Je laissais mes lèvres parcourir son cou et ses joues avant de sourire tout en lâchant un petit rire. « Elle m’aurait démonté l’appartement et j’aurai du appelé une décoratrice pour tout refaire. » Bon j’espérais qu’elle ne soit pas une vraie tempête car la semaine ne faisait que commencer et je n’étais pas prêt à faire face à une mini Colombe, pas maintenant. Je m’occupe des dernières préparations avant de lui sourire tout en hochant la tête. « Elle veut le bonheur des personnes qu’elle aime et on en fait partie donc elle ne perd pas de temps. » Lui ajoutais-je très sincèrement. « Elle a rarement approuvé mes petites amies car elles étaient néfastes pour moi ou parce qu’elle ne les sentait pas sincère avec moi mais elle voit en toi la femme parfaite pour me combler. » J’étais des plus sincères avec elle car je trouvais cela très important, il fallait qu’elle ait toutes les cartes en main avant une quelconque relation entre nous. Je commençais à ranger les aliments qu’on avait pas besoin et j’allais mettre la table avant d’aller à nouveau vers Colombe. « On va pouvoir manger d’ici 10 minutes beauté. » Il était temps que je lui montre à quel point j'étais doué pour respecter les cuissons demandées des viandes.

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Y a rien de meilleur que la sensation que procure ses lèvres contre ta peau. Comme toujours, y a un courant électrique qui te parcourt des pieds à la tête. Tu souris bêtement comme si rien d'autre n'avait d'importance. T'oublies tes problèmes comme l'avenir qui peut être dur. Tu penses qu'au moment présent et au fait que Nicolas sera toujours présent pour toi. Elle est pas aussi terrible que ça. Et de ce que je me rappelle, j'ai pas repeint les murs de ta chambre en rose bonbon à l'époque donc... je pense qu'elle peut se contenir. Tu rigoles mais c'est vrai qu'elle peut -être terrible quand elle veut. mais plus à être pot de colle et à demander à faire trente six mille choses plutôt qu'à dégrader le matériel. Vous parlez de Charlotte. C'est vrai qu'elle a bien pris la nouvelle. T'es heureuse de ne pas être parmi les victimes de miss De Luxembourg. Comme tu la connais depuis toujours, elle accepte plutôt bien la relation que tu entretiens avec son frère. Trop bien même. Tu rattrapes Nicolas par le bras avant qu'il ne parte. T'as besoin de savoir un truc. Et toi ? Est-ce que tu penses que je peux être la femme parfaite pour te combler ? Parce que, c'est ça le plus important. On s'en fiche un peu de ce que pense Charlotte dans cette histoire. Il faut qu'il te dise ce que lui en pense. T'as besoin de le savoir pour t'assurer que tu n'es pas folle. C'est vrai que les choses vont vite entre vous mais, tant que vous ne mettez pas de mots sur l'ensemble, ça te va. Hâte de manger !!

Il y a des choses qui ne s’explique pas et c’est exactement ce qu’il se passe entre Colombe et moi. On a été amis durant de longues années et pourtant on a décidé de franchir une nouvelle étape ensemble mais je ne sais pas où tout ça va nous mener, cependant je profite de chaque instant car ça a le don de me rendre heureux et surtout d’oublier ce qu’il s’est passé au début d’année même si je vais devoir très prochainement reprendre mes recherches. Je tourne légèrement mon regard vers mon amie avant de rire. « Heureusement que tu ne l’as pas fais car je pense que j’aurai pu te faire la tête pendant des années. » Oui adolescent j’étais moins réfléchi et je fonçais tête baissée quand on allait pas dans mon sens… « Tu verras elle va rester sage comme une image. » Elle n’allait pas faire autant de bêtises que ça mais peut-être que j’allais jouer avec elle pour faire quelques bêtises ensemble, après tout j’étais (moi aussi) un grand enfant. Je n’avais jamais vécu avec un enfant à mes côtés et pourtant je m’étais senti entièrement à l’aise avec Maria et ce depuis son arrivée, et cela me confortait dans l’idée que j’aurai fais un bon père. Cette pensée me rend un peu triste mais j’essaie de ne pas le montrer...alors je décide de sourire pour ne pas laisser cette tristesse prendre le dessus. « Je pense que tu pourrais être la femme parfaite pour me combler enfin non j'en suis sur. » Je la regardais dans les yeux avant de sourire plus sincèrement. Après tout elle m’avait rendu heureux en étant mon amie alors pourquoi tout changerait du jour au lendemain ? « Ta viande tu l’as mange comment ? Et Maria ? »

« »

C'est comme si vous appreniez à vous redécouvrir tous les deux. Evidemment, vous n'oubliez pas le passé pour autant mais, c'est comme un nouveau départ ou une suite parallèle. Tu lui racontes que lorsque tu étais enfant, tu n'étais pas si terrible que ça. C'est vrai que vous auriez pu lui rendre la vie plus dur, Charlotte et toi. Bizarrement, j'en doute pas une seconde. Qui ne ferait pas la tête. Sans doute qu'il aurait même demandé à sa mère de ne lui t'inviter pendant les vacances. Enfin bref, tu ne penses pas que Maria soit pire que toi. Elle a l'air meilleure et en tout cas, tu comptes bien y veiller. Surtout durant ce petit séjour parce que ça reste chez Nicolas et autant tu peux l'encourager à faire n'importe quoi chez son père, autant ici, tu aimerais qu'elle ne fasse pas trop de conneries. Pour le moment, ça se passe bien et il n'y a pas de raison pour que ça change. Vous parlez de Charlotte et du fait qu'elle prend bien la nouvelle. Ça t'arrange parce qu'elle a décidé de te suivre durant toute ta grossesse et mine de rien, avoir un visage familier dans l'équipe soignante, ça te rassure grandement. Tu demandes à Nico ce que lui pense de votre relation du moins, s'il te voit comme quelqu'un de passage ou comme la femme qui pourrait le combler. Sa réponse te fait sourire et te confortes dans l'idée que tu n'as pas fait de connerie en venant t'installer ici. C'est vraiment trop mignon ! Evidemment, la réciproque est vraie. Il change de sujet de conversation en te parlant de ta viande. Pour moi, ça sera bien cuit chef et pour Maria, à point. Tu la connais par coeur cette gamine. Elle ressemble beaucoup trop à ton cousin.

« Déjà que j’ai du apprendre à dompter ma sœur heureusement que tu ne m’as pas trop mis de bâton dans les roues...» Lui dis-je avant de lâcher un petit rire tout en la regardant du coin de l’oeil. Bien évidemment Colombe m’avait fait quelques petites blagues et j’en avais fais de même mais elles n’étaient jamais méchantes, au contraire. J’avais toujours été bienveillant envers elle même si on s’était légèrement perdu de vue durant quelques semaines...oublions pas qu’elle était venue à Boston avant nous. « C’est la strict vérité et je serai vraiment fier d’avoir une femme comme toi à mes côtés. » Je n’aimais pas faire ce genre de déclarations mais il était important de le faire de temps en temps car je voulais rassurer Colombe sur mes envies mais surtout sur le fait que je ne me moquais pas d’elle. Je n’étais pas à ses côtés par intérêt mais bel et bien parce que je tenais énormément à elle. Je lui faisais autant confiance qu’à ma propre sœur, c’est pour dire à quel point je l’affectionne. « Parfait je vais vous faire ça, je pense que tu peux appeler Maria pour qu’elle vienne choisir ce qu’elle veut mettre dans son burger...le pain est prêt. » Lui dis-je avant de prendre les buns pour mettre dans une assiette et j’allais déposer sur la table alors que les condiments, légumes, étaient déjà présents.

« »

Tu grimaces légèrement parce qu'il est vrai que cela n'a pas du être facile que de se coltiner Charlotte toute son enfance. Déjà pendant les vacances, elle arrivait à te casser les pieds. Enfin, d'une jolie façon ça c'est certain. Quoiqu'il en soit actuellement, tu avais besoin d'être rassurée. Tu voulais savoir s'il pensait que tu étais quelqu'un pour lui, sincèrement ou si t'étais juste de passage dans sa vie. Enfin, vous serez toujours potes ça, c'est genre obligé mais, est-ce qu'il attendait plus de toi ? Sans aucune hésitation, Nicolas t'explique que oui, en effet, tu peux voire tu es la femme qu'il lui faut dans sa vie. Tu lui voles un bisou, touchée par ses propos. Je suis contente de le savoir, vraiment. Parce que, toi, tu n'avais pas envie d'être de passage dans sa vie. Tu ne voulais pas te servir de lui juste parce que tu avais peur d'être seule, notamment dans une situation comme la sienne. Il te demande comment tu veux ton steak et comme Maria le veut. Tu acquiesces quand il demande d'aller chercher Maria. Hey princesse, Nico est en train de te faire ton hamburger, ça serait sympa que tu viennes donner un coup de main ?! La petite ne se fait pas prier pour vous rejoindre. Tu hausses les épaules d'un air innocent. Elle t'écoute trop bien, t'as trop d'autorité. Tu installes une chaise pour qu'elle puisse grimper dessus et être au même niveau que Nicolas. Moi, j'aime bien les tomates et aussi... aussi je voudrais bien mh... du fromage. Beaucoup de fromages. Tu hausses les épaules et esquivant un petit sourire. Le fromage, c'est sacré! Ouais bon toi, c'est ton petit côté français qui ressort, forcément.

Je souris surpris quand elle me dépose un baiser car je ne m’attendais pas à ce qu’elle le fasse après ce que je venais de lui dire mais il faut avouer que c’est la réponse (presque) parfaite. « Je suppose que tu partages mon avis. » Après tout si elle ne pensait pas que j’étais quelqu’un de bien pour elle, elle ne serait pas là à mes côtés car elle n’est pas comme ça, elle ne s’attache pas par intérêt. Colombe est l’une des personnes les plus vraies que je connaisse et je sais que je peux compter sur elle pour entendre la vérité quand j’ai décidé de l’ignorer. Je la laisse aller chercher Maria et je souris en la voyant grimper sur la chaise pour être à ma hauteur puis je sors du fromage avant de le mettre sur son steak qui commence à cuire. « Je vais te mettre beaucoup de fromage...ça va fondre partout. » En temps normal j’aurai pu passer ma main dans ses cheveux mais impossible de le faire puisque j’ai la main dans les plats. Je sors des tomates avant d’en couper en rondelles et je regardais Colombe. « Surtout pour nous les européens. » J’adorai les fromages mais par contre je n’étais pas très fan des fromages forts qui m’anesthésiais le palais. « Est-ce que tu peux couper les pains en deux avant de mettre la sauce de votre choix sur chaque buns, s’il te plaît ma beauté ? » Et merde le ‘beauté’ est sortie tout seul sans que je puisse réfléchir….

« »

T'es vraiment heureuse de connaître la réponse de Nicolas et par conséquent, tu l'embrasses. C'est pour dire que t'approuves mais, il te demande quand même confirmation, ce qui te fait naturellement sourire. Evidemment que je partage ton avis. C'est d'ailleurs pour cette raison que t'es ici, avec lui à l'heure actuelle. Tu appelles Maria pour qu'elle vienne choisir ce qu'elle veut dans son hamburger. Elle grimpe sur la chaise pour se retrouver à la même hauteur que Nicolas et demande des tomates ainsi que beaucoup de fromage. Forcément, on ne peut qu'approuver. Nicolas te demande de couper les pains et de mettre la sauce dessus mais, Maria prend les devants avant même que tu ne puisses répondre. J'ai pas le droit de me servir d'un couteau. Papa veut pas. Mais, je peux mettre la sauce si tu veux. Elle hausse les épaules et tu lèves les yeux au ciel en te plaçant à ses côtés pour couper les pains. T'as pas le courage de lui dire qu'on parlait pas à elle mais bref, tu souris et coupes les pains pour qu'elle puisse faire ce que bon lui semble. Vous voulez quoi comme sauce ? Tu lui sors tout pour qu'elle puisse se servir. Il semblerait que mademoiselle soit plus douée que moi en cuisine. Je veux bien de la sauce barbecue s'il te plait trésor.

Je suis soulagé de l’entendre dire qu’elle aussi partage mon avis car c’est important pour moi de l’entendre...on ne met pas de mot sur notre relation même si au fond elle ressemble à un couple, on préfère profiter au maximum et c’est tout ce qui me plait. Je lâche un petit rire quand Maria prend la question pour elle et je regarde en coin Colombe avant de sourire un peu timidement car je me suis pris à mon propre jeu avec le surnom que je viens de lui donner. « Colombe va le faire pour toi ma grande. » Je les laisse faire avant de prendre les sauces pour les mettre devant Maria et je la laissais mettre de la sauce barbecue sur les buns alors que moi je terminais les deux cuissons des viandes des filles afin de lancer la mienne qui serait plus rapide puisque j’apprécie que les viandes rouge. « Je veux bien un peu de mayonnaise s’il te plait. » Je la laisse préparer les buns ainsi que le sien avant de déposer leur viande couvertes de fromage et j’avançais la boite avec les tomates, la salade, les oignons, les pickles ainsi que des concombres. « Tu peux mettre tout ce que tu veux, fais toi plaisir. » Je déposais par la suite ma viande sur mon bun pour préparer mon burger. « C’est parfait, on va se régaler ! » Je déposais un baiser sur le front de Maria afin de la remercier et j’allais apporter nos assiettes à table puis le plat de frites et de frites de patates douces ainsi qu’un peu de salade. Mon estomac se mit à faire du bruit, il était temps de passer à table.

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Maria aime être au centre de l'attention alors forcément, quand on utilise un petit surnom, elle le prend pour elle. T'as pas le coeur a la contredire et Nicolas non plus. Tu prends le couteau pour couper les pains et les places devant elle pour qu'elle continue la suite de sa recette. Elle demande les sauces tout en mettant la sienne sur le pain. Tu la regardes faire. Le ketchup déborde de partout et tu grimaces parce que toi, ça t'écoeure. Elle en met vraiment partout. Tu lui demandes de la sauce barbecue, jetant un oeil sur dessus son épaule pour pas qu'elle fasse la même catastrophe que son propre sandwich. Apparemment, c'était volontaire parce qu'elle s'applique pour le tien avant de s'attaquer à celui de Nicolas. Elle tire la langue, super concentrée sur la tâche qui lui a été attribuée. Tu croises les doigts parce que de ton côté, t'as plus rien à faire. Maria guère comme un chef. Nicolas dépose les steaks sur les pains et approche la boîte vers Maria qui se frotte les mains, impatiente de continuer. Trop génial ! Elle ajoute les tomates, une feuille de salade minuscule pour faire genre je mange de la salade moi aussi et des oignons. Tata, je peux faire le tien ? Tu acquiesces et décides de la laisser gérer. Elle te met un peu de tout et ça te convient. Nicolas apporte les assiettes et tout ce qu'il faut. Tu aides Maria a se laver les mains et arriver devant la table, elle s'arrête nette pour faire demi tour en courant. Je parie tout ce que tu veux qu'elle va chercher son dessin ! Et c'est ce qu'elle finit par faire. Tu souris en mode Yes, gagné ! Et elle le tend à Nicolas, les joues rosies et le sourire qui laisse paraître toutes ses dents.