et elle avait beau cumuler tous les torts, la douleur était si profonde et la plaie si béante.
Et puis tout à coup, tout se mit à bouillonner, le tremblement dans ses mains s’étendit à tout son corps et il se jeta contre le sac de sable en hurlant sa rage. Sa canne était déjà tombée au sol et si la douleur dans sa jambe avait traversé son corps comme un éclair tétanisant, c’était comme si il l’avait à peine sentie. Ses poings – qui semblaient déjà avoir frappé quelques surfaces non prévues à cet effet tant les jointures était déjà écorcées – vinrent s’éclater encore un peu plus sur le sac. Les rugissements auraient pu faire trembler n’importe qui. Et faisaient sans doute trembler les rares passants qui se promenaient dans le Harbor Area et qui devaient accélérer le pas en entendant la bête.
Il avait envie de vomir mais sa gorge était trop nouée, même pour ça. Il était là, échoué comme sur une île déserte, le regard perdu, U2 blastant dans les enceintes au point de s’en assourdir. Ses mains tremblantes vinrent chercher son paquet de cigarettes dans sa poche et il s’en alluma une sans réfléchir, puis une deuxième,… doucement, l’espace s’opacifiait de fumée. Ni l’alcool ni la cigarette ne calmait cette douleur intolérable qui l’avait pris en étau.
Un instant de clarté lui fit dire qu’il ne devrait pas être seul. Il envoya difficilement un message lisible à Markus. Il avait promis à sa fille qu’il ne l’abandonnerait pas. Maintenant c’était la responsabilité de de son frère de route de l’empêcher de faire le pire. Regardant l’intérieur de sa main tailladée à cause des prédictions de Katja, il serra le poing. La douleur physique qu’il ressentait n’était pas encore à la hauteur de la douleur qu’il ressentait dans son âme. Enfoncer ses ongles dans la chair meurtrie et en faire couler du sang, au moins ça avait du sens… enfin, un sens. C’était concret.
Tout n’avait qu’une grande blague, rien n’avait été vrai. Elle s’était foutu de sa gueule de bout en bout… Comment se relever de ça ? Comment se relever de celle qui a réussi à te faire croire que tu méritais un peu de stabilité, et un peu de « comme tout le monde » pour ensuite tout t’arracher ? Il n’allait pas se demander ce qu’il avait fait pour mériter ça, il savait bien qu’il n’avait rien mérité de tout ça… C’était injustifiable et injuste. Et elle avait beau cumuler tous les torts, la douleur était si profonde et la plaie si béante.
Et puis tout à coup, tout se mit à bouillonner, le tremblement dans ses mains s’étendit à tout son corps et il se jeta contre le sac de sable en hurlant sa rage. Sa canne était déjà tombée au sol et si la douleur dans sa jambe avait traversé son corps comme un éclair tétanisant, c’était comme si il l’avait à peine sentie. Ses poings – qui semblaient déjà avoir frappé quelques surfaces non prévues à cet effet tant les jointures était déjà écorcées – vinrent s’éclater encore un peu plus sur le sac. Les rugissements auraient pu faire trembler n’importe qui. Et faisaient sans doute trembler les rares passants qui se promenaient dans le Harbor Area et qui devaient accélérer le pas en entendant la bête.
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Lien du postMar 25 Fév - 20:17
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Take a look at. These dirty hands. Take a look at this face these blazing eyes. Do you see me as a broken man. Tell me. Are you really that blind. You got yourself a load of trouble now. You got yourself a bad deal. You say I've got a bad attitude. How d'you think I feel
w/@Mark Underhill.J'avais terminé les cours de conduite dans les alentours de 20h. J'essayais de faire le maximum d'heures en journée afin de passer mon permis le plus rapidement possible, je n'avais pas une minute à perdre maintenant que mes jours étaient comptés. Je voulais profiter du temps qu'il me restait sur cette terre avant de disparaître. Même si cela voulait dire multiplier les activités pour le plus grand malheur de Milo... Qu'il s'estime heureux. Mon état dégradé m'avait obligé à arrêter l'urbex ainsi que le fire performance qui étaient deux choses que j'appréciais particulièrement. Alors à la place, je me vengeais sur les arts. Le dessin, la peinture.
Les vapeurs de peintures n'étaient pas bonnes pour les poumons mais comme le disait si bien Walker White : "Je l'ai déjà le cancer." Enfin ça ne m’empêchait de porter un masque et une combinaison pour travailler dans un coin du garage du Black Sabbath dans mon casque et les cheveux tirés en arrière. Il me semblait avoir vu passer Mark à un moment mais je n'en étais pas certaine.
J'aurais peut être du me faire plus de soucis que ça ? Une nana toute seule dans un garage en pleine soirée... Pffft... Rien à foutre. Dans le pire des cas l'échéance arriverait un peu plus tôt.
Mais ce fut les hurlements qui me sortirent de mon travail. Ça ne venait pas de mon casque, j'en étais certaine. Le faisant glisser dans mon cou, je me mis à écouter la provenance du son avant de le suivre, ça venait de l'intérieur du Club...
Poussant la porte malgré l'interdiction d'entrer, le bruit de U2 semblait une berceuse à côté de la douleur de ce cri, avançant au devant probablement d'ennuis, j'aperçue enfin la silhouette de Mark frapper sur le sac qui se trouvait au fond de la pièce. Il y avait du sang par terre et une forte odeur d'alcool. Je pensais dans un premier temps qu'il s'était battu avec quelqu'un mais non, il était bien tout seul.
Coupant la parole à Bono pour lui signaler ma présence, je m'approchais du sac avant de me mettre derrière pour lui maintenir en place. Je voyais le sang sur ses mains mais je savais mieux que quiconque qu'il était difficile d'entendre raison dans ces moments là. Mon regard croisant le sien, je n'eus pas le moindre mot à dire pour lui faire comprendre qu'il n'était pas seul.
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Lien du postMar 25 Fév - 22:07
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w/ @Markus Oberyn
Mark était dans la zone. Dans sa haine et sa rage, dans son désespoir et son alcoolémie de plus en plus élevée, il ne se rendit même pas compte que quelqu’un était entré dans le MC pendant qu’il s’acharnait sur le sac de frappe. Même lorsque la musique fut coupée, il ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait, continuant à essayer de faire monter sa douleur physique au niveau de sa douleur mentale.
C’est seulement lorsque le visage de Yennefer apparut derrière le sac que ses yeux s’écarquillèrent de surprise et même de peur. Craignant de mal lancer un coup et de la toucher – ce qui n’avait aucune raison d’arriver mais l’alcool aidant, il n’avait plus une grande notion des distances – il se détourna subitement du sac pour s’éloigner. Mais oubliant sa douleur à la jambe, celle-ci le transperça comme un éclair d’une douleur aveuglante et son autre jambe ploya sous la douleur qui le traversait de part en part. Il s’effondra donc au sol dans un cri de douleur, cachant immédiatement sa tête dans ses bras de honte.
Il ne voulait pas qu’on le voit ainsi, faible, haletant, comme un loup blessé – il voulait qu’on le laisse seul. Et pourtant, il savait que c’était plus sain qu’il y ait quelqu’un ; rien ne pouvait prédire jusqu’où il irait si jamais il n’y avait personne pour veiller sur lui. Se redressant pour appuyer son dos contre le bar, il essayait de ne pas se laisser envahir par les sanglots qui menaçaient.
- Tu… Tu devrais pas... me voir comme ça… gronda-t-il le souffle rauque, toujours haletant.
Ses mains se mirent à tâter ses poches à la recherche d’une cigarette mais le paquet traînait sur le bar, trop haut pour qu’il l’atteigne de là où il était.
C’est seulement lorsque le visage de Yennefer apparut derrière le sac que ses yeux s’écarquillèrent de surprise et même de peur. Craignant de mal lancer un coup et de la toucher – ce qui n’avait aucune raison d’arriver mais l’alcool aidant, il n’avait plus une grande notion des distances – il se détourna subitement du sac pour s’éloigner. Mais oubliant sa douleur à la jambe, celle-ci le transperça comme un éclair d’une douleur aveuglante et son autre jambe ploya sous la douleur qui le traversait de part en part. Il s’effondra donc au sol dans un cri de douleur, cachant immédiatement sa tête dans ses bras de honte.
Il ne voulait pas qu’on le voit ainsi, faible, haletant, comme un loup blessé – il voulait qu’on le laisse seul. Et pourtant, il savait que c’était plus sain qu’il y ait quelqu’un ; rien ne pouvait prédire jusqu’où il irait si jamais il n’y avait personne pour veiller sur lui. Se redressant pour appuyer son dos contre le bar, il essayait de ne pas se laisser envahir par les sanglots qui menaçaient.
- Tu… Tu devrais pas... me voir comme ça… gronda-t-il le souffle rauque, toujours haletant.
Ses mains se mirent à tâter ses poches à la recherche d’une cigarette mais le paquet traînait sur le bar, trop haut pour qu’il l’atteigne de là où il était.
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Lien du postMer 26 Fév - 11:18
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w/@Mark Underhill
Il ne m'avait pas vu lorsque j'avais fait le tour pour aller me placer derrière le sac de frappe... Je connaissais ce regard, cette expression. Son désespoir me renvoyait au mien... Des années auparavant. Je pensais deviner la raison de son alcoolisation et de ses larmes...
Le voyant reculer je n'eus pas le temps de me décaler qu'il était déjà par terre. Mon regard se porta alors vers la canne qui se trouvait au sol. C'est vrai qu'il était en fauteuil roulant la première fois que je l'avais rencontré.Ne reste pas par terre...
M'approchant de lui pour l'aider à se relever, la violente odeur d'alcool me pris au nez et ma respiration se bloqua sans que je ne puisse le contrôler, provoquant une violente quinte de toux. Tournant la tête dans mon coude pour y tousser, il me fallut quelques minutes pour arriver à m'en remettre. Le souffle court, les lèvres rouges vifs. Merde... Pas maintenant.
Passant ma langue sur ma lippe pour en effacer les traces de sang, je tournais à nouveau la tête vers lui avant de passer son bras derrière ma nuque et ma main sur son flanc. J'étais bien capable de relever une Harley alors ce n'était pas un homme qui allait me faire peur... Poussant sur mes jambes pour le relever, je le soutenais avant d'aider à s'asseoir dans le canapé voisin. Mais son poids me fit basculer avec lui.
L'odeur du sang semblait de plus en plus présente... Que ça soit le mien ou le sien. Me libérant de son emprise, je me redressais avant d'aller chercher la trousse de secours et son paquet de clope. Jetant ce dernier sur Mark, pour éviter qu'il lui passe par dessus la tête par manque de réflexe, je revenais vers lui avant de m'asseoir à côté.
Attrapant sa main, je désinfectais le tout à coup d'alcool avant de passer une bande autour de cette dernière puis se fut autour de l'autre.Je sais ce que tu ressens...
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Lien du postMer 26 Fév - 12:00
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w/ @Markus Oberyn
Mark se laissait faire… Dans un état bien trop second que pour essayer de s’en défendre. Lorsqu’il comprit que la jeune femme essayer de le relever, il poussa quand même sur sa jambe valide pour ne pas lui laisser porter son poids mort. S’effondrant sur le canapé, il sursauta un peu lorsque le paquet le toucha au torse… comme par magie. Il posa le paquet à côté de lui alors que sa main sale, commençant à former des hématomes et en sang, fut prise par les mains blanches, de Yennefer.
Il releva ses yeux humides et brillants vers elle et la regarda avec une sorte d’incrédulité dans le regard lorsqu’elle se mit à panser ses plaies.
- Pourquoi tu prends soin de moi ? dit-il en retroussant un peu la lèvre supérieure lorsque l’alcool fit brûler ses plaies ouvertes.
Alyson avait brisé toute la confiance et le mérite qu’il avait réussit à cumuler au fil des années. Il avait l’impression de connaître sa valeur, de savoir ce qu’il représentait dans le monde et pour les gens qui l’appréciaient. Maintenant, il avait le sentiment d’être une ombre. Et qui voudrait prendre soin d’une ombre ?
Son regard avait beau être un peu flou, il voyait que le centre de sa lèvre était un peu plus rouge que le reste. Il fronça les sourcils en penchant un peu la tête, plissant les yeux pour voir plus net.
- Tu saignes, dit-il doucement en refermant sa main sur la sienne, comme pour dire : « prends soin de toi, pas de moi ».
Elle savait ce qu’il ressentait ? Comment pouvait-elle savoir ? Elle sentait des choses, d’autres choses, sans aucun doute, qu’il ne pourrait jamais imaginer dans sa propre lutte mais être un homme de 43 ans qui voit l’avenir qu’il se dessine être brisé en mille morceaux était quelque chose de tout particulier.
Si elle sentait l’odeur d’alcool, il sentait fort les odeurs des produits chimiques sur elle. Ils auraient sans doute tous les deux bien eu besoin d’une douche. Et il le savait bien… Il se doutait que sa toux n’avait pas été aussi virulente parce qu’il sentait bon la pâquerette. Il avait l’impression d’être une épave à la dérive, sale, brisée et irrécupérable.
Il releva ses yeux humides et brillants vers elle et la regarda avec une sorte d’incrédulité dans le regard lorsqu’elle se mit à panser ses plaies.
- Pourquoi tu prends soin de moi ? dit-il en retroussant un peu la lèvre supérieure lorsque l’alcool fit brûler ses plaies ouvertes.
Alyson avait brisé toute la confiance et le mérite qu’il avait réussit à cumuler au fil des années. Il avait l’impression de connaître sa valeur, de savoir ce qu’il représentait dans le monde et pour les gens qui l’appréciaient. Maintenant, il avait le sentiment d’être une ombre. Et qui voudrait prendre soin d’une ombre ?
Son regard avait beau être un peu flou, il voyait que le centre de sa lèvre était un peu plus rouge que le reste. Il fronça les sourcils en penchant un peu la tête, plissant les yeux pour voir plus net.
- Tu saignes, dit-il doucement en refermant sa main sur la sienne, comme pour dire : « prends soin de toi, pas de moi ».
Elle savait ce qu’il ressentait ? Comment pouvait-elle savoir ? Elle sentait des choses, d’autres choses, sans aucun doute, qu’il ne pourrait jamais imaginer dans sa propre lutte mais être un homme de 43 ans qui voit l’avenir qu’il se dessine être brisé en mille morceaux était quelque chose de tout particulier.
Si elle sentait l’odeur d’alcool, il sentait fort les odeurs des produits chimiques sur elle. Ils auraient sans doute tous les deux bien eu besoin d’une douche. Et il le savait bien… Il se doutait que sa toux n’avait pas été aussi virulente parce qu’il sentait bon la pâquerette. Il avait l’impression d’être une épave à la dérive, sale, brisée et irrécupérable.
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Lien du postMer 26 Fév - 12:26
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w/@Mark Underhill
J'avais perdue l'équilibre en essayant de le poser sur le canapé, me retrouvant sur lui pendant quelques secondes avant de me redresser. Il pesait son poids quand même le gaillard.Dans une famille, on prend soin les uns des autres, non ?
Car c'était ce qu'était le MC, n'est-ce pas ? Vous étiez toujours présent les uns pour les autres en cas de besoin. Et vu que mon père était l'un des membres, par extension j'en faisais un peu partie moi aussi. Mais je n'étais pas infirmière alors je ne serais pas délicate.
L'alcool de la trousse à pharmacie semblait avoir disparue alors il avait fallut trouver un nouveau système pour désinfecter quand même. Faisant un bandage assez serré pour arrêter les saignements, je sentis sa main se refermer sur la mienne alors qu'il me faisait la réflexion sur le vermillon de mes lèvres. M'essuyant la bouche du dos de la main, je secouais la tête.C'est rien, j'ai juste un peu trop forcée aujourd'hui...
La maladie avançait et l'arrêt des traitements ne faisaient que lui laisser le champ libre. Le moral était bon, ça permettait de passer outre les faiblesses physiques, pour l'instant en tout cas.
Retirant doucement ma main pour ne pas le blesser, je le regardais un moment avant de lui prêter mon zippo.Tu as envie de vomir ? Tu veux que j'aille te cherche un seau ?
Avec la quantité d'alcool qu'il avait ingéré, ça ne m'aurait pas étonnée. Attrapant la bouteille que j'avais utilisé pour désinfecter j'en bus une gorgée avant de me relever.Et mon briquet s'appelle reviens.
Attendant un instant d'avoir sa réponse avant de disparaitre dans l'appartement de Club pour aller prendre une douche. J'avais eu l'occasion d'aller visiter lors de l'arrivée de mon père.
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Lien du postMer 26 Fév - 12:50
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Mark fronça les sourcils un peu lorsqu’elle se justifia qu’elle avait juste un peu forcé. Hochant négativement la tête à sa question à propos de son envie de vomir, il prit son briquet et s’alluma une cigarette en la regardant partir, les sourcils toujours froncés. Il laissa rouler sa tête sur ses épaules un moment pour étirer sa nuque qui craquait de trop de tensions.
Puis il se releva pour aller récupérer sa canne difficilement. La cigarette le faisait reprendre un peu ses esprits. S’appuyant lourdement sur la canne, il alla jusqu’au bar et prit la bouteille de Get 27. Qui avait acheté cette merde ? Bon, c’était un alcool pourri mais là, ça l’arrangeait bien de pouvoir l’utiliser comme bain de bouche. Même pour lui-même l’odeur d’alcool de son haleine devenait écœurante. Il se rinça un peu le visage à l’eau fraîche après avoir écrasé sa cigarette dans l’évier.
Avec sa canne, il remonta très lentement les escaliers pour ne pas se casser la gueule. Il fallait qu’il prenne une douche aussi. En entendant l’eau couler, il fit difficilement le lien entre le fait que Yen n’était plus en bas et le fait qu’il y avait un bruit d’eau mais le fit assez tôt pour ne pas simplement entrer dans la salle de bain.
- Hé… Yen ! dit-il d’une voix forte, le front posé contre la porte en toquant à la porte. Tu caches un truc ! dit-il, ayant un petit sixième sens que lui donnait l’alcool. Qu’est-ce-c’est ? eut-il eut du mal à articuler. Tu m’entends ?
Elle avait dit quelque chose qu’il ne lui sortirait pas de la tête de si tôt. Ils étaient une famille. Et il sentait qu’elle cachait quelque chose. Il ne savait pas quoi, ni comment il le sentait mais quelque chose – surtout dans sa manière de parler de la maladie – avait changé.
Puis il se releva pour aller récupérer sa canne difficilement. La cigarette le faisait reprendre un peu ses esprits. S’appuyant lourdement sur la canne, il alla jusqu’au bar et prit la bouteille de Get 27. Qui avait acheté cette merde ? Bon, c’était un alcool pourri mais là, ça l’arrangeait bien de pouvoir l’utiliser comme bain de bouche. Même pour lui-même l’odeur d’alcool de son haleine devenait écœurante. Il se rinça un peu le visage à l’eau fraîche après avoir écrasé sa cigarette dans l’évier.
Avec sa canne, il remonta très lentement les escaliers pour ne pas se casser la gueule. Il fallait qu’il prenne une douche aussi. En entendant l’eau couler, il fit difficilement le lien entre le fait que Yen n’était plus en bas et le fait qu’il y avait un bruit d’eau mais le fit assez tôt pour ne pas simplement entrer dans la salle de bain.
- Hé… Yen ! dit-il d’une voix forte, le front posé contre la porte en toquant à la porte. Tu caches un truc ! dit-il, ayant un petit sixième sens que lui donnait l’alcool. Qu’est-ce-c’est ? eut-il eut du mal à articuler. Tu m’entends ?
Elle avait dit quelque chose qu’il ne lui sortirait pas de la tête de si tôt. Ils étaient une famille. Et il sentait qu’elle cachait quelque chose. Il ne savait pas quoi, ni comment il le sentait mais quelque chose – surtout dans sa manière de parler de la maladie – avait changé.
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Lien du postMer 26 Fév - 16:29
Sachant que je passais ma journée sur la route et que j'allais ensuite travailler au garage, j'avais prévue de quoi me changer. Disparaissant à l'étage, je retirais ma combinaison tachée de peinture et de sang avant de la jeter à la poubelle avant de poser le masque dans le lavabo. Croisant mon reflet dans le miroir, je me rendis que ma peau était bien plus pale que je ne l'avais imaginé... Il ne faisait que ressortir le rouge de mes lèvres... Le même écarlate qui avait fait réagir Mark quelques instants plus tôt. C'est vrai que je ne me sentais pas très bien, mais je mettais ça sur le compte de la journée chargée en émotion que je venais de vivre.And I still haven't found what I’m looking for
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w/@Mark Underhill
Retirant le reste de mes affaires, j'entrais dans la cabine de douche avant de faire couler l'eau sur ma peau. La différence de température me fit frissonner un instant tandis que je laissais mes muscles se détendre avec l'eau chaude.
Mais une nouvelle toux vint à ma rencontre... Avec son lot d'hémoglobine... Crachant ce qui m'obstruait la gorge, mes jambes manquèrent de flancher. Me rattrapant in-extremis, je me cognais néanmoins contre la paroi en verre de la douche. Les nuages blancs de buée me tournaient la tête, j'avais du mal à me repérer dans l'espace.
Glissant le long du mur, un gros boom se fit finalement entendre la salle d'eau. Pourquoi je me sentais si mal d'un coup...? La toux recommençait à prendre le dessus alors que j'avais la sensation de me noyer.
Se trouvant sur le sol, elle n'avait plus accès aux robinets, l'eau continuait donc de lui couler dessus, accentuant la sensation de manquer d'air. Aucun son n'était capable de sortir de sa bouche et ses doigts se tordaient sous la douleur. Elle avait la sensation de mourir.
La bouteille d'oxygène ! J'en avais une dans mon sac !!! Si seulement j'étais capable de bouger. Mon coude tapa une première fois contre la paroi tandis que j'entendais la voix de Mark derrière la porte. AIDE MOI ! Je ne voulais pas mourir maintenant! Pas de cette manière.
Un autre coup résonna contre la paroi mais je n'en étais pas certaine, les bruits sonnaient étouffés autour de moi.
mon père.
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Lien du postMer 26 Fév - 16:49
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Mark fronçait les sourcils en frottant son front contre la porte avec impatience. Il parlait fort quand même, pourquoi ne l’entendait-elle pas ? Il donna encore un coup sur la porte. Et puis un petit coup sembla comme lui répondre. Le bruit du verre. Elle saignait plus tôt, il ne l’oubliait pas et hésita un moment. Et au pire quoi ? Elle ne l’avait simplement pas entendu et elle l’engueulerait parce qu’il l’aurait vue nue…
Il se décida et ouvrit la porte en grand, écarquillant les yeux en la voyant au sol de la douche.
- Yen ! lacha-t-il de peur de la voir au sol.
Il ouvrit la porte de la douche en essayant de la tenir en même temps pour ne pas qu’elle tombe plus bas. Il se laissa tomber à genoux à côté d’elle et l’enveloppa dans la serviette qu’il avait tiré à lui dans sa chute. Rien de mieux qu’une pure terreur pour lui faire retrouver un semblant de sobriété – mentale au moins parce que physiquement ce n’était pas encore ça.
Il essaya d’essuyer un peu le sang qui coulait de ses lèvres pour voir si elle n’était pas blessée, du moins autre que ses blessures internes.
- Yen… Tu m’entends ? Reste avec moi… Je suis là, je te tiens, respire… lui dit-il pour la rassurer.
Instinctivement, il caressait son visage, le redressait pour essayer d’avoir son regard, la panique lui serrant le cœur, craignant plus que tout de voir ce regard vide.
- Lâche pas… Dis-moi ce que je dois faire, supplia-t-il, inquiet.
Et son putain de téléphone qui était en bas. Il ne pouvait pas appeler une ambulance sans la lâcher. Ses grands bras la tenaient contre lui. Elle était si pâle si fragile et lui était grand et fort mais se sentait encore bien plus impuissant qu’elle.
- T’es une guerrière, tiens bon… dit-il en la redressant contre lui, essayant de se convaincre de la même chose, qu’il était un guerrier et qu’il pourrait la soulever.
Glissant une main sous ses jambes, l’autre restant dans son dos, il l’appuya contre son torse et dans un rugissement de douleur, se releva pour l’amener dans la chambre en boitant. La douleur dans sa jambe était fulgurante mais l’air dans la salle de bain était complètement saturé d’eau et il fallait qu’elle puisse respirer, au moins pour lui dire quoi faire.
- Ton père me tue si tu crèves dans mes bras, alors accroche-toi Yen… dit-il d’une voix autoritaire même si la panique s’y entendait.
Il se décida et ouvrit la porte en grand, écarquillant les yeux en la voyant au sol de la douche.
- Yen ! lacha-t-il de peur de la voir au sol.
Il ouvrit la porte de la douche en essayant de la tenir en même temps pour ne pas qu’elle tombe plus bas. Il se laissa tomber à genoux à côté d’elle et l’enveloppa dans la serviette qu’il avait tiré à lui dans sa chute. Rien de mieux qu’une pure terreur pour lui faire retrouver un semblant de sobriété – mentale au moins parce que physiquement ce n’était pas encore ça.
Il essaya d’essuyer un peu le sang qui coulait de ses lèvres pour voir si elle n’était pas blessée, du moins autre que ses blessures internes.
- Yen… Tu m’entends ? Reste avec moi… Je suis là, je te tiens, respire… lui dit-il pour la rassurer.
Instinctivement, il caressait son visage, le redressait pour essayer d’avoir son regard, la panique lui serrant le cœur, craignant plus que tout de voir ce regard vide.
- Lâche pas… Dis-moi ce que je dois faire, supplia-t-il, inquiet.
Et son putain de téléphone qui était en bas. Il ne pouvait pas appeler une ambulance sans la lâcher. Ses grands bras la tenaient contre lui. Elle était si pâle si fragile et lui était grand et fort mais se sentait encore bien plus impuissant qu’elle.
- T’es une guerrière, tiens bon… dit-il en la redressant contre lui, essayant de se convaincre de la même chose, qu’il était un guerrier et qu’il pourrait la soulever.
Glissant une main sous ses jambes, l’autre restant dans son dos, il l’appuya contre son torse et dans un rugissement de douleur, se releva pour l’amener dans la chambre en boitant. La douleur dans sa jambe était fulgurante mais l’air dans la salle de bain était complètement saturé d’eau et il fallait qu’elle puisse respirer, au moins pour lui dire quoi faire.
- Ton père me tue si tu crèves dans mes bras, alors accroche-toi Yen… dit-il d’une voix autoritaire même si la panique s’y entendait.
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Lien du postMer 26 Fév - 18:00
And I still haven't found what I’m looking for
Take a look at. These dirty hands. Take a look at this face these blazing eyes. Do you see me as a broken man. Tell me. Are you really that blind. You got yourself a load of trouble now. You got yourself a bad deal. You say I've got a bad attitude. How d'you think I feel
w/@Mark Underhill.
Il me sembla apercevoir la porte s'ouvrir mais j'avais un voile blanc devant les yeux. Ce n'était que des formes dans le vague. Pourtant la surface froide sur laquelle je m'appuyais sembla se dérober à nouveau sous moi, me faisant basculer dans le vide. Fermant les yeux et attendant que la douleur irradie mon crâne, rien ne se passa... Au contraire au lieu de sentir la morsure glaciale du sol, c'était chaud et moelleux.
Un filet de sang coulait le long de ses lèvres mais une bonne majorité du sang avait du partir dans l'évacuation avec l'eau. Il n'y avait rien d'autres à signaler pour l'instant, il n'y avait ni plaie ni bleu mais il était peut être encore tôt pour s'en rendre compte. En revanche, il put se rendre, en la prenant dans ses bras, de la maigreur de la jeune femme. Il pouvait sentir ses os en appuyant à peine. C'est fou comme une veste en cuir pouvait tromper son monde lorsqu'on la portait bien.
J'entendais une voix, tournant la tête en cherchant l'origine, mes yeux arrivèrent finalement à faire le point sur le visage de Mark... Il était finalement rentré alors... Merci. Des larmes dévalèrent sur mes joues, ma poitrine essayait de se soulever mais je n'y arrivais pas...
Ce qu'il devait faire... ? Bordel corps de merde, active ton instinct de survie et aide le. Mon bras essaya de se lever mais sans succès, j'avais l'impression que toute ma force avait quitté mon corps, que j'étais en train de mourir.
Me sentant quitter le sol, je vis mon sac passer à porter. Ma tête tomba dans sa direction et mon doigt pointant en fis de même. Essayant de ne pas lâcher du regard cette chose qui pouvait calmer la crise et potentiellement me sauver la vie. L'air sifflait entre mes lèvres... S'échappant inexorablement, me rapprochant de la faucheuse. Tournant à nouveau la tête vers la salle de bain, j'essayais de lui faire comprendre ce dont j'avais besoin.
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