Pour la première fois depuis que je l’a connais elle m’écoute sans même prendre le temps de me répondre et ça me fait sourire car je suis fier de voir qu’elle approuve tout ce que je dis...ou alors elle fait semblant. Je ne peux pas lui promettre d’être l’homme parfait mais je peux lui promettre de tout faire pour lui rendre la vie plus légère, parce que je sais que je donnerai tout mon possible pour arriver à mon but. Je ne la lâche pas du regard quand je la vois commencer à verser une larme et je souris lorsqu’elle se blotti dans mes bras. Je dépose plusieurs baisers sur son front avant de resserrer notre étreinte tout simplement parce que j’en ai envie. « Tu as le droit de pleurer ça ne fais pas de toi quelqu’un de faible...» Lui dis-je doucement avant de mêler mon rire au sien car j’adore la voir ainsi et j’essuie plusieurs larmes à l’aide de mes doigts. « Et ne mets pas tout sur les hormones. » Je continuais de rire car je savais que ça devait en faire partie mais je voulais continuer de croire que mes paroles et mes actes la touchait bien plus qu’elle ne le disait. « Et tu as aussi le droit d’être heureuse alors sois le. » Je la câlinais tendrement alors qu’on continuait de regarder le film après plusieurs scènes manquées de notre part.

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Nicolas te connait par coeur. Il connait tes doutes, tes peurs, tes faiblesses. Il sait comment tu es en temps normal. Il sait que tu fous les petites princesses fortes, fières et indépendantes mais qu'en réalité, t'as toujours eu besoin d'être entourée et de te sentir aimée et soutenue. Il est l'homme parfait pour toi et tu te trouves totalement bête d'avoir mis autant de temps avant de le découvrir. Tu ne trouves rien à redire à ses mots, tu te contentes de fondre en larmes dans ses bras et il rigole aussi parce que cette situation n'est pas habituelle. Tu secoues la tête quand il t'explique que cela ne fait pas de toi quelqu'un de faible. C'est vrai que t'as tendance à tout remettre sur le compte des hormones mais, y a pas que ça. Je t'aime tellement... Ah bah ça, c'était pas prévu. Tu ne voulais pas lui dire maintenant. Tu ne comptais pas le dire si tôt. Mais c'est sorti tout seul et maintenant, tu ne peux pas revenir en arrière. Après tout, tu l'as toujours aimé Nicolas c'est juste que c'est d'une façon très différente aujourd'hui. T'as la tête posée contre son torse et le visage posé sur la télévision. En réalité, t'as même pas fait attention à ces petits mots. Pour toi, c'est naturel de le dire maintenant. C'est le moment parfait. Après tout, ça ne se calcule pas vraiment.

Je la sens continuer de verser des larmes et je souriais tout en caressant tendrement son bras et en regardant le film. Elle me ressemblait sur beaucoup de points cette petite Colombe, notamment sur la fierté qui nous habitait car comme elle je détestais me montrer faible et encore moins de pleurer devant quelqu’un. J’essayais de tout faire pour ne jamais montrer mes faiblesses car nous étions dans un monde de requin et tout le monde te blessait à chaque occasion. Bref je détestais ça et… quoi ? Je tournais légèrement mon regard vers Colombe quand elle me sortait ses 3 mots et je fis de gros yeux car je ne m’attendais pas à ce qu’elle me sorte ça...comme ça. Je souriais avant de bouger légèrement pour mettre ma main sous son menton pour qu’elle relève son regard vers le mien. « J’aimerai que tu me le dises à nouveau. » Lui demandais-je doucement avant d’hocher la tête très légèrement. Je voulais qu’elle assume ses sentiments car j’étais encore surpris de ce qu’elle venait de me révéler mais était-ce réellement une surprise pour moi ? Pas tellement, pas après tout ce que l’on s’était dit….notamment sur les sentiments qui grandissaient en nous.

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Tu l'as dit, c'est sorti tout seul. Tu te dis que pleurer ne fait pas de toi quelqu'un de faible et voilà que tu t'emballes et que tu lui dis que tu l'aimes. Tu le fais inconsciemment, ça sort tout seul. La preuve, tu continues de regarder ton film comme si de rien était. Tu ne relèves pas tes propres paroles mais par contre, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd parce que Nicolas finit par t'attraper le menton. Il t'oblige à le regarder et de demander de répéter ce que tu viens de dire. C'est seulement à ce moment-là que tu sens ton coeur qui bat un peu plus fort et tu te rends compte que ce n'est plus la petite relation anodine d'avant. Tu déglutis et tu hésites un instant mais, tu te dis que s'il te fait répéter, c'est surement pas pour prendre la fuite dans les secondes qui suivront. Alors, tu prends une grande inspiration et d'un ton plutôt hésitant au début, tu reformules : Je crois... Non en fait, je suis sûre que... Je t'aime Nicolas De Luxembourg. T'es persuadée de lui avoir déjà dit. Tu l'as déjà dit lorsque tu étais gamine, avant que tu trouves que les garçons sont tous nuls. T'as du lui dire en étant plus âgée aussi, quand il t'a aidé ou que tu pensais qu'il en avait besoin. Tu l'as déjà dit mais toutes les fois d'avant ne comptent plus maintenant parce qu'aujourd'hui, c'est différent. Tu l'aimes mais pas de la façon dont on aime un frère ou un meilleur ami. Tu l'aimes de tout ton être.

J’ai besoin qu’elle me regarde dans les yeux quand elle me dit tout ça car c’est important et pour nous ça l’est d’autant plus puisque notre relation a changé du tout au tout en très peu de temps. Je veux voir ses yeux briller, sentir son coeur battre encore plus vite quand elle va prononcer ses mots. Je souriais alors qu’elle semblait paniquer ou stresser à l’idée de me le redire mais je soutenais son regard pour lui donner un peu de courage pour continuer. Je souriais bêtement quand elle m’avouait ses sentiments et je laisse mon visage s’approcher du sien pour lui déposer un tendre baiser. Un baiser différent des autres puisque nos sentiments sont enfin révélés...enfin pas les miens encore. Je prolonge un instant tout en prenant sa main pour la déposer sur mon torse côté coeur avant de sourire tout en me mordillant la lèvre en la regardant dans les yeux. « Mon rythme cardiaque s’est emballé quand je t’ai entendu dire que tu m’aimais...» Je laissais mon regard plongé dans le sien avant de reprendre. « Je t’aime aussi Colombe. » Lui confiais-je avant de sourire tout en sentant mes joues rougir très légèrement.

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Tu hausses dire ses petits mots si importants. Peut-être que c'est plus simple parce que tu les as déjà prononcé avec Nicolas. Ce n'était pas de la même façon, c'était beaucoup plus intense aujourd'hui mais, ça te semblait facile. Peut-être que c'était une évidence, que tu étais destinée à finir avec lui. Ou alors, c'était simplement le fait qu'en grandissant, tu apprenais à accepter tes sentiments et tu avais de moins en moins de difficultés à poser des mots dessus. Cette dernière option t'étonnerait aux vues de tout ce que tu as vécu depuis ce jour. Soit, il te demande de les répéter. Tu le regardes droit dans les yeux et tu lui répète que tu l'aimes. En guise de réponse, il t'embrasse et tu ne peux être que satisfaite. Tu ne l'as pas fait fuir en courant. En fait, d'habitude, c'est toi qui pars quand on ose te dire ça aussi rapidement. Il pose ta main sur son torse, tu la laisses près de son coeur, sourire aux lèvres. Il est beaucoup trop mignon. Je ne suis pas médecin mais, je sais que c'est un bon symptôme. Tu lui adresses un clin d'oeil. Il dévoile ses sentiments à son tour et tu l'embrasses à ton tour parce qu'il n'y a rien à dire à cela, c'est trop beau. T'as l'impression d'être dans un rêve.

Je regarde Colombe dans les yeux quand je dépose sa main sur mon torse et je lâche un petit rire quand elle me répond...oui de temps en temps je peux être romantique mais il faut que je me reprenne car je ne veux pas devenir trop culcul. « C’est grâce à toi si il bat aussi vite. » Je prolonge tendrement son baiser avant de sourire contre ses lèvres et je pose ma tête contre la sienne quelques secondes avant de chuchoter. « Ce film romantique me déteins un peu trop dessus...» Je riais légèrement avant de la garder dans mes bras avant de me concentrer à nouveau sur le film qu’elle avait mis quelques dizaine de minutes auparavant. Doucement je posais ma main sur son ventre pour le caresser tout en profitant du film que nous avions en face. Cette soirée était parfaite et j’étais réellement heureux, heureux grâce à elle...j’étais également fier d’être son homme et de savoir que je pouvais compter sur elle tout comme elle.

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Cette situation te fait rire parce que tu ne pensais pas que vous vivriez cela un jour. Nora a peut-être raison. C'est dégueulasse ce que tu fais. Tu donnes raison à Khaled. Khaled qui se méfiait de Nicolas et toi, qui rigolais en expliquant que c'était un très bon ami d'enfance. Ouais sauf qu'aujourd'hui, tu venais de lui dire que tu avais des sentiments pour lui. Tu faisais tout le contraire de ce que tu pensais. Tu ne le regrettais pas pour autant. Tu esquives un petit sourire avant de reporter ton attention sur le film. Tu te mets à rire en secouant la tête. Ils ont dit comédie familiale pas romantique. En gros, c'est pas ta faute à toi si ce film lui donne des idées. Quoiqu'il en soit, après quelques minutes de film seulement, t'as les yeux qui se ferment. Je vais surement m'endormir sur le canap... Tu préfères le prévenir directement. Tu luttes pour garder les yeux ouverts.

Je sais que tout ne seras pas rose dans les semaines, mois, années à venir mais j’ai confiance en Colombe et je sais qu’elle fera en sorte que tout aille bien. Je l’a connais depuis plusieurs années et j’ai hâte de pouvoir vivre tout ça avec elle, et elle peut compter sur moi car je ne l’abandonnerai jamais même si il nous arrive de ne pas être sur la même longueur d’ondes. « Ils nous ont certainement menti ! » Je riais doucement tout en continuant de la caliner et je la regarder tendrement tout en hochant la tête. « Je te porterai comme une princesse pour aller te déposer dans le lit et dormir à mes côtés...» Lui dis-je en chuchotant avant de lui faire un clin d’oeil et je lui déposais un baiser sur son front avant de me concentrer de nouveau sur le film. Cette soirée allait bientôt se terminer et j’avais hâte de pouvoir passer cette nuit dans ses bras...

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