Le bal

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Ma lumière, éclairera mes ténèbres. Soignera les maux que j’ai au cœur, bercera les voix dans ma tête, et fera taire la douleur que mon âme ressent. Ca sonne, à plusieurs reprises. Toc, toc, toc, un, deux, trois, première, deuxième, troisième. Et plus rien. Tu m’as pris ma lumière, tu m’as pris les derniers rayons que j’avais caché derrière les nuages. Tu as tout fait ressortir, d’un seul coup. Je deviens sourd, ma vue se trouble. Je me perds dans le néant des hurlements, où les âmes en peines ne réussissent jamais à s’en sortir. Moi, ô, pauvre de moi. Qui suis-je devenu ? Un homme perdu dans les rues, priant les forces de là-haut afin qu’elles me guérissent. Qu’elles me viennent en aide. Mais elles sont bien trop égoïstes, ces vipères. Elles plantes leurs crocs dans votre chaire, et vous ne pourriez plus rien faire. Vous êtes piégés. Mais moi, je n’ai pas envie de l’être, j’ai envie de souffler, j’ai envie de m’en aller. Mais c’est trop tard, pas vrai ? Les gens comme toi, ne comprennent pas, et ne comprendront jamais. Je me lève, je balance tout derrière moi. Mon cœur, tambourine au milieu de ma gorge. Un, deux, trois. Calme, toi. Un, deux, trois. Ne fais pas de bêtise. Mais, je ne suis plus moi. Pourtant, c’est un réflexe, je tourne mon regard vers la femme que j’aime. La femme aux portes du paradis, qui me guide dans mes pas silencieusement, qui chaque jour, me redonne de l’espoir. Pardonne-moi, de n’être qu’un monstre. Pardonne-moi, d’être celui dont ils parlent. Je pousse violemment Caleb, sans même le vouloir au fond de moi. Mes pupilles se dilatent, mon cœur s’emballe. J’ai mal à la tête. Parce que je voulais pas tout ça moi. Mais c’est ta faute, Abé. On récolte ce que l’on sème. Et tu as récolté ma tempête. J’étais bien tranquille, dans mon monde, je t’écoutais au loin, sans jamais vouloir te chercher, parce que ça aurait été une grande perte de temps. Moi, je peux encore être sauvé. Je suis encore ce déchet qui peut remonter à la surface. Mais toi, toi. Tu es déjà enterré, seul. Je me saisit violemment de ta gorge, je te plaque, contre la tête. Ton visage rebondissant sous l’assaut qui me semblait si violent. Ô, ne te méprends pas. Je sais, je ne vais pas te tuer. Mais ce n’est pas un manque d’envie. Je lève mes cils vers tes frères, ces femmes qui ne servent à rien, d’ailleurs, qui sont-elles ? J’ai déjà oublié leur existence. « Vous bougez. Je vous jure sur ma vie que moi, j’ai plus rien à perdre. » Mais j’ai compris, oh oui, j’ai compris ton manège. Je baisse mon visage, pour que mes lèvres s’ajustent au niveau de ton oreille. « Je n’ai pas peur de toi. » Ma voix, elle n’est pas normale. C’est cette voix quand l’humanité s’envole. Quand tu n’es rien d’autre qu’une machine. « Tu mourras seul, dans ton manoir. Ici, à cette table. Personne ne te pleurera, et le monde, se réjouira de ta mort. Il y aura des gens, qui danseront sur ta tombe. Ta richesse, ne viendra jamais avec toi. Tu n’as pas peur des autres. Tu as peur de toi-même, parce que t’es incapable de te regarder dans le miroir. On peut pas te détruire, parce qu’à. L’intérieur, t’es déjà en morceaux. » Ma main se serre. Peut-être que tu n’as pas peur. Mais écoute-moi. Chaque mot, notre cerveau enregistre. Et durant les plus difficiles moments, bizarrement, il nous renvoi tout ça en pleine gueule. Tic, tac, tic, tac. Je suis très patient Abé, j’attendrais ta fin aussi patiemment que jamais. Je relâche cette emprise, passant mes doigts sur mon costard en fusillant les frères. Avant d’abaisser ma vue sur le déchet. Cars à mes yeux, tu n’as plus aucun prénom. « Je m’en vais, et si un de vous me cherche, je suis au bar. Ma soirée n’est pas terminée. » Alors, si un de vous à le plaisir de m’en coller une, ça sera en dehors de cette table. J’observe Caleb du coin de l’œil. Il sait. Il le sait, que je suis pratiquement mort. Et ma dernière vision s’arrête à Deirdre. Je ne t’en veux pas. Ton monde n’est pas le mien. Et on le savait déjà. Je n’ai peur de personne ici. Et surtout pas de personnes bien plus détruites que moi.

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Tu passais une bonne soirée à l'origine. Dans ta grande générosité tu as même expliqué aux pauvres que les affaires naissaient grâce à vous : quel homme. Et Deirdre n'est que l'ombre d'elle même cachée derrière son boy qui ne dit rien. Il finit par envoyer valser tu ne sais pas quoi en réalité tu n'y prête pas grande attention. Et le voilà Jackie Chan qui te prend pas surprise pour te faire valser contre la table. Et tu restes incroyablement calme parce que t'es pas un sauvage et que tant qu'on s'en prend a toi et non à l'un de tes proches t'as pas besoin de pêter un câble, tu gères la situation. Il se prend pour el matador ou quoi ? Il te glisse des mots à l'oreille mais t'écoute absolument rien. Il fait le beau il fait le paon mais qu'est-ce qu'il croit ? Tu pourrais faire passer une loi là où il habite pour tous ruiner sa vie sa carrière mais malheureusement pour lui c'est pas lui qui va payer. Non parce que l'attaquer lui ça reviendrait a perdre du temps inutilement. Qu'il soit tranquille tu t'en prendras à Deirdre. Il veut se la jouer cruel ? Qu'il ne s'en fasse pas tu sais faire encore mieux que lui et mieux encore. C'est ce qu'on appel être roi non ? T'en fais pas si je coule, elle coulera avec moi. toi en morceau ? Non ce n'est que le début du jeu. Et tu ne bouges absolument pas parce que cet idiot du village ne fera rien t'en as l'intime conviction alors à quoi bon s'éventrer ? Tu restes immobile et calme il veut faire quoi franchement ? Te tabasser ? Et sous quel prétexte ? L'asperge ne parle pas le gaélique et tu as simplement parlé de la réalité du monde avec ta franchise. Ou alors c'est Deirdre ? Il a peur ? Si c'est pas le cas il devrait parce qu'elle est celle qui l'a amené ici. Qu'il ne s'en fasse pas dans l'art de la guerre, plus c'est long meilleur est la victoire. Il serre sa main sur ta gorge et encore une fois aucune réaction de ta part qu'un regard franc dans le sien. Il veut te tuer ? Qu'il le fasse et elle coulera avec toi parce que contrairement à lui toi tu n'as rien a perdre. Il finit par lâcher, prévoyant comme d'habitude les mecs comme ça c'est pas franchement dangereux. T'es pas au milieu d'un groupe de terroriste non plus. Il se barre et tu regardes Deirdre avant d'ajuster ta cravate. T'as le regard habituellement tellement empli de haine mais là non. Il est vide et c'est bien pire. Tu époussettes ta veste avant de reprendre Veni vidi vici Deirdre. Tu comprendras un jour. Je serais toi j'irais calmer el matador. Heureusement qu'on est pas au milieu d'un repas mondain sinon quel scandale. et c'est comme si absolument rien ne s'était passé après tous t'as fais quoi de si mal toi ? Si il réagit c'est qu'il se sent menacer et t'en absolument rien a faire. Si il se sent si inférieur c'est son problème. Lex on va fumer ? J'ai besoin d'air on a malmené mes voies respiratoires. impossible que tu pardonnes une telle bêtise et un tel manque de classe. Lui encore il n'a pas eu l'éducation mais elle.


@Noah N. Armani et @Céleste Witherspoon @Abelard Z. De Belgique-S. et @Phoenix Lannister @A. Hades De Belgique-S. et @Tessy Magyar @Deirdre M. Wheelan et @Ares Raad @Alexis Callaghan @Harper Eleanor F. Kennedy @Caleb Edelstein

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@"Noah N. Armani" et @"Céleste Witherspoon" @"Abelard Z. De Belgique-S." et @"Phoenix Lannister" @"A. Hades De Belgique-S." et @"Tessy Magyar" @"Deirdre M. Wheelan" et @"Ares Raad" @"Alexis Callaghan" @"Harper Eleanor F. Kennedy" @"Caleb Edelstein"

Je sais notre jungle dorée, nos manières sournoises. Moi-même j’étais la première autrefois à enrober mon verbe de perfidie, car il fallait savoir s’élever. On est de ce monde où il faut écraser pour se hisser au sommet, sans égard pour les autres, sans un regard de côté. On jugera sans doute cela triste, un peu pitoyable finalement, mais je n’ai pas connu autre chose. Avant toi. Mes billes balaient le spectacle macabre et apprêté de ces manières acérées et retenues, toutes en sournoiserie. Le ballet est familier mais pour la première fois, j’en ressens l’horreur dans chacune de mes parcelles. Il ne m’appartient plus. De mes vestiges d’Iris, à la nouvelle Deirdre, j’ai cette tenace et forte impression de devenir enfin moi. Même à tes mots Lex, je ne me reconnais pas. Du mépris que tu sèmes pour celui qui a sans doute un peu trop écorché ton orgueil, tu livres le feu plutôt que ton cœur et tu t’éprends de la noirceur malgré toi. Le silence orne mes traits, poupée figée parmi des pantins aux crocs acérés. On ne se les montre pas, tout passe dans l’enrobage de nos mots, dans nos regards finalement bien plus meurtriers que nos crocs. Je me sens distante de tout ça, dans une bulle que jusqu’alors je ne soupçonnais pas. C’est différent pour toi Caleb. C’est à la force de tes mains que tu t’es élevé, avec ton propre sang que tu t’es protégé, les manières sont différentes, plus abruptes, plus frontales, plus vraies. Mes lèvres se pincent sous tes mots, j’ai toujours su que c’était une mauvaise idée mais j’en ai la certitude maintenant. Peut-être que c’est ce que j’ai provoqué sciemment, que vous déchiriez mes ailes de vos propres dents.  Je suis la déchue, la malvenue, celle qui n’a jamais eu vraiment sa place dans vos mondes respectifs. Celle qui n’appartient à aucun. Mais mon sang se fige lorsque je t’observe Ares. Perdre le contrôle par ma faute, t’en prendre à celui que j’estimais être mon meilleur ami par ma faute. Je provoque ce que tu deviens et je me déteste un peu plus. Je m’avance pour vous séparer mais tu décides finalement de le relâcher et de prendre la direction du bar. Tu as finalement laissé une forme de sagesse expier dans ta violence, pour ma part c’est une sorte de sidération qui orne mes traits lorsque je rencontre une dernière fois ton regard. Je me tourne vers Abelard. Son arrogance, sa suffisance, ne meurtrissent plus rien à l’intérieur de moi. Je ne ressens même pas de colère à ton égard Prince, juste un peu trop de pitié. « Tu ne couleras rien du tout. » que je rétorque d’une voix douce en observant rapidement les alliés. « Tu es pathétique. » Et je le pense très sincèrement. Un caprice d’enfant roi, voilà ce que tu déploies devant l’auditoire en tentant de donner le mauvais rôle à Ares. Parce que c’est toi et uniquement toi qui a provoqué tout ça. Pour récolter quoi ? Des lauriers imaginaires. Froisser un orgueil que tu n’atteins plus désormais. « Tu ne mérites même pas que je te porte le moindre intérêt et prends Lex autant que tu veux si elle est suffisamment folle pour te suivre. Tu te lasseras d’elle et tu la jetteras comme les autres. » Parce que c’est ce qu’on est pour toi Abelard. Des anonymes, des noms que tu ne veux plus observer. J’accepte. Je le veux oui, n’être plus rien à tes yeux. Vaut mieux, plutôt que de s’apparenter à quelque chose. On ne récolte rien de bon à tes côtés, on ne grandit pas dans ton monde, on n’en devient que plus mauvais.

Et bah voilà tout le monde se casse. Le dieu de la Guerre se prend la tête avec le Dieu des Dieux et autant dire que c'est insupportable. TU n'oses même pas bouger, toi tu bois ton whisky et tu finis par soupirer quand il le lâche Dommage, j'aurais aimé voir du sang déposes ton verre vide, venant regarder tout le monde qui se prend la tête et Deirdre en profite pour gueuler aussi, tu passes ta main dans tes cheveux en soupirant Bon bah, super la table petite remarque insupportable, mais t'es obligé d'ajouter face à Alexis et Abélard Elle a pas tout à fait tord. Tu mets tout le monde en dehors de ta vie, tu couleras seul un jour ou l'autre Tu finis par te servir un verre pour finalement te lever et prendre conscience que tout ceci est amusant, t'es dans ta bonne humeur et t'as pas non plus envie de quitter cette table A ce bal merdique, moi je propose même que Caleb se joignent à nous pour boire. Mais je crois que personne a envie donc je vais rejoindre Deirdre et le Dieu de la Guerre. prononces-tu avant de soupirer et tu avances jusqu'à ta Deirdre et Arès, ils étaient marrants ces deux là au moins, et puis si c'est pour éviter Harper et sa gueule de con autant dire que tu ne vas pas te plaindre

@Noah N. Armani et @Céleste Witherspoon @Abelard Z. De Belgique-S. et @Phoenix Lannister @A. Hades De Belgique-S. et @Tessy Magyar @Deirdre M. Wheelan et @Ares Raad @Alexis Callaghan @Harper Eleanor F. Kennedy @Caleb Edelstein @Harper Eleanor F. Kennedy