Le bal

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Nous sommes bien au-dessus des jugements des gens, et c’est ça. La force qui s’applique entre nous deux. Pourtant, nous avons rien officialisé, pourtant, c’est si unique que nous avons besoin d’aucun mot pour tout définir. À quoi bon ? Si les gens veulent y mettre un mot, une phrase, que bon leur semble. Nous, nous sommes différents. De nos traits, de nos caractères, de notre monde. À côté de toi, Deirdre. Je pourrais affronter l’univers tout entier à mains nues, sans l’ombre d’une quelconque hésitation. Quand on s’approche de la table, je fais un petit signe à chaque personne présente. Je connais juste à peine Alexis qui doit pas tarder, mais sinon, je peux vite comprendre nos différences entre eux et moi. Mais une voix me sort de mes pensées, je tourne mon regard sur mon frère alors que son accolade me touche. Il est venu. Comme toujours, présent à n’importe quel temps, à n’importe quelle merde où je serai embarqué. « Doucement mec. » Je ricane, évidemment. Un regard croisé à celui de ma tendre, je sais qu’elle est fière, parce qu’elle à ce regard qui veut dire qu’elle avait raison, alors que moi, j’ai juste le regard de celui qui dit qu’on se mêle de trop des affaires de nos amies. « Je préfère que tu sois à côté de moi, on échangera au pire. » Parce que je ne sais pas où sera Alexis. Putain, je déteste faire genre. Je tire la chaise de Deirdre, avant de m’installer à ces côtés, une main toujours aussi possessive au niveau de son genou. Je tourne mon regard sur le profil de Caleb, fronçant les sourcils sur la blessure sur sa lèvre inférieure. « Tu peux pas t’empêcher hein ? » Je secoue la tête, c’est entre frère ça, y aura toujours à dire. Mes articulations se contractent autour du genou de Deirdre, avant de lui glisser mes lippes près de son lobe d’oreille. « Tu connais les personnes ? » Est-ce que je fais bien trop vieux ? Ou trop tolard avec mes tatouages. Je donne un petit coup de coude à Caleb, juste histoire qu’il comprenne dans un seul putain de regard, qu’est-ce qu’on fiche ici gars ?  

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Plus les pensées sont sombres, plus les lèvres sont rouges. On déborde de rage, et c'est la pire version qui vous recouvre. La robe s'oriente dans cette même couleur sang, et bien trop de pierres dégoulinent de ses oreilles, exposition criarde de son oppulence. Puisque rien ne fonctionne dans cette vie normale, à base de coups dans la gueule, elle se rattrape dans l'autre partie de son existence, dans son appartenance à la Eliot, dans cet élitisme qui ne lui ressemble que trop peu. Martèle le sol de ses talons, sa crinière rebondissant dans son dos, à peine ondulée pour en faire ressortir le volume. Reine sans royaume, sans cavalier, qui a fini par mordre tous les prétendants. Les regardant giser en bas de son trône, les enjambant, le battant s'excusant dans une mélodie désordonnée. Lui, voulait aimer. C'est juste tout le reste qui a foiré. Alors, demoiselle se pointe, provoque l'objectif du photographe de l'entrée, jaugeant son monde depuis le haut de son orgeuil. Ce même orgeuil, qui se prends un coup sur le côté, là, entre les côtes, et au bout de la dague, les doigts nacrés de l'alliée. Je ne t'ai pas vu passer la ligne, Deirdre. La démarche s'arrête, et le tissu rouge se soulève bien trop vite, au rythme de ses poumons qui s'énervent. Les lèvres de la sublime, contre les joues de Caleb. Il y a au moins un prénom de trop, dans cette phrase, et autour de cette table. Ainsi plaçé comme s'il y avait sa place, hésitant encore sur la chaise. Je devais apprendre à me relever, pas me reprendre une charge, alors que je me traine misérablement pour passer les jours, l'un après l'autre. Poupée plantée dans le sol, qui observe sa table se former, sa voix qui voudrait porter pour riposter. S'approche, donc, ses doigts attrapant le bord d'une chaise, face à : « Wheelan. » Parce que c'est mon côté que tu dois choisir, toujours, qu'importe l'ennemi d'en face. Même s'il porte merveilleusement le costume, même si tu m'accordes un peu de lui, dans nos mondes qui ne devaient plus se croiser.  « Ta robe est magnifique. » Les lèvres appuient un sourire factice que tu liras aisément. Noah, et les deux demoiselles qu'elle devine comme étant Tessy et Céleste, héritent d'une esquisse de salut plus franc. Et, les prunelles reviennent sur l'irlandaise, pour éviter les deux paires d'yeux des deux frangins. Ne manquait plus que quelques flammes, dans les billes, pour compléter le tableau rouge. « Il doit y avoir une erreur dans les tables. » Qu'elle fini par lâcher, dans un calme dissimulant bien mal la colère, se lisant dans ses doigts qui rêvent d'exploser le bois qu'elle serre, de cette foutue chaise.

Clairement Céleste qui joue pote avec Tessy, ça lui va pas et tu t'installes à côté d'elle en souriant. Hades va devoir arriver et vite sinon tu le déboites en fait, il a pas intérêt de te lâcher ce soir, surtout pas avec ton humeur de fête dans le sang. Tu tournes la tête vers Céleste pour ajouter à son oreille Arrête de lui dire qu'elle est jolie, alors que c'est toi la plus belle pique numéro 1 qu'elle ne peut pas entendre. Et tu fixes un homme Caleb qui se pointe. Tu fronces les sourcils en voyant sa tenue. Ah oui le thème. Merde. Tu soupires. Mais, Deirdre et son copain arrive. C'est clair et net, tu vas adorer cette soirée. Tu laisses également Alexis débarquer et tu finis par ajouter Merci Alex ! Depuis le temps que je le dis. Tessy a rien à foutre ici, sauf si c'est ta cavalière lâches-tu alors que tu regardes Deirdre Tu présentes pas Wheelan ? la pointe italienne sur le dernier mot alors que tu ajoutes Gauche ou Droite ? Quoi ? Elle doit savoir de quoi tu parles, le Spring Break avait perfectionné la suite de votre avenir. Mais au moins, il était l'un ou l'autre hein.

@Noah N. Armani et @Céleste Witherspoon @Abelard Z. De Belgique-S. et @Phoenix Lannister @A. Hades De Belgique-S. et @Tessy Magyar @Deirdre M. Wheelan et @Ares Raad @Alexis Callaghan et @Caleb Edelstein

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Tessy avait des envies de meurtre. La jeune Hongroise se retrouvait face à Céleste et Noah qui semblaient surpris de la voir à la même table. Céleste lui dit que sa robe était jolie, ce qui fit sourire la jeune Hongroise. « Merci, c'est gentil. Ta robe est très belle. » Il fallait quand même qu'elle fasse des efforts, même si ce n'était pas la grande joie. Clairement, Noah ne voulait pas d'elle avec eux et c'était réciproque pour Tessy. Les autres arrivèrent. Tessy sourit à Deirdre et Alexis. Tessy connaissait Deirdre, mais sans plus. Quant à Alexis, elle ne la connaissait pas encore. Alors qu'Alexis dit qu'il y avait une erreur à cette table, Noah ouvrit la bouche pour dire que Tessy n'avait rien à foutre à cette table, à moins d'être sa cavalière. La jeune Hongroise rit sarcastiquement, regardant le jeune Italien dans les yeux. « Je suis à ma place, à cette table. Alexis n'est pas ma cavalière. » Tessy avait tellement envie de lui dire qu'Hades était son cavalier, mais elle préférait l'attendre. Ça allait être toute une soirée.

Je le savais avant de signer. Cette soirée va être agitée tourmentée. Un peu de ces paillettes dorées qu'on mélange dans tous les sens. Regarde, comme c'est beau, les feux d'artifice. Sauf que ça risque sans doute de m'exploser au visage. Un peu comme toi Lex, écarlate, jusqu'au bout des ongles. Aussi sombre et ornée, que je suis pâle et épurée. Toujours en contrastes. « Callaghan. » que je te rétorque de mon regard qui se démonte pas tu sais. Je laisse les deux frangins se rassembler et je dois avouer que je suis heureuse pour Ares. Il sera moins seul avec lui. Je me rapproche de toi Lex, suffisamment pour te murmurer à l'oreille alors que tes phalanges risquent de pulvériser ce bois qui ne t'a rien fait. « Je voulais pas que Ares soit seul tu comprends. Abe va être horrible. Hades, sans doute également et on parle pas de ... » Noah qui vient m'interpeller. Ces deux donzelles ne l'auront pas occupé bien longtemps. « Je te présente Ares et Ares, je te présente Noah. » J'éclaire les paroles de mes gestes. Je désigne. « Céleste. »Je souris discrètement. « Tessy. » Qui ne peut venir qu'avec le Dieu des enfers. « Et voici également Caleb. » Je viens passer mon bras autour de la taille gracile de mon Amazone, je lui recommande le calme de la pâleur muette de mes orbes. Parce que tu sais ce qui importe et que j'agis pour toi quelque part. « Il ne manque que Phoenix, Abelard et Hades. » Ce ne sera pas difficile à comprendre Noah. « Reste à côté de moi. » que je murmure à Lex. Je ne t'infligerai pas une proximité supplémentaire si tu ne veux pas. Et je relève mon regard à Armani. « Sinistra. » que je te réponds Noah à distance de la question. Le cœur, tu sais ce qu'on en dit. D'ailleurs mes phalanges se posent doucement sur les doigts masculins qui viennent entourer la naissance de ma cuisse.

Et les échanges en bons procédés c'est pas ton délire. Tu fixes ta cavalière avec sourire avant de te tourner vers Tessy qui était piquante, enfin pour une personne comme tout le monde, pour toi, c'était juste du vent. Qu'est que je te disais chérie ? Rencontré la veille rien d'autre mais Deirdre attire ton regard, tu observes les deux hommes Caleb et Ares puis Alexis présentation rapide Je suppose qu'Ares est ton cavalier au vue de la proximité prononces-tu alors qu'elle te lance le fameux Sinistra Et bien bonne chance pour cette soirée, on attend des feux d'artifice ce soir et de l'amour à en faire vomir la Doyenne [/color] et tu regardes les bouteilles sur la table, de l'eau Personne a prit du whisky ? je suis alergique à l'eau moi Je .. Oups .. trop tard


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Le menton se soulève, à peine, quand Noah s'approche. Elle y trouve un peu de soutien, même s'ils n'ont pas une guerre commune, leurs arguments se croisent, et vont dans une même direction. Et la direction, c'est qu'il faudrait sérieusement écrémer cette table, virer ce qui n'est pas nécessaire. Ta lutte, mon charmant Armani, c'est la brune, présentée comme étant Tessy, dont le prénom me rappelle quelques discussions entendues distraitement. Céleste, Tessy. Te voilà dans une situation compliquée. Hadès a, semble-t-il, choisi ce que tu as laissé derrière. Les lèvres rouges laissent passer un fin sourire. « Je n'ai pas encore changé de bord. » Quelques murmures à mon oreille, voilà la proximité maximale que je peux m'imposer, de la part d'une femme. « Et, je n'ai pas de cavalier. » Qu'elle anticipe, puisque le compte est parfait, si on y ajoute Caleb. Nous ne sommes que deux pièces rapportées, imposées, qui souhaitaient un monde entre eux, qui n'auront qu'une table. Le bois qui gémit sous ses doigts énervés, qui se réjouit trop vite des messes basses de la meilleure amie. Qui comprends bien vite, qu'il n'est pas sauvé. « Je me fous royalement qu'Arès soit seul. » Siffle l’égoïste, connaissant pourtant l'amour du sang, des redoutables à cette table. « Il pouvait venir avec quelqu'un d'autre, son coiffeur, son voisin, son chien, mais pas Caleb. » Parce que ça fout le bordel sous ma peau, et que je ne peux m'accrocher à personne d'autre que cette chaise. Les prunelles viennent jouter contre celles adverses. « Putain Deirdre. » Lâche la chaise, et arbore un sourire de circonstance, surjoué. Se laissant guider jusqu'à son siège, dans une docilité contenue. « On en reparlera. » Tu as déjà bien trop d'armes pointées dans ta direction, pour que j'y rajoute ma lame.

Le bal

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Je regarde Alexis, en lui faisant un léger sourire. Je sais toujours pas pourquoi, j’ai écouté Deirdre, mais je savais parfaitement que les deux à la même table, ça n’allait pas être glorieux. Mais je ne dis rien, je préfère simplement observer la scène, et dès qu’un gars, je sais d’ailleurs pas son prénom, parle à Deirdre, je fronce les sourcils. Les présentations. De quoi être bien chaleureux entre nous. Je fais un simple signe de la tête, les lippes pincées. Regardant les autres filles dans un vaste sourire.  Est-ce que ça se voit que… Finalement, je suis juste ici pour elle et que clairement, je m’en fiche des autres ? Bien que Caleb et Alexis, ils comptent. J’assiste à la conversation, gauche ou droite, bien, il y a un jeu dedans, je présume. Et quand il articule le fait que je sois son cavalier, je pose naturellement mes iris sur son visage. « Je pense que c’est mieux d’avoir une proximité quand on a un cavalier. » C’est logique, me semble. Je souris, je lui souris, d’ailleurs. Avant de m’adosser correctement contre le siège, laissant mon pouce caresser le dos de la main de Deirdre. « Je préfère aussi un bon whisky. »

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Je suis bien plus habile pour manipuler la glace que le brasier. Il faut croire que j'aime m'adonner à la nouveauté. Mes billes s'accrochent aux plus sombres et colériques de Lex. C'est l'ardeur du sang bouillant qui te sied le mieux, il faut l'avouer. Je hausse les sourcils à ta réponse, adopte une moue affligée. « Très bien, mais je ne te regarderai pas tout gâcher. » Parce que tu fuis, tu joues l'enfant. Et ce n'est pas toi. Tu dois te battre, admettre le battant, plier sous la vérité et ranger l'orgueil de côté, aussi démesuré soit-il. Parce que les amis sont aussi là pour éclairer le trouble et la fait qu'on se trompe. Te concernant, j'en suis persuadée en ce qui concerne Caleb. Mais peu importe. Je laisse Ares indiquer à Noah qu'il est bien mon cavalier, cela paraît limpide de toute façon. Je commence déjà en avoir assez de tout ça, et les jumeaux ne sont même pas là. « Je peux aller en chercher si vous voulez. » que je réponds à Ares et Noah. Je demande que ça, un peu d'air en réalité.

Qui a dit que tu t'étais assagie ? Avec le départ de Jesus de ta vie, compliqué et particulièrement douloureux, tu es plus que jamais en besoin constant de sang et je l'admets, t'es du genre cruel, tu saignes les autres à blanc. Et puisqu'aucun de tes amis n'ayant de compagnon à la hauteur du prestige, toi, t'as décidé de déclarer les festivités. Ta cible est ton propre meilleur ami, ce faux jeton est allé trop loin en Italie et il va le payer. Tu arrives, Tessy à ton bras. Si tu étais du genre à faire des compliments, tu l'aurais qualifié de jolie, mais honnête, t'es trop occupé à jubiler de tes conneries. Quand elle entre dans la voiture, elle te salut et tu la gratifie d'un regard et d'un Bonjour Tessy. t'es pas le genre super bavard, surtout quand t'es juste avant un carnage, le stresse de monter en scène ? Non, l'excitation surtout. La douce Tessy arrive avant toi, toi, tu vas te chercher un verre de gin pur, ton penchant alcoolique étant sur la tangente montante en ce moment. Tu siffles ton verre en un instant, mais ta soif ne s'est pas éteinte, loin de là. La souffrance amène un sentiment complexe : la colère, la haine même, la haine du monde. Tu hais ces gens qui rient autour de toi sans aucune pudeur. Et à ta table, ils vont vite le perdre. Un nouveau verre pleins que tu descends avant d'avancer vers ta table. Tu portes ton masque de gendre parfait, l'image sur le papier glacé des magazines. Un sourire charmeur mais un regard de tueur alors que tu vois l'état de ta table. Deirdre propose déjà de s’éclipser, arrivant près de ta cavalière, tu annonces, la voix froide mais les iris aiguisés Enfin ma piquante Deirdre, tu ne vas pas t'éloigner, tu manquerai le spectacle. tu as toujours aimé faire tes entrées et pour être honnête, tu t'en tapes des critiques, t'aimerai même de la bonne bagarre ce soir, histoire de te défouler. Tu fourres ton verre vide devant Ares en reprenant Rends toi utile. Gin tonic, sans glaçon. avant de regarder Noah, un sourire se voulant innocent mais qui révèle les pires prédateurs Mais qui diable a-t-il pu inviter Tessy et la mettre à tes côtés à table ? C'est d'une évidence comme 1+1=2 : ici, tu portes le prénom de l’empereur des enfers et ce n'est pas pour rien. Soyez bon, vous tous qui t'entourent, parce que toi, tu es prêt au carnage. C'est la seule perspective qui t'as fait venir au bal, enfiler un de tes costumes hors de prix et faire acte de présence. Sinon, tu serai parti faire le con en fête bien loin. C'est probablement ce que tu feras quand le sang aura coulé même. A-t-on vraiment besoin de te présenter ? T'as le regard du diable dans le regard et toi, c'est le mal qui te libère. Je les plaindrai presque si j'étais pas aussi enjoué de te voir comme ça. Que le carnage continue ? C'est ça qu'on dit non ? Tu salut Alexis d'un léger sourire, ainsi que l'irlandaise, mais n'accorde aucune importance au petit peuple présent.