Tous ses sens sont en alertes. Prête à donner un coup à la moindre personne qui pourrait surgir de nul part. Elle observe. Elle écoute. C'était vraiment la pire maison qu'elle ait faite. Pourtant elle en avait faite... Elle qui aime tant se donner des frissons. Elle se promit que l'année prochaine elle ne reviendrait pas dans celle-là. À moins d'y être vraiment forcée. Et ce n'était pas Milo qui allait lui redemander d'y retourner non plus. Il était repassé devant elle quand il avait vu qu'elle ne savait pas quoi faire. Chacun son tour. À deux ils allaient bien y arriver non ? Un petit élan de panique surgit en elle. Et si ils restaient coincé ici pendant plusieurs jours? Elle sorti de ses pensées quand Milo tenta de détendre l'atmosphère. «On va sûrement tomber sur un cadavre si ça continue comme ça. Les vers t'auront peut-être laisser des restes. » Elvia rit un peu nerveusement à sa blague. Tomber sur un cadavre était la dernière chose qu'elle voulait. Elle s'arrête quand Milo prend peur devant le miroir. Pourtant elle ne voit rien de bizarre dedans.« T'as vu un fantôme ou quoi?» Elle ne croyait pas aux fantômes Elvia. Mais elle avait l'impression que tout était possible ici. Elvia reprit les devant les mains se balladant sur les murs. Quand elle tomba enfin sur ce qu'ils cherchaient depuis le début. Les escaliers pour monter à l'étage. «J'ai trouvé le passage pour aller au deuxième! » Elle attend que Milo la rejoigne pour grimper les marches. Elle espérait juste que le deuxième étage sera moins flippant...

J'avais effectivement vu un fantôme, un fantôme qui ressemble drôlement à une poupée. Et même si je n'ai pas spécialement peur des poupées, j'ai toujours trouvé ces jouets particulièrement malaisant. surement du à l'industrie des films d'horreur que je regarde sans doute un peu trop, faut vraiment que je pense à freiner ma consommation.
Alors que j'inspecte encore miroir pour savoir comme ils font pour mettre le reflet de la poupée aussi bien incrustée... mais quoi c'est vrai non ? je passe même devant et pourtant elle est pas là. C'est une technologie que je veux comprendre, et m'amuser avec les potes du MIT.
Mais pas le temps de réfléchir, ou d'essayer de décrocher le miroir, Elvia a trouvé l'escalier. « Je le dis rarement... mais well play, petit soeur. » je lui attrape la main pour ne pas la perdre et grimpe les escaliers en laissant derrière nous quelques mauvais souvenirs.

cece si j’te choppe. c’était entièrement sa faut si elle se retrouvait là, seule. c’était cece qui avait eu la merveilleuse idée de marquer halloween en allant dans cette stupide maison hantée. mais eva l’avait perdue de vue et maintenant elle se retrouvait seule à devoir subir une attraction qu’elle n’avait pas voulu faire. tout ça pour faire plaisir à l’une de ses amies. elle allait l’entendre quand elle allait la retrouver. parce qu’eva n’avait jamais affectionné plus que ça halloween. elle n’aimait pas se déguiser et les seules pastilles colorées qu’elle ingurgitait avaient des effets bien plus réjouissants que de s’attaquer aux dents. et vu son incapacité à supporter les films d’horreurs, elle ne ferait pas l’enfeu dans une maison hantée. traitresse de cece, elle ne donnait pas cher de sa peau. elle rabattu la capuche de son sweat noir sur sa tête en entrant dans la bâtisse. mains dans les poches pour se donner un genre. et avec un peu de chance personne ne remarquerait que sous cet air je-m’en-foutiste elle avait les mains tremblantes. pour assurer son image de dure à cuir – qui n’existait que dans sa tête, elle préféra se positionner en fin de peloton. pour se faire des frayeurs en toute tranquillité. il ne fallut pas longtemps avant qu’un bruit suspect ne la fasse sursauter. elle ouvrit de grands yeux et regarda partout d’où pouvait provenir ce son mais l’horreur fut bien pire lorsque ses yeux trouvèrent le visage connu. son très cher époux. « joder. » crachât-elle dans son meilleur espagnol dans la direction du jeune homme. c’était bien la dernière personne devant laquelle elle avait envie de prendre peur.

fin de l’attente, début des festivités, chan-sung s’avance en même temps que le groupe de personne — curieux, mais les mains dans les poches. fraîcheur automnale qui avait le don de lui faire hérisser le poil de temps en temps. en retrait de son groupe, le gamin regarde un peu partout. entends les bruits, les cris lointains des camarades dans les autres pièces jusqu’à tourner la tête et croiser le regard de celle qu’il attendait. sourire en coin sur la bouche alors qu’elle semble moins contente de le savoir dans les parages, il s’amuse de cette frêle silhouette se perdant en même temps qu’eux. les effets de surprise le font légèrement sursauter, en vérité, ce sont plutôt les réactions du groupe qui avait tendance à lui faire ‘peur’ plus qu’autre chose. grognant un peu alors qu’il vient de rattraper une des gamines qui vient de sursauter, il recule d’un pas, se rapprochant de celle qui porte légalement son nom depuis le passage devant elvis. « je ne savais pas que tu étais adepte de ce genre de sensation » qu’il laisse entendre alors qu’il se tourne vers elle. « tu t’es fait abandonner ? » parce qu’il jurait l’avoir vu en compagnie d’une demoiselle, or, elle semblait plutôt seule en cet instant.

J'aurais peut-être dû suivre simplement Danna plutôt que de la faire revenir près du duo. Autant son fiancé semble faire preuve de calme, autant la furie qui l'accompagne ne semble pas vouloir démordre. Cela risque de promettre pour le futur. Observant délicatement la plaie de Hardin, j'écoute en même temps les présentation avant de m'essuyer le peu de sang que j'ai sur les doigts sur le bas de mon déguisement. Pas grand chose, mais suffisant pour le souiller. Enfin, ce n'est pas comme si j'avais pour habitude de porter ce costume, je pense m'en débarrasser tout simplement après la soirée. Comme pour tenter par la même occasion de chasser de ma vie les menaces de ma meilleure amie concernant sa vengeance. Sauf que cela ne marchera guère. Quand Danna me présente, je ne peux m'empêcher de la regarder en arquant un sourcil ne comprenant pas réellement l'intonation de sa voix, ayant surtout l'impression d'être une sorte d'objet à cet instant. Chose pas réellement appréciable, mais je ne dirais rien sur cela, car je me doute bien que là, n'était pas son intention. "Enchanté de vous rencontrer tout les deux." Lançais-je alors en regardant Hardin puis Bleach. Avant de finalement me tourner vers Danna. "Je pense qu'on peut y aller là." Adressais-je à ma Morticia avant de poser mon regard sur Bleach rajoutant une petite phrase pour la rassurer encore une fois, bien qu'aucunement certain qu'elle mérite cette petite attention de ma part, mais si je peux éviter une nouvelle effusion de sang, autant le faire. "Hardin n'aurait aucune trace de cette blessure d'ici quelque jours, alors tu n'as pas besoin d'autant t’inquiéter et c'est un étudiant en médecine qui te le dit." Précisais-je quand même pour qu'elle ne tienne pas trop rigueur à Danna pour tout cela... Un différent en plus entre les filles, ça aidera encore moins Hardin. Je glisse alors ma main dans le bas du dos de Danna pour l'entraîner vers la porte qu'elle était désireuse de prendre juste avant. Une porte nous faisant quitter cet étage.

@Hardin Cooper @Danna Wheeler@Bleach Hansen

OUT

tu parles d’une surprise. elle n’avait aucun plaisir à recroiser la route du jeune homme et encore moins dans ces conditions. eva c’était donné du mal pour avoir l’air suffisamment désagréable pour que son époux veuille la railler de son livret de famille. ce n’était pas pour que sa couardise légendaire vienne tout ruiner. le campus était immense. et la ville plus encore. la jeune femme n’avait pas pour projet de recroiser la route de chansung avant la prononciation de leur divorce. « on se connait bien mal. » répondit-elle plus froidement qu’elle ne l’aurait voulu. quoi qu’elle ne souhaitait pas faire plus ample connaissance du jeune homme, pas tant qu’ils étaient liés par un contrat de mariage. et encore moins dans ces conditions qui ruineraient pour de bon sa réputation. « hm. ma pote a disparue. » grommelât-elle. « c’est elle qui m’a traînée ici. » grimace d’enfant capricieuse. cece allait l’entendre. nouveau bruit suspect. eva sursauta de nouveau. par réflexe elle empoigna le bras du garçon le cœur battant. avant de le relâcher bien vite et de regarder dans une direction opposée pour ne surtout pas croiser son regard. la honte.
cece je vais te tuer.  

il y avait quelque chose de véritablement satisfaisant à la voir dans ce genre d’état. un rictus se fait littéralement gravé dans le marbre de son faciès alors que ses prunelles se posent de nouveau sur la blonde incendiaire. eva avait mis un point d’honneur à disparaître de la circulation, ou à limiter les interactions depuis ce fameux jour. les mains dans les poches, il s’amuse de la voir seule. sadique ? pas tant que ça, juste satisfait de se dire qu’il a l’occasion de partager quelques minutes en sa compagnie. après tout, ils avaient partagés bien plus que ça … moments qu’elle semblait vouloir rayer de son existence tant que les papiers du divorce n’étaient pas signés, et encore. avait-elle envie de connaître sa date de naissance après cela ? il en doutait fortement. « à qui la faute » qu’il murmure si bas qu’il aurait pu prendre ses paroles pour simple pensée. « on ne se connait pas du tout, tu veux dire » le torse qui se bombe, gamin qui semble fier de sa pique lancée. après tout, il ne refusait pas de la connaître. malgré tout, elle était quelqu’un d’important, puisque c’était avec elle, qu’il avait perdu sa première fois. secouant la tête, il renifle un peu. abandonnée. pauvre d’elle. ricanements légers, il hausse les épaules. « elle s’est peut-être fait tuée et toi, t’es là à bougonner » qu’il ricane, quel idiot. il s’arrête, baisse la tête lorsqu’elle s’accroche à lui. avant de se rendre compte de la chose et de s’écarter. sourire amusé, il tapote sur le haut de sa tête avant de continuer sa route, suivant le groupe. curieux, peut-être inquiet, il jette un regard vers la blonde. en retrait, peu rassurée par la chose. fermant les yeux quelques secondes, il fait craquer son cou avant de revenir sur ses pas et lui attraper la main. « allez viens »