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L'envie d'aller voir les animaux marins. Quelle idée amusante et plutôt inédite pour toi. Toi tu es et tu resteras la fille qui étudie, alors les visites ce n'est pas réellement ton fort dirons nous. Tu fais face à quelques questions de traduction, tu es clairement doué pour apprendre, donc le coréen, le japonais, aujourd'hui tu as de très bonnes bases. Alors à quoi bon faire semblant n'est ce pas ? Tu passes ta main dans tes cheveux, venant clairement réfléchir au pourquoi tu es ici. Personne, pas un chat, pas un humain, rien, personne, seul face aux animaux marins qui te regardent et nagent entre eux. C'est reposant, c'est agréable, c'est comme une envie d'être silencieuse mais tu ne peux pas réellement. Ta main se dépose naturellement sur la vitre où tu vois tout ce monde marin agité par le silence de cette envie soudaine. Pourquoi ? Parce qu'ils ont l'air heureux eux, ils ont tellement calme et silencieux, ça fait plaisir..


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Toi tu es censé bosser, travailler, devenir quelqu'un dans ce monde mais non, tu es cloué ici, à clairement te demander pourquoi tu as accepté de venir ici ? Sérieusement, c'est quoi ce délire .. Oui tu t'es inscrite à ce summer camp, en pensant bêtement que tu te ferais des amis, tu serais beaucoup plus cool avec les gens ect .. Mais finalement tu te rends bien compte que c'est tout le contraire. Tu ne sais pas exactement quoi faire, qui voir ou avec qui faire des rencontres et ce genre de choses est vraiment trop bizarre. Tu fais face à la mer, assise sur le sable pensant réellement que l'idée de trouver quelque chose de bien soit possible mais merde, la vague t'appelle et tu n'es pas du genre à ne pas répondre à l'appel. Alors tu te laisses, enfilant correctement cette combinaison et c'est partit. Tu ne t'attends à rien du tout, clairement, juste à un silence et du bruit. Oui paradoxe, mais pourtant quand vous êtes sur une vague c'est ce qui se passe. Il y a le bruit des vagues, de la planche sur l'eau, mais le silence à l'intérieur de toi, la concentration, l'amour de cet univers.

Alors tu te jettes à l'eau, tu fais silence, tu apprends à dompter la première vague, puis la seconde et c'est partit. Tu es au Japon, tu surf et tu es heureuse. Tu aurais vraiment aimé que Asher soit là pour passer du temps avec toi mais il est clairement avec son équipe pour le Summer Camp. Donc tant pis. Tu passes ta main sur ta queue de cheval rousse, tu regardes l'eau venir et s'en aller, c'est le bon moment pour se lever et se jeter sur cet eau, sur cette vague, sur ce désir d'être la meilleure dans tout ce que tu entreprends. Une vague, puis une autre, le souvenir de cette envie de continuer à se battre, tout se mélange dans ta tête, tu oublies presque où tu es, et tu finis par tomber dans l'eau, accrocher à ta planche. Le seul souvenir ? Ta mère qui vient te hanter..


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La tête relevée – nuque brisée, mâchoire vers le ciel pour dissimuler un rictus pas très chrétien dédié à un dieu dont il se fout royalement – il manque un truc pour parfaire le tableau un peu cliché du gosse perdu, Frank Ocean à fond dans l’enceinte ((pour emmerder le voisinage)) squatteur illégal de toits de bâtiments publiques à une heure relativement avancée. 4:12, fumée de clope sans clope. Il frissonne, recrache la buée. Croque dans une pomme... La cigarette est un esthétique surfait. Le jus sucré coule sur son menton, trainée grossière qu'il efface d'un coup de manche, et effleure le bleu sur sa joue gauche. Dernier souvenir d'un paternel un peu fort bourré, large trainée sombre aux bords jaunissants, une voie lactée du pauvre - ça colle au personnage - marquée à même la peau. 4:56, l'insomnie à ça d'infect qu'elle est vicieuse, la pire des garces. Il croque dans sa pomme, la même depuis quarante minutes, flétrie. Noire dans la nuit, rouge en réalité - sûrement pour rappeler l'extrémité enflammée d'un mégot, on y revient toujours - il la termine, jette le trognon derrière lui. « ya, someone’s here ? » mouvement traître dans l'aurore naissante. C'est qu'une ombre, un chat peut être.

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Triste affront dans ce monde que de rester là à essayer de réfléchir à la meilleure des solutions. Blanc ou Noir. Chocolat ou Nougat. Toutes ses interrogations n'étaient pas forcément mauvaises, jusqu'à ce que la personne devant toi prennent une éternité à clairement choisir sa boisson chaude. Tu la hais, c'est clair et net, tu la détestes, du plus profond de ton être et tu vas la tuer si elle ne bouge pas son petit cul rapidement de ta vue. Mais reste calme Jules, ce n'est qu'une personne qui souhaite juste un café, comme toi, comme tout le monde ici finalement. Tu soupires, elle a choisit et voilà ta commande Bonjour, alors pour moi ce sera un café, deux sucres avec de la mousse et du coulis de caramel merci lâches-tu avant de sourire et tu ajoutes Pour le prénom de Jules Non pas Julie, pas Jul ou autre débilité mais clairement Jules et il a intérêt de bien l'écrire. Mais bien sur quand tu prends ta commande tu vois le nom sur le gobelet, tu soupires June... ok tu acceptes déjà, c'est un prénom féminin, il a fait un effort non ? Un gros effort..

Mais t'es plongé dans tes pensées, sac sur l'épaule, classeur en main et gobelet en main, clairement, une personne passe à côté elle risque un décès sociale ou totale en tout humilité. Et cela arrive, t'as pas vu la marche, ça arrive, tu n'as fait gaffe, ça arrive. Le café se renverse lentement et délicatement pas terre, jusqu'au pied de la personne en face de toi, tu soupires, fortement, grandement, carrement. Tu lèves même les yeux vers le ciel pour le maudir avant de déposer tes yeux sur la personne en face de toi Je suis désolée un soupir long qui en dit clairement énormément sur ton état mental, de fatigue et d'envie de tuer quelqu'un d'autre pour un foutu café bien chaud comme tu les aimes non .. ?

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Un jour tu seras une princesse. Mais pour le moment t'es toi, Nott, une foutue norvégienne qui peine tellement encore avec l'anglais, qu'elle arrive à confondre deux mots sur trois. Sérieusement, tu fais pas d'efforts et pourtant Dieu sait que tu en fais pas du tout. Tes cours de médecine ne ressemblent strictement à rien, c'est moche, zéro couleurs, zéro rien du tout. Alors c'est partit, tu quittes la pièce principale de la Adams pour ta chambre, ramenant des centaines de bics à couleurs différentes et tu t'amuses à refaire tous tes cours de la semaine. Des feuilles partout, totalement partout, venant de tous les coins de la table. Personne d'autre ne peut s'asseoir sur cette table tant que tu n'as pas fini.

Exceptionnellement soit-il, tu as ton ordinateur sur la table avec des schémas entiers sur tout ce que tu as pris, prêt à être imprimer, toutes les feuilles de couleurs sont à côtés de toi et tu t'éclates à clairement faire quelque chose de beau pour ton cours. Bon, tu ressembles surtout à une enfant de dix ans avec ton chignon que tu as crée avec un crayon, ta salopette bleue et ton chemisier blanc, mais ce n'est qu'un détail. Tes doigts sont clairement recouverts de couleurs à cause de tes crayons et ton visage commence également à l'être c'est génial. Bien sur, faute d'inattention ou non -oh chacun à sa version des choses à ce moment okay ? Donc je reprends- faute d'inattention ou non, une dizaine de crayon s'échappe de la table, venant littéralement glisser sous cette dernière et tu te mets en dessous. Bon, ton côté maladroit norvégien, tout le monde le connait ou non, tu arrives à te cogner, insulter le monde en norvégien Jævla dritt et tu sors délicatement de sous la table. Tu te cognes bien entendu, allons jusqu'au bout dans les jambes de quelqu'un et le premier truc qui te vient à l'esprit c'est Pourquoi ses jambes sont là ? et tu remontes la tête pour apercevoir la personneAh .. Salut .. Nott. Enfin moi c'est Nott avecc un accent sur le o parce que c'est norvégien. Bravo Nott, t'as déballé toutes les phrases anglaises que tu connaissais ..

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Des fois, le silence ça a du bon. Le silence de bibliothèque plongé dans le noir, surmonté du désespoir de la vie. Peut-être que ça a du très très bon. Mais peut-être aussi est-ce l'horreur. La vague violente de la mer qui s'abat sur les rochers d'une falaise, dans un bruit sourd insupportable. Peut-être aussi que cela a du bon. Mais t'es là, silencieux pour la plus part du temps à observer dans le vide, dans les nuages, dans ta tête le monde extérieur. Tu passes le plus clair de ton temps en silence, face à la densité sous-marine humaine à être à l'écart et aujourd'hui encore, c'est le cas. Tes écouteurs dans les oreilles tu es concentré, beaucoup plus que la normale à comprendre pourquoi cette femme a choisi du rose comme jupe alors qu'une couleur neutre aurait été parfaite. Tu te demandes pourquoi l'arrêt de bus actuel porte le nom d'un ancien Président de la République Américaine alors que bordel, c'est insensé. Tu te demandes pourquoi la terre est ronde.

Mais voilà, un arrêt plus tard, tu dois descendre, tu as oublié, tu es concentré dans toutes ses choses alors tu descends cinq arrêts après le tien et tu es perdu. Perdu dans ce monde de brut, venant à chercher à comprendre tout ça. Perdu dans la matrice d'un monde qui n'attend qu'à ce que tu commettes une faute. T'es debout, en plein milieu du trottoir, bousculer, anéanti, tu vas devoir être sociable, tu vas devoir ne pas être timide, tu vas devoir être normale face à ce monde complexe, t'ouvrir et surtout être concentré face à la réponse qu'un inconnu va te donner. Pourquoi est-ce que tu y arriverais ? Tu voulais juste aller à l'université toi, tu voulais juste réviser une dernière fois dans ta tête. Et tu oublies encore que tu es dans cette rue bondée de monde, poussé, insulté des fois et même fatigué du monde qui t'entoure.

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Le Spring Break avait bien commencé, ça faisait quelques heures qu'avec Mikke on était ici au Mexique. On était Vendredi , c'était une journée assez libre, pas de grosse excursion d'organiser. Je voulais simplement profiter. J'avais vu un mini golf non loin, ça va me changer du vrai golf, mais ça peut-être assez épic non? Après avoir passé une bonne partie de la journée à la piscine, et à boire. Je pars pour prendre un club de golf. JE voulais rester un peu seul aujourd'hui puis bon je ne connais pas grand monde. Je ne suis pas non plus étudiant et je me sens une eu le seul plus âgé parmi tous les jeunes. J'avais pas tant d'âge de différences que cela, mais beaucoup savent que je suis un professeur. Et ça les bloque. J'avais envie de me libérer l'esprit. Je pensais beaucoup à Aymalyne, des fois je me dis que ça serait intéressant qu'elle arrive en surprise. Mais est-ce que je suis prêt à affronter les regards de tout le monde? On cache encore notre relation depuis des mois. Mais bon un jour ça va éclater je le sais. Bref.. Je passe au bar encore une fois pour prendre un verre. L'alcool et le soleil on sait tous que ça ne fait pas bon ménage n'est ce pas? On était arrivé il y a seulement 2 jours même pas et voila qu'on a déjà eu plusieurs cuites avec Mikke. On s'amuse comme des dingues et ça fait plaisir. Enfin bon le temps était magnifique, le ciel, le soleil, la température tout était au rendez vous. On était bien loin de Boston et de la fraicheur. Même si cette année il a un peu moins neiger que d'habitude. Bref... Je faisais la queue en buvant en attendant mon tour. Il y avait beaucoup de monde au mini golf.. je jouais avec mon golf en attendant avec une balle. Regardant la personne devant moi faire son coup.